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Démarré par Noxneo, 23 Avril 2008 à 19:24

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Ok donc un enfant dont les parents peuvent plus se sentir, ils vont rester ensemble à se pourrir l'un l'autre juste "à cause de lui" ? Le gosse c'est juste une erreur à assumer ?
Je modifie pas tes propos, hein, je les interprète comme un enfant/ado le ferait. Et c'est pire que le cliché de l'enfant qui se sent coupable du divorce de ses parents.

On peut pas préserver un enfant de tous les problèmes de la vie au final, si ça marche pas faut pas s'accrocher à l'épave en espérant qu'elle flotte. Bien sûr le divorce est devenu légèrement systématique, mais faut pas non plus le prendre comme une fatalité, ça sauve de situations bien plus désastreuses qu'une famille recomposée. Moi-même je n'ai pas connu ça, mais de tous les gens que j'ai pu rencontrer dans ma scolarité, la situation familiale n'était pas un facteur particulier de réussite.
Nos avis sont pas si différents tout compte fait, mais on nuance chacun dans une direction différente. ^^

Oui oui, bien entendu je ne compte pas verser dans le manichéisme, j'ai moi-même connu des gens qui se sont relativement bien épanouis "malgré" le divorce et la famille recomposée, c'est juste que je reste personnellement choqué devant le mythe de la "famille moderne" comme on l'appelle, qui présente la famille éclatée, recomposée ou monoparentale comme quelque chose de nécessairement magnifique et tout à fait normal (voire comme une forme d'émancipation des dogmes comme l'évoque JohnT) alors qu'au fond, il s'agit en premier lieu d'un triste constat d'échec... Alors oui, ça peut sans doute bien finir, et ce n'est pas nécessairement un mal pour les enfants (comme dans les cas de violence ou de dérives en tous genres où l'éclatement du noyau familial constitue une libération), mais je suis chatouilleux sur le sujet quand je vois les médias nous présenter cette famille du futur limite comme l'exemple à suivre :P.

Oui je comprends tout à fait, tu parlais de partager ses parents avec des étrangers, moi ça m'aurait salement déranger si ça m'arrivait.
Seulement, j'aime penser que les gens ont des arguments plus ou moins rationnels pour prendre leur décision et qu'on est pas en mesure de juger. Par contre on peut tout à fait commenter les manières d'assumer ces choix de vie, notamment par rapport à leurs enfants. Ce que je veux dire grosso modo, c'est que des parents qui divorcent mais qui s'investissent pour leurs enfants valent mieux que des parents ensembles mais qui s'en foutent. Et c'est ça qui est "magnifique" je pense : savoir rebondir après un échec. C'est étonnant que tu n'y penses pas vu que tu disais la même chose pour les études. ^^

Cela dit j'pense qu'il y a une zone sensible entre 7 et 12 ans durant laquelle ça me semble dangereux de divorcer à mi-chemin entre "j'ai grandi comme ça" et "j'étais assez autonome pour l'accepter" c'est justement la période où selon la théorie freudienne l'enfant s'intéresse aux normes pour s'y conformer, du coup ça serait risqué de le mettre devant le fait accompli "ta famille ne suivra plus la norme désormais" sans qu'il ne puisse rien y faire ou pire, penser que c'est de sa faute.

Vouloir introduire les familles recomposées dans la norme ça serait donc pour éviter que l'enfant se sente exclu du groupe des "gens normaux" justement, c'est pas plus mal de dé-dramatiser la situation pou leur bien. Après j'ai jamais senti que c'était un modèle plébiscité ou même mis en avant, au contraire, ou les choses ont changé en un an et demi (oui la médecine rend asocial et les actualités me viennent d'internet :ninja:).

Citation de: Ka-Smeen le 26 Janvier 2014 à 01:27
Et c'est ça qui est "magnifique" je pense : savoir rebondir après un échec. C'est étonnant que tu n'y penses pas vu que tu disais la même chose pour les études. ^^
La différence, c'est que les études c'est avant tout personnel, même si bien entendu ça affecte tout l'entourage des étudiants, alors que la séparation touche en premier lieu les enfants à tous les niveaux. Alors oui, je peux entendre ton argument qui dit que les gens ont généralement une bonne raison pour se séparer ou divorcer, c'est sensé, toutefois il y a un seuil à ne pas dépasser, et quand on en est à mettre au point des procédures accélérées de divorce (si je ne m'abuse, c'est le cas en France depuis un an ou deux, non?), je pense qu'il est dépassé.

Et justement, quand tu parles de dédramatiser la situation pour les enfants issus de ces familles en "normalisant" la situation dans les médias, j'avoue que ça me gêne, car autant c'est une bonne chose pour les enfants qui se sentent dans la norme, autant ça enlève chez les parents la barrière du remord, et du coup ils peuvent avoir tendance à y recourir beaucoup plus facilement.

Sinon quand je parle du fait que ce modèle est plébiscité dans les médias, j'ai vu plusieurs émissions en Belgique qui présentaient ce genre de cas d'une façon que j'ai trouvée bien trop laudative, je pensais en particulier à un reportage sur le seuil de pauvreté qui montrait notamment une famille recomposés dont les deux parents ont plusieurs fois divorcé tous les deux et ont eu des enfants de chaque mariage... avec pour conséquence qu'il leur est très difficile de joindre les deux bouts et d'offrir une vie correcte à toute cette marmaille. Le reportage était rempli d'expressions du genre "famille moderne", "défis du futur", alors que bon, je regrette, mais quand on en vient à avoir plusieurs gosses de différents mariages, qu'on divorce sans cesse et qu'on finit obligé de payer des quantités aberrantes de pensions alimentaires tout en devant nourrir ses propres gosses et ceux d'une autre personne dans la même situation, je pense qu'on peut dire qu'on a plutôt de gros problèmes de jugement. Mais bon, c'est mon opinion à moi, na :P.

Et puis c'est vrai qu'avec le droit (et surtout un stage que j'ai effectué au Parquet de Mons en rhéto), j'ai pu voir de près plusieurs procès qui portaient sur la garde d'enfants et autres, des parents qui s'entredéchirent pour avoir leur gosse (ou plutôt, pour le confisquer à leur ex-conjoint souvent), et ça m'a assez dégoûté du divorce... Je pense qu'avant de prendre un engagement aussi grave qu'avoir des enfants (dans ou hors mariage, naturellement ou par adoption), il faut peser ce qu'on fait, et j'estime, peut-être à tort, que trop souvent aujourd'hui cet engagement a perdu tout son sens.

Cela dit je trouve tes arguments franchement intéressants ^_^. Pour ce qui est de l'âge, faudrait interroger des psychologues, mais j'imagine qu'en effet l'âge que tu décris est particulièrement critique.

26 Janvier 2014 à 18:42 #1804 Dernière édition: 26 Janvier 2014 à 18:56 par Wouf
(edit) Tiens, petit bug, je n'avais pas vu la suite de messages d'aujourd'hui et je vois que la convers' a tourné sur le divorce. Je ne vais rien rajouter car vos arguments me parraissent complémentaires. J'avais déjà exprimé mon avis sur la question quand une inconnue était venue présenter son coup de gueule en utilisant l'argument de la confiscation d'enfant pour culpabiliser son conjoint. Dans la suite, je reprends le fil de discussion sur les jeunes et leur manque d'intérêt pour les études :) (fin de l'edit)

Pour ma part, je pense que les valeurs changent. Avant, les parents étaient fiers de contribuer à la société, fiers de pouvoir faire qqch de leurs mains. T'étais artisan, docteur (médecin), ingénieur, ... Aujourd'hui, c'est presque ringard. Les jeunes ont les yeux rivés sur les "stars" qui, plutôt que de contribuer, tirent la couverture à eux. On passe d'une profession reconnue à personnalité (re)connue. Le problème, c'est que l'arrivée de Youtube rend ce rêve bien plus accessible qu'auparavant. Travailler dur pour devenir ingénieur, pourquoi faire ? Moi je veux être Youtubeur pour avoir plein de fans ! C'est vrai que c'est allèchant de gagner du blé en jouant à des jeux vidéo devant une caméra !

Comme le disait Antevre, les jeunes sont perdus. C'est un problème de repères. Je constate que de plus en plus de jeunes veulent entrer dans la police. Quand je leur demande pourquoi, ils me répondent qu'ils ont besoin de structure, d'encadrement, de discipline. C'est ce n'est pas un aveu, je ne sais pas ce que c'est :P

Je ne m'étendrai pas trop sur le sujet de l'école, mais je tiens à préciser que je suis pour l'enseignement personnalisé (à domicile ou non). Rien ne vaut un cours particulier pour progresser à son rythme. En classe, les doués s'emmerdent et ceux qui ont des difficultés se noient. Il y a une certaine probabilité qu'aucune de ces deux extrêmes ne réussisse car l'école ne leur est plus d'aucune aide et ils deviennent facilement influençables.

Désolé Valoo, mais l'argument de l'intégration sociale me fait toujours autant rire :D
C'est une bonne chose d'apprendre à travailler en équipe, là je suis d'accord. Et ça s'arrête bien là. Traîner ensemble, développer un esprit de groupe ... Naa, je ne vois pas ça d'une bon oeil. Les gens perdent leur individualité et sont perdus dès lors qu'ils se retrouvent seuls. Ou comment devenir influençable au point d'en devenir dépendant. J'ai un peu de temps libre, oh mon Dieu, mais je m'ennuie, mais c'est horrible !! Pas tellement non. tu peux t'en servir pour entretenir une passion. Va t'en dire ça aux intégrés socialement, tu vas être pris pour nerd asocial :mrgreen:
Je dis pas, ça peut faire du bien de décompresser ensemble une fois de temps en temps, de se changer les idées. Mais modérément, il ne faut pas que ça devienne une dépendance. Or c'est malheureusement le cas pour beaucoup de jeunes.

Et comment pourrait-on apprendre à travailler en équipe si on ne va pas à l'école ? C'est simple ! On intègre un groupe de gens qui partagent la même passion et on se lance éventuellement sur projet commun. Y a des clubs irl (hackerspaces, peinture, groupes de rock, ...), des stages organisés les mercredis après-midi, pendant les vacances, ... Oh, mais j'oubliais ... Internet ! Ben oui, ça permet de recontrer des gens partageant une passion commune, et même plus facilement encore qu'irl. Oh ... Solarus ? Entre-autres, oui ^^ Disons qu'ils y a d'autres fora plus orientés game dev, mais c'est une occasion de bosser en équipe sur un projet. La différence, il est vrai, c'est que l'équipe n'est pas nécessairement imposée comme elle peut l'être dans la vie du travail. Ca manque de concours, avec des règles imposées. Peut être pourrait-on le rajouter à ces fameux tests visant à vérifier la formation non scolaire. En tout cas, les MOOCs en tiennent compte bien qu'ils soient délocalisés (en-ligne).

Quand je vois les études supérieures (je dévie un peu du secondaire), je me demande à quoi ça sert de nos jours. Quand je compare les connaissances des étudiants face aux autodidactes, y a un immense fossé. De nos jours, les moocs, tutos et livres de référence surpassent de loin la qualité de l'enseignement supérieur. L'idéal, c'est de mêler les 2 : on suit les cours et on comble les lacunes en approfondissant le soir en autodidacte. Mais bon ... Des fois j'avais clairement l'impression de perdre mon temps en cours ex cathedra. De fait, les profs d'unif n'ont même pas besoin de suivre une formation pédagogique (en Belgique). Disons qu'aujourd'hui, on a mieux et qu'il est domage de conserver, en l'état, ce système académique pour des raisons historiques. Ce n'est pas étonnant que les diplômes ne sont plus autant gages de qualité. (*)

(*) Je précise que certaines formations académiques ont encore du sens, comme la médecine par exemple. En fait, surtout pour des raisons pratiques : labos, mise en situation, ... Même en informatique, où l'on possède tous notre laboratoire personnel, certaines formations sont nécessaires pour profiter d'un matériel trop onéreux pour une seule personne (routeurs, parcs de machines, ...). Ceci dit, ce sont de petites formations (ex: cisco ccna), pas un cursus académique.
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ハハ、あなたは私の罠に落ちた!

Rencontrer des gens avec une passion commune je veux bien mais faut pas abuser, y'a des personnes parmi mes meilleurs amis avec lesquels je partage pas tant de centres d'intérêt que ça, j'ai juste eu l'occasion de les rencontrer à l'école. (Par contre oui, y'en a avec qui j'ai des dizaines d'intérêts en commun, enfin bref :ninja:)
Voir des gens d'horizons différents c'est pas plus mal aussi, comme je disais l'école c'est un terrain neutre. C'est le premier endroit où tu vas vraiment apprendre à vivre en société : quand tu vas devenir adulte, y'aura pas que des métaleux, que des joueurs de Zelda ou que des peintres qui apprécient les même choses que toi, faut apprendre à apprécier la diversité en se jetant dans le bain et je trouve ça vraiment triste de devoir se grouper par centres d'intérêt et de s'en contenter.
Au final, j'ai pas honte de dire que je "dépends" de mes fréquentations favorites. Je serai pas désemparé en leur absence (vu mon choix d'études j'aurais pas l'air con), mais oui, c'est un entourage privilégié et y'a une majorité de choses que je ne souhaiterais pas faire sans eux, ça s'appelle l'attachement et je ne considère pas ça comme une faiblesse. 
Après j'interprète peut-être mal tes propos mais on dirait que tu proposes de choisir ton entourage sur un catalogue : moi je pense qu'il faut se laisser vivre et faire avec ce qui vient, enfin! :p

Tu peux voir des gens d'horizons différentes partout où tu vas, pas seulement à l'école ^^
Je n'ai pas parlé d'amis une seule fois dans mon post, ça n'a rien à voir :P

De plus, je n'ai jamais dit qu'il fallait rejeter la diversité, au contraire ;)

Je disais juste qu'on peut très bien apprendre à travailler en équipe sans pour autant aller à l'école ; qu'il est possible de se lancer sur un projet commun pour peu qu'on trouve d'autres personnes qui partagent la même passion. C'est clair que tu ne vas pas créer un jeu vidéo avec des camarades de classe/village qui sont branchés sur autre chose. C'est pas en discutant avec ces personnes que l'on entretient sa passion et sa motivation pour aller plus loin : approfondir ses connaissances sur le sujet, envisager des études dans le domaine, assister à des conférences, ...

Tout ceci est rarement possible avec les gens qu'on côtoie à l'école. Les centres d'intérêts sont diversifiés et je crois qu'on peut s'estimer chanceux de trouver qqun dans l'école du quartier qui partage la même passion, prête à s'investir dans un long projet ! Et encore, je suis optimiste ... Car la réalité est plus dramatique : la plupart des jeunes ne consacrent par leur temps libre à une passion, à s'améliorer. Non, il "errent" ou "traînent" en groupe, oisivement. Ils ont la fâcheuse tendance à dénigrer les jeunes qui utilisent leur temps libre pour s'épanouir, plutôt que de festoyer avec eux tous les soirs. A vrai dire, l'esprit de groupe qu'on rencontre à l'école est bien souvent un nivellement par le bas. Forcément, réunir tant de gens, aux intérêt et personnalités diversifiées entraîne le smalltalk. le plus petit commun multiple que chacun peut comprendre et apprécier. Ca ne s'applique pas qu'aux jeunes d'ailleurs, c'est pareil entre collègues (pour le smalltalk). C'est pas nouveau, de même pour les ados qui errent sans but, dans l'oisiveté. Le soucis actuel c'est que ça continue une fois rentré chez eux : facebook, mmo pour les plus geeks, ... Et que les plateformes telles que youtube les berce dans le rêve d'un jour devenir une "star", parce que c'ets le bien d'avoir plein des fans qui te like. Tu deviens (re)connu. Si les shows télévisés (tv-réalité, entre autres) leur fait mirroiter ce genre de vie, ils ont maintenant au moins l'illusion d'y avoir accès, par exemple en devenant youtubeur. C'est un peu comme si les professions d'acteurs et chroniqueurs s'ouvraient à n'importe qui.

Alors un ou 2 qui partent dans cette voie, c'est chouette, vraiment :) Le soucis, c'est que c'est l'un des sujets accessibles à tous au sein d'un groupe, et qu'ils finissent par l'élever au statut de niveau de vie à atteindre. Ca, c'est pas ringard. Mais le pti moche d'intello qui bidouille ses cartes électroniques, c'est qu'un nul de nerd qu'aura jamais de copine. Au final, ces groupes imposent un choix aux camarades : soit tu viens avec nous, social attitude, soit tu continues à bidouiller tes trucs, mais seul, rejeté.

Tous les groupes ne vont pas si loin, mais le nivellement par le bas est une réalité. D'autres vont plus loin, en riant à la gueule de leurs profs :
- "Mais putain, tu nous casses les couilles avec ta règle de trois. T'es qui d'abord ? J'ai 15 ans et j'ai plus de fans grâce à ma chaîne que toi t'en as eu en 40 ans. On en a rien à tapper de ton charabia, j'ai pas besoin de tout ça pour arriver à qqch dans la vie. Et franchement, quand je te vois, j'ai vraiment pas envie de devenir comme ça, tu fais pitié!"
Quand Antevre dit que la situation devient insoutenable pour les profs, c'est pas des histoires. Et encore, il parle d'une relativement bonne école!

tldr;

Bref on peut sans doute relever le niveau de l'enseignement et mieux encadrer les jeunes. Mais je voulais réagir à l'argument selon lequel l'école est indispensable et que les cours particuliers ne permettent pas d'affronter la vie professionnelle et le travail d'équipe. Et pour être honnête, me concernant, l'école m'a plus désocialisé qu'autre chose. J'haïssais la bêtise de mes pairs qui nous attirait (moi-compris) des soucis et leur "bof attitude" qui finissait par ronger ma motivation. De plus, en les suivant, je perdais mon précieux temps-libre à m'emmerder plutôt qu'à m'épanouir. Je n'ai jamais autant progressé qu'en autodidacte. Pourtant j'ai des amis, je te rassure ;)

Je ne les ai pas choisis dans un catalogue, mais plus je partage de points communs avec eux, plus ils sont mes amis. Les autres sont plus des potes, des camarades, des collègues. On rit ensemble. Y a pas de faiblesse à se lier aux autres, tant qu'on en n'est pas dépendants au point de se sentir perdu quand on a un peu de temps libre, seul. J'en vois tellement qui ne supportent pas ça et qui prenne systématiquement le téléphone pour inviter un pote à aller boire un verre, voire inviter toute la classe pour une partie de jeu. Et puis qui disent à leurs profs "mais on a pas le temps d'approfondir la matière chez nous". J'ai été horrifié d'apprendre que parmi la centaine d'étudiants en jv, seuls 5 ou 6 ont touché à un logiciel de game dev avant. Même pas pendant leur première année !! Nan mais sérieux, t'as choisi ces études parce que t'étais trop une bête à Tomb Raider, c'est ça  ? xD
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T'as un avis vraiment tranché ça me dépasse lol, c'est p'têt parce que j'étais dans le privé avec 2500 élèves que les choses se sont passé différemment : si tu cherches des profils particuliers t'as du monde quoi. Sans l'école je serais devenu littéralement asocial, je me suis entouré de gens très différents et j'ai jamais eu de choix à faire entre suivre et être exclu ou un truc du genre et moi de mon côté j'ai pas cherché à vérifier la productivité des gens avant de les fréquenter. Au contraire j'en ai encouragés, et en retour on m'a appris à être plus ouvert. J'ai p'têt eu un gros coup de bol après (:ninja:) mais au final si j'aimais aller à l'école, c'était pour les élèves qui la peuplait plutôt que pour l'école elle-même (qui avait certains profs et une administration détestables).

Actuellement j'ai plus ou moins lâché tout le monde pour mes études de médecine (enfin la 1ère année à la française quoi), et personne n'a eu à redire, on a compris que c'était un ou deux ans de sacrifice et je suis toujours le bienvenu. C'est quelque chose qui est plutôt intégré par ma/notre (oui parce que je suis pas le plus vieux ici donc j'hésite *paf*) génération je trouve.

Moi aussi, ça me dépasse. J'ai souvent changé d'école (avec une centaine de km entre) et c'était toujours la même chose : un énorme groupe de "jeunes" qui se croient plus malins que les autres et des rejetés qu'ils appelaient "les perdus". Parfois moins violemment, mais avec un fossé néanmoins (des regards de travers, des blancs, des gloussements, ... ). Et ce que l'école compte 10 ou 1000 élèves. Quand je parle à mes amis, ils ont presque tous vécu pareil ... Ou alors tu ne l'as pas remarqué, tout simplement, parce que tu n'avais pas de raison d'être mis à l'écart :)

Et bon sang, je n'ai "choisi" personne et je n'ai jamais cherché à vérifier la productivité de qui que ce soit avant de décider si on deviendrait amis :P Ca ne se décide pas, ça vient comme ça. On discute, tiens, toi aussi tu t'intéresse à ça, bla bla et voilà ! L'analyse, je l'ai fait à postériori, ça oui. Je me disais "tiens, c'est vrai que les gens qui nous rejettent sont pas très productifs". J'ai tendance à beaucoup analyser ce qui se passe me concernant et concernant mon entourage, mais ça n'influence pas vraiment mes choix sur le présent. C'est dans une optique de compréhension, pas d'application. Y a une différence entre se poser des questions et leur appliquer une tentative de solution. Je pense que c'est ça que tu ne percevais pas dans mes propos.

Citation de: Ka-Smeen le 27 Janvier 2014 à 00:06
Actuellement j'ai plus ou moins lâché tout le monde pour mes études de médecine (enfin la 1ère année à la française quoi), et personne n'a eu à redire, on a compris que c'était un ou deux ans de sacrifice et je suis toujours le bienvenu. C'est quelque chose qui est plutôt intégré par ma/notre (oui parce que je suis pas le plus vieux ici donc j'hésite *paf*) génération je trouve.
Ben oui, c'est la transition vers le supérieur, c'est pareil pour eux ^^
En plus, vous n'êtes probablement plus dans la même classe, ni le même établissement. Ca n'a plus rien à voir !
C'est d'ailleurs un bon moyen de voir la différence entre un ami que tu reverras à l'occas' et les autres que tu remplaces par tes nouveaux camarades naturellement, inconsciemment. Non, en fait, c'est par rapport aux personnes que tu cottoie à la fac que tu devrais orienter ton analyse. Je veux dire, avec ceux que tu cottoie dans ton quotidien, ta classe actuelle.
Ceci dit, en fac, dans un amphi de 1000 personnes, c'est clair que ce n'est plus pareil qu'en secondaire. Il n'y a plus vraiment cet esprit de groupe uni. Au contraire, ce sont plein de petits groupes. On ne se sent plus vraiment rejetés. Et puis, les étudiants ont un premier point commun : l'orientation de leurs études ^^

Bref, mes propos concernaient le secondaire, quand on y est encore. Et qu'on a pas vraiment la possibilité d'éviter les 30 personnes de sa classe ... Ceci dit, le rejet n'est pas toujours méchant, ce sont parfois juste des railleraies. Mais comme il n'y a qu'un groupe, si t'en fais pas partie, t'es seul. Parfois, les rejetés se réunissent, et tu te fais des amis. Ca m'est arrivé. Sauf qu'il faut l'avouer, je préférais apprendre la prog que de passer mes soirées à faire du donjon et dragon :D
Le soucis, c'est qu'il est difficile de partager ton excitation si elle n'intéresse pas les autres. Forcément, plus le groupe est grand, moins il y a de choses en commun et les sujets s'orientent vers le plus petit commun multiple.
- "Whaa, je suis trop content, j'ai trouvé une nouvelle formule pour calculer les collisions entre un cercle et un rectangle, c'est géniiial :D"
- "Tiens sinon, t'as vu le dernier épisode de ..."

*casse motivatioOoOoon x')*

Au final, je ne parlais pas d'amis dans mes propos de départ. Juste qu'il est plus simple d'entretenir sa motivation à aller toujours plus loin au milieu de gens qui partagent une même passion. Indépendemment de toute notion d'amitié. Que ça amène les jeunes à se renseigner, à se questionner sur leur avenir et à se lancer dans des projets d'équipe. C'est utile pour le milieu professionnel. D'ailleurs, c'est même un atout sur le cv d'avoir fait partie de ce genre de club/cercle. Et ça, c'est extrêmement dur de trouver à l'école ! On trouve même l'inverse : on cottoie des jeunes qui ne font rien de leur vie, qui ne sont motivés que par des illusions (youtubers) et des considérations superficielles (la mode, les peoples, les séries événement, sa popularité sur la toile, son nombre d'amis sur fb, ...). Et qu'au final, les rejoindre t'empêche de t'épanouir. C'est ce que j'appelle un nivellement par le bas. Même s'ils sont sympas et peuvent être des potes, hein ^^
Donc qu'on ne vienne pas me dire que l'école est mieux que les cours particuliers pour l'insertion professionnelle. Quant à la diversité, on ne la trouve pas qu'à l'école. On peut parler aux gens de son village, à ceux du club de sport, ... Sans être enfermé dans une école où tu baignes pendant plus de 60% de ton enfance, que ça te convienne ou non (pas en terme de volonté, mais d'apports). En fait, je me demande si vous ne sur-protégez pas l'école et ses apports par ce que vous avez toujours vécu dedans et que ça fait partie de votre conditionnement depuis votre plus jeune âge.

Sinon - ça dévie un peu du côté social de l'école par rapport aux cours particuliers - quand je donne cours, j'aime bien prendre des exemples en rapport avec les centres d'intérêt de la personne. Ca lui donne envie de comprendre et de maîtriser le sujet. Ca les intéresse, ils posent des tas de questions, s'amusent et vont plus loin que le niveau qu'on leur demande. Je suis parfois surpris de voir que l'un d'eux à passé sa soirée à approfondir, voire appliquer ce dont on avait parlé plus tôt. C'est cet état d'épanouissement-là dont je parlais. En ajoutant la possibilité de s'adapter au rythme de la personne, c'est un enseignement beaucoup plus riche que de simplement suivre le programme ^_^
Des étudiants complètement perdus à l'école qui ont gagné plus de 60%, d'autres qui s'emmerdaient en cours ont atteint un niveau leur permettant d'appliquer dans la vie réelle les notions théoriques vues en cours. Ils sont souriants et se mettent à aider leurs condisciples en difficultés ... Et parfois reviennent démotivés par la "bof attitude" de leurs congénères x')

EDIT : Whôô, 1000ème message, je passe Hylien :ninja:
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Il s'est fait deux nouveaux amis.

Bonsoir

Wouf  je ne vais pas citer ton dernier post car c'est un peu  long à mon avis .il est même possible que via Mini Opéra , je risque de ne plus avoir de la place pour ma réponse ... par contre cela ne m'avais pas empêché de le lire et de le relire pour mieux comprendre, initialement mon but c'était juste de lire un message asse long pour  mieux maitriser le français ... mais après avoir compris son contenue ... je commence à percevoir d'autre centre d'intérêt reste à savoir si t'as vraiment compris ce je voulais dire par là . il faut reconnaitre que tu as vraiment fait un analyse approfondis pour comprendre de tel  chose ..., cependant    j'avais aussi eu l'impression de lire une sorte de thèse fait par quelqu'un de plus de 80 ans, c'e n'est pas pour te vexer  unh . C'est juste une impression.
Cependant, t'as vue juste, et je suis complètement de ton avis ... 
C'est sûre, cette logique s'applique à tous les jeunes de cette époque ... qu'ils soient Français Malgache chinois  et n'importe quelle autre pays de ce monde   ... certainement participer un peu plus à ce genre de discussion me feras vraiment plaisir mais vue mon niveau en grammaire ... c'est sur que je vais me planter ...
Dernière nouvelle : un résultat officiel vient de sortir concernant l'élection présidentielle    à Madagascar. Je n'irai pas   jusqu'à prononcer un nom mais si la nouvelle vous intéresse, vous pouvez visiter le site web MOOV.MG

Enfait     

Je vais pas réagir directement au message de Wouf, j'aurais des choses à répondre mais ça risque de prendre du temps...

... par contre, pour rester dans le thème, j'ai entendu ce matin une affirmation, apparemment reprise par divers journaux, donc sans doute issue d'une étude qui vient de paraitre: concernant les inégalités sociales, les systèmes scolaires de la France, de la Belgique francophone et de la belgique néerlandophone (3 systèmes fort différents pourtant) arrivent systématiquement en tête de tous les classements (négatifs, donc), quel que soit l'indicateur choisi.

J'ai trouvé ça plutôt interpelant, sachant que le système français et le système belge ont pas mal de différences (bac en France, différence d'importance des cours préparatoires, différente répartition des années d'étude, autres programmes,...) et que si on devait vraiment leur trouver un point commun... c'est justement la lutte contre les inégalités.

29 Janvier 2014 à 19:24 #1813 Dernière édition: 29 Janvier 2014 à 21:01 par Wouf
@Spyz: C'est sympa ^^
Néanmoins, je ne pense pas que mes derniers messages soient les plus adaptés pour l'apprentissage de la langue. Le style est loin d'être agréable et il est facile de se tromper sur la compréhension des phrases. Essaie d'éviter les argumentations dans un premier temps, ou préfères celles d'Antevre aux miennes :mrgreen: Son style est souvent clair et fluide.

Citation de: Antevre le 29 Janvier 2014 à 15:09
... j'aurais des choses à répondre mais ça risque de prendre du temps...
Comme tu dis! J'aurais bien aimé développer certains points et je dois reconnaître que mes propos sont parfois incisifs. Au delà d'une simple analyse, c'est une situation qui me dérange car elle semble se dégrader dangereusement. La mise en place du seuil des 50% en est la preuve. Je pense également que prendre son temps pour bien maîtriser est préférable; il n'y a aucun mal à recommencer une année, au contraire. Cette poussée à la réussite coûte que coûte ne trahirait-elle pas une vue à court terme ? C'est-à-dire la peur de ne plus avoir assez de diplômés pour l'embauche ? A mon avis, on risque surtout de se retrouver progressivement en manque de gens qualifiés (par opposition à diplômés).
J'ai peut être été un peu loin en caricaturant la nouvelle génération d'étudiants, mais j'ai pu constater la séduction des jeunes par le phénomène "youtubeur". Resté scotcher à les écouter ne change pas vraiment de la télévision. Mais envisager que ce soit un débouché aisément accessible pour tout un chacun me déplaît. C'est un mélange de mode et d'opportunisme. A la différence que la mode est éphémère, au contraire de l'orientation professionnelle qui s'étale sur le long terme. Au fond, je me demande si là n'est pas la problématique principale: la séduction du court terme. Tout compte fait, les générations ne perdent pas en passion, mais en pragmatisme. Ce qui se traduit par un attrait pour le superficiel et une vision à court terme. Car le vrai pragmatisme n'est pas dans l'instant, mais dans la réflexion d'une solution durable.

Sinon, n'hésite pas à présenter des liens vers cette possible étude dont tu nous parles :)
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Pendant ce temps là, à la Silicon Valley.

http://techcrunch.com/2014/02/19/facebook-buying-whatsapp-for-16b-in-cash-and-stock-plus-3b-in-rsus/

tl;dr: Facebook achète WhatsApp pour 16 Milliards de dollars (+3M en stock options).
En comparaison avec d'autres grosses boîtes américaines:
- Netflix: $25.6M
- Tesla: $23.7M
- Macy's: $19.7M
- WhatsApp: $19M
- Whole Foods: $19M
- Gap: $18.9M
- Sony: $17.7M
- United Airlines: $15.7M

http://m.smh.com.au/world/bodyguard-blanket-the-latest-bulletproof-product-to-protect-us-students-during-school-shootings-20140610-zs2wk.html

Oui, c'est sûr, c'est tellement une meilleure idée de faire des "couvertures" pare-balles que de se débarrasser du droit de posséder des armes à feu.

S'il y a autant d'attaques dans les écoles, ce n'est pas nécessairement parce que les enfants sont sans-défense...

N'est t'il pas temps de réviser la loi sur le contrôle des armes de 1968, à la place de forcer leurs enfants à aller à l'école avec une veste pare-balles et une couverture de ce genre?

Leurs couvertures n'ont pas l'air très efficaces... il auraient pu les faire un peu plus grandes...

M'est avis que l'intérêt est avant tout commercial, que ce soit des armes ou des couvertures ...
Ce qui m'exaspère, c'est qu'on s'arrête une fois de plus sur les conséquences. On ne fusille pas une école pour le fun et les armes ne sont qu'un moyen x')
Marre des pavés ? Marchez dans la boue!
ハハ、あなたは私の罠に落ちた!

Citation de: Wouf le 21 Juin 2014 à 01:50
On ne fusille pas une école pour le fun et les armes ne sont qu'un moyen x)

Un moyen, mais le seul utilisé en très grand nombre.
En 1996, à cause d'évènements de ce genre,  l'Australie a revu sa politique sur le droit de l'arme et a rendu l'accès aux armes encore plus difficile, qui a diminué les "school shooting" par 100%, de 1996 à 2014.

Alors que pour ndant ce temps, aux États-Unis le nombre ne fait qu'augmenter chaque année.
1996 à 2014 en Australie = 0
2012 à 2014 au US = 44

21 Juin 2014 à 10:16 #1819 Dernière édition: 21 Juin 2014 à 12:26 par Wouf
Nan, mais forcément, s'il n'y a plus d'armes, y a moins de fusillades :P
En revanche, elle s'expriment probablement à travers d'autres conséquences que des fusillades.
Marre des pavés ? Marchez dans la boue!
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Tiens, puisqu'il y a un peu d'activité sur le forum pour l'instant, que pensez-vous des propos de Mélenchon sur AC Unity ? Je suis le seul à hésiter entre le fou-rire et la pitié ? Sans aucune volonté partisane bien sûr...

C'est un progrès : les politiciens connaissent l'existence des jeux vidéo.
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Seulement des meuporgs :D
Marre des pavés ? Marchez dans la boue!
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Inquiétant qu'un "leader" de mouvement politique donne son avis de pseudo-professionnel autoproclamé, en se basant sur 4 minutes de bande annonce et non sur la centaine d'heure de jeu que comporte AC Unity.

C'est simplement une attaque gratuite sur le média vidéo-ludique encore une fois.
Faut savoir que des tas d'écrivains et scénariste de cinéma, prennent des libertés sur l'Histoire régulièrement et on en fait pas tout un flan...
La patience est la clé de la réussite...
Le Sage fait la guerre sans violence...

CitationFaut savoir que des tas d'écrivains et scénariste de cinéma, prennent des libertés sur l'Histoire régulièrement et on en fait pas tout un flan...

Pas seulement sur la fiction d'ailleurs, m'est avis que les US ont une vision très légèrement différente de la "glorieuse" histoire de France qu'imaginent Melenchon et nos livres d'histoire.

Mais à l'inverse, si on ne pouvait plus donner son avis sous pretexte qu'on a pas assez de recul ou qu'on en a trop, je me sentirais vachement moins bien dans ce pays, meme avec une communication made in Attali :)

Certes mais un leader d'opinion, selon moi, doit s'abstenir sur des analyses tronquées., le problème c'est que de nos jours on en est servi  -_-

Faire du buzz pour du buzz, franchement je trouve ça foireux et sans intérêt.

Là on ne parle que d'une critique gratuite d'un jeu vidéo, et c'est le droit de ce cher Monsieur, alors en effet relativisons.

Cependant les communautés de gamers sont bien souvent stigmatisées et dénigrées par les "bien pensants" de ce monde, car allant vers un politiquement incorrect de leur point de vue il est compréhensible qu'il y ait eu levée de boucliers.


Le problème avec les politiques et les leaders d'opinion, c'est qu'ils maîtrisent l'information et les médias mieux que personne. Ils peuvent poser un avis sur n'importe quel sujet, et ensuite consolider si ils ont l'avantage ou sinon noyer le poisson pour faire diversion le temps de sortir un pirouette afin de capter l'opinion.

AC Unity est, comme tous les autres épisodes de la série, une fiction avec un évènement historique fort en toile de fond.

Perso, même si c'est une période très sombre, je suis fier que les origines de la fête nationale de notre pays, élément incontournable de l'Histoire de la France, soient sous les projecteurs d'une série connue et reconnue mondialement.

Après faut faire la part entre la fiction et la réalité  :)
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Il a juste les boules qu'Ubisoft dresse un tableau sanglant de la révolution comme il l'a prône dans son parti.
C'aurait été recentré sur les bourgeois de la conspiration illuminati-raptor qui poussent le peuple à la révolution pour s'élever socialement, il serait là "ouaaaais vive les jv nouvel art moderne, nouveau média de sensibilisation pour les jeunes".
Comme l'a dit Thyb il a juste fait le buzz pour faire le buzz "la révolution c'pas toujours comme ça mdr heureusement y'a le Front de gauche pour défendre le patrimoine francais hein".

C'est de l'actualité ca ? Ah bon ....

En fait ce que j'ai voulu dire par
Citation de: Christopho le 18 Novembre 2014 à 17:24
C'est un progrès : les politiciens connaissent l'existence des jeux vidéo.
n'était pas seulement de l'ironie. Je viens de tomber sur cet article qui l'explique bien mieux que moi : http://blogs.rue89.nouvelobs.com/extension-du-domaine-du-jeu/2014/11/18/un-politicien-parle-de-jeux-video-et-le-monde-change-233815

En résumé, c'est un progrès qu'on parle du contenu d'un jeu vidéo dans l'actualité (positivement ou négativement, qu'importe) plutôt que des clichés habituels (les jeux vidéo qui rendraient violents) ou de sujets à côté de la plaque comme les serious game, le rétrogaming ou l'aspect économique.
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Yep, j'avais pas vu ça sous cet angle, mais c'est vrai que quand on y pense c'est rare que l'on parle sur la place public du fond d'un jeu vidéo (même lorsqu'on parle de la violence de certains jeux, on néglige totalement la place de cette violence au sein du jeu, et au sein du jeu vidéo de manière générale, le sens qu'elle dégage et le but qu'elle poursuit). C'est pas plus mal au fond. L'on peut accuser Mélenchon de démagogie lorsqu'il présente le jeu vidéo comme un domaine de production culturelle parmi d'autres, mais au moins il va dans un sens positif.

Moi ce qui m'a marqué surtout c'est l'aspect récupération politique. Ca arrive moins souvent en Belgique pour le domaine culturel (en même temps on n'a pas du tout la même protection et promotion de la culture qu'en France, donc forcément ça entre moins dans le débat politique). Je trouve qu'instrumentaliser la culture, il y a rien de plus nocif, aussi bien pour le débat politique que pour la société en général. Surtout qu'en l'occurrence, ça sort un peu de nulle part... À ma connaissance, il n'y a qu'en France que cette attaque a eu lieu, or l'histoire française appartient à n'importe qui, il n'appartient pas à des politiques français ou de n'importe quelle nationalité d'ailleurs que de se prononcer sur la validité d'un contenu culturel, qu'il se réfère au passé historique de leur pays ou non.