Le bac de français ?

Démarré par Szysko, 12 Juin 2008 à 19:17

0 Membres et 1 Invité sur ce sujet

A quoi sert le bac de français ?

A entrer à l'université (toutes)
5 (38.5%)
A entrer dans certaines grandes écoles
1 (7.7%)
A faire beau sur le CV
2 (15.4%)
A nous stresser pour rien
5 (38.5%)

Total des votants: 11

Vote clôturé: 12 Juillet 2008 à 19:17

12 Juin 2008 à 19:17 Dernière édition: 22 Juin 2008 à 13:53 par Couet
On en parle pour les 1ères ; qu'en pensez-vous ?
Szysko et Helmasaur !!
Il ne suffit pas d'être un sans-coeur, il faut aussi être fier de l'être !!
et bien pire encore... Szysko, un mâle qui fait le Mal...

Le bac de français est une composante du bac, il a donc la même utilité que celui-ci, à savoir délivrer un diplôme de fin d'études secondaires commun à tout le pays, et qui sert par conséquent de validation des acquis pour poursuivre dans le supérieur, ou travailler, bien que dans ce cas il y'ait des alternatives.

Renvoi de balle: à quoi servent les topics inutiles ?

Citation de: Noxneo le 12 Juin 2008 à 19:26
Renvoi de balle: à quoi servent les topics inutiles ?
"A quoi sert le bac de français" : c'est pour voir un peu l'avis des autres : ce topic n'est donc pas inutile.
Szysko et Helmasaur !!
Il ne suffit pas d'être un sans-coeur, il faut aussi être fier de l'être !!
et bien pire encore... Szysko, un mâle qui fait le Mal...

Je crois que tout a été dit. Le bac français, c'est tout simplement le bac. Du moins une composante comme l'a dit Noxneo. Cela sert à valider tes acquis, et ouais ça m'énerve, car j'ai l'impression de répéter exactement ce que Nox' a dit :P
Bref, cf au dessus... Mais à mon avis, t'es révolté contre l'épreuve approchante, d'où ce topic et ton vote "nous faire stresser pour rien".
Regarde un peu plus loin que dans dix jours ;)

edit : A quoi sert le bac français = à quoi sert le bac, et je doute qu'un avis puisse être développé. Au pire, les expériences contées sur le topic des parcours professionnels peut constituer un élément de réponse.
Suivez mon défi fou : finir de nouveau chaque Zelda, à 100%, dans leur ordre chronologique afin de permettre une réécriture au fur et à mesure de la légende.

Et puisque de toute évidence tu poses cette question dans un désir de rejetter les conventions sociétales, tu devrais poser la question à ta prof de français, elle offrira une meilleure opposition à tes élucubrations que n'importe qui ici.

Et dans ce cas là à quoi sert le Bac tout court ?
Le Bac français c'est le bac, mais un an avant, histoire d'alléger le programme d'après mon prof de français...


Et le Bac SVT ? Le Philo ? Le ES ?

De plus j'aimerai voter " au Bac" mais je ne trouve pas l'option au travers de tes Réponses sortie de ton imagination Paranoïaque...

A quoi sert le bac de français ?
Et bien mon cher, d'un, à savoir parler autrement qu'en sms. (Ca sert à montrer que tu sais écrire quoi)

Et le plus important : faire réfléchir les personnes.
Et oui, on dirait pas, mais tes dissertations tout le long de l'année et tes commentaires organisés, en soit, tu t'en serviras pas plus tard mais ça fait travailler ton esprit, ça l'entraine. Dans ce cas là, ça l'entraine à une réflexion sur un sujet donné et pouvoir sortir des arguments valables.
Ca sert également à structurer tes arguments.

Comme les maths, 3/4 du programme ne se servira plus jamais après, mais ça t'entraine à avoir une certaine forme d'esprit, à résonner, à réfléchir.

Donc le bac, en soit, c'est pour vérifier que ta réflexion est assez poussée. Et pour valider tout cela.
(C'est pour ça d'ailleurs qu'il y a un bac de français dans toutes les sections il me semble, car dans la vie adulte, tu es amené à des réflexions, etc.)

Après, ben, c'est sûr, on peut se poser la question pour tous les différents bac car c'est la même chose après tout.

PS : Le bac de français sert pour les futurs prof, les écrivains, etc. mais ça, c'est beaucoup plus ciblé.
L'avenir n'a qu'un seul paramètre : la volonté.

Et là, je dis bravo à Eidarloy, qui vient de répondre exactement à ta question, en dépassant l'aspect "scolaire" de la chose, pour venir te parler de l'aspect "utile". Car il a tout à fait raison. Même si tu ne te resservira peut-être pas des textes étudiés en français, ou bien de toute autre notion, le français t'apprend à structurer un raisonnement, et à l'exposer. Je ne te parle même pas de l'oral, qui fait a frémir bon nombre de personnes, mais qui t'apprend à exposer un raisonnement "en live".
C'est aussi le but de la philo, en terminale. En général, on ne continue pas après. Mais c'est une matière qui t'aide, en addition du raisonnement structuré en français, à penser par toi-même, à développer tes propres idées.
Et savoir faire ça, à mon sens est très important. L'exercice de la dissertation est purement français, et beaucoup d'étudiants étrangers ne sont pas capables (car non entrainés à la dissertation française) de structurer des thèses aussi bien que nous. Et ça, c'est un atout qu'il ne faut pas dénigrer.
Suivez mon défi fou : finir de nouveau chaque Zelda, à 100%, dans leur ordre chronologique afin de permettre une réécriture au fur et à mesure de la légende.

C'est vrai, je dirai que ça sert de faire d'aujourd'hui un demain sùr.
Meme si à mon avis entrer dans les grandes écoles n'est pas mal non plus. :mrgreen:

Le problème, c'est que presque tout le monde a son bac (tout court) : il n'a donc plus beaucoup de valeur.
Actuellement, le bac est super laxiste, ce qui fait son inutilité, puis c'est l'hécatombe aux concours de la 1ère année.
Si le bac élimine une partie plus grande, les concours élimineront moins : dans ce cas, le bac a de la valeur...
Jesuis d'accord que le bac sert à nous jauger. Mais c'est l'avenir qu'il nous offre dont je parle : l'avoir ou ne pas lavoir ne change rien (à quelques exceptions près).
Szysko et Helmasaur !!
Il ne suffit pas d'être un sans-coeur, il faut aussi être fier de l'être !!
et bien pire encore... Szysko, un mâle qui fait le Mal...

J'ai l'impression que tu réponds à côté de la question. Du moins, à côté de ce que Eidarloy et moi avons développé.
Enfin, pour te répondre quand même. Certes beaucoup de personnes ont leur bac, mais ne réfléchis pas en pensant à la proportion de terminales ayant leur bac. Je pense qu'il faut plutôt calculer en fonction des personnes qui sortent de 3eme.
Après, le bac n'est pas fait pour avoir de la valeur, du moins aujourd'hui. Il est là pour dire "je confirme que Monsieur XYZ a les bases pour entamer des études secondaires dans telle branche". Sans bac, beaucoup de portes te sont fermées. Et après, les études supérieures et les diplômes ont un peu plus de valeur, car ils te différencient des autres cursus suivis par tes camarades post-bac.

Après, j'aurais plutôt voulu te voir forcer le passage sur l'apport du français et de la philo, puisque c'est sur ce sujet que tu t'es lancé, mais il ne doit pas y avoir grand chose à ajouter.
Suivez mon défi fou : finir de nouveau chaque Zelda, à 100%, dans leur ordre chronologique afin de permettre une réécriture au fur et à mesure de la légende.

Pour ce qui est du bac, c'est resté comme avant.

(Exemple)
Juste que au lieu d'avoir le bac (10 de moyenne ou 12 pour l'ancien temps) pour aller en prépa de tel école d'ingénieur nommé X, il faut maintenant une mension Bien (qui équivaut à 14 si je dis pas de connerie).

Donc ça change rien, juste que le bac à la base, oui, tu l'as plus facilement mais comme tu l'as dis, il a moins de valeur, donc il faut aller chercher de meilleures notes.

Donc il a bien de la valeur, mais que quand tu as une bonne moyenne.

M'enfin, comme dit Valoo, t'es un peu à côté de la plaque là.
L'avenir n'a qu'un seul paramètre : la volonté.

En fait, tu as tout à fait raison dans ton propos, mais tu te trompes dans l'exemple que tu donnes.
Les prépas n'attendent pas les résultats du bac, mais te sélectionnent sur dossier. C'est à dire avec tes bulletins de première, et les deux premiers de terminale. Les résultats du bac ne sont consultés que pour éventuellement faire des classes de niveau par exemple.
Mais plusieurs écoles attendent les résultats du bac pour faire leur sélection, donc tu as bien raison.
Suivez mon défi fou : finir de nouveau chaque Zelda, à 100%, dans leur ordre chronologique afin de permettre une réécriture au fur et à mesure de la légende.

Citation de: Valoo0278 le 12 Juin 2008 à 23:06
En fait, tu as tout à fait raison dans ton propos, mais tu te trompes dans l'exemple que tu donnes.

Pour ça que c'était un exemple, je n'y connais strictement rien :P
L'avenir n'a qu'un seul paramètre : la volonté.

Le bac t'ouvre les portes des études superieur. T'aura jamais de boulot en ayant juste le bac.

Il sers aussi a prouver nationalement que tu a réussi ton secondaire et que tu as le niveaux, que tu n'es pas illétré. Après tu peux entamer de nouvelle études.
Bon par contre le niveau demandé baisse d'année en année c'est pas glorieux mais bon c'est comme ça.
Je t' lily.

Regex / Les ravages de linux
CitationDites, dans un CV, faut mettre si on préfère vim ou emacs ?
Dis papa comment on fait les bébé
[/table

De toute manière, je ne pense pas que le plantage de beaucoup de personnes en première année post-BAC soit lié au fait que le BAC n'a aucune valeur et qu'il ne filtre pas assez à la sortie du lycée. Je dirais plutôt que la différence entre le lycée et les études supérieures et le lycée est trop importante. On se croit capable de certaines choses et au final on se rend compte qu'il faut se donner davantage qu'avant pour atteindre un résultat équivalent.

Bienvenue dans la vraie vie.

Oui c'est lié à une différence entre le secondaire et les études supérieures, mais c'est aussi lié aux réformes qu'on fait et qu'on enchaîne.
Le secondaire a changé son programmes maintes fois, le supérieur, jamais ou très peu.

En ce qui concerne la réponse au titre du topic : A quoi sert le bac de français ?
Ça implique de se demander à quoi sert le bac, puis à quoi servent les diplômes... A partir de là, la réponse se fait toute seule.


Entièrement d'accord avec le post de Geomaster ;)
J'ai eu du mal à me lancer dans les études supérieurs tellement le niveau du bac est faible...


Niveau réforme, on allège, on allège et au final on apprend plus grand chose ou alors pas ce qu'il faudrait apprendre..
J'ai commencé à apprendre le calcul matriciel qu'en seconde année d'iut... Déplorable...

Je ne pense pas que ça soit une question de programmes et de niveau. Je dirais surtout que c'est une question de méthodologies et d'habitudes. J'avoue ne pas trouver le mot exact pour décrire ma pensée mais ce qui rend le changement difficile, c'est justement que les études supérieures n'ont rien à voir avec ce que l'on vit avant.

Certes ca dépend toujours du prof qui t'enseigne... Mais je suis desolé , mettre en place les réformes imposés par le gouvernement (allègement des programmes toussa), ca ne fait que creuser le fossé entre le lycée et la première année post-bac.

Citation de: Binbin le 13 Juin 2008 à 13:07
Certes ca dépend toujours du prof qui t'enseigne... Mais je suis desolé , mettre en place les réformes imposés par le gouvernement (allègement des programmes toussa), ca ne fait que creuser le fossé entre le lycée et la première année post-bac.

Mouais mais bon il est de mon avis que l'allègement des programmes n'a pas grand-chose à voir là-dedans. En tout cas, concernant mon parcours, à part les maths que j'ai retrouvé pendant 3 ans après le Bac, le reste était complètement nouveau et non présent dans les programmes de lycée.

Je pense que c'est en priorité une déstabilisation des gens entre ce qu'ils vivaient au lycée et ce qu'ils vivent ensuite dans leurs études supérieures. Tout est différent, souvent on vit seul d'un coup, on sort davantage, on est moins contrôlé, le travail demandé est différent. Bref ^^

Citationle reste était complètement nouveau et non présent dans les programmes de lycée

Ce qui conforte ce qu'on dit ;)

Après oui, c'est aussi lié à la méthode de travail qu'on acquiert pas au lycée, on est bien trop entouré ou pas assez poussés vers l'indépendance dans le travail, là je suis d'accord.


Citation de: Couet le 13 Juin 2008 à 14:17
Citationle reste était complètement nouveau et non présent dans les programmes de lycée

Ce qui conforte ce qu'on dit ;)

Après oui, c'est aussi lié à la méthode de travail qu'on acquiert pas au lycée, on est bien trop entouré ou pas assez poussés vers l'indépendance dans le travail, là je suis d'accord.

Oui mais non car vous parlez d'allégement des programmes. Or, dans mon lycée, on ne m'a jamais enseigné Merise, UML, la POO et j'en passe :D Et même si mon programme de maths avait été allégé au point de me mettre en péril dans cette matière que j'ai retrouvé pendant trois ans après le Bac, ce n'est pas ça qui m'aurait mis en situation d'échec ces années-là. Pas pour une seule matière.

Par contre, ne pas m'habituer en tant que lycéen à l'autonomie, au travail, etc, ça, c'est déstabilisant et peut provoquer l'échec.

M'enfin ^^ Ce n'est pas le sujet :)

A quoi sert le bac ? Franchement, plus à grand-chose, c'est un passeport vers les écoles et universités pour la plupart des gens, c'est tout.

Ah ben oui si tu parles de ces maths là effectivement  :rolleyes:

Mais pour donner un contre-exemple, je n'ai jamais eu de cours sur les équations différentielles (mon prof nous disant qu'il n'avait pas le temps et que de toutes façons ça ne serait pas au programme du bac), ni sur les matrices ou les polynômes un peu plus poussés que ce qu'on voit au lycée.
J'ai eu ça en cours de maths en 1ère année et j'ai bien galéré car pour moi c'était nouveau, c'était de l'approfondissement de ce qu'on était censé déjà savoir au lycée, mais que je n'ai pas fait.


En même temps les équations différentielles tu es obligé de le connaitre au programme de physique de 1ere/ terminal^^

Je vois mal comment on peut étudier le mouvement en physiques sans ca^^
Après faut voir si ca doit être étudié en maths ou en physiques....

Bah au lycée en physique tu vérifie que la fonction est bien solution. Alors bon savoir les résoudre avec la méthode de la variation de la constante...  Bah on s'en fou.

Nan, après c'est clair que l'avoir déjà vu une fois ou deux. Ça aide énormément pour une deuxième couche c'est beaucoup plus simple après.

Mais bon le programme de math de S est vide et sans intérêt, au lycée on apprends que 2 truc important dériver et intégrer, et encore intégrer pas tant que ça. Et après bam tu te tape plein de truc de fou. Genre des notions d'algèbre ça peut servir pour la suite, ça fait moins mal après.

Pis après tu regarde t'as trop de matière qui servent à rien. Genre histoire et philo ? les deux c'est inutiles une au choix mais pas les deux.

Vu que le seul but est de nous former à la synthèse et la disserte. Ça ferai plus de temps pour une autres matière.

Pis bon mettre de l'algo ça serai bien aussi, ça forme bien. Pour organiser c'est idée, créer une solution, et surtout toujours remettre en question ce qu'on vient de faire.
Je t' lily.

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Dis papa comment on fait les bébé
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Le cours de maths de S c'est pas qu'il est vide, c'est qu'il est pas adapté par rapport aux autres matières.
Les maths tu en s besoin pour les autres matières scientifiques. Et y a des notions de maths dont on a besoin dans certaines matières et qu'on a pas encore vu...
Il y a presque aucun rapprochement...

Je plussoie fortement Geomaster. Je suis sorti du premier lycée public de Lyon avec un bac internatonal S spé maths à 12 en foutant pas grand chose ( :ninja:), ce qui n'est certes pas glorieux mais est quand même correct. En IUT, autant le premier semestre était scolaire et basique, donc en ayant la même approche que tout le reste de mon lycée  (en écoutant un peu en cours et en me basant sur mes connaissances), je m'en suis sorti avec des 18 en prog et des 12-14 ailleurs sans aucun problème et vraiment un travail personnel infime.

Quand je vois mon deuxième semestre, et surtout les 2 derniers mois de celui ci, je me dis que j'ai intêrêt à changer mes méthodes en 3ème semestre. La scission entre cours d'amphi et TPs/TDs est assez déroutante, et nécessite un travail personnel à la maison. Mais le "pire", c'est les projets. On te donne quelques bases en TPs/TDs/cours, mais après roule ma poule, débrouille toi tout seul, à la limite tu vas voir le prof dans son bureau pour de l'aide, mais il viendra pas à toi.

Ce dernier mois j'ai enchainé les nuits à 4h de sommeil pour finir des projets, rapports, dossiers, etc., et j'aurais pû l'éviter en m'organisant mieux personellement. Et quand je vois la vitesse à laquelle c'est passé, je me dis que ç'aurait été facile de se laisser dépasser par les évènements et d'arriver le jour de la deadline sans aucun projet de fait, en devant tout torcher. Et la prog ou les maths torchés, contrairement à une dissert d'anglais de terminale littérature, ça marche pas ^^ - y'a toujours un truc qui va pas.

Et l'année prochaine, et les années d'après, ça ne vas que s'accentuer, j'ai donc intêrêt à changer mes méthodes.

Et ça c'est en IUT, ou on est en minimum encadrés. En fac ou c'est "vis ma vie", je commence à comprendre le taux de plantage.


Salut ... =)

Pour ne pas créer un autre topic, je vais parler du bac de français 2008 sur celui-ci, bien que le sujet initial n'est plus du tout le même ...
On pourrait donc parler de ce qu'on a fait au bac de français (si un modérateur pouvait changer le titre du topic). =D




Série ES et S

Objet d'étude :

Le roman et ses personnages : visions de l'homme et du monde

Corpus :

Texte A - Honoré de Balzac, Le Chef d'œuvre inconnu, 1832
Texte B - Victor Hugo, L'homme qui rit, 1869
Texte C - Emile Zola, L'assommoir,1877
Texte D - Marcel Proust, Le Temps retrouvé, 1927

Textes du corpus: (ils n'ont pas été rédigé par moi)

[spoiler]Texte A - Honoré de Balzac, Le Chef-d'œuvre inconnu, 1832

L'action de ce roman se déroule en 1612. Fraîchement débarqué à Paris, un jeune peintre ambitieux, Nicolas Poussin, se rend au domicile de Maître Porbus, un célèbre peintre de cour, dans l'espoir de devenir son élève. Arrivé sur le palier, il fait une étrange rencontre.

Un vieillard vint à monter l'escalier. À la bizarrerie de son costume, à la magnificence de son rabat1 de dentelle, à la prépondérante sécurité de la démarche, le jeune homme devina dans ce personnage2 ou le protecteur ou l'ami du peintre ; il se recula sur le palier pour lui faire place, et l'examina curieusement, espérant trouver en lui la bonne nature d'un artiste ou le caractère serviable des gens qui aiment les arts ; mais il aperçut quelque chose de diabolique dans cette figure, et surtout ce je ne sais quoi qui affriande3 les artistes. Imaginez un front chauve, bombé, proéminent, retombant en saillie sur un petit nez écrasé, retroussé du bout comme celui de Rabelais ou de Socrate ; une bouche rieuse et ridée, un menton court, fièrement relevé, garni d'une barbe grise taillée en pointe, des yeux vert de mer ternis en apparence par l'âge, mais qui par le contraste du blanc nacré dans lequel flottait la prunelle devaient parfois jeter des regards magnétiques au fort de la colère ou de l'enthousiasme. Le visage était d'ailleurs singulièrement flétri par les fatigues de l'âge, et plus encore par ces pensées qui creusent également l'âme et le corps. Les yeux n'avaient plus de cils, et à peine voyait-on quelques traces de sourcils au-dessus de leurs arcades saillantes. Mettez cette tête sur un corps fluet et débile4, entourez-la d'une dentelle étincelante de blancheur et travaillée comme une truelle à poisson5, jetez sur le pourpoint6 noir du vieillard une lourde chaîne d'or, et vous aurez une image imparfaite de ce personnage auquel le jour faible de l'escalier prêtait encore une couleur fantastique. Vous eussiez dit d'une toile de Rembrandt7 marchant silencieusement et sans cadre dans la noire atmosphère que s'est appropriée ce grand peintre.

Texte B - Victor Hugo, L'Homme qui rit, 1869

L'action se déroule en Angleterre, à la fin du XVIle siècle. Enfant, Gwynplaine a été enlevé par des voleurs qui l'ont atrocement défiguré pour en faire un monstre défaire : ses joues ont été incisées de la bouche aux oreilles, de façon à donner l'illusion d'un sourire permanent. Devenu adulte, il se produit dans une troupe de comédiens.

Quoi qu'il en fût, Gwynplaine était admirablement réussi.
Gwynplaine était un don fait par la providence à la tristesse des hommes. Par quelle providence ? Y a-t-il une providence Démon comme il y a une providence Dieu ? Nous posons la question sans la résoudre.
Gwynplaine était un saltimbanque. Il se faisait voir en public. Pas d'effet comparable au sien. Il guérissait les hypocondries1 rien qu'en se montrant. [...]
C'est en riant que Gwynplaine faisait rire. Et pourtant il ne riait pas. Sa face riait, sa pensée non. L'espèce de visage inouï que le hasard ou une industrie bizarrement spéciale lui avait façonné, riait tout seul. Gwynplaine ne s'en mêlait pas. Le dehors ne dépendait pas du dedans. Ce rire qu'il n'avait point mis sur son front, sur ses joues, sur ses sourcils, sur sa bouche, il ne pouvait l'en ôter. On lui avait à jamais appliqué le rire sur le visage. C'était un rire automatique, et d'autant plus irrésistible qu'il était pétrifié. Personne ne se dérobait à ce rictus. Deux convulsions de la bouche sont communicatives, le rire et le bâillement. Par la vertu de la mystérieuse opération probablement subie par Gwynplaine enfant, toutes les parties de son visage contribuaient à ce rictus, toute sa physionomie y aboutissait, comme une roue se concentre sur le moyeu2 ; toutes ses émotions, quelles qu'elles fussent, augmentaient cette étrange figure de joie, disons mieux, l'aggravaient. Un étonnement qu'il aurait eu, une souffrance qu'il aurait ressentie, une colère qui lui serait survenue, une pitié qu'il aurait éprouvée, n'eussent fait qu'accroître cette hilarité des muscles ; s'il eût pleuré, il eût ri ; et, quoi que fit Gwynplaine, quoi qu'il voulût, quoi qu'il pensât, dès qu'il levait la tête, la foule, si la foule était là, avait devant les yeux cette apparition, l'éclat de rire foudroyant. Qu'on se figure une tête de Méduse gaie.

Texte C - Emile Zola, L'Assommoir, 1877

Dans L'Assommoir, Zola décrit le milieu des ouvriers parisiens. Le roman retrace l'itinéraire de Gervaise, une modeste blanchisseuse. Dans l'extrait suivant, elle rend visite à Goujet, surnommé Gueule-d'Or.

C'était le tour de la Gueule-d'Or. Avant de commencer, il jeta à la blanchisseuse un regard plein d'une tendresse confiante. Puis, il ne se pressa pas, il prit sa distance, lança le marteau de haut, à grandes volées régulières. Il avait le jeu classique, correct, balancé et souple. Fifine, dans ses deux mains, ne dansait pas un chahut de bastringue1, les guibolles2 emportées par-dessus les jupes; elle s'enlevait, retombait en cadence, comme une dame noble, l'air sérieux, conduisant quelque menuet3 ancien. Les talons de Fifine tapaient la mesure, gravement, et ils s'enfonçaient dans le fer rouge, sur la tête du boulon, avec une science réfléchie, d'abord écrasant le métal au milieu, puis le modérant par une série de coups d'une précision rythmée. Bien sûr, ce n'était pas de l'eau-de-vie que la Gueule-d'Or avait dans les veines, c'était du sang, du sang pur, qui battait puissamment jusque dans son marteau, et qui réglait la besogne. Un homme magnifique au travail, ce gaillard-là ! Il recevait en plein la grande flamme de la forge. Ses cheveux courts, frisant sur son front bas, sa belle barbe jaune, aux anneaux tombants, s'allumaient, lui éclairaient toute la figure de leurs fils d'or, une vraie figure d'or, sans mentir. Avec ça, un cou pareil à une colonne, blanc comme un cou d'enfant ; une poitrine vaste, large à y coucher une femme en travers ; des épaules et des bras sculptés qui paraissaient copiés sur ceux d'un géant, dans un musée. Quand il prenait son élan, on voyait ses muscles se gonfler, des montagnes de chair roulant et durcissant sous la peau ; ses épaules, sa poitrine, son cou enflaient ; il faisait de la clarté autour de lui, il devenait beau, tout-puissant, comme un Bon Dieu.

Texte D - Marcel Proust, Le Temps retrouvé, 1927

Le Temps Retrouvé est le dernier tome d'À la recherche du temps perdu, vaste fresque dans laquelle l'auteur transpose l'expérience de sa vie. Retiré du monde depuis plusieurs années, le narrateur se rend à une soirée mondaine lors de laquelle il croise d'anciennes connaissances « métamorphosées » par la vieillesse.

Le vieux duc de Guermantes ne sortait plus, car il passait ses journées et ses soirées avec elle1. Mais aujourd'hui, il vint un instant pour la voir, malgré l'ennui de rencontrer sa femme. Je ne l'avais pas aperçu et je ne l'eusse sans doute pas reconnu, si on ne me l'avait clairement désigné. Il n'était plus qu'une ruine, mais superbe, et moins encore qu'une ruine, cette belle1 chose romantique que peut être un rocher dans la tempête. Fouettée de toutes parts par les vagues de souffrance, de colère de souffrir, d'avancée montante de la mort qui la circonvenaient2, sa figure, effritée comme un bloc, gardait le style, la cambrure que j'avais toujours admirés ; elle était rongée comme une de ces belles têtes antiques3 trop abîmées mais dont nous sommes trop heureux d'orner un cabinet de travail. Elle paraissait seulement appartenir à une époque plus ancienne qu'autrefois, non seulement à cause de ce qu'elle avait pris de rude et de rompu dans sa matière jadis plus brillante, mais parce qu'à l'expression de finesse et d'enjouement avait succédé une involontaire, une inconsciente expression, bâtie par la maladie, de lutte contre la mort, de résistance, de difficulté à vivre. Les artères ayant perdu toute souplesse avaient donné au visage jadis épanoui une dureté sculpturale. Et sans que le duc s'en doutât, il découvrait des aspects de nuque, de joue, de front, où l'être, comme obligé de se raccrocher avec acharnement à chaque minute, semblait bousculé dans une tragique rafale, pendant que les mèches blanches de sa magnifique chevelure moins épaisse venaient souffleter de leur écume le promontoire envahi du visage. Et comme ces reflets étranges, uniques, que seule l'approche de la tempête où tout va sombrer donne aux roches qui avaient été jusque-là d'une autre couleur, je compris que le gris plombé des joues raides et usées, le gris presque blanc et moutonnant des mèches soulevées, la faible lumière encore départie aux yeux qui voyaient à peine, étaient des teintes non pas irréelles, trop réelles au contraire, mais fantastiques, et empruntées à la palette, à l'éclairage, inimitable dans ses noirceurs effrayantes et prophétiques, de la vieillesse, de la proximité de la mort.[/spoiler]

Question :

Dans quelle mesure ces portraits prennent-ils appui sur le réel, dans quelle mesure le transposent-ils ?
Votre réponse n'excédera pas une trentaine de lignes.

Commentaire :

Vous ferez un commentaire du texte de Balzac (texte A).

Dissertation :

En partant des textes du corpus, vous vous demanderez si la tâche du romancier, quand il crée des personnages, ne consiste qu'à imiter le réel. Vous vous appuierez aussi sur vos lectures personnelles et les oeuvres étudiées en classe.

Invention :

Le narrateur du Temps retrouvé croise une femme qu'il a aimée dans sa jeunesse et pour laquelle il conserve une vive affection. Il percoit, sous ses traits vieillissants, les traces de sa beauté d'autrefois. En vous inspirant de l'extrait proposé (texte D), vous imaginerez la description qu'il pourrait en faire.




Pour la question :

J'ai dit quels textes prenaient appui sur le réel, c'était le cas des textes B et D : par exemple dans le texte de Victor Hugo, lorsqu'il commence à parler du visage de Gwynplaine, il ne détaille pas son physique, il s'attarde juste sur son rire, qui lui est partiellement fantastique, du coup il pend plutôt appui sur le réel. Donc j'ai parlé de trucs dans le genre pour cette partie de la question ... Le texte D utilise beaucoup d'image, etc ...
Et pour la transposition du réel, j'ai plutôt parlé du texte A et C, car là l'auteur nous détaillait entièrement ses personnages, pleins de détails propres au réalisme, donc ils transcrivent la réalité. J'ai aussi parlé du texte D ...

J'espère que je ne suis pas tellement HS ... par contre j'ai fait environ 50 lignes ... =/

Pour le commentaire : voici mon plan

Problématique : En quoi cet extrait s'inscrit-il dans le mouvement littéraire et culturel de l'époque - le réalisme - ?

I - Un portrait réaliste :

a) Une description qui s'ancre dans la réalité.
b) Un portrait physique réaliste.
c) Des détails propres au réalisme.

II - Une peinture, un tableau :

a) Des indices laissant à penser la description d'une peinture.
b) Un contraste de couleurs.
c) Une description pas à pas d'un tableau.

Puis, j'ai fait une ouverture sur le Père Goriot, et plus précisément le portrait de Vautrin ...

Je suis assez déçu par contre, car je n'ai pas eu le temps de faire un 3ème axe sur le fantastique du personnage, et c'est une partie importante du texte, donc j'espère que je ne vais pas trop être sanctionné ... =/
Sinon sur ce bac en général, je suis assez content d'être tombé sur le roman, enfin bon on verra bien le 11 juillet, te puis il reste l'oral *cours réviser* ...

Voilà, si je pouvais avoir des avis, et puis à vous ... =)

EDIT : C'est le plus long post que j'ai posté =)

Oh mon dieu tu as tapé tout ça ?!  :blink:

Shin-Shin To.

Citation de: Linkdu83 le 22 Juin 2008 à 00:21
Textes du corpus: (ils n'ont pas été rédigé par moi)
Tout sauf les textes, ce n'est donc pas exceptionnel ... =/
*pour moi si ...*

Ben moi, j'ai toujours dit non au commentaire, alors c'était pas le jour du bac de français j'allais lui dire "oui", faut pas croire :mrgreen:
Alors, comme je l'avais dit depuis l'année dernière déjà, j'ai pris l'invention. Mais bon, comme je suis plus poète qu'écrivain, c'est bourré d'images de partout, et, même si ça a l'air d'un texte en prose, on peut même trouver des alexandrins qui riment entre eux, magiques non ? :D
Enfin bref, plus fort encore : j'y ai repris un vers d'Apollinaire (Mon verre s'est brisé comme un éclat de rire), et un vers de Beaudelaire (J'ai plus de souvenirs que si j'avais mille ans). Yep, ça ressemble plus à un exte/poème, ou un "petit poème en prose" qu'à une description réaliste, mais je m'en fout, les profs prendront ça comme ils le veulent, j'ai écrit comme j'aimais écrire, le reste m'importe moins.
Bon, la question, j'en parle pas, j'aurai sûrement 1 point sur 4, comme d'habitude...
J'avais tout fini en deux heures, et je suis sorti au bout de trois, parceque mon ventre commençait à gronder, et que ça risquait de mal passer si je restais là à rien faire sinon du bruit :P
Et mon oral, c'est jeudi...

Alors je vous souhaite à tous bon courage pour les résultats :)

C'est mon gros regret du BAC ça  :unsure:

Le jour de mon écrit de français, j'ai pris le commentaire alors que je suis de loin meilleure en rédaction qu'en dissertation... Je me demande ce qui m'a pris ce jour là... Ça m'a valu un 8 à l'écrit, alors que j'ai toujours eu plus de 15 en rédaction  :(


Citation de: Morwenn le 22 Juin 2008 à 10:42
Ben moi, j'ai toujours dit non au commentaire, alors c'était pas le jour du bac de français j'allais lui dire "oui", faut pas croire :mrgreen:
Alors je vous souhaite à tous bon courage pour les résultats :)

Haha, les mecs qui prennent l'invention (et qui la réussisse) ont toujours été bizarre :mrgreen: Pour moi ça a toujours été dissert ^^

Sinon les sujets du bac de fraçais écrit se ressemble quand même énormément d'année en année...

Moi j'ai pris le commentaire car c'est ce que je préfère, la dissertation le sujet ne me dit pas grand chose et l'écriture d'invention je n'en ai pas fait assez dans l'année pour être entrainé (mais bon, l'écriture d'invention ça se fait au feeling :mrgreen: ).
Je ne me souviens plus de ce que j'ai écrit, j'ai fait 3 axes et trois sous parties à chaque fois ; mais j'ai trouvé cet examen trop facile, facile par rapport aux DS de français que j'ai eu pendant l'année. L'avoir trouvé facile ça me donne l'impression de m'être planté, d'avoir oublié plein de choses, d'être passé à coté de certains aspects du texte. :unsure:
De plus j'ai terminé bien longtemps avant la fin des 4 heures, je n'avais pas de montre et il n'y avait pas d'horloge dans la salle, donc je me suis dépêché (sans pour autant l'avoir bâclé). :mellow:

Mais bon je suis confiant pour les résultats et il y a encore l'oral. Pour ma part c'est le 30 juin. ^_^

Citation de: Noxneo le 22 Juin 2008 à 11:08
Citation de: Morwenn le 22 Juin 2008 à 10:42
Ben moi, j'ai toujours dit non au commentaire, alors c'était pas le jour du bac de français j'allais lui dire "oui", faut pas croire :mrgreen:
Alors je vous souhaite à tous bon courage pour les résultats :)
Pour moi ça a toujours été dissert ^^
Pareil, l'année dernière j'ai toujours choisi la dissert' quand on avait le choix, et au bac je n'ai pas dérogé à la règle. Le commentaire c'est aussi sympa, mais l'écriture c'est plus casse gueule, il faut se démarquer du lot. Alors que la dissert', rien que de l'avoir choisi te démarque.
Suivez mon défi fou : finir de nouveau chaque Zelda, à 100%, dans leur ordre chronologique afin de permettre une réécriture au fur et à mesure de la légende.

Dissertation : trop casse-gueule pour moi. Invention : pas mieux. Commentaire : je me suis bien débrouillé, en l'attente des résultats (je bois le champagne avec mon meilleur pote si on l'a tous les 2 (parole d'honneur !)).

Autre grosse question : je passe mon oral le 3 juillet à 8 H : est-ce :
a) "T'as pas de bol, et l'examinateur(trice) en aura ras-le bol des oraux, et se vengera sur toi" (respectons la parité !)
b) "T'es chanceux car et l'examinateur(trice) sera tout(e) mou (molle), et sera tolérant(e)"
c) "Rien de particulier, c'est un jour comme un autre, et l'examinateur(trice) s"era normal"
d) La réponse d).
Szysko et Helmasaur !!
Il ne suffit pas d'être un sans-coeur, il faut aussi être fier de l'être !!
et bien pire encore... Szysko, un mâle qui fait le Mal...

Citation de: Szysko le 22 Juin 2008 à 12:58
Dissertation : trop casse-gueule pour moi. Invention : pas mieux. Commentaire : je me suis bien débrouillé, en l'attente des résultats (je bois le champagne avec mon meilleur pote si on l'a tous les 2 (parole d'honneur !)).
Si tu as quoi ?  :blink:

Sinon, pas évident de répondre à ta question sur l'examinateur, aucun examinateur ne fonctionne comme un autre. Mais dis-toi que un examinateur est quand même sensé rester objectif, et ne pas laisser de place à ses états de fatigue. De plus, à toi de ne pas laisser de place au doute, fatigué ou pas.
Suivez mon défi fou : finir de nouveau chaque Zelda, à 100%, dans leur ordre chronologique afin de permettre une réécriture au fur et à mesure de la légende.

Généralement ils sont moins regardants sur les premiers. Enfin moi j'étais passé au milieu d'après midi, donc a priori quand il fallait pas, et ça m'a pas empêché d'avoir 17  B) mais c'eest parce que c'était une examinatrice, donc on revient à la théorie du trou noir  :rolleyes:

Citation de: Valoo0278 le 22 Juin 2008 à 13:10
Citation de: Szysko le 22 Juin 2008 à 12:58
Dissertation : trop casse-gueule pour moi. Invention : pas mieux. Commentaire : je me suis bien débrouillé, en l'attente des résultats (je bois le champagne avec mon meilleur pote si on l'a tous les 2 (parole d'honneur !)).
Si tu as quoi ?  :blink:
Ben mon bac de français, évidemment ! (chose incertaine, l'enjeu est énorme (ma 1ère goutte d'alcool de ma vie ! (simes parents veulent (pas sûr non plus !!!)))).
Szysko et Helmasaur !!
Il ne suffit pas d'être un sans-coeur, il faut aussi être fier de l'être !!
et bien pire encore... Szysko, un mâle qui fait le Mal...

C'est pas un diplôme le bac de français. Comme on l'a déjà dit sur ce topic, c'est juste une épreuve du baccalauréat.

Nan tu vas pas nous faire avaler que t'as jamais bu une goutte d'alcool à 17 ans, même avec le doigt trempé  :rolleyes:
Suivez mon défi fou : finir de nouveau chaque Zelda, à 100%, dans leur ordre chronologique afin de permettre une réécriture au fur et à mesure de la légende.

Moi j'ai pris le commentaire...
De toute façon, j'suis une daube en français \o/ que je prenne dissertation, commentaire ou invention, ça n'aurait pas changé grand chose dans ma note :lol:
M'enfin, j'espère quand même que j'aurai la moyenne :)

Pff, oral de français le 1er juillet et celui d'histoire le 3...dans un peu plus d'une semaine alors, va falloir que je me mette à réviser :ninja:
L'avenir n'a qu'un seul paramètre : la volonté.

Citation de: Valoo0278 le 22 Juin 2008 à 13:26

Nan tu vas pas nous faire avaler que t'as jamais bu une goutte d'alcool à 17 ans, même avec le doigt trempé  :rolleyes:
[hs]Moi je ne l'ai jamais fait puisque je suis musulman[hs] ^_^ ;)

N'empêche que le BAC Français à une reconnaissance mondiale n'est-ce pas  :koi:
(Si je me trompe dites-le moi) :mrgreen:

CitationN'empêche que le BAC Français à une reconnaissance mondiale n'est-ce pas

Ah bon ? :huh:

Si c'était le cas, ça se perd de plus en plus vu comme notre système scolaire se dégrade <_<


Citation de: Couet le 22 Juin 2008 à 13:57
Ah bon ? :huh:

Si c'était le cas, ça se perd de plus en plus vu comme notre système scolaire se dégrade <_<
Bah dans ces cas là nous sommes pareils alors, car chez nous cette année les niveaux de terminale ont fait grève générale pendant 1 ou 2 mois et dans tout le territoire nationale, à cause de la nouvelle réforme scolaire de notre ministre. ^_^
Moi même j'ai participé à cette manifestation, en + il parait que le Bac de cette année sera un échec total. :P
Vous rendez-vous compte ? :blink:
Faire un sujet de physique par exemple en 7 pages, rien que de le lire et c'est déja le temps de remettre les copies (je l'ai lu dans la presse). :non:
Bref pour ne pas être HS et pour + d'informations demandez à Sorra, vu qu'elle l'a passée elle.

22 Juin 2008 à 14:29 #45 Dernière édition: 22 Juin 2008 à 14:31 par Szysko
Citation de: Valoo0278 le 22 Juin 2008 à 13:26
C'est pas un diplôme le bac de français. Comme on l'a déjà dit sur ce topic, c'est juste une épreuve du baccalauréat.

Nan tu vas pas nous faire avaler que t'as jamais bu une goutte d'alcool à 17 ans, même avec le doigt trempé  :rolleyes:
HEEEE BEN SI !!!!!! 17 ans de vie sans alcool, tel est mon parcours ! Et c'est bien comme c'est !
Citation de: LINK-MOJO le 22 Juin 2008 à 14:19
Citation de: Couet le 22 Juin 2008 à 13:57
Ah bon ? :huh:

Si c'était le cas, ça se perd de plus en plus vu comme notre système scolaire se dégrade <_<
Bah dans ces cas là nous sommes pareils alors, car chez nous cette année les niveaux de terminale ont fait grève générale pendant 1 ou 2 mois et dans tout le territoire nationale, à cause de la nouvelle réforme scolaire de notre ministre. ^_^
Moi même j'ai participé à cette manifestation, en + il parait que le Bac de cette année sera un échec total. :P
Vous rendez-vous compte ? :blink:
Faire un sujet de physique par exemple en 7 pages, rien que de le lire et c'est déja le temps de remettre les copies (je l'ai lu dans la presse). :non:
Bref pour ne pas être HS et pour + d'informations demandez à Sorra, vu qu'elle l'a passée elle.
Ce système a l'air bancal : le système de diplômes peut se briser n'importe quand (bac inclu). Dans ce cas, l'Homme sera complètemnt déboussolé. Les réformes déroutent assez, mais la machinerie est prête à exploser, grâce / à cause (à vous de choisir le mot) de la machinerie même !! (à cause des manifs). Regardez le CPE (Contrat 1ère Embauche) : mort à cause des manifs, car très indésiré. D'autant plus que certaines rumeurs disent que le bac est au bord du gouffre, prêt à être effacé...

Réfléchissons : le bac donne un gros stress rien que par l'emploi du temps. Les correcteurs, eux aussi, y sont soumis : beaucoup de copies à corriger, gâchant les vacances des correcteurs.
Citation de: Couet le 22 Juin 2008 à 13:57
CitationN'empêche que le BAC Français à une reconnaissance mondiale n'est-ce pas

Ah bon ? :huh:

Si c'était le cas, ça se perd de plus en plus vu comme notre système scolaire se dégrade <_<
Je suis d'accord. Le système va mal, et je le sens s'effondrer en peu de temps, dans peu de temps...

Question bonus : pourquoi certains tentent-ils de tricher au bac (français, général, ...) ???
Szysko et Helmasaur !!
Il ne suffit pas d'être un sans-coeur, il faut aussi être fier de l'être !!
et bien pire encore... Szysko, un mâle qui fait le Mal...

Citation de: LINK-MOJO le 22 Juin 2008 à 14:19
Faire un sujet de physique par exemple en 7 pages, rien que de le lire et c'est déja le temps de remettre les copies (je l'ai lu dans la presse). :non:
Bref pour ne pas être HS et pour + d'informations demandez à Sorra, vu qu'elle l'a passée elle.

7 pages de sujet en 2 heures c'est tout ce qu'il y'a de plus correct...dis toi que pour certains concours, à l'épreuve de synthèse, on a plusieurs dizaines de pages de documents et faut faire la synthèse en 2-3 heures.

Oui 7 pages, ça dépend du sujet...

Je ne trouve pas ça énorme non plus, ça n'est sûrement pas 7 pages de questions mais aussi d'énoncé.


De ce que je me souviens du sujet de physique, svt, toussa, c'était plus 1 voire 2 pages de question et 4-5 pages de documents à étudier... (et souvent des graphes en pleine page en plus)

     En effet, 7 pages ça ne veut rien dire.
    Mon sujet d'allemand par exemple comprenait beaucoup de pages, mais a été vite terminé. C'est vrai quoi, 1 page de présentation, 2 pages de texte, sans compter que pour d'autres épreuves, on a trois pages de documents...

    Alors que le sujet de philo était très court mais, comme on pouvait s'y attendre, c'était de la philosophie :mrgreen:. On a une seule phrase, et pourtant, on passe 4 heures là-dessus :rolleyes:.