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Autres => Divers => Discussion démarrée par: Lord Ganondorf le 09 Janvier 2005 à 22:03

Titre: Des récits, en écrivez-vous ?
Posté par: Lord Ganondorf le 09 Janvier 2005 à 22:03
Voilà un topic pour nous faire partager vos récits. Quel que soit le style, tout est bon ! Un récit fantastique, un récit merveilleux, un récit d'aventure ; tout est permis ! Laissez aller votre imagination !  :D

Je commence avec un récit fantastique (dans lesquels le héros perd toujours, n'oubliez pas ! :P)

SECRET DE POLICHINELLE

   Le paysage d'automne de rouge et d'or se profilait dans la campagne où le galop d'un cheval se répercutait sur la terre battue. Ses cheveux roux dans le vent, une jeune fille chevauchait son Palomino à travers la plaine, l'esprit rêveur dans cette liberté. Au loin, Natacha pouvait apercevoir une grange couleur sienne, avec une mer de maïs doré à ses abords. Elle passa au trot et se dirigea vers la grange solitaire.

   Un moment plus tard, elle s'approchait de la bâtisse en ruine. Sa monture, Diamond, commença à trépigner. Inquiète du comportement inhabituel de son cheval, Natacha tapota doucement son encolure. L'adolescente donna un peu d'impulsion pour faire avancer Diamond vers la porte de la grange. Soudain, une ombre passa dans l'entrebâillement de la porte. Diamond se cabra en hennissant furieusement. Surprise par la réaction de son destrier, elle lâcha les rennes et elle alla s'échouer dans la terre humide parsemée d'herbe jaunie par l'automne.

   L'instant d'après, la tête lui élançant comme un coup de boulet de canon, Natacha se releva en titubant. Elle jeta un regard autour d'elle, cherchant des yeux Diamond qui avait prit peur et qui s..était enfuit. Désemparée, elle décida de jeter un coup d'oeil dans la grange pour voir ce qui avait pu effrayer son cheval. Elle avança doucement dans l.édifice de bois, inquiète de ce qu.elle pourrait y trouver. Un craquement se fit entendre et du plafond, une forme humaine emmêlée dans des cordes tomba dans un claquement de castagnettes. Natacha recula en poussant un cri. Voyant que la forme était inanimée, elle la décrocha du plafond pour l.observer de plus près. Ce n'était qu'un petit pantin de bois au regard bleu et vide. Elle le souleva au niveau de son visage pour mieux le regarder. L'espace d'un instant, elle fut certaine qu'il avait clos puis rouvert son oeil droit comme pour lui faire un clin d'oeil. Elle le jeta rapidement sur le sol avec dédain. Elle se retourna et se dirigea vers la sortie. Un bruit de bois et un rire sadique venu d'outre tombe la fit se retourner en frissonnant de peur. La petite créature de jute et de saule avançait vers elle, son regard vitreux louchant dans sa direction. Défigurée par une telle horreur, Natacha recula en tremblant de tous ses membres. Elle n'arrivait pas à croire ce qui se déroulait devant ses yeux. La petite poupée avançait vers elle traînant ses horribles ficelles sur les lattes de bois du plancher. N'y tenant plus, elle s'enfuit en courant de ce lieu maudit. Son coeur battant la chamade, elle courut dans l'herbe, puis s'engouffra dans un champ de maïs comme s'il n'eut été qu'un rideau de verdure. Elle se précipitait à travers les rangées d'épis, n'osant regarder derrière elle, de peur que le pantin du diable ne soit à sa poursuite.

   À la périphérie du champ, Natacha se retrouva à nouveau sur une plaine mais cette fois-ci, elle était habitée par une demeure en bordure d'une forêt aux allures inquiétantes. Avec peu d'assurance, elle s'avança vers la maison en piteux état. Désespérées, elle alla vers la baraque, espérant y trouver un refuge. Elle monta sur la véranda qui craquait sous ses pas. Un bruit familier attira son attention ; comme deux bouts de bois se fracassant sous le vent. Elle figea et regarda à sa droite, d'où provenait le bruit. Elle soupira de soulagement, se n'était qu'un vieux carillon de bois pourri. Elle se retourna et trouva au bas des marches le pantin qui l'avait suivie et qui la regardait avec une lueur diabolique dans les yeux. Tous les membres de la jeune fille était immobiles malgré la puissante envie de s'enfuir qui la hantait. La panique s'empara d'elle et malgré la terreur qui la gardait sur place elle réussit à ouvrit la porte délabrée et se jeta à l'intérieur de la maison. En tombant sur le sol rongé par les termites, l'adolescente sentit à sa nuque, à ses mains et à ses pieds une tension. Elle baissa les yeux et horrifiée, elle regarda les ficelles qui pénétraient sa chair. Elle remonta son regard le long de celles-ci et elle poussa un hurlement de terreur devant la petite chose de bois qui tenait les ficelles de la jeune fille avec un sourire machiavélique.

   Maintenant la jeune fille sentait chacun de ses membres se durcir et se solidifier pour ne plus être que des morceaux de saules fixé de clous et de vis. Le pantin ramassa la petite maison de poupée aux allures effrayantes et la reposa sur la table avec un regard toujours aussi cruel. Sur la petite poupée rousse et bouclée on pouvait facilement lire: Propriété de Polichinelle...
Titre: Des récits, en écrivez-vous ?
Posté par: Medulla le 09 Janvier 2005 à 22:13
Elle est magnifique ton histoire Lord_Ganondorf, j'en ai encore des frissons !!!  :P Vraiment BRAVO, FELICITATIONS !!!! C'est trop super !!!  :wub:  :clap:  :love:  
C'est génial que le héros perde toujours, c'est original !!!  :rolleyes:  En plus, c'est un bon début !  :) Encore Bravo !!!
Je vais essayer d'en faire une aussi!  :fonsde:
Titre: Des récits, en écrivez-vous ?
Posté par: chuck le 09 Janvier 2005 à 22:19
Je vais vous montrer un petit mini récit que j'ai fait il y a un an:

Bleed et sa fille

Prologue
Dans un village du Québec, vit un homme d'affaire très méchant qui employais les villageois comme des banques. Cet homme se nommait Bleed, comment employais t-il ces villageois?Seulement en leurs volant leurs argent de façon arrogante, chaque jours quatre-cent villageois doivent payer cent dollars en chèque. La raison? J'en ai aucune idée.. Bref ,malgré sa méchanceté il à un joli cœur pour sa petite fille Annie. Annie a tout se qu'elle veux car son père est le plus puissant du village, c'est le maire. Et surtout le maire le plus « crosseur » de tous.

Chapitre 1 :La guerre civile
Pendant que Bleed travaillait dans son bureau sa petite et très jolie fille alla voir son père pour lui informer qu'il a un émeute devant la cour de la ville. Bleed vraiment embarrassé se précipita devant la fenêtre et vérifia dans le petit trou du rideau ce qui se passait à l'extérieur. Le maire n'en cru plu de ces deux yeux. Son pire cauchemar viens de se réaliser en vingt ans, c'était une guerre civile. Pendant que Bleed s'équipait pour survivre a l'extérieur les villageois commencèrent à détruire le bâtiment. Bleed furieux sorti a l'extérieur oubliant sa fille unique. Rendu dehors Bleed pris deux fusils de sa poche et commença à tirer ces propres villageois. Après avoir tué cinquante pour cent de ces villageois il décide de s'échapper dans une baraque dans le bois sans sa fille dans la forêt.

Chapitre 2 : Le meurtre d'Annie
Annie innocente est restée a l'intérieur du bâtiment, cachée dans un grenier elle entendit quelqu'un monter. Le gars qui montait était le père de sa meilleure amie il s'appelait Roger. « Roger :Alors on se revoit petite saloppe de riche. Annie :Tu n'a pas le droit de m'appeler comme ça, mon père va te foutre un râtelée sur la gueule. Roger :Je ne croies pas qu'il va pouvoir car il c'est échappé de nous comme un bébé. Annie :Ce n'est pas vrai mon père n'est pas un tel salaud! Roger :En plus il t'a laissé ici comme un déchet que nous, nous devons ramasser obligatoirement dans les putain de rues mal rénovées de nôtre village... C'est-tu quoi Annie? Annie :Non, quoi? Roger : Ton père nous fait payer cent dollars par jour inutilement rien que pour s'amuser avec nos émotions. Annie :Non mon père n'est pas un tel salaud. Roger : Ho que ci, alors est-tu prête a payer pour ce que ton père a fait? Annie : Ne me touches pas! (En lui donnant un claque en pleine figure.) Roger : C'est à sa que tu veux jouer alors on va y jouer! Annie :Non! (Puis elle s'échappes jusqu'à l'extérieur.)Roger :Je vais te rattraper saloppe! Rendu a l'extérieur Roger prit la jeune fille de treize ans et attaches une corde au tour du cou à Annie, puis il prit l'autre extrémité de la corde et l'entoura alentour d'un branche solide d'un arbre. Roger prit le bout de la corde dans ses mains et il se mit tirer pour faire monter Annie par le cou. Rendu en haut le cou d'Annie cassa et elle devient subitement morte. Pour embellir le tout les villageois décides de mettre du gaz sur la jeune fille et la brûler.

Chapitre 3 : La revanche
Deux jours après le meurtre Bleed Gates, le maire de la ville, décida de prendre sa revanche pour ce que son peuple a fait à sa tendre et si aimée fille. Tout d'abord il mit un cape noire sur lui. Il pris un machette et un fusil et se précipita au village dès que le soleil commença à ce coucher. Le ciel rendu sombre, Bleed commença sa quête au sang. Il fit sa première victime a un adolescent de quinze ans qui se promenais vers minuit dans les rues du village. Après avoir tuer l'adolescent Bleed eu une vision de tout sa vie. Et c'est là que Bleed commença  à devenir fou. Il venait d'Atteindre un niveau incorrecte, Bleed décides de retourner à la maison. Stressé, Bleed s'enferma pendant un an et plus personne ne l'a jamais revu..

Chapitre 4 : Apparenté d'un vampire
Bleed a toujours su que sont grand-père était un malade mentale mit en asile pour mordre le peuple. Bleed,  toujours sadique décida de montrer la preuve qu'il est un vampire à son grand-père qui doit en se moment le regarder de l'enfer. Quatre en plus tard après pleins de feux de maisons inconnus et pleins de personnes mortes par la morsure de la veine du cou, Bleed , décides d'aller dans le meilleur pays où qu'il pourrait au moins être connu par le monde et où qu'il y a le plus de vampires.

Chapitre 5 : Le royaume uni
Rendu au royaume uni , Bleed commença sa requête au sang. En moins de deux jours Bleed eu deux-cent victimes. Cependant il y a un petit problème...L'armée du royaume uni.

Allons voir un peu du côté de l'armée du royaume uni....
Commandant : Assaillez-vous militaires, j'ai un sujet d'or qu'on viens de m'envoyer il y a trois secondes par fax. Vous voyez ces photos mes militaires?Militaires :Oui commandant. Commandant : Que s'agit t-il d'après vous, hein? C'est nôtre pire cauchemar depuis Dracula! Militaires : Hahahahah! Commandant : Ce n'est pas une blague! Nôtre pire cauchemar reviens mais en plus fort, c'est comme ci c'était le petit fils de Dracula... Militaire Jo : Tu veux dire que ce n'est pas une blague et que nous serons obligées de rebattre l'invincible...? Commandant : Oui et pour ça il nous faut le bouquin de  la lune. C'est le seul qui peut désintoxiquer l'humain qui ces fait emparé par un démon en lui. Nous allons devoir retourner dans le tombeau où nous avons mit le livre avec la dépouille de Dracula.

Chapitre 6 : Le tombeau de Dracula
Dépassé les montagnes blanches du royaume uni nous avons enfin trouver le tombeau glacial ou nous avons enterré Dracula et le livre. Tombeau ouvert nous avions enfin retrouvé le livre. Malgré cela il c'est décompositionné. Tout d'un coup la caverne se mets à trembler et Dracula commence a se réveiller. Les militaires sont paralysées de peur. Tout d'un coup on voit un couteau sortir du ventre de Dracula et plein de sang qui gicle partout. Derrière Dracula la on retrouve une personne au cheveux longs. Qui est-ce?Vous le saurez dans l'épisode 2!!

Copyright Skullbash (mais mon pseudo c'est Chuck maintenant) en honneur de Lheidelearn,amen.
Titre: Des récits, en écrivez-vous ?
Posté par: Lord Ganondorf le 09 Janvier 2005 à 22:32
Wow Chuck j'ai VRAIMENT hâte de voir la suite !! Tu sais nous tenir en haleine toi hein !  :D J'aime ton histoire !  ^_^  
Titre: Des récits, en écrivez-vous ?
Posté par: Will le 10 Janvier 2005 à 01:06
C'est très bien tout les 2!!!!

Mais juste un conseil pour Chuck pour facilité la lecture des lecteurs:Sépare,dans les conversations,chaque parole que une personne dit,exemple:
CitationCommandant : Assaillez-vous militaires, j'ai un sujet d'or qu'on viens de m'envoyer il y a trois secondes par fax. Vous voyez ces photos mes militaires?Militaires :Oui commandant. Commandant : Que s'agit t-il d'après vous, hein? C'est nôtre pire cauchemar depuis Dracula! Militaires : Hahahahah! Commandant :  Militaire Jo : Tu veux dire que ce n'est pas une blague et que nous serons obligées de rebattre l'invincible...? Commandant : Oui et pour ça il nous faut le bouquin de la lune.

Commandant:Assaillez-vous militaires, j'ai un sujet d'or qu'on viens de m'envoyer il y a trois secondes par fax. Vous voyez ces photos mes militaires?

Militaires:Oui commandant.

Commandant:Que s'agit t-il d'après vous, hein? C'est nôtre pire cauchemar depuis Dracula!

Militaires:Hahahahah!

Commandant:Ce n'est pas une blague! Nôtre pire cauchemar reviens mais en plus fort, c'est comme ci c'était le petit fils de Dracula...

Militaire Jo:Tu veux dire que ce n'est pas une blague et que nous serons obligées de rebattre l'invincible...?

Commandant:Oui et pour ça il nous faut le bouquin de la lune.//



;)

Encore Bravo,je ne sais vraiment pas ou vous les prenez,vos idées!!!!!!!!!!!!

Titre: Des récits, en écrivez-vous ?
Posté par: Lord Ganondorf le 10 Janvier 2005 à 14:06
Voici un second récit fantastique (où le héros perd) Celui-ci je l'ai moins porté sur les descriptions mais je le trouve bien réussi quand même... À vous de juger !  ^_^

FRÈRES DE SANG

Un matin, je me réveillai doucement. Je jetai un coup d'œil sur mon cadran pour savoir l'heure... il est... huit heures et demi ! Ho non ! Mon entraînement de natation avait été prévu à sept heures ! Je m'habillai en catastrophe. Le téléphone sonna ; je décrochai : « Alexandre, tu viens jouer au golf avec nous ?
-   Pour la millième fois Éric, je te répète que je déteste le golf ; de plus, je suis en retard pour mon entraînement. Donc, au revoir. »

Je raccrochai et je fermai la fenêtre que j'avais laissé ouverte la veille. Après m'être assuré que tout était éteint, je sortis de ma chambre.

L'instant d'après, me rappelant que j'avais oublié mon sac de piscine, je retournai dans le désordre qui me sert de chambre. J'ouvris la porte et... je me crus dans une usine ; tout fonctionnait. J'avais pourtant tout éteint avant de partir. Sidéré, je vis mon stylo qui écrivait par lui-même sur mon bureau...

Une fraction de seconde plus tard, le stylo cessa soudainement d'écrire, Je crus entendre un léger souffle tout près de moi. J'entrai dans ma chambre, inquiet de ce que je pourrais y trouver. Ma chaise recula d'un coup. Un frisson me traversa car j'eus l'impression que la chose se déplaçait vers mon lit. Je bondis sur elle pour l'attraper, mais l'impact brutal avec le sol me confirma que la chose était bien immatérielle. Je vis ensuite la fenêtre s'ouvrir d'elle-même ; cet être étrange s'était sûrement enfui... J'allais donc voir à la fenêtre mais je ne vis rien... absolument rien. Étais-je devenu fou ? Je me souvenus que le stylo avait écrit quelque chose plus tôt, donc j'allais voir. Avec horreur, je lus les mots : « À plus tard ».

Cette nuit-là, à minuit tapant, la fenêtre de ma chambre s'ouvrit avec fracas ; ce qui me réveilla. Pourtant, la terreur me gardait sur place... Je vis ensuite mon étui à crayon s'ouvrir, puis un crayon voler ; tout comme ce matin. L'être ce mis à écrire. Prenant mon courage à deux mains, je me levai pour voir ce qu'il écrivait ; son histoire... « Je m'appelle Émile. Si je vivais, j'aurais quinze ans, tout comme toi. Si tu me voyais, tu trouverais que je te ressemble beaucoup. Si je n'étais pas mort à notre naissance, nous serions frères jumeaux. Je pourrais pratiquer mon sport favori, le golf. Et tu sais quoi... je veux ta vie ! »

Après avoir lu son récit, je me sentis bizarre. La rage coulait en moi. Et plus je rageais, plus j'avais l'impression de voir mon frère, de le sentir... Je sautai sur lui, mais il était toujours un fantôme. Je me sentais désespéré. Mon jumeau m'écrivit que je ne méritais pas de vivre. Comme une marionnette, il me dirigeait à sa guise. Et dans un élan d'ultime désespoir, j'ouvris la fenêtre et je m'élançai de celle-ci. La mort me guettait...

Un matin, je me réveillai doucement. Je jetai un coup d'œil sur mon cadran pour savoir l'heure... il est... neuf heures et demi ! Ho non ! Ma partie de golf avait été prévue à huit heures ! Je m'habillai en catastrophe et je descendis retrouver mes parents pour prendre le petit-déjeuner. « Vite Émile, tu es en retard pour le golf ! »
Titre: Des récits, en écrivez-vous ?
Posté par: Medulla le 10 Janvier 2005 à 21:34
Miam-miam Lord_Ganondorf, tes histoires sont géniales !!!
Celle-ci tient vraiment en haleine comme la première, tu as vraiment du talent pour écrire des histoires ! Tu devrais sortir un recueil de nouvelles !
Tes histoires c'est comme une boisson qu'on adore: on l'avale d'un coup !
Encore Bravo !!! Et vivement ta prochaine histoire !!!  :god:  :)  :clap:  
Titre: Des récits, en écrivez-vous ?
Posté par: Lord Ganondorf le 11 Janvier 2005 à 00:23
Cette fois-ci on change TOTALEMENT de style ! C'est le contraire du récit fantastique : le récit merveilleux ! Le surnom de ce style de récit est le "conte de fées". En voici un que j'ai écris à l'école avec quelques uns de mes amis :

PÛRE COMME DU CRISTAL

Il était une fois, à la lisière d'un petit boisé, vivait Éloïse, une jeune femme simple. Elle avait une passion sans limite : les oiseaux ; elle en avait d'ailleurs fait son métier. Un jour, le petit page de la reine vint frapper à sa porte. Une fois face-à-face, le petit messager déroula son vieux parchemin et lui dit : « La reine vous quémande. Ne dites pas non à sa demande. Allez quérir l'oiseau merveilleux. Pour ainsi lui rendre l'usage de ses yeux. » Éloïse accepta, fit ses bagages et partit aussitôt avec son fidèle canari, Krup.

   Après sept heures de marche, elle arriva enfin au pays des miroirs, sa destination. Ce pays portait bien son nom car devant elle, se dressaient de massifs arbres de verre où miroitait son reflet.  Soudain, elle entendit un cliquetis. Éloïse se retourna mais ne vit rien, donc elle revint à son occupation : trouver le condor de cristal, l'oiseau merveilleux qu'elle devait rapporter. Tout à coup, une minuscule fée apparut dans une glace devant elle et lui dit : « Coucou ! Je m'appelle Leïla. Que fais-tu ici ?
-   Je m'appelle Éloïse et je suis en mission pour la reine aveugle du royaume voisin.
-   J'ai entendu parler de toi Éloïse et je dois te remettre ceci. »
La fée disparut aussi vite qu'elle était venue et un petit bout de papier apparut alors dans la main de la marchande d'oiseau. Elle le déplia et lut les mots : « Qu'est-ce qui a des racines que personne ne voit ? ... » Éloïse tenta de trouver la solution de cette énigme incomplète mais en vain. Elle continua sa route vers le fleuve qu'elle voyait à l'horizon.

   Après trois minute de nage, Éloïse arriva sur la rive nord du cours d'eau. Elle entendit un bruit étrange venant de nul part. Un gros pachyderme (un monstre en fait) courait vers elle, l'air menaçant. Il brandissait une énorme hache. Il hurla : « Toi, que fais-tu sur mes terres, humaine ? » Éloïse avait peur mais pour sauver sa peau, elle joua la carte de l'indifférence en lui disant : « C'est une grosse hache que vous avez là mais il faut avoir une minimum de coordination pour la manipuler !
-   C'est pourtant le contraire ! Regarde bien ! »

Les yeux fermés, le géant lança sa hache dans les airs et la rattrapa de l'autre main. Éloïse s'exclama : « Bravo, mais êtes-vous capable de trancher l'eau ?
-   Mais bien sur, ma hache peut tout trancher ! »

Le géant s'approcha du cours d'eau et essaya, maladroitement à plusieurs reprises de fendre ce liquide. À force d'être en contact avec l'eau, la lame se rouilla. Éloïse jubilait ; elle avait réussit sa ruse ! Le colosse fondit en larme et cria : « Me voilà perdu ! » Il disparut en un nuage de poussière et la deuxième partie de l'énigme apparut dans les mains de la jeune femme. Elle le déplia et lut les mots : « ... qui est plus grand que les arbres, ... » Elle était désespérée ! Qu'est-ce que ce charabia voulait bien dire ? Elle continua sa route.

   Après sept heures de confusion, elle arriva près d'un arbre. Éloïse avait faim. Ses yeux se posèrent sur une pomme rouge. Elle la décrocha et croqua à l'intérieur. À la fin, elle aperçu un bout de papier et le prit dans ses mains ; le déplia et lut les mots : « ... qui monte, qui monte, et pourtant ne pousse jamais ? » C'était la fin de l'énigme et la marchande d'oiseaux n'avait toujours rien trouvé : Quel désespoir !

   Une fraction de seconde plus tard, Éloïse s'assit au pied de l'arbre. Tout à coup, elle entendit une voix qui disait : « C'est une montagne !
-   Quoi ? Répète moi ça !
-   C'est une montagne, répondit Krup.
-   Depuis quand parles-tu ?! »

Soudain la fée Leïla apparut et dit : « Bravo ! Tu as réussit ! Retournes-toi et... TADAM ! Voilà la montagne où est caché l'oiseau ! » La fée agita sa baguette et les deux compagnons se retrouvèrent au sommet de la montagne au chevet du grand condor de cristal.

   L'oiseau merveilleux nichait à l'intérieur d'une corniche dont les parois étaient incrustées de fragments de quartz et de pierres précieuses. Émerveillée par toute cette splendeur, Éloïse ne porta aucune attention au regard brillant de curiosité  du condor de cristal. Celui-ci lui adressa la parole sur un ton roucoulant : « Si vous êtes à mes côtés, c'est bien pour que vos souhaits soit exaucés ! » Alors, Éloïse lui expliqua de long en large ce qui l'amenait ici. Ému par tant de bravoure, d'astuce et de bonté, le grand condor de cristal accepta la requête de la belle héroïne. L'oiseau magique les porta sur son dos, elle et son canari, jusqu'à la reine aveugle où, par ses dons mystérieux, il lui rendit la vue. Grâce à son courage et à l'indéniable soutient de Krup et de la fée Leïla, Éloïse fut couverte d'or et put parcourir le monde à la recherche de nouvelles connaissances sur sa passion de toujours, les oiseaux.
Titre: Des récits, en écrivez-vous ?
Posté par: Lord Ganondorf le 13 Janvier 2005 à 00:17
Voici donc un autre récit merveilleux (conte de fée) de ma composition. Celui-ci j'ai du le faire pour un examen de français. Bonne lecture !

LE BOUFFON ENCHANTÉ DU PAYS DES STUPIDITÉS

Il était une fois l'histoire de Lens, un jeune chevalier en devenir. En raison de sa petite taille, ses amis de la chevalerie disaient qu'il n'arriverait jamais à rien. Lens était bien triste de ce qu'il vivait. Il se disait qu'un jour il leur prouverait de quoi il était capable.

Mais un soir, le roi débarqua dans sa chambre. Paniqué, il dit : « Bon Dieu ! Tous les chevaliers, sauf toi étrangement, ne peuvent s'exprimer qu'en chiffres et en lettres. Tu es le seul qui peut aider tes amis. Va chercher le bouffon enchanté pour tous les sauver ! » Lens accepta aussitôt, se rappelant que le bouffon enchanté était un personnage de livre pour enfant. Il alla voir le magicien du roi pour pénétrer dans le livre. Celui-ci marmonna une formule magique et trois secondes plus tard, il était aspiré dans le livre, laissant derrière lui une fumée scintillante.

Un moment plus tard, Lens savait qu'il était arrivé. Il se trouvait dans le premier chapitre du livre : la forêt perdue. Soudain, il crut voir un être étrange. Il plissa les yeux pour mieux voir mais il ne revit rien. Il regarda à ses pieds et eut pitié : une fée au sourire bien bas était enfermée dans une cage ensorcelée. Sans trop de mal, Lens réussit à la libérer. La fée reprit son dynamisme aussitôt. Elle dit : « Merci jeune garçon ! Tu m'as sauvé la vie ! Pour te remercier, je vais exaucer un de tes vœux !
-   D'accord, dit Lens. Je veux que tu viennes m'aider si jamais ma vie est en grand danger.
-   Souhait exaucé ! renchérit la petit fée. Maintenant je pars ! »
Et elle disparut en laissant une odeur printanière. Fier de lui, Lens continua sa route vers le prochain chapitre.

   Après une lune de marche, il arriva près d'une imposante montagne. Dès qu'il mit son pied sur le roc, celui-ci se fracassa en sept mille morceaux, projetant le jeune chevalier sur le dos. Un géant de pierre à l'allure cruelle mais bête sortit alors du sol. Il hurla : « Moi, le géant de la montagne, t'oblige de partir, jeune insolent ! » Lens savait très bien qu'il ne pourrait jamais tuer cette chose ignoble à main nue, alors il partit à courir. Mais le garçon ne fuyait pas, il courrait vers le géant. Il passa sous ses énormes jambes. Essayant de l'attraper, le géant se pencha mais perdit l'équilibre. Il était vaincu. Content de lui, Lens contourna la montagne et s'élança vers le prochain chapitre du livre.

   Après trois lunes de marche pénibles, Lens arriva près d'une rivière qui grondait de colère comme le tonnerre. Tout à coup, une sorte de bras fluide sortit de l'eau et fonça sur le chevalier. Il l'attrapa, le tira vers la rivière et tenta de le noyer. Lens se débattait de toutes ses forces mais en vain. Il sentait la mort qui approchait. Soudain, une odeur de printemps l'envahit. L'énergie coulait de nouveau en lui. Il rouvrit les yeux et vu la petit fée téméraire qui terrassait l'esprit de la rivière. Elle s'approcha de lui, déposa un baiser sur son front qui le revigora et elle s'envola vers le soleil en scintillant. Lens avait récupéré toutes ses forces et même plus encore. Il pouvait maintenant se diriger vers le chapitre final.

   Après sept heures de marche, Lens arriva enfin au pays des stupidités. Des blagues, des calembours et des devinettes flottaient dans les airs. Soudain, il entendit un grand rire franc et puissant. C'était le bouffon enchanté qui se dirigeait vers lui. Celui-ci lui conta des blagues de toutes sortes. Après trois longues minutes de rire, Lens lui dit d'arrêter ses singeries. Lens lui expliqua sa mission et il accepta de l'aider avec joie. Ils sortirent donc du livre. Lens mena le bouffon vers ses amis. Après avoir conté quelques blagues, le bouffon versa de la poudre magique qui brillait sur les pieds des chevaliers. Le sort était enfin rompu. Le bouffon enchanté repartit donc dans son livre en riant fortement...

   Dorénavant, les chevaliers apprécièrent mieux tout ce que Lens faisait pour eux. Ils se rappelèrent qu'au lieu de regarder la taille extérieure, il faut admirer la beauté de la grandeur intérieure...

P.S. N'oubliez pas, si vous avez des récits de votre cru, postez les, je brûle d'impatience de les lire !  
Titre: Des récits, en écrivez-vous ?
Posté par: chuck le 13 Janvier 2005 à 00:53
^_^ C'est normal que mon texte est pas si bon ça fait 1 an que je l'ai fait.. Quand j'aurai le temps je le finirai  
Titre: Des récits, en écrivez-vous ?
Posté par: Will le 14 Janvier 2005 à 20:58
Mais qui est ce qui t'as dit qu'il n'est pas si bon que,ton récit????Désolé pour le flood mais cela me tracasse.
Titre: Des récits, en écrivez-vous ?
Posté par: Solitary Link le 14 Janvier 2005 à 21:01
je suis entrain d'écrire une histoire que je vais peut-être publié sur zelda-solarus
le titre est The legend of zelda The lord of the darkness dont jimagine vous savez c'est qui lol :P  
Titre: Des récits, en écrivez-vous ?
Posté par: Will le 14 Janvier 2005 à 21:05
Ah,je l'ignorait!!!Pourquoi tu me l'as pas dit?Ca parle de quoi????

Moi j'aimerais bien mais je n'ai ni le temps et ni l'inspiration.

J'ai écrit des contes de Noel.Dites le moi si vous voulez que je vous en publie un!
Titre: Des récits, en écrivez-vous ?
Posté par: mota le 15 Janvier 2005 à 02:05
Oui j'écris, non je n'exposerais pas.
Titre: Des récits, en écrivez-vous ?
Posté par: Lord Ganondorf le 15 Janvier 2005 à 02:16
CitationJ'ai écrit des contes de Noel.Dites le moi si vous voulez que je vous en publie un!
Tous les genres de récits sont bons !  :D J'aimerais bien lire un conte de Noël même si le temps est un peu passé...  ^_^  
Titre: Des récits, en écrivez-vous ?
Posté par: Will le 15 Janvier 2005 à 14:27
Alors je vais aller fouiller,sauf que j'était un 3ième année du primaire mais il était assez bon.(système éducatif québéquois).

:clap: si je le retrouve!
Titre: Des récits, en écrivez-vous ?
Posté par: Lord Ganondorf le 16 Janvier 2005 à 18:57
J'ai commencé à écrire une FanFic sur Zelda. Elle est d'ailleurs sur le site de Z-S dans la section Fans. Un simple clic ici (http://www.zelda-solarus.com/fanfic.php?auteur=lordganondorf&fic=1&page=1) suffit pour s'y rendre. Dites-moi ce que vous en pensez... :unsure: Bonne lecture à tous ! :D

Titre: Des récits, en écrivez-vous ?
Posté par: Medulla le 30 Janvier 2005 à 22:08
Désolée Lord_Ganondorf mais je n'ai pas lu ta fic.
CitationC'est normal que mon texte est pas si bon ça fait 1 an que je l'ai fait.. Quand j'aurai le temps je le finirai
Il est bien ton récit Chuck, il est marrant  :)  ; j'ai hâte de lire la suite !!!  ^_^
Je me permet de mettre un mini récit même s'il est pas super.  :P

J'ai changé mon corps, j'ai changé mon nom, j'ai changé mon âme pour me faire aimer de toi; j'ai tout fait ce qu'il ne fallait pas ...
Tous les jeudis, je venais m'asseoir sur ce banc pour te voir sortir de ton travail. Tu ne m'apercevais jamais. Tu ne faisais pas attention à moi; étais-je trop laid? J'étais persuadé que je ne te plaisais pas. Tu ne m'aimerais jamais. Mais je ne voulais pas car moi je t'aimais, j'avais besoin de toi. Alors j'ai tout changé en moi et sur moi. On m'a donné un nouveau corps, plus grand et plus beau que l'ancien, j'ai changé mon caractère pour toi, j'ai appris à me battre et me défendre pour te protéger, j'ai adopté de nouvelles passions qui t'intéresseraient, je suis devenu plus intelligent et intéressant pour te séduire; j'ai brûlé mes anciennes photos, je suis devenu quelqu'un d'autre. Tout était prêt. Le coeur battant, ce jeudi-là, je suis venu m'asseoir sur ce banc que je connais tant et je t'ai attendue. Quand tu es sortie, tu m'as tout de suite regardé, tu t'es arrêtée net et nos yeux se sont croisés. Tout de suite tu m'as aimé et je l'ai compris. Alors je me suis approché de toi et sûr de moi, je t'ai embrassée. Nous nous sommes mariés une semaine après. Nous avons toujours été heureux et je t'ai toujours aimée comme tu m'as toujours aimé. Mais cela doit finir. Je me rend compte à présent que je ne suis plus le même; j'ai trop changé !!! J'ai parfois l'impression de ne plus contrôler ce corps, j'ai parfois l'impression que je meurs. Comme ce n'est pas mon corps, comme cette personne ce n'est pas moi, je comprend mieux maintenant pourquoi j'ai eu tant de facilité à t'embrasser. Dans le corps d'un autre on peut tout faire alors que dans son propre corps, on n'ose pas. Pourtant, il faut oser! Si j'avais osé quand j'avais mon vrai corps, j'aurais pu te conquérir et si cela se trouve, tu m'aurais peut-être aimé! C'est de la triche de vouloir changer! Il ne faut pas changer qui l'on est! Pardon chérie de t'avoir trompée. Pardon de m'être caché comme un lâche. Je t'aime tellement... Cet amour m'a forcé à te plaire et maintenant, j'en suis prisonnier. Je ne peux plus faire marche arrière. Je ne souhaite que ton bonheur mon amour et tu le sais. Ne m'en veux pas. S'il te plaît, ne m'en veux pas si je pars, reste toujours en bonne santé et en vie, remarie-toi avec un homme meilleur qui restera toujours lui-même. Oublie-moi. Oublie-moi pour toujours.

Adieu ...
Titre: Des récits, en écrivez-vous ?
Posté par: Lord Ganondorf le 30 Janvier 2005 à 23:00
J'ADOOORE ton style d'écriture Medulla !  :wub:  :coeur:  :love: C'est une belle histoire et on en tire une très belle leçon de vie. Agréable à lire !

Voici maintenant un autre récit fantastique de ma composition. Dites-moi ce que vous en pensez !

LA MAISON DU DIABLE

Il était quatre heures du matin. J'avais eu de la difficulté à dormir, donc je m'étais levé pour aller marcher à l'extérieur. Quelque chose m'y avait attiré ; c'était instinctif. L'air enivrant de la nuit me berçait doucement, apaisant mes souffrances, comme une mère qui rendort son enfant. J'étais là, planté tout droit dans la rue, à regarder les étoiles, comme si elles étaient ma lumière au bout de mon tunnel. Je m'étais déplacé sur un banc pour mieux observer le ciel. Quelques minutes plus tard, je m'étais assoupi.

Soudain, je me réveillai, recevant un déluge de lumière sur mon visage. Je regardai ma montre pour m'apercevoir qu'il était dix heures du soir. Je décidai de rentrer à la maison, car cette journée passée à l'extérieur m'avait quelque peu déboussolé. Quelle ne fut pas ma surprise quand je vis que ma maison n'était plus là ! À la place, il y avait une vieille baraque centenaire qui semblait en ruine, rien à voir avec ma modeste maison ! Cette bâtisse ne m'inspirait pas que du bon, au contraire ; elle me donnait la chair de poule. J'avais envie me sauver loin, loin de ce cauchemar que je vivais. Il devait bien y avoir une explication pourtant...

Une heure après, je n'avais pas toujours réussi à expliquer ce qui était arrivé. Je décidai donc d'entrer à l'intérieur, j'y reconnaîtrais peut-être quelque chose de familier... Je me dirigeai donc vers la porte à moitié délabrée. Je la fis coulisser sur ses gonds, j'entrai à l'intérieur et je fis quelques pas à l'aveuglette : il faisait noir comme chez le Diable. Un coup de vent referma la porte et je me retrouvai dans l'obscurité totale ; je ne voyais absolument rien.

Je commençais à avoir peur. Je sortis un briquet de ma poche, croyant qu'il serait le symbole de mon courage. Ce que je vis à la lumière de la flamme ne me rassura pas du tout. Horreur, horreur ! Des corps inertes froids et pâles étaient dispersés ici et là ! Mon cœur battait la chamade... Plus j'avançais dans cette demeure, plus j'avais la nette impression qu'on m'observait. Je tremblais de tous mes membres, mais mon sentiment ne s'estompait pas ; j'étais persuadé qu'on me dévisageait du regard. Je vous le dis, je n'avais jamais eu autant peur de ma vie ! Je vis alors un escalier et je m'empressai de l'emprunter, croyant que j'allais avoir mon salut à l'étage... Erreur...

La plancher craquait sous mes pas. Une odeur de souffre régnait dans cet endroit ; quelle puanteur ! Ma flamme s'affaiblissait de plus en plus. Il me restait environ quelques minutes de lumière et après, je serai livré à moi-même. J'avais toujours cette étrange sensation que quelqu'un, ou quelque chose, me fixait. Plus les secondes s'écoulaient, plus j'avais la perception que c'était la maison elle-même qui me regardait. Soudain, je sursautai de torpeur quand je vis deux gros yeux jaunes dans la pénombre. M'hypnotisant, je m'écroulai violemment sur le sol, seul dans cette maison du Diable.

« C'est tout ? répondit le docteur. Combien de fois faudra-il que je vous répète qu'il n'y a pas de maison délabrée ? Ce n'était qu'un cauchemar David, rendormez-vous...

- Mais puisque je vous répète que je dis la vérité ! Je dis la stricte vérité, croyez-moi ! Docteur, ne partez pas, restez ici avec moi ! Je vais vous raconter encore ce qui m'est arrivé et après vous allez comprendre que je ne suis pas un fou ! Je ne suis pas un fou ! JE NE SUIS PAS UN FOU ! »
Titre: Des récits, en écrivez-vous ?
Posté par: Medulla le 31 Janvier 2005 à 10:56
Whoahh !! J'adore !!! ENCORE ENCORE !!!!!  :D
Tu as vraiment du talent Lord_ganondorf ! Il faut vraiment que tu sortes un livre, tu aurais du succès !!!  :)
Et merci beaucoup pour tes compliments !  :wub:
Titre: Des récits, en écrivez-vous ?
Posté par: Lord Ganondorf le 03 Février 2005 à 02:50
@Medulla : Merci beaucoup du compliment ! :D

Et voilà encore un autre beau récit fantastique de ma part ! Bonne lecture ! :lol:

LA BOULE NOIRE

Natasheim était en avance pour la réunion des gens d'affaires de la ville, un rassemblement servant uniquement à se divertir de l'aisance financière de chacun des membres de ce groupe restreint. De ce fait, il allait donc prendre une chambre dans l'hôtel le plus proche, une vieille bâtisse qui avait de la peine à se tenir debout. Il allait voir ces gens-là plus tard, car maintenant il avait besoin de repos.

Il entra alors dans sa chambre et dès qu'il ouvrit la lumière, une sorte de grosse boule de poussière roula du sol vers le dessous du lit en un éclair. Natasheim, surpris de ce qui venait d'arriver, observa avec un certain dédain la piètre qualité du ménage de la chambre qu'il avait prise. Il se dirigea lentement vers son lit, comme s'il était le plus fatigué des hommes. Dès qu'il fut assez près pour s'y asseoir, la petite boule étrange plana de sa cachette vers le dessous d'un gros fauteuil. Il put voir que la chose semblait être faite de lambeaux de tissus noirs. De plus en plus curieux, il s'approcha avec un certain plaisir de ce fauteuil. Il tendit l'oreille et crut entendre un souffle léger, comme si la boule respirait. Il se pencha non sans peine et avec sa canne, tenta de déloger la « bête ». Après quelques essais infructueux, Natasheim heurta la chose difforme. Elle sortit alors de sa cache et partit en quête d'un abri.

Le vieil homme commençait à avoir un peu peur de cette chose. Plus il avait peur, plus la terreur l'envahissait et plus la boule noire prenait de l'ampleur. Ayant tout à l'heure la grosseur d'une boule de billard, la chose était maintenant aussi grosse qu'un gros potiron. Natasheim, pris de panique, plongea son poing à l'intérieur de la chose et réussit à en sortir une sorte de noyau gluant qu'il s'empressa de jeter sur le sol avec violence. Il l'écrasa finalement avec son pied, fier d'avoir anéanti son rival, mais la chose n'était pas vaincue. Des lambeaux de tissus noirs semblables à de la toile d'araignée grimpaient sur son corps. Ils prenaient tellement de l'expansion que Natasheim commençait à avoir de la difficulté à faire bouger ses membres. Les toiles montaient de plus en plus sur lui. Terrassé, il dut se replier sur lui-même sur le sol froid de la chambre. Ses forces l'abandonnaient ; il ne se débattait plus. Natasheim se laissait faire maintenant. Puis, il se mit à rapetisser à un point tel qui devint aussi gros qu'une boule de billard...

Plus tard, la lumière s'ouvrit et la nouvelle petite boule noire eut juste assez de temps pour se cacher sous le lit...  
Titre: Des récits, en écrivez-vous ?
Posté par: Medulla le 04 Février 2005 à 12:59
Génial !!! C'est trop super !!!  :wub: C'est décrit à la perfection !!! Et en plus, c'est super intérressant !!!  :)
Tu as vu le film coréen "2 soeurs" ? (film fantastique très angoissant :P ) Au début, quand tu décris la petite boule noire sous le lit, ça y ressemble un peu. Encore Bravo Lord_Ganondorf pour toutes tes histoires !!!  :rolleyes:
Pour l'instant ma préférée c'est "Le secret de Polichinelle" et aussi "La maison du diable".  ^_^
Et celle de Chuck avec les vampires qui est géniale !  :)  
Titre: Des récits, en écrivez-vous ?
Posté par: Medulla le 22 Février 2005 à 20:37
Je trouve ça dommage que peu de monde poste dans ce topic ...  :( Les histoires de Tonton Lord_Ganondorf sont pourtant géniales !!!  :) Désolée encore pour le double post, mais je me permet de mettre une autre histoire ... (si vous la lisez en entier, bravo ! moi j'ai pas eu envie de la lire ... <_< )


Un meilleur ami n'en remplace aucun autre

Dans notre monde mal-aimé où les ados sont mal dans leur peau ou superficiels, vivaient deux meilleurs amis semblables à aucun autre de leur âge. Ils sont restés deux grands enfants qui s'amusent et jouent dans les rues; Marc et Akira. Ils s'entendent à la perfection, presque trop... Certains pensent qu'ils sont jumeaux, il n'en est rien. Ils sont amis; "les deux meilleurs amis du monde et de l'univers" se disent-ils souvent en souriant. Marc était plus jeune de quelques mois par rapport à Akira mais plus déterminé et effronté que ce dernier. Il n'hésitait jamais à faire toute sorte de blagues enfantines : sonner chez les gens puis s'enfuir, se faire courser par des chiens en leur échappant toujours, essayer de drôles de mélanges de terre, d'eau, de feuilles et de grenadine et regarder Akira vomir après les avoir ingurgités ou encore allumer des pétards sous des jouets ou sous des chats morts. Akira était plus réservé et plus tendre mais il adorait toujours suivre son meilleur ami dans la rigolade. Ils étaient pratiquement voisins et se voyaient tous les jours au grand désespoir de leur parents qui, au bout d'un certain temps, par lassitude ne se souciaient plus d'eux.
Puis un premier choc dans leur vie: l'arrivée au collège était proche. Akira était apeuré, Marc le prenait un peu plus à la légère sentant quand même son coeur battre un peu plus fort que d'habitude quand ils abordaient le sujet:
"-J'ai peur, je ne veux pas y aller! Il y a plein de grands là-bas, ils vont nous écraser! se plaignait Akira.
-Ne t'inquiète pas, nous ne risquons, n'oublie pas qu'on est les deux meilleurs amis du monde et de l'univers!
-Oui mais ...
-Pas de mais! On a pas peur et puis c'est tout! Tu verras, ça ne sera pas si effrayant. Tu me fais confiance?
-Oui, comme toujours.
-Alors ne t'inquiète pas, nous serons ensemble de toutes façons! Allez, n'y pense plus, allons jouer!"
Et ils repartaient faire les 400 coups de la journée.
Quelques jours plus tard, ils arrivèrent au collège. C'était haut et grand, Marc était impressionné, Akira tremblait de peur de perdre son ami dans la foule. Et ce fut l'heure de l'appel pour les classes. Le coeur de Marc battait la chamade de peur qu'il n'entende pas son nom tandis qu'Akira espérait de tout coeur qu'ils soient dans la même classe. Hélas! Il en fut autrement! Akira fut appelé et n'osait pas lâcher la main de son meilleur ami; on l'appela plusieurs fois. Il ne pouvait pas bouger, il voulait rester près de Marc; alors ce dernier le poussa et lui dit :
-Ne t'inquiète pas, nous sommes les meilleurs amis du monde et de l'univers!
Alors Akira s'avança sous l'oeil agacé de sa professeur principale qui l'avait appelé. A la fin de l'appel, Akira vit Marc dans une autre classe avec d'autres personnes; il se sentit anéanti. Il avait peur, il voulait s'enfuir mais il ne le pouvait. De petites larmes coulèrent sous ses yeux mais il les essuya d'un geste rapide et maladroit. A la récré, Akira chercha Marc des yeux mais ne le trouva point. Lorsque la cloche sonna la fin des cours, Akira rentra chez lui avec sa mère sans voir Marc. En arrivant chez lui, il voulait lui rendre visite mais sa mère refusa prétendant que les devoirs étaient plus importants. Akira se sentait triste; la nuit, il fit un cauchemar: il courait derrière Marc pour le rattraper dans la cour du collège mais ce dernier fuyait de plus belle sans vouloir s'arrêter ni se retourner. Akira s'arrêta, Marc aussi. Et lorsque ce dernier tourna la tête, il avait le visage de sa professeur principale. Akira cria et se réveilla en sursaut. Son réveil indiquait 7 heures. Il se leva.
Les jours, les mois avaient passé. Akira et Marc ne se voyaient plus que pendant les week-end mais une sorte de malaise s'installait entre eux dès qu'ils se parlaient. Ils ne parlaient plus que de cours, de devoirs ou de contrôles ; ils faisaient très rarement des bêtises que lorsqu'ils n'avaient plus rien à se dire et qu'ils commençaient à s'ennuyer.
Pourtant, un deuxième choc fit son apparition dans leur vie :
Vers le milieu de mars, une fille ne cessa de tourner autour de Marc, ce qui agaçait sérieusement Akira qui la trouvait stupide et trop maquillée vulgairement ; il n'hésitait pas à le dire à son ami qui ne l'écoutait pas. C'est le 31 mars qu'Akira fut horrifié : il vit Marc et cette fille s'embrasser près des toilettes. Son sang ne fit qu'un tour ; il commença à avoir des vertiges et sa vue se troubla, ses yeux devinrent flous ; alors il se réfugia dans les toilettes pour se calmer. Il exprima son mécontentement devant Marc qui ne l'écoutait vraiment plus. Les jours suivants, il se sentit dépérir, ses notes baissèrent, il ne travaillait plus, ne mangeait presque plus et maigrissait à vue d'œil sans que ses parents ne le remarquent. Il voulait mourir. Il pensait trop à Marc et faisait chaque nuit des cauchemars à propos de cette fille qu'il voyait démultipliée et qui lui répétait : « Marc y m"aime, Marc y m"aime ! ! ! ». Pour ne plus faire ce cauchemar, il ne dormit pratiquement plus. Alors, pour essayer de ne plus souffrir, il décida d'ignorer Marc. Cela fonctionnait même si un sentiment de regret et d'amertume le prenait souvent quand il allait se coucher. Il se sentait un peu mieux mais savait bien qu'il ne résisterait pas longtemps.
Alors, aux alentours de début février, un drame, ou plutôt un miracle se produisit : la fille laissa tomber Marc pour aller avec un garçon plus vieux que lui. Akira sentit une lueur d'espoir au fond de son âme. Pourtant, Marc refusa de lui parler pendant cette journée.
Quelques jours plus tard, la sonnette retentit :
-Akira, c'est pour toi ! cria sa mère
Le garçon dévala les marches et vit sur le seuil Marc prêt à pleurer ; alors il l'invita dans sa chambre. Les deux garçons parlèrent longuement, Marc se confia à Akira et ce dernier l'aida, retrouvant leur vive amitié du passé. Alors, pour fêter leurs retrouvailles, ils décidèrent d'aller faire toutes les bêtises qu'ils n'avait pu faire pendant le déroulement scolaire. Ils se retrouvaient tous les jours pour faire des bêtises à partir de 18 heures et ne se séparaient avec remord qu'à 19 heures 15. L'année scolaire se passa sans autres problèmes, les deux enfants s'entendaient comme à leurs débuts.
Mais hélas ! Un troisième choc fit irruption :
Un samedi matin, Marc se rendit chez Akira ; sa mère vient lui ouvrir mais lui annonça les larmes aux yeux qu'Akira était à l'hôpital en train de mourir d'une tumeur. Marc rentra chez lui à demi étourdit et cria, apeuré, à ses parents de l'emmener à l'hôpital.
Il s'approcha de son lit. Ils étaient seuls. Akira pouvait à peine parler, il avait mal. Il réussit à tourner un peu la tête et à dire faiblement :
« Nous serons toujours les deux meilleurs amis du monde et de l"univers ... »
Et tout s'arrêta. L'électrocardiogramme aussi. Marc, après quelques secondes se mit à hurler. Les adultes accoururent pour essayer de le calmer. En vain. La douleur ne peut être soignée lorsqu'elle est trop forte. Les docteurs conseillèrent à ses parents de l'emmener voir un psychologue mais ces derniers, trop fiers précisèrent :
-Notre fils n'est pas fou ! C'est juste une affaire de temps, il se sentira mieux dans quelques jours.
Mais ils n'avaient rien compris. Ils ne comprenait pas se qui se passait dans la tête de Marc à ce moment-là. Et ils ne pourraient jamais comprendre ce que c'est de perdre un ami auquel on a toujours tenu. « Ils ne comprennent rien ! » se dit Marc dont les larmes ne cessaient de croître. Ils rentrèrent tous silencieux à la maison. Marc esquissait de drôles de sourires teintés d'ironie que ces parents ne voyaient pas. A la maison, chacun fit les choses de son côté. A 19 heures 30, la mère vint dans la chambre de son fils pour lui dire de venir manger. Son visage se glaça. Un long cri aigu s'échappa de sa bouche.
Le 8 juin, le même jour, Marc, trop désespéré, se donna la mort dans sa chambre ...
Titre: Des récits, en écrivez-vous ?
Posté par: Geomaster le 22 Février 2005 à 20:41
Voilà une histoire bien triste...

Il m'est arrivé un peu la même chose (dans le sens où j'ai perdu mon "Akira") sauf que, fort heureusement, je n'ai pas fait la même erreur que Marc...
Titre: Des récits, en écrivez-vous ?
Posté par: Medulla le 22 Février 2005 à 20:45
C'est vrai Geo ? Oh j'suis désolée, j'espère que ça t'a pas trop rappeler de mauvais souvenirs ...  :( J'suis vraiment désolée.  :cry3: Ca va mieux maintenant ?  :unsure: T'en fais pas, on est là pour te soutenir et t'aider !  :)  :wub: Tu es vraiment courageux ! Tu as bien fait de ne pas faire de bêtise !  :)  :wub:  :fonsde: Je t'admire ! Quel courage !!!  :god:  :)  
Titre: Des récits, en écrivez-vous ?
Posté par: Couet le 22 Février 2005 à 20:55
C'est triste cette histoire... :cry3:
C'est beau mais triste...
Ce qui est véridique, c'est que bien souvent l'entourage, de par la routine, se voile la face sur des symptômes pourtant flagrants...

Vous écrivez vraiment bien tous les deux...
Bravo ;)
Titre: Des récits, en écrivez-vous ?
Posté par: Geomaster le 22 Février 2005 à 20:58
CitationC'est vrai Geo ? Oh j'suis désolée, j'espère que ça t'a pas trop rappeler de mauvais souvenirs ...  :( J'suis vraiment désolée.  :cry3: Ca va mieux maintenant ?  :unsure: T'en fais pas, on est là pour te soutenir et t'aider !  :)  :wub: Tu es vraiment courageux ! Tu as bien fait de ne pas faire de bêtise !  :)  :wub:  :fonsde: Je t'admire ! Quel courage !!!  :god:  :)
Arf n'exagère pas... Ne t'en fais pas. Je suis quand même plus âgé que le Marc de l'histoire donc ca m'a évité de faire des bêtises. Cela dit, quand ça s'est produit, j'avais 17 ans. C'était il y a un peu plus de 4 ans...

Ton histoire est très bien écrite Medulla.
Titre: Des récits, en écrivez-vous ?
Posté par: Medulla le 22 Février 2005 à 21:24
Merci beaucoup Geomaster .  :)
Même si tu es plus âgé, ça ne change rien, tu es très courageux !  :wub: J'admire les gens comme toi ! Tu es fort et plein de sens et gentil aussi (comme les Yoshis ^_^ ) ! Tu es vraiment un modèle et s'il devait y avoir plusieurs sages, bien sûr tu en serais un.  :) Je te trouve très solidaire et tu as un don pour écouter et aider les autres; tu mérites bien ce poste d'admin en plus. Mais là ça part trop en HS ...  ^_^
Lord_Ganondorf écrit mieux que moi ! Il devrait sortir un livre ! "Histoires cruelles et fantastiques" de Lord_Ganondorf.  :P  
Titre: Des récits, en écrivez-vous ?
Posté par: Cakek le 22 Février 2005 à 21:25
C'est vrai que tu as été très courageux Geo...
Si ma meilleure amie venait à mourir, je ne sais pas si je tiendrais le coup...
Titre: Des récits, en écrivez-vous ?
Posté par: Geomaster le 22 Février 2005 à 21:35
A y repenser, je ne sais pas pourquoi je suis toujours là aujourd'hui... Je me suis très longtemps reproché cet accident alors c'est vrai que j'aurais très bien pu à n'importe quel moment faire une bêtise...

Je pense qu'en dépit de toute la tristesse, le désespoir et j'en passe que j'avais accumulé, il était hors de question que j'abandonne ma famille. Je pense aussi que mon "Akira" ... n'aurait pas aimé que j'aille le rejoindre... Même si j'aurais tout donné pour pouvoir lui foutre une paire de baffes... M'enfin bon bref on ne va pas s'étaler là-dessus...

Je ne dis pas que l'idée ne m'a jamais traversée l'esprit... Mais je ne suis pas passé à l'acte en tout cas. Je ne sais pas si c'est de la force, du courage ou autre chose mais bon quoiqu'il en soit, j'en suis là maintenant ;) (Bof ça veut rien dire ce que je dis, un admin qui fait du flood ? :wacko:)
Titre: Des récits, en écrivez-vous ?
Posté par: Mopitcheau le 25 Février 2005 à 15:47
Je vais poster une histoire à mon tour.
Certains moments vous sembleront peut-être "baclés", mais c'était parceque c'était pour un production écrite de 350 mots, et j'en était rendu à 950 alors j'ai du couper.
N.B.: On nom devrait vous sembler familier :P.

Ça va comme suit:

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Pierrot le chevalier

    Il y a très très longtemps, vivait, au royaume de Erte, un jeune homme prénommé Pierrot. Ce garçon n'avait rien d'un chevalier: il était petit, maigre et frêle. Mais ni cela, ni les méchancetés que les villageois lui criaient lorsqu'ils le voyaient sur la rue ne le faisaient changer d'avis. Chaque fois que quelqu'un se moquait de lui, il se disait à lui-même: « Qu'ils disent ce qu'ils veulent; je leur montrerai de quoi je suis capable; un jour, je serai couvert de gloire et plus personne ne se moquera.» Mais ce jour tardait à arriver.

    Pierrot avait maintenant dix-huit ans. Il était toujours aussi maigre et petit, quoiqu'un peu moins frêle. Cette nouvelle force, il l'avait acquise en travaillant fort pour gagner de quoi se nourrir. Il n'oubliait cependant pas la promesse qu'il s'était fait: celle de devenir chevalier. Et cette promesse était sur le point de se réaliser. En marchant en direction de sa maison, Pierrot rencontra un vieillard. Ce dernier lui fit signe d'approcher.
«-J'ai entendu dire que tu recherchais une aventure, dit le vieillard.
 -En effet, répliqua Pierrot.
 -Alors, ne cherche plus, répliqua à son tour le vieil homme.
  Tu partiras en direction du nord dès demain matin, poursuivit-il. Tu marcheras pendant trois jours et trois nuits. Une fois sur place, tu chercheras un certain Balzémir. Il te conduira à Vaati, lequel tu devras tué avant de revenir me voir. Si tu fais tout cela, ton souhait le plus cher sera alors exaucé.»
Sur ces derniers mots, le vieillard disparu.

    Pierrot avait du mal à comprendre ce qui lui arrivait. Néanmoins, il décida de partir le lendemain matin. Il resta perplexe tout au long des trois jours et des trois nuits. Il se demandait où il devait se rendre. Cette question trouva vite réponse: après trois jours et trois nuits de marche, il arriva dans un tout petit village. Il n'eut pas de difficulté à trouver Balzémir, ce dernier se tenait debout à l'entrée du village.
«-Balzémir?, demanda Pierrot.
 -Lui-même, répondit l'homme.
 -Un vieil homme m'a dit que vous me conduiriez au dénommé Vaati, reprit notre jeune aventurier.
 -Je le peux en effet. Suivez moi!», conclu le villageois.

    Pierrot suvi Balzémir jusqu'à une porte étrange. «Ce que vous voyez là est la Porte Démoniaque, dit Balzémir. Vaati se trouve de l'autre côté. Maintenant, si vous voulez bien m'excuser, je dois partir.» Il tourna les talons et repartit en direction du village. Pierrot se demandait comment faire pour ouvrir cette porte. Dès qu'il eut cette pensée, une vois se fit entendre: «Frappez trois fois le rond au milieu de la porte.», dit la voix, comme si elle répondait au questionnement de Pierrot. Le jeune homme obéit à la voix. À peine eut-il donné le troisième coup que la porte s'ouvrit en grinçant. Ce qui se trouvait derrière était magnifique: or, joyaux, coffres et bien plus! Pierrot pénétra à l'intérieur de la pièce, s'exaltant devant tous ces trésors. Mais il devait continuer sa quête. Il délaissa or et joyaux et chercha armures et épées. Il ne tarda pas à en trouver. Il s'équippa et se dirigea vaillamment vers une porte situé de l'autre côté de la pièce.

    En s'approchant de la porte, il se mit à percevoir un bruit venant de l'autre côté de cette dernière. À peine l'eut-il franchit qu'il se trouva nez à nez avec un chien à trois têtes. Lui qui croyait que Vaati était un homme, il eut la surprise de sa vie en voyant la bête. Le souffle chaud de cette dernière empestait dans toute la pièce. Pierrot avait cependant beaucoup de chance: la bête dormait profondément. Il se mit à réfléchir sur le meilleur moyen moyen pour la tuer. Il ne pouvait tenter une attaque sur l'un des têtes, car les deux autres se réveilleraient  et le mangeraient sans qu'il ne puisse se défendre. La meilleur solution semblait être de planter son épée dans le coeur du monstre. Mais comment y parvenir? Il adopta une stratégie: Piquer l'une des pattes de Vaati, puis se cacher pendant que la bête se réveille, pour ensuite courir sous le chien et lui asséner le coup final. Cette tactique était risquée, mais elle porta ses fruits. Une fois l'épée profondément plantée dans le coeur de la bête, celle-ci tituba, puis s'effondra sur le sol en produisant un grand bruit sourd.

    Exténué, Pierrot reprit le chemin de son village. Le voyage de retour fut plus long, en raison de la fatigue du héro. Après sept jours et sept nuits de marche incessante, Pierrot arriva chez lui. Il avait décidé de se reposer un peu avant d'aller voir le vieillard. Il dormit, changea ses vêtements, mangea un peu, puis ressortit pour trouver l'homme. Il n'eut pas à chercher bien loin: le vieillard se tenait de l'autre côté de la rue.
«-Bonjour, dit le vieil homme.
 -Bonjour à vous, répondit Pierrot.
 -Je crois voir que vous avez mérité votre récompense, reprit le vieillard. Présentez-vous à la cour, et vous serez sacré chevalier.» L'homme disparu de nouveau.

    Chose promise chose faite: Pierrot se présenta à la cour et il fut sacré chevalier. Plus personne ne se moqua de lui. (En tout cas, pas ouvertement.) Plusieures personnes ont revu le chevalier depuis. Il semblerait qu'il se soit trouvé une épouse avec qui il eut trois enfants, mais ça, c'est une autre histoire...

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Je reverrai peut-être ce compte pour lui "appronfondir" certains passages.
Titre: Des récits, en écrivez-vous ?
Posté par: Maxbfl le 03 Mars 2005 à 21:49
Super comme idée de topic Lord_Ganondorf! Bravo pour les histoires tout le monde, bon, je ne les ais pas toute lue, mais, au moin quelques unes, et c'est super!

Sa tombe bien que je découvre ce topic, moi qui commence a écrire quelque chose, vous verrez sa plus tard!
Titre: Des récits, en écrivez-vous ?
Posté par: Medulla le 06 Mars 2005 à 20:17
Très jolie histoire Mopitcheau !  :wub:
Geo, je continue à dire que tu es quelqu'un de très fort et de très courageux !  :)
Je poste un petit récit, très court.


C'est quoi la mort?

Je ne veux plus dormir pour de faux, je veux connaître le sommeil éternel ; je veux partir loin de cet endroit qui m'ennuie et me fait souffrir. Je veux visiter les étendues de l'au-delà, voir ceux qui sont morts avant moi et les questionner sur leurs vies de vivants. Savoir ce qu'ils ont fait, qui ils ont été, s'ils ont souffert ou non et surtout si la mort les réjouit. Je veux tout savoir !!! Mais aussi comprendre ; comprendre ce qu'est la mort et si le paradis ou l'enfer existent. Savoir où je vais aller et comprendre pourquoi ... Cela me tarde d'arriver, pourtant on dit qu'il faut profiter de la vie ... Mais comment profiter d'elle quand on a rien ni personne ???
...
Je viens de questionner ma mère sur la mort, voici comment cela s'est passé :
"-Maman, on va t-on après la mort ?
-On va dans le néant. me répondit-elle
-C'est quoi le néant ?
-C'est le vide mon chéri, c'est le rien du tout, comme une page blanche ou une page noire.
-Et après le néant, qu'est-ce qu'il y a ?
-Il n'y a rien après car le néant, c'est le vide, c'est le rien.
-Alors après la mort, on vit dans le néant?
-On ne vit pas vraiment puisque dans le néant, on ne peut ni penser, ni bouger, ni parler, on ne peut plus rien faire.
- ..."
Je suis vite parti pour y réfléchir. Je m'assois dans ma chambre, sur mon lit, et j'y médite. C'est dur; dur de se faire une idée de ce que c'est vraiment la mort. Mais si je crois ce que m'a dit maman, que la mort c'est de ne plus pouvoir penser ni bouger , parler ou réfléchir ... Je ne veux pas mourir ! Alors je suis comme tous les humains ... J'ai peur de la mort ...
Titre: Des récits, en écrivez-vous ?
Posté par: Mind's Song le 06 Mars 2005 à 20:32
C'est que le Prologue

Les deux seigneurs

                                             Deux épées pour les seigneurs opposés par le sang
                                       L'épée du premier seigneur ne peut régner que par le mal,
                                   L'épée du deuxième seigneur ne peut combattre que par le bien.                                    
                              Ainsi est inscirt sur l'épée du mal                                          Lîlàfius, Evîtàs, Rînîfos, Mîlàciàs      
                                        ''Force, Pouvoir, Immortalité, Richesse''
                                     Ainsi est inscrit sur l'épée du bien :
                                   Oevîs, Rîtusent, Pîlîvos, Pîvîlîsrent
                                  'Courage, Sagesse, Ruse, Loyauté''
                              Voici ce que montre les épées des seigneurs
                       Et ainsi sont les destins des deux seigneurs liés par les épées.

Prologue                                                                    
                                                                               I
                                               Hobbits et Leprechauns                                                                                de la terre de Aviosos
                                                             

 Ce livre résume surtout les Hobbits et Leprechauns présent dans la terre de Aviosos  qui est à la période de la 511ème Eclipse Lunaire (1), c'est-à-dire pour nous repérer, environ 1277-1278. On pourra y trouver leur lieu de vie, leurs coutumes, leur habitat, leurs richesses et leurs habitudes. Certains voudront y trouver leur représentation mais d'autres, leurs méthodes à la guerre et c'est exactement de cela dont nous discuterons dans ce prologue.
Quelques's uns des lecteurs pourront penser que les Hobbits, Leprechauns sont des créatures mais ces derniers dont nous parlons pour le moment sont des hommes avec quelques différences.
 Certes, les Hobbits étaient un peuple très ancien et ce sont des hommes de taille variante (Elbie Fadet (1) mesure 1m 32 et demie), cela n'explique pas qu'ils étaient doués en bataille contre des cyclopes ou titans grâce à leur lance-pierre. Les Hobbits sont souvent représentés par des petits hommes à chevelure bouclée et c'est le cas. Les Hobbits, pour la vie au village (précisons-le) étaient souvent vêtus d'une chemise, d'un gilet (non en laine) et d'un pantalon (souvent marron) dont le bas est plié.
 Quant aux Hobbits qui vivaient à la campagne, ceux-ci étaient vêtus d'une tunique (souvent verte marron ou bleu rouge) et d'un chapeau que porte parfois les hommes pour la pêche.
Les Hobbits avaient pour habitude de fumer la pipe à la paille ou de se rouler dans l'herbe pendant le printemps croyant que Hevidas Tivos, le dieu des cultures leur donne de bonnes récoltes en Eté (ce qui arrive très souvent).
 Leurs coutumes sont que, chaque soir de Pleine Lune (3), ils faisaient la fête jusqu'au lever du jour en fumant de la pipe et en mangeant du porc salé.
Les Hobbits vivaient et ont toujours vécu sur et sous les plaines de Lasgowis (4) qui comprenaient la ville et la campagne, ce qui ne les dérangeait guère. Il faut dire que comme les nains, les Hobbits étaient de très bon creuseurs. Attention !! Cela ne veut pas dire qu'ils vivaient 24 heures sur 24 heures en dessous du sol. Le commerce était établit au dessus : marché, tavernes, parc, écurie de poneys (il ne faut pas oublier que les Hobbits sont des petits hommes.  
 Pour habitat, un Hobbit construit une pente en pierre qui mène à une sorte de tonneau dont la longueur varie selon son besoin de se déplacer et de bouger. Pour recevoir de la lumière, les portes avaient des trous suffisamment assez grands  (on pouvait y passer 4 Leprechauns qui (sachons-le) ne mesuraient que 20 à 30 centimètres) pour la faire passer dans toute la maison.
Et enfin, nous devons surtout savoir que les Hobbits étaient riches en fleurs, bois et pierres, ce qui explique le merveilleux paysage des plaines de Lasgowis.
 

              (1) Une Eclipse Lunaire représente 2 ans et demie pour un homme
(2) Elbie Fadet fut le premier mage Hobbit depuis la 324ème Eclipse Solaire
(3) La pipe à la paille a été inventée par les Hobbits Sam et Lily Saullum alors qu'ils mettaient le feu à une grange.
(4)Une Pleine Lune représente un samedi pour un homme (voir calendrier Hobbetien et Leprechaunien)
(5) Les plaines de Lasgowis se situent au Nord de Filès Fardas sur la terre Aviosos
 
 
 Passons maintenant aux Leprechauns qui, eux aussi, étaient un peuple très ancien. Appelés aussi Grands Esprits des Hobbits ou de la nature et farfadets, ils vivaient en communauté depuis la création de la première terre avec les Hobbits dans les pleines de Lasgowis.
De très petite taille, ces Esprits sont toujours représentés par un petit homme avec un gilet vert descendant en triangle de devant et de derrière jusqu'au genoux. Ils étaient munis d'un chapeau vert avec une banderole jaune au milieu qui recouvrait leurs épais cheveux roux bouclés. Ils portaient une sorte de pantalon blanc et des chaussures vertes de lutin.
 En ce qui concerne leurs méthodes à la guerre, ils n'en avaient guère car ils ne voulaient pas            détruire la nature bien que toutes les Pleines Lunes, ils buvaient de la bière jusqu'à en devenir assommés. Leurs coutumes étaient les mêmes que celles des Hobbits mais leurs habitudes en différaient, ils jouaient  aux courses de Bâton-Sec (1) et  discutaient avec les Bois-Cachés appelés aussi esprit des arbres jusqu'à la levée de la nuit.
 Contrairement aux Hobbits, les Leprechauns, eux, vivaient toujours au dessus de la terre dans les arbres de Lasgowis et étaient chargés de surveiller les habitats des Hobbits de crainte qu'une troupe de loups sauvages entrent dans le village et dévorent leurs réserves de nourriture. Comme nous l'avons dit précédemment, les Leprechauns vivaient dans les arbres, ils y construisaient des huttes au toit de paille.
 Ils étaient considérés riches par les Hommes car, selon la légende, un Leprechaun avait un pot d'or dans sa maison et c'est certainement pour cela qu'ils ont le dont de disparaître à tout moment. Eh oui, les hommes traquaient les Leprechauns pour leur or, mais ceux-ci disparaissaient à l'approche d'un des Grands Hommes.

 
  (1) Le Bâton-Sec est un amusement chez les Leprechauns. Il consiste à monter sur un de leur bâton magique et de le faire voler en faisant une course.





Titre: Des récits, en écrivez-vous ?
Posté par: Mind's Song le 06 Mars 2005 à 22:02
désolé pour le double post mais si on regarde à laquelle je laisse ce message on peut dire que je ne fait pas de flood n'est ce pas sinon n'hesitez pas à laisser de commentaires, vous direz que je suis chiant mais j'aime bien qu'on dise ce que vaut ce que je fait
Titre: Des récits, en écrivez-vous ?
Posté par: Medulla le 09 Mars 2005 à 09:55
Mais c'est le prologue du Seigneur des Anneaux que tu as écrit là ?!  :blink:
Le topic consiste à écrire des histoires que nous inventons et non de recopier un livre ou même d'en faire un plagiat. (du moins je pense)  
Titre: Des récits, en écrivez-vous ?
Posté par: Mind's Song le 09 Mars 2005 à 12:45
On peut dire en effet que je me suis inspiré du livre mais je l'ai quand même changé, si quelqu'un veut vérifier à l'aide du livre. Je n'ai fait aucun plagia rassure-toi, j'ai essayé de m'en inspiré car j'adore comment c'est écri
Titre: Des récits, en écrivez-vous ?
Posté par: Lord Ganondorf le 09 Mars 2005 à 15:40
On voit tout de suite l'inspiration du Seigneur des Anneaux. Quand on lit ce que dit Tolkien sur les Hobbits, on sent comme une franche camaraderie ; on prend plaisir à lire. Tu as bien recréé ceci, même un peu trop. Ton prologue est bon, mais en tant qu'auteur, tu te dois de diversifier ton style d'écriture si tu ne veux pas être accusé de plagiat. Bonne continuation !  ^_^
Titre: Des récits, en écrivez-vous ?
Posté par: Mind's Song le 09 Mars 2005 à 17:08
Merci, je prendrais cette remarque au serieux maintenant, je l'appliquerai dans tt mes textes
Titre: Des récits, en écrivez-vous ?
Posté par: Grevious-ganon798 le 09 Mars 2005 à 17:13
J'ai décidé de me lancer dans un projet TITANESQUE... C'est après avoir lu un livre romantisant (ca se dit, non ?) l'histoire d'OoT... Ca va s'appeler The legend of Zelda. Douze tomes prévus... Ils raconteront une mahjeure partie des Zeldas, avec quelques uns que j'aurais inventés...
Bon, vous allez vous moquer de moi, en disant que je suis trop ambitieux, que j'abandonnerais vite... Mais je m'en fiche, je ferais quand même le projet....
Les premiers chapitres d'ici dimanche...
Titre: Des récits, en écrivez-vous ?
Posté par: Lord Ganondorf le 09 Mars 2005 à 18:28
Bravo à tous en passant pour vos récits, c'est fantastique ! :clap:  :coeur:  ^_^ J'apprécie vraiment ! Me voilà donc de retour après un petit peu d'absence avec un nouveau récit. Celui-ci est différent dans le style du fantastique. Je faisais un essai, vous me direz si ça a foiré...  -_-

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CHER JOURNAL

Jeudi, le 14 avril

Aujourd'hui, c'est mon anniversaire. J'ai eu plein de cadeaux, mais celui que j'ai préféré, c'est toi. Tu étais sur la table de la salle à manger, embellie d'un joli ruban doré. Maman m'a dit qu'elle t'a trouvé dans une brocante à petit prix. Je suis si contente ! Cher journal, laisse-moi te dire en ce moment solennel que je t'écrirai toutes mes pensées. Ça fait un peu bizarre d'écrire à un journal comme si on parlait à une vraie personne, mais je suis certaine que je vais m'habituer sans trop de temps. Au revoir !

Vendredi, le 15 avril

T'as pas idée à quel point je le déteste ! Je le hais ! Tu dois te demander de qui est-ce que je parle, n'est-ce pas ? C'est un horrible garçon de ma classe ! Il est ignoble, perfide et pervers ! La semaine dernière, à l'école, monsieur a décidé qu'il allait me faire mener la vie dure. Eh bien ! Il a réussi à tenir sa parole ! Aujourd'hui, il m'a versé un pot entier de peinture sur la tête ! Pas de la gouache, de la VRAIE peinture, celle qu'on prend pour peinturer les murs ! Il est dégueulasse ! Je le déteste ! C'est un monstre et je souhaiterais qu'il n'ait jamais existé ! Simon, je te déteste !

Tout va mal dans ma vie. En plus de ce qui se passe à l'école, mes parents ne me lâchent plus ! Ils disent que je ne passe pas assez de temps à faire mes devoirs. Ils me répètent toujours que l'académique, c'est sacré ! Ils me tombent sur les nerfs quand ils disent ça ! Bon, je dois y aller. À plus tard, cher journal !

Lundi, le 18 avril

Aujourd'hui, j'étais plus contente et tu sais pourquoi ? Le garçon dont je t'ai parlé était malade, donc il n'est pas venu en classe ! J'ai passé une très belle journée sans lui. Je m'étais préparé à l'ignorer lui et ses âneries, mais je n'ai pas eu besoin d'appliquer mon plan. En fait, tout le monde semblait avoir eu la même idée, car quand je leur parlais de Simon, ils faisaient tous comme s'ils ne le connaissaient pas ! Je le répète, j'ai ADORÉ ma journée !

Mes parents continuent toujours de me casser les oreilles avec leurs « recommandations ». On dirait qu'ils me prennent encore pour une enfant, mais je n'ai plus six ans ! Parfois, j'aimerais changer de parents ou même ne plus en avoir, ça serait fantastique ! Je pourrais faire tout ce que je veux. Sur ce, je dois aller manger. À demain, cher journal !

Vendredi, le 22 avril

C'est étrange... Simon n'est toujours pas revenu à l'école. J'ai demandé à l'institutrice ce qu'il avait et ce qu'elle m'a dit m'a renversée. « Simon... je ne connais pas de Simon. » C'est comme s'il avait disparu de la carte ! Envolé, pouf ! Plus aucune trace de lui ! Je ne sais pas trop comment me sentir. Il est exubérant parfois, mais d'autres temps, il peut être vraiment charmant... J'apprécie me confier à toi, cher journal. Tu m'es d'une aide très précieuse et je ne sais pas ce que je ferais sans toi.

Matin du samedi, le 23 avril

Lorsque je me suis levé tout à l'heure, je croyais que j'allais manger des crêpes, comme tous les samedis matin, mais je me suis trompé. À la place, j'ai trouvé une maison vide, complètement vide. Pourtant, quand mes parents sortent, ils m'avertissent. Je me demande où est-ce qu'ils sont passés. Ils m'énervent parfois, mais j'apprécie le rituel du samedi matin ! Et là, pas question de manger mes crêpes toute seule ! Je vais les attendre.

Soirée du samedi, le 23 avril

Mes parents ne sont toujours pas arrivés. J'ai mangé ce qu'il restait dans le frigo. Pas grand-chose, en l'occurrence... Je commence à être un tout petit peu inquiète à propos d'eux.

Nuit du samedi, le 23 avril

Je viens de faire un cauchemar. J'ai de la difficulté à dormir en sachant que mes parents ne sont pas dans la maison pour me protéger. J'ai peur toute seule. Tout à l'heure, le mur de ma chambre a craqué et j'ai poussé un hurlement de terreur. Je me trouvais tellement stupide de crier pour rien. Pour en revenir à mon horrible rêve, j'étais dans le sous-sol de la maison, en train de t'écrire. Je me sentais comme obligée à t'écrire et je n'aimais pas cela. Tu m'obligeais à faire des vœux horribles et toutes les personnes que j'aimais disparaissaient les unes après les autres. Je m'excuse, mais c'était qu'un rêve n'oublie pas ! Je sais que tu m'aimes trop pour me faire du mal. Tu veux me protéger, n'est-ce pas ?

Dimanche, le 24 avril

Espèce de monstre ! Je viens de réaliser la vérité ! C'est toi le coupable ! C'est toi qui as fait disparaître Simon ! C'est toi qui as éliminé mes parents ! Tu m'as forcé à écrire ces vœux ! Je ne voulais pas que ça arrive pour VRAI ! Je ne sais même pas pourquoi je suis en train de t'écrire encore ! Ce soir, je vais tw foIre bryler hygpece de johftal mqudiI ! Je vpis te...


Inutile de me résister pendant plusieurs autres mots. J'ai pris contrôle de toi, petite. N'aie plus peur, je suis là pour toi. Je veux te protéger de ceux qui te font du mal... même si tu en souffres un peu...

(Ici se termine la partie lisible du journal. Étrangement, le reste des pages a été arraché)
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Titre: Des récits, en écrivez-vous ?
Posté par: minishlink le 09 Mars 2005 à 18:38
Moi je suis en train d'en écrire un mais c'est pas un récits c'est .... une série de livres ! Il y aura a peu près 4 ou 5 tome et peut-être deux série ! Donc en résumé :
Une grande série
Deux (mais je pense que se cera 4) série qui sont dans la grande série
4 ou 5 tome a chaque série (les séries qui sont dans la grande série !)
Pour les chapitres : Il y aura a peu près 2 ou 3 pages par chapitre car c'est mieux pour le lecteur que les chapitres qui sont grands comme ceux dans le seigneur des anneaux !

Et voilà !

Et bravo pour vos récits !!!!  :clap:  :clap:  :clap:

Si vous me demandez si je vais le vendre ..... peut-être que je le ferai !
Je suis peut-être ambitieux mais je le ferai ! ( et d'ailleurs j'ai commencé  :P )
Titre: Des récits, en écrivez-vous ?
Posté par: Lord Ganondorf le 09 Mars 2005 à 21:54
L'important quand on a un projet ambicieux, c'est de bien définir ce que l'on veut écrire avant de passer à l'acte. Pourquoi un plan est nécessaire ? Eh bien parce que dans les gros projets il faut être oraganisé textuellement. Alors, il faut que l'auteur se repère facilement dans son récit s'il veut que le lecteur (qui ne connait pas l'histoire) puisse comprendre facilement. Si l'auteur de fait pas cela, le lecteur va le sentir et là c'est dommage.

Autre chose super importante : la MOTIVATION. En effet, quand on commence un projet, on est tout heureux et plein de rêves. C'est bien, mais il faut garder cette perception tout au long du processus. Sinon, le projet ne viendra jamais à terme...

En résumé, écrire un gros projet c'est comme créer un jeu amateur. Sans organisation ni motivation, on arrive à rien de bon. Si on a tous les ingrédients pour en venir à bout, il faut FONCER !  ^_^  
Titre: Des récits, en écrivez-vous ?
Posté par: Link enfant le 09 Mars 2005 à 22:00
CitationBravo à tous en passant pour vos récits, c'est fantastique ! :clap:  :coeur:  ^_^ J'apprécie vraiment ! Me voilà donc de retour après un petit peu d'absence avec un nouveau récit. Celui-ci est différent dans le style du fantastique. Je faisais un essai, vous me direz si ça a foiré...  -_-

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CHER JOURNAL

Jeudi, le 14 avril

Aujourd'hui, c'est mon anniversaire. J'ai eu plein de cadeaux, mais celui que j'ai préféré, c'est toi. Tu étais sur la table de la salle à manger, embellie d'un joli ruban doré. Maman m'a dit qu'elle t'a trouvé dans une brocante à petit prix. Je suis si contente ! Cher journal, laisse-moi te dire en ce moment solennel que je t'écrirai toutes mes pensées. Ça fait un peu bizarre d'écrire à un journal comme si on parlait à une vraie personne, mais je suis certaine que je vais m'habituer sans trop de temps. Au revoir !

Vendredi, le 15 avril

T'as pas idée à quel point je le déteste ! Je le hais ! Tu dois te demander de qui est-ce que je parle, n'est-ce pas ? C'est un horrible garçon de ma classe ! Il est ignoble, perfide et pervers ! La semaine dernière, à l'école, monsieur a décidé qu'il allait me faire mener la vie dure. Eh bien ! Il a réussi à tenir sa parole ! Aujourd'hui, il m'a versé un pot entier de peinture sur la tête ! Pas de la gouache, de la VRAIE peinture, celle qu'on prend pour peinturer les murs ! Il est dégueulasse ! Je le déteste ! C'est un monstre et je souhaiterais qu'il n'ait jamais existé ! Simon, je te déteste !

Tout va mal dans ma vie. En plus de ce qui se passe à l'école, mes parents ne me lâchent plus ! Ils disent que je ne passe pas assez de temps à faire mes devoirs. Ils me répètent toujours que l'académique, c'est sacré ! Ils me tombent sur les nerfs quand ils disent ça ! Bon, je dois y aller. À plus tard, cher journal !

Lundi, le 18 avril

Aujourd'hui, j'étais plus contente et tu sais pourquoi ? Le garçon dont je t'ai parlé était malade, donc il n'est pas venu en classe ! J'ai passé une très belle journée sans lui. Je m'étais préparé à l'ignorer lui et ses âneries, mais je n'ai pas eu besoin d'appliquer mon plan. En fait, tout le monde semblait avoir eu la même idée, car quand je leur parlais de Simon, ils faisaient tous comme s'ils ne le connaissaient pas ! Je le répète, j'ai ADORÉ ma journée !

Mes parents continuent toujours de me casser les oreilles avec leurs « recommandations ». On dirait qu'ils me prennent encore pour une enfant, mais je n'ai plus six ans ! Parfois, j'aimerais changer de parents ou même ne plus en avoir, ça serait fantastique ! Je pourrais faire tout ce que je veux. Sur ce, je dois aller manger. À demain, cher journal !

Vendredi, le 22 avril

C'est étrange... Simon n'est toujours pas revenu à l'école. J'ai demandé à l'institutrice ce qu'il avait et ce qu'elle m'a dit m'a renversée. « Simon... je ne connais pas de Simon. » C'est comme s'il avait disparu de la carte ! Envolé, pouf ! Plus aucune trace de lui ! Je ne sais pas trop comment me sentir. Il est exubérant parfois, mais d'autres temps, il peut être vraiment charmant... J'apprécie me confier à toi, cher journal. Tu m'es d'une aide très précieuse et je ne sais pas ce que je ferais sans toi.

Matin du samedi, le 23 avril

Lorsque je me suis levé tout à l'heure, je croyais que j'allais manger des crêpes, comme tous les samedis matin, mais je me suis trompé. À la place, j'ai trouvé une maison vide, complètement vide. Pourtant, quand mes parents sortent, ils m'avertissent. Je me demande où est-ce qu'ils sont passés. Ils m'énervent parfois, mais j'apprécie le rituel du samedi matin ! Et là, pas question de manger mes crêpes toute seule ! Je vais les attendre.

Soirée du samedi, le 23 avril

Mes parents ne sont toujours pas arrivés. J'ai mangé ce qu'il restait dans le frigo. Pas grand-chose, en l'occurrence... Je commence à être un tout petit peu inquiète à propos d'eux.

Nuit du samedi, le 23 avril

Je viens de faire un cauchemar. J'ai de la difficulté à dormir en sachant que mes parents ne sont pas dans la maison pour me protéger. J'ai peur toute seule. Tout à l'heure, le mur de ma chambre a craqué et j'ai poussé un hurlement de terreur. Je me trouvais tellement stupide de crier pour rien. Pour en revenir à mon horrible rêve, j'étais dans le sous-sol de la maison, en train de t'écrire. Je me sentais comme obligée à t'écrire et je n'aimais pas cela. Tu m'obligeais à faire des vœux horribles et toutes les personnes que j'aimais disparaissaient les unes après les autres. Je m'excuse, mais c'était qu'un rêve n'oublie pas ! Je sais que tu m'aimes trop pour me faire du mal. Tu veux me protéger, n'est-ce pas ?

Dimanche, le 24 avril

Espèce de monstre ! Je viens de réaliser la vérité ! C'est toi le coupable ! C'est toi qui as fait disparaître Simon ! C'est toi qui as éliminé mes parents ! Tu m'as forcé à écrire ces vœux ! Je ne voulais pas que ça arrive pour VRAI ! Je ne sais même pas pourquoi je suis en train de t'écrire encore ! Ce soir, je vais tw foIre bryler hygpece de johftal mqudiI ! Je vpis te...


Inutile de me résister pendant plusieurs autres mots. J'ai pris contrôle de toi, petite. N'aie plus peur, je suis là pour toi. Je veux te protéger de ceux qui te font du mal... même si tu en souffres un peu...

(Ici se termine la partie lisible du journal. Étrangement, le reste des pages a été arraché)
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Ouah franchement ton journal m'a fait un peu flippé, l'histoire est intriguante je trouve, chapeau  ^_^  :clap:

PS : Quel âge elle a la fille ?
Titre: Des récits, en écrivez-vous ?
Posté par: Medulla le 10 Mars 2005 à 11:06
Lord_Ganondorf, j'adoreuh !!!  :wub: C'est magnifique ! C'est tellement original et intéressant !!!   :love:
CitationOn peut dire en effet que je me suis inspiré du livre mais je l'ai quand même changé, si quelqu'un veut vérifier à l'aide du livre. Je n'ai fait aucun plagia rassure-toi, j'ai essayé de m'en inspiré car j'adore comment c'est écri
D'accord !  :)
Darkganon et Minishlink, bon courage pour vos projets !  ;)
Titre: Des récits, en écrivez-vous ?
Posté par: Lord Ganondorf le 10 Mars 2005 à 13:48
:happy: Ouais ! Je suis content que le gens apprécient, car je n'étais pas certain de mon coup cette fois... :unsure: Mais on dirait que vous aimez, c'est ce qui compte ! :wub:

@Link enfant : La petite fille a 10 ans

@Medulla : ;) Merci de rester fan ! :D :P  
Titre: Des récits, en écrivez-vous ?
Posté par: ganondorf797 le 10 Mars 2005 à 17:40
voici mon premier récit :

Le modo fantôme

Sur le Net, des millions de forums sont en ligne. Zelda-Solarus fait partie de ceux-là. Grâce à ses + de 1500 membres, c'est un des forums francophones sur Zelda les plus fréquentés. Les membres sont tous sympathiques les uns avec les autres, et tout le monde s'entend bien. Mais que dire du drame qui le frappe à présent ?
L'inspecteur James est très préoccupé. Depuis un mois, un inconnu assassine précautionneusement tous les membres du forum. Le lien a été établi il y a 2 semaines, et maintenant, l'inspecteur se demande qui sera la prochaine victime. Toutes les victimes était des « floodeurs », des membres qui respectaient peu le règlement.
Le début des meurtres coïncidait avec la date ou un membre nommé !^*hr$!ef*^* était devenu « modérateur ». James aimait bien les modérateurs. C'était des flics, à leur façon...
L'ennui avec ces forums, c'est qu'on ne peut pas voir à qui on a affaire. On chercha l'IP grâce aux autorisation obtenues par la police. Mais ce membre ne semblait pas avoir d'IP...
Les meilleurs informaticiens français travaillérent en collaboration avec l'inspecteur à retrouver ce membre, pendant que les meurtres continuaient dans ce qu'on appelait maintenant « l'affaire du forum ». 20 nouveaux membres furent tués, mais personne ne parvint à trouver !^*hr$!ef*^*. Jusqu'au jour où il posta sur le forum, invitant la police dans un cimetiére. La police y arriva, avec 20 escouades d'hommes armés jusqu'au dents, mais rien...à part une tombe avec juste marquée !^*hr$!ef*^*...
Alors James décida de faire ouvrir la tombe. Il n'eut aucun mal à obtenir les droits, nul ne semblant savoir qui se cachait dans cette tombe... On n'y a trouvé qu'un simple ordinateur, usé, mais toujours allumé...
L'affaire du « modo fantôme » fit la une de tous les journeaux.
Même maintenant, l'inspecteur aime bien repenser à cette histoire...Cela l'amuse presque autant que de tuer...Presque.
Titre: Des récits, en écrivez-vous ?
Posté par: Medulla le 10 Mars 2005 à 17:54
Looooool G797 ! C'est trop génial !!!  :D
Lord Ganondorf : oui comme tu le vois, je suis toujours fan de toi et de magnifiques textes !  ;) J'aurais plutôt dit entre 12 et 14 pur la fille, car 10 ans c'ets un peu jeune ... Enfin bon, c'est ton histoire, c'est toi qui choisit !!!  :rolleyes:
Chuck, on attend toujours la suite du récit sur le vampire !!!!  :P  
Titre: Des récits, en écrivez-vous ?
Posté par: ganondorf797 le 10 Mars 2005 à 18:41
J'ai fini par lire tous les textes de ce topic...
Lord_Ganondorf tu es vraiment un trés bon auteur, et tu devrais vraiment sortir un recueil car tes nouvelles sont géniales !
Je passerais plus souvent sur ce topic, car les autres textes valent vraiment le coup aussi.
Quand au mien, c'est juste un petit récit fait en une demi-heure suite à un délire avec lelinuxien...ça casse pas des briques mais c'est sympa !
Titre: Des récits, en écrivez-vous ?
Posté par: Mind's Song le 10 Mars 2005 à 21:05
Bravo pour le journal vraiment, d'ailleurs je te pique l'idée mais c'est différent, c'est un peu original.

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Journal de Sébastien De Courgolles

Mardi, 28 Mars 2005
 Aujourd'hui, c'est encore une journée affreuse qui s'est passé, je ne supporte plus de vivre dans ce quartier, ce célèbre quartier de "Heaven Arrows", les sois-disantes flèches du Paradis. Il n'y a que de la violence, ils en redemandent tous au lieu de rester alongés sur le sol et prier pour qu'une balle n'atterrisse au  milieu de leurs yeux.

Mercredi, 29 Mars 2005
 Il fallait que ça arrive, mon meilleur ami, celui à qui je faisais le plus confiance, il aurait fallu qu'il reste à terre mais non, il devait se relever pour son honneur et se prendre une lame droit dans le coeur, je pleure son âme. J'ai pleuré en me lavant de son sang, j'ai juré devant lui que je le vengerais. Je placerais la justice entre mes mains pour la libérer sur le mal. J'aiderais ceux que personne ne se met à aider. Je prend la forme d'un ange et je sauverais ceux que j'aime. Je me voue à être meilleur chaque jour qui est créé, je deviens la flèche de la justice à travers le Paradis.

Mercredi, 29 Mars 2012
 Sept ans se sont écoulés et j'ai tenu ma promesse, je me suis améliorer à toutes mes capacités, je suis la flèche de la justice, The "Justice-Arrow".
Je vole au dessus des quartiers de New York à travers le ciel, je libère la justice sur les chiens des enfers. Le monde saura la verité et saura que ce sont des héros qui ont créé le monde pour les justes. Il saura qu'un seul homme peut faire bouger des tas d'autres hommes, il saura qu'un seul homme peut posséder la justice entre ses mains.

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Voilà, qu'en pensez-vous, un nouvel héros est né, dois-je continuer ou pas?
Titre: Des récits, en écrivez-vous ?
Posté par: Lord Ganondorf le 10 Mars 2005 à 22:03
On dirait le synopsis d'une bande-dessinée à succès ! ;) C'est original, continue comme ça ! ^_^  
Titre: Des récits, en écrivez-vous ?
Posté par: noname19 le 10 Mars 2005 à 23:41
Je me suis inspiré sur Final Fantasy X pour écrire ça: (Attention, c'est long! Mais ça vaut la peine)

J'étais la star de mon équipe. Oui c'était mon équipe, les Lions de Sept-Iles. Je jouais dans une ligue de soccer qui était championne de division.
Lors d'un beau samedi après-midi, nous jouions contre notre équipe rivale, les Diables de Baie-Comeau. Nous étions à la fin de la troisième demie et nous menions 3 à 0. Quand tout à coup, un gros "bang" se produisit et un monstre d'une hauteur de près de 200 mètres apparut au loin. Certaines personnes âgées disaient l'avoir déjà vu il y a bien longtemps. Ils racontaient des histoires mettant en scène ce géant qui s'appelait Charest. La plupart des adultes pensaient qu'ils étaient fous mais les enfants aimaient bien ces légendes.
La première fois que je l'ai vu, je croyais que c'était une allucination comme l'on voit dans les dessins animés de Lucky Luke. Mais c'était bel et bien vrai. Il avait huit énormes tentacules avec des rayons lazers incrustrés au bout de ceux-ci.
La première attaque fut fatale. Et une autre s'ensuivit. Jusqu'à temps qu'il ne reste presque plus rien. La ville était en ruines.
Je courus pour me protéger. Il recommençait ses attaques tout en marchant dans ma direction. Je ne devais pas rester ici et je devais trouver une autre cachette. Depuis cinq bonnes minutes, j'improvisais pour fuir tout en me disant que j'allais mourrir. Je dût encore risquer ma vie. Cette fois-ci, je n'avais pas vu l'énorme trou qui était juste devant moi, parce que j'étais distrais à regarder ses énormes yeux globuleux, ses six énormes yeux!
Si le ravin aurait été 1 mètre plus profond, dans lequel j'étais tombé, je n'aurais jamais pu me réveiller. Je réussis tout de même à me remettre sur mes pieds malgré mes blessures. Ce n'était pas de grosses blessures mais seulement quelques égratignures et peut-être un doigt cassé.
Je devais sortir à tout prix de ce trou. Je réalisa plus tard que c'était un puit assèché et tournant en rond comme un fou qui veut sortit d'un asile.
C'était trop tard. Pour la deuxième fois de ma vie, j'étais sûr que j'irais au paradis, ou directement en enfer. Soudain, je sentis l'horrible monstre se diriger vers moi. Je courut encore en rond même si je savais que j'allais finir comme dîner. La "chose" me regardait en ce moment même. Tout d'un coup, mes muscles se contractèrent et je sentis une énorme pression contre moi. Je réalisa qu'il était en train de m'aspirer.
Je n'avais plus aucune notion du temps. S'était-il passer 1 minute, 1 heure, 1 journée, 1 mois depuis qu'il m'avait aspiré. Je n'en sus rien. Mais je me suis réveillé dans un étrange monde. Il faisait très froid et la brume m'entourrait. Les seuls mots que je put dire étaient des murmures que je n'arrivait pas à comprendre moi-même. J'essayais encore de parler, quand un drôle de petit lutin apparut devant mes yeux. Il avait l'air d'un enfant et portait une cape noire qui cachait son visage.
« - Bonjour.
  - Euh... bonjour. »
C'était les seuls mots que je pus dire tellement que j'étais tromatisé. Un long silence planait sur les lieux.
« - Le temps est une nécessité. »
Et il disparut de la même façon qu'il était apparut. Je tomba dans les pommes et ma tête cogna le sol de béton. Mais je ne sentis aucune douleur car j'étais à moitié dans le coma.
Je me suis réveillé au milieu de détritus flottants. Je m'étais accroché à une planche de bois. J'étais au beau milieu de l'océan! Et il n'y avait aucune trace de vie autour de moi. J'attendis près de deux heures accroché à cette planche à attendre rien. Je fis presque un saut que je vis une silhouette à travers les vagues. C'était un bateau! J'étais sauvé! J'esperais que ce n'était pas un mirage. Mais non. Quelqu'un à bord me lança une bouée et il me traina à bord.
C'était un petit équipage. On aurait dit presque des pirates à cause de leur allure étrange et démodée. Il se parlaient avec un dialecte complètement différent du français. Ça ressemblait à une langue africaine. Une étrange femme au teint brunâtre était en train de me parler dans son dialecte. J'essayais de lui expliquer que je ne comprenais rien quand elle commenca à me parler en français.
« - Et là, tu me comprends ?
  - Oh oui, enfin!
  - Qui est-tu pour te promener en pleine mer ?
  - Je ne me promenais pas! Je me suis réveillé ici. Oh et en passant, mon nom
    est noname.
  - Ahahaha! Ce que tu es stupide ! Tu n'as vraiment pas de nom ?
  - Mais oui! Mon nom est noname.
  - Ah bon. Et tu viens de où ?
  - De Sept-Iles, au Québec.
  - Ahaha! Tu me fais bien rire toi! Sept-Iles a été détruit il y a au moins 1 000
    ans.
  - Mais non, c'est impossible ! »

La suite au prochain post. :P
Titre: Des récits, en écrivez-vous ?
Posté par: Lord Ganondorf le 11 Mars 2005 à 02:00
J'aime trop ton histoire noname ! :P En passant, le nom du monstre (Charest) est-ce que ça aurait un lien avec les bouffonerie que fait notre (cher <_<) premier-ministre ces temps-ci ?  
Titre: Des récits, en écrivez-vous ?
Posté par: minishlink le 11 Mars 2005 à 12:01
Oui ! Continue ton histoire Mind's Song !
Heu pour le premier ministre vous parlez de celui de la france ou du canada ?
Titre: Des récits, en écrivez-vous ?
Posté par: Lord Ganondorf le 11 Mars 2005 à 14:00
Le premier ministre du Québec, mister Jean Charest -_- Que dieu bénisse son ignorance...
Titre: Des récits, en écrivez-vous ?
Posté par: ganondorf797 le 11 Mars 2005 à 20:37
Notre premier ministre n'est pas mal non plus... <_<

Mon monde préféré

Je m'installe devant mon ordinateur, l'allume, attends quelque seconde, puis me mets à taper. J'ai envie d'écrire une nouvelle histoire, une histoire merveilleuse, avec des créatures fantastiques, un héros, une belle princesse à sauver...
Je m'arrête et réfléchis. Mes créatures fantastiques pourraient être par exemple...des Talmars. Des Sortes de Calmars, mais tout bleus, parce qu'ils vivent dans l'eau. Et je mettrait aussi des Nigels, des aigles énormes doués de parole. Et puis j'ai envi d'y inclure des petits lutins, je les appellerait par exemple...les Lupins ! Je les vois, tous autour de moi, vivant leur vie sans s'occuper de celui qui les a pourtant crées...
Ils sont tous en paix dans un monde tranquille, jusqu'au jour où disparaît la belle princesse. Je m'arrête encore. Il me faut une bonne description de la princesse...Mes mains volent sur le clavier . Une très belle princesse, je lui mets toutes les qualités qu'avait pour moi ma femme idéale, gentille, drôle toujours le sourire aux lèvres...un sourire qui illumine le royaume entier. Très fier de ma formule je m'arrête. Je vois la belle princesse Maya avec ses jolis yeux, comme elle est en moi...
Et je continue. Un héros, on va l'appeler Drago par exemple. Cet héros, c'est moi, enfin celui que je voudrais être : courageux, fort, bravant toujours le danger...en parlant de danger, il devra affronter milles épreuves avant de retrouver la princesse...
Il lui faudra traverser un désert. Je le suis dans sa quête, combattant des voleurs, affrontant des monstres, et avec toujours sur lui une photo de Maya. Il la regarde souvent. Il ressent beaucoup de chose pour elle. Un miroir de ce que je ressens...
Il dut affronter un fragon pour la sauver. Je combattis à ses côtés. Il fut très fier de sa victoire. Quel prétentieux !
Je décidai de le faire brûler par le dernier souffle du dragon. Bien fait pour lui. Maya ne le méritait pas.
C'est moi qui la sauvai, c'est avec moi qu'elle repartit. C'est pour moi qu'était l'amour dans ces yeux.
Nous vécûmes heureux et eûmes beaucoup d'enfants...
Seulement quelques nuits il m'arrive de rêver d'hommes en blanc et de chambres capitonnées.
Titre: Des récits, en écrivez-vous ?
Posté par: Julio75 le 11 Mars 2005 à 21:28
Un petit délire sur le PHP :[Il était une fois une jeune femme qui voulait apprendre le PHP. Alors elle alla s'acheter un bouquin de 500 pages sur le PHP, tout en couleurs et avec un CD-ROM rempli d'exemples.]
...
¤ Mais comme elle était blonde elle ne comprenait rien. ¤ Elle décida alors d'appeler sa copine Marie la Brune, mais ¤ elle s'est plantée et a appelé les pompiers. ¤ Quand les secours arrivèrent,elle décida de leur sauter dessus. Lorsque soudain... ¤ elle se cassa un ongle, à cause de son vernis qui n'était pas le super Gemey Mach III super résistant Booster. ¤ Elle partit en acheter un, mais comme il n'y en avait plus, elle décida de ¤ pêter un plomb et exploser le ran fruits et légumes du magasin. ¤ Mais, quand Monsieur Gerard, le chef de rayon, arriva, elle se mit à hurler que c'etait scandaleux, que de toute façon c'est un magasin pourri et qu'elle aurait mieux fait de rester chez elle,tiens. Ce à quoi le sympathique bonhomme répondit ¤ qu'il en avait maté des pires qu'elle, et 2 gros vigiles plus balèzes qu'Hulk la balancèrent en dehors du magasin. Furieuse, elle partit du magasin et en sortant du parking elle emboutit une voiture de CRS... ¤ Ces derniers s'approchèrent de sa voiture et lui demandèrent poliment de descendre du véhicule. ¤ Elle foutu alors une claque à l'un deux , telle une furie . Elle fut arrété puis mis au cabanon pendant 8 jours , en sortant , elle glissa sur un excrément de chien ( ndla : vaut mieux dire ceci que m**** ) , se retrouva sur la route . Juste au moment ou une voiture arriva , et heuresement l'évita . Mais la voiture en question se crasha dans une boutique , provoquant des étincelles justa côté des boueilles Butagaz . Celles-ci explosa , provoquant la destruction entière du bô magasin de vêtement , suivi de la mort de 160 personnes . Suite à l'explosion de la boutique , l'immeuble au dessus pris feu . Dévoré par les flammes il s'écrasa au millieu de la foule hébété et puis ... morte . 526 personnes exactement . Mais des débris de la tour enflamée détruisi également le château d'eau de la ville . La ville en question était une grosse productrice de magnésium et l'eau se dirigeait malheuresement vers le stock . Le magnésium s'emflama au contact de la flotte et la moitié de la ville fut devasté . ¤ Alors que la moitié des habitants de la ville mouraient dans d'atroces souffrances, la blonde, remise de ses esprits, décida que finalement, elle irait voir son ami Brad Ozyeubleu pour qu'il lui apprenne à se servir d'un ordinateur. Marchant à travers la ville, elle aperçut soudain ¤ King Kong qui l'a prit dans ses bras & qui finalement , après s'être fait snipé par l'armée avec l'aide de quelques Bazooka , elle fut enfermée car opn l'accusait de complicité . Le soir de sa libération elle n'oublia pas le bouquin de PHP . Elle rentra alors chez elle lorqu'elle aprenna par coeur tout le livre de 500 pages ( ce qui lui pris quelques semaines ) elle réalisa que la technologie se développe ( c'est vrai ? Elle a pu o_O ?! )et que PHP 5 était inventé ! Elle retourna à Darto pour acheter un ordi qui fait PHP 5 . Elle acheta le méga Intol Pentioum 8 , puis elle apella un informatien qui lui dit que EasyPHP existait . ¤ A ce moment-là, son ordinateur se mit à chauffer de la même façon qu'un herma réfléchissant (ce qui n'est pas peu dire!). Effrayée, elle tenta de l'éteindre en jetant de l'eau dessus. (car il n'y a pas de fumée sans feu). Son ordinateur explosa, la projetant contre un mur, qu'elle traversa, entamant une chute dans le vide... ¤ Heureusement (oui sinon l'histoire serait finie) elle fut rattrapée par un gentlemant! Pour lui avoir sauvé la vie, elle l'invita dans un restaurant très chic! ¤ Elle se mit sur son 95-69-90,4-64 (elle a 64 de QI) et enfila une superbe robe rouge pétant dotée d'un décolté ultra-provoquant. ¤ Mais le décolté sauta. ¤ Puis le gentleman en question pris en otage tout le monde et également la jeune blonde (ce gars devait être le décendant d'Al Capone). La police arriva avec un éléphant (mais que fait il là ?) Et tua le gentleman et tout le monde fut tué ... A par elle ! ¤

Titre: Des récits, en écrivez-vous ?
Posté par: noname19 le 11 Mars 2005 à 22:14
CitationJ'aime trop ton histoire noname ! :P En passant, le nom du monstre (Charest) est-ce que ça aurait un lien avec les bouffonerie que fait notre (cher <_<) premier-ministre ces temps-ci ?
Au début j'aurais voulu écrire Impot mais ça donnait pas un beau nom de monstre. J'ai ensuite penser à Bush (faire des jeux de mots avec lui ça aurait été pas mal) mais je n'aurais pas voulu voir débarquer des policiers de la FBI chez moi! :lol: Pis après j'ai mis Charest.
Titre: Des récits, en écrivez-vous ?
Posté par: Xiaoxiao le 11 Mars 2005 à 23:49
Yeah! Maintenant j'ai la piqure des récits! Yeah!

Hum, hum. Un peu de maturité! ^_^
La prochaine fois que vous allez me voir je débarque avec un récit.
Qu'il est poche ou non, intéressant ou pas du tout, j'en aurais un!
Préparez vous à l'attaque! :lol:
*Yaaaaaaahhhh*
Titre: Des récits, en écrivez-vous ?
Posté par: Lord Ganondorf le 12 Mars 2005 à 02:09
@ganondorf797 : C'est vrai que notre premier ministre n'est pas SI pire que ça. Comme tout le monde, il a ses bons côtés... et ses mauvais.  :) En passant ton histoire est très originale !  ^_^ J'adore les histoire où on se sent dans la peau du personnage.  :)

@Julio75 : Tu oses dire que c'est un petit déire ??? :o Nah, je rigole ! :lol: Elle est vraiment drôle ton histoire et la blonde aussi est vraiment drôle ! :P

@noname19 : C'est vrai qu'on peut écrire beaucoup de jeux de mots avec Bush... ;)
Titre: Des récits, en écrivez-vous ?
Posté par: ganondorf797 le 12 Mars 2005 à 09:53
On va complétement changer de registre cete fois...

La noix de coco mangeuse d'hommes ne passera pas !

Aujourd'hui, dans toutes les capitales du monde, des manifestations anti-noix de cocos mangeuses d'hommes ont eu lieu et ont réuni en tout plus d'un milliard de personnes. Cet engouement exceptionnel s'explique par l'énorme fléau qu'est la noix de coco mangeuse d'hommes pour le monde entier. Nées suite aux tests nucléaires de 2025, ces terribles monstres ont élu résidence sous l'eau de la plaque des cocos, où ils hibernent la moitié de l'année, afin de récupérer leurs puissantes forces de dévastation. En effet, dés le mois de mai, ces fruits mutants ont colonisé la planète entière, dévorant tous les gens qui passent sur leur chemin, et surtout faisant peur aux escargots et empêchant les célèbres courses d'avoir lieu. Ce n'est qu'au mois de septembre que les courageux membres de la FLEMME (Front de Localisation  de d'Extermination des Monstres Mutants Exotiques) finissent par les rapatrier dans leur plaque pour qu'ils finissent par hiberner. Cela est un travail de tous les jours ! Nous avons suivi deux membres de la FLEMME , James Léfrez et Jean Bonbeur, dans la capture d'une noix de coco mangeuse d'hommes. Lorsque nous avons demandé à Mr.Bonbeur pourquoi ne pas bombarder la plaque es cocos, il a répondu qu'aucun armement connu n'avait d'effet sur eux, et qu'il serait imprudent de les bombarder avec un engin atomique, qui ne ferait probablement que les faire muter une fois de plus...
Le secret, semble-t-il, est de leur faire écouter une cassette d'un cours d'allemand, ce qui nous est confirmé par Mr.Léfrez : « Ouais, les cours d'allemand ont un effet soporifique sur ces saloperies. Espérons juste que ça ne deviendra pas laxatif, sinon on sera dans la merde... » C'est donc la peur au ventre que nos héros, car c'est ainsi qu'il faut les appeler, vont endormir la noix de coco mangeuse d'homme, puis la rapatrier dans la plaque des cocos.
Ainsi, les manifestations sont inutiles, à part donner plus de moyens à la FLEMME, qui, nous le rappelons, à aussi pour charge de s'occuper des yétis qui jouent au golf avec des pingouins dans votre jardin...
Titre: Des récits, en écrivez-vous ?
Posté par: minishlink le 12 Mars 2005 à 10:18
OUAHHH, c'est super !!!!  
Titre: Des récits, en écrivez-vous ?
Posté par: ganondorf797 le 12 Mars 2005 à 10:45
C'est un souvenir de nos rédac d'anglais à moi et haloJC.797...
C'est une adaptation d'une rédac qu'on a rendu au début de l'année on a eu 2... :P  
Titre: Des récits, en écrivez-vous ?
Posté par: Lord Ganondorf le 12 Mars 2005 à 14:10
Sur combien ? :blink: Je trouve que c'est original, c'est le moins qu'on puisse dire ! ^_^  
Titre: Des récits, en écrivez-vous ?
Posté par: Mymy le 12 Mars 2005 à 14:31
Trop forte cette dernière histoire  :lol: Pour de l'originalité, ça en est!  ;)  Rien que par le titre on est attiré de lire et de se dire "qu'est-ce que c'est que ça?" :P

Moi j'ai jamais vraiment écrit... Enfin si, quelques passages (de n'importe quoi en fait, pas nécessairement sur un sujet précis) mais je ne les ai jamais terminé  :(  C'est pas mon fort l'imagination pour l'écriture...  -_-  
Titre: Des récits, en écrivez-vous ?
Posté par: Lord Ganondorf le 12 Mars 2005 à 16:41
Je ne suis pas quelqu'un doté d'une imagination fénoménale... Mais quand l'inspiration me viens, j'ai comme une rage d'écriture : il FAUT que j'écrive ! En plus, ça fait du bien écrire ! ^_^  
Titre: Des récits, en écrivez-vous ?
Posté par: Xiaoxiao le 12 Mars 2005 à 19:07
Bon d'accord c'est une grande histoire qui m'est venu à la tête comme ça! Pouf!
Je l'ai écris en sorte d'RPG avec des actes du genre: Acte 1-4 Acte 6-2 etc.
C'est super d'écrire et je me suis forcé donc s.v.p. faites de bonnes ou mauvaises critiques.

Voilà:

-*-*- Prologue -*-*-

Aucun humain ne s'est jamais demandé, si des secrets si bien gardés se cachent dans les profondeurs de la terre...
Aucun humain n'a jamais regardé, le ciel et la mer qui pourraient provoquer un terrible fléau...
Aucun humain n'a jamais compris, que le monde où nous vivons n'était jamais protégé de plusieurs désastres...
Aucun humain n'a jamais vu, des êtres aussi malfaisants qui pourraient
décider de dominer la terre...

Aucun humain sauf peut-être...
____________________________________________________________________

-*-*-*- Acte 1-1: Le début d'une fin -*-*-*-

La Terre existe malgré quelques intempéries qui ont
causées la mort de 2 milliard de personnes.
C'était un grand désastre, plusieurs sages disent que sous cette vague
de terreur se trouvait un complot qui se menait par... des monstres?
Aucun ne les a crus, aucun sauf vous.
Le cataclysme se déclencha avec un tremblement de terre qui dévasta Zeron City, un tsunami de 80 mètres de haut qui venait de détruire sur son passage Gery Town, se suivi finalement par un   très grand feu de brousse qui brûla Metropolis.
Plus personne ne voulait parler de ce cataclysme car chaque fois que
quelqu'un redit ces mots, plusieurs yeux s'agrandissaient de terreur comme si un film se repassait encore dans leurs têtes.
Mais revenons à nos moutons:

Bienvenue au 6 Juin 3260!
Tu t'appelle Kain chef d'une troupe de guerriers prêts à défendre leur planète quoi qu'il en soit.
Tu vis à Tule, ta ville natale.
Tule est renommé pour la plupart de ses temples abritant des sages.
Elle n'est pas si grande mais il faut s'y faire, comme on dit!
Voyons un peu ce que tu fais en ce moment...

- Encore heureux d'être en vie, hein? ricane Sheila.
Sheila est une de tes guerrières et aussi une de tes grandes amies.
Vous ne savez même plus quand vous vous êtes rencontrés tellement ça fait longtemps!
Elle adore la magie bénéfique, et elle dit qu'elle la pratiquera peut importe le temps.
Ne t'attends pas à combattre avec des armes sophistiquées oh non!
Mais plutôt de la magie... de toutes les sortes!
- ^^ Eh, eh bien sûr! ris-tu
- Allez ne traînez pas, il faut se rendre à l'arène de Tule, exclame Renn
Renn (À ne pas confondre avec un renne) est un de tes apprentis.
Il préfère de la magie de combat ou d'action.
Toi, c'est plutôt la magie d'invocation de gardien.
Les gardiens sont des monstres qui sont vénérés par les dieux.
Des sortes d'animaux quoi!

Récapitulons:

Toi: Les invocations
Sheila: La magie bénéfique
Renn: La magie de combat

- D'accord on t'attend là-bas. dit-ils.
Toi tu ne fais que remarquer ta semi-montre et tu vois qu'il est: 8 et quart!
Grouille-toi car tu es le chef et tu vas donner un cours de magie dans 10 minutes!
Tu cours et tu cours dans la ville.
Tu tiens la pleine forme! Tu cours par dessus les buissons saute par dessus
les égouts et tu parcours la ville en quelques minutes.
Tu t'arrête pour regarder ta montre: 8h20.
Une chance, tu es arrivé!
Tu rentres dans le centre mais tu remarques quelque chose...
- Pas grave. te dis-tu en rentrant

Eh oui tu avais raison! Quelque chose clochait et c'est que personne
est ici sauf tes deux amis.
Tu regardes au fond de la salle et tu aperçois une espèce de parchemin...


-*- À venir... -*-
Titre: Des récits, en écrivez-vous ?
Posté par: ganondorf797 le 13 Mars 2005 à 11:07
CitationSur combien ? :blink: Je trouve que c'est original, c'est le moins qu'on puisse dire ! ^_^
Sur 20...
Mais en fait, le sujet c'était votre saison prférée, et on avait dit que l'hiver c'était bien parce qu'il y avait pas de noix de coco mangeuse d'hommes, mais que par contre y'avait des yétis qui jouaient au golf avec des pingouins ca faisait du sang partout...
La prof de l'année derniére adorait ces rédacs, mais celle de cette année est moins réceptive...
Titre: Des récits, en écrivez-vous ?
Posté par: Mymy le 13 Mars 2005 à 14:43
Pas mal XiaoXiao ;) J'aime la magie moi alors  :D
Par contre, t'as fait quelques fautes d'orthographe! :P

J'en profite justement pour passer une petite annonce :
Si certains veulent que je corrige (du mieux que je peux) leur texte, je suis dispo :) Contactez-moi par mail ou MSN ;)
Titre: Des récits, en écrivez-vous ?
Posté par: Lord Ganondorf le 13 Mars 2005 à 15:26
@ XiaoXiao : J'aime ton histoire, elle se lit très facilement, c'est léger et j'adore ça ! :P

@ Mymy : C'est une très bonne initiative, bravo ! C'est vrai que c'est bien plus agréable de lire des texte sans fautes ! ;)  
Titre: Des récits, en écrivez-vous ?
Posté par: noname19 le 13 Mars 2005 à 18:34
CitationJ'en profite justement pour passer une petite annonce :
Si certains veulent que je corrige (du mieux que je peux) leur texte, je suis dispo :) Contactez-moi par mail ou MSN ;)
C'est une très bonne idée. Moi ya aucun problème, j'écris sans faire de fautes depuis bien longtemps!
Je me permet de corriger les fautes de Xiao.
Titre: Des récits, en écrivez-vous ?
Posté par: Mymy le 13 Mars 2005 à 18:43
CitationJe me permet de corriger les fautes de Xiao.
Euh merci... Je fais quoi moi maintenant?  :wacko:  J'ai un peu l'impression qu'on a pris ma place m'enfin... elle ne m'était pas attitrée  :o
Et puis si tu ne fais aucunes fautes, tant mieux alors ;)
Titre: Des récits, en écrivez-vous ?
Posté par: noname19 le 13 Mars 2005 à 19:11
Oups alors! Désolé!
Il y a encore beaucoup de monde qui ont besoin de ton aide.
Mais vu que Xiaoxiao est mon frère... <_<

Bon voilà, j'ai corrigé ses fautes :wacko: . J'ai pas voulu corriger les fautes de structures (pour rien changer au texte).
Titre: Des récits, en écrivez-vous ?
Posté par: Mymy le 13 Mars 2005 à 19:23
Ah pardon, je ne savais pas que c'était ton frère :) Excuses-moi  :god:  ;)

CitationIl y a encore beaucoup de monde qui ont besoin de ton aide.
Pour l'instant... personne :P
Titre: Des récits, en écrivez-vous ?
Posté par: Lord Ganondorf le 14 Mars 2005 à 01:02
J'ai juste une toute petite question... Quel est votre style de récit préféré ? Je veux savoir cela, car je veux écrire une nouvelle histoire, mais je ne sais pas dans quel style me lancer pour l'occasion...  
Titre: Des récits, en écrivez-vous ?
Posté par: Maxbfl le 14 Mars 2005 à 01:40
Fait quelques chose d'action fantastique! si tu as lu Artemis Fowl, c'est à peut près sa!!! Sa serrait bien!
Titre: Des récits, en écrivez-vous ?
Posté par: Mymy le 14 Mars 2005 à 11:40
Ouais, le fantastique c'est génial  :clap: Action-fantastique surement comme l'a dit Zeldagor ;)
Allez, fait-nous un beau p'tit texte  :D  
Titre: Des récits, en écrivez-vous ?
Posté par: Lord Ganondorf le 14 Mars 2005 à 19:17
D'accord ! Je vais essayer de vous pondre un bon petit récit action/fantastique. ^_^
Titre: Des récits, en écrivez-vous ?
Posté par: Xiaoxiao le 15 Mars 2005 à 00:28
Moi je ferais toujours du Médieval / Fantastique ou bien du Futuriste / Fantatstique.
Je travaille toujours dans les temps oubliés ou les temps rêvés.
Le présent c'est pas mon genre car on sait ce qui se passe et moi je ne veux pas faire un récit sur quelque chose qui vit, mais plutot des récit que j'imagine.

H-S: Si la pollution continue il n'y aura plus de futur.
Titre: Des récits, en écrivez-vous ?
Posté par: Lord Ganondorf le 10 Avril 2005 à 22:24
Et on remonte le topic encore une fois ! Je n'ai toujours pas fini l'histoire action-fanstique que j'ai promis, mais j'ai tout de même achevé un autre récit. Bonne lecture ! ^_^

LA BOÎTE DE PANDORE

Assommé par toutes les horreurs qu'il avait vues, l'homme s'effondra lentement sur le sol en un cri de terreur. Telle une feuille qui meurt à l'automne, l'impact avec la terre humide de la forêt ne fit aucun bruit, aucun son. Il était seul, tellement seul qu'il allait mourir dans l'oubli. Puis, ce fut le silence dans le petit bois... Mourir, oublier... Quelques instants après, il avait disparu.

C'était un matin d'avril : un de ces matins frisquets qui n'inspirent que l'ennui. Les gens du village allaient et venaient comme à l'habitude : rien n'avait changé. Camille obéissait à la règle, suivant sa petite routine matinale. Tous les jours, au lever du soleil, la jeune femme partait de sa petite chaumière pour se rendre au marché. Là, elle y achèterait un fruit qu'elle dégusterait avec soin en se promenant dans le bois adjacent au village. Toujours seule, Camille prenait un certain plaisir à admirer toute la resplendissante beauté de la nature. Reniflant l'air pur, elle marchait ainsi pendant des heures jusqu'à ce qu'elle décide de sortir de son rêve en rentrant chez elle.

Il était environ huit heures quand elle commença à rebrousser chemin. Mais quand elle se retourna, elle entendit un petit gémissement. On aurait dit une petite fille. Camille, intéressée à faire une bonne action, décida de chercher. Plus elle cherchait, plus le gémissement devenait présent. Camille s'empressa aussitôt de rechercher avec plus d'ardeur. Ses efforts portèrent fruit quand elle vit une toute petite fille en robe bleue assise directement sur le sol de la forêt. Elle lui tournait le dos, gémissant comme si elle utilisait toutes les forces de ses petites mains.

Quelques secondes plus tard, la charmante petite fille cessa soudainement de gémir. D'un geste léger, elle se retourna lentement. Camille lui sourit et s'approcha lentement d'elle. La petite fille lui dit alors : «Je n'arrive pas à verrouiller ma boîte, pouvez-vous m'aider ?

-   Mais qu'est-ce qu'il y a dans cette petite boîte ? répondit Camille.
-   Rien. Pouvez-vous m'aider à la fermer ?
-   Et pourquoi veux-tu faire cela ? renchérit Camille, débordante de curiosité.
-   Parce que. Pouvez-vous m'aider à la fermer ?
-   Bon, d'accord. Je vais essayer de t'aider, puisque tu insistes...»

Alors, Camille s'approcha de la boîte... Comme si la jeune fille avait deviné ses intentions, elle lui dit : «Je ne veux pas que vous l'ouvriez, je veux que vous la fermiez.» Camille s'arrêta net, son cœur battant un peu plus vite. «Je ne veux que t'aider, petite, répondit Camille». D'un petit geste, la jeune fille lui tendit la vieille boîte. Elle tenta de la verrouiller, sans succès. Elle essaya une seconde fois : rien à faire. «Je n'y arrive pas, désolé. Il se fait tard, nous devrions toutes les deux rentrer chez soi.

-   Non, reste. Je n'ai pas de maison, pas de famille. Si tu pars, je serai seule dans la forêt »

Camille accepta la proposition. «Qui a-t-il de mal à dormir un soir en forêt ? Eh puis, cette jeune fille fait tellement peine à voir !» Elle rendit la boîte à sa propriétaire et rassembla le nécessaire pour la nuit. Elle fit un feu et prépara deux matelas de branchage pour dormir plus confortablement. Quelques heures plus tard, l'endroit était déjà moins repoussant. Pendant tout ce temps, la petite fille avait à peine bougé d'un poil. Elle restait toujours assise par terre, à fixer un point vide dans l'air, comme si elle était ailleurs.

   Enfin, Camille s'endormit, se laissant bercer par la musique enivrante de la forêt de nuit. En songe, elle vit son père et sa mère qui la saluaient tristement, comme s'ils disaient adieu. Camille revint assez rapidement à la réalité lorsque la petite fille laissa échapper un cri de mort de sa petite bouche. Camille se réveilla en sursaut, essayant de s'accrocher à la vraie réalité. La petite fille prit la boîte d'un coup de patte et d'un autre cloua Camille sur son semblant de lit. Elle la fixa d'un regard absent puisqu'elle n'avait plus d'oeil dans ses orbites oculaires. Terrassée par la frayeur, Camille paniquait et essayait de se défaire de l'emprise démoniaque de la jeune fille. La charmante jeune fille dit d'une voix macabre : «Ouvre ma boîte !» Camille, comme envoûtée, exécuta l'ordre de la petite fille. Elle se fit alors aspirer dans un tourbillon de malheur jusqu'à ce qu'elle en perde conscience. Sans aucun bruit, sans aucun son, elle s'effondra sur le sol humide de la forêt endormie.

   Tout à coup, elle se réveilla en sueurs, respirant de plus belle. Elle était dans un endroit inconnu. Tout ce qu'elle pouvait dire, c'est qu'elle ne voyait rien, absolument rien. Elle était peaufinée dans un endroit à peine assez grand pour son corps. Puis, elle se rendit à l'évidence, elle était dans son lit... son lit de mort : sa tombe.
Titre: Des récits, en écrivez-vous ?
Posté par: Xiaoxiao le 10 Avril 2005 à 23:40
Je fais une pause pour me donner des idées de scripte (Je vais quand même pas écrire que le parchemin est un post-it et que c'est écrit "Ton linge est dans la sécheuse Signé: Maman") en attendant je vais essayer de retrouver un autre texte que j'avais écrit.

Edit: Au fait, le titre de mon histoire est: "Héro" (Le film m'a piqué mon titre *boude*)
Titre: Des récits, en écrivez-vous ?
Posté par: compositeur le 11 Avril 2005 à 11:47
Moi,j'ai déja commencé à écrire un livre...Mais il y a plusieurs histoires dedans...
Je vais peut être en raconter une sur ce topic.


...

Non,je vais avoir trop la honte...


...

Ho et puis on s'en fiche.
Titre: Des récits, en écrivez-vous ?
Posté par: Lord Ganondorf le 11 Avril 2005 à 23:23
Et quand comptes-tu commencer à poster tes histoires ? Je suis intéressé... :P
Titre: Des récits, en écrivez-vous ?
Posté par: compositeur le 12 Avril 2005 à 10:59
Allez,un premier chapître!

:P

                                                 Le navire disparu
Chapître 1)

<<C'est parti!Cria Will.>>
Will était un petit enfant qui avait un défaut qui le différenciait des autres:La phobie de l'eau.
Mais pourquoi,pourquoi a t-il peur de l'eau?
C'est une longue histoire que je vais vous comter...

Will avait enclenché le levier de démarrage du sous-marin.Il maniait très bien les commandes.Il se faufilait entre les rochers en évitant les baleines et les requins.Will décida de déscendre plus bas encore,pour explorer les fonds marin.Ainsi il tira le levier de commande,et le sous-marin commença à déscendre.Quelques instants plus tard,le sous-marin était posé sur un énorme rocher.Will jeta un coup d'oeil à l'écran: -400 mètres affichait celui-ci.Horreur!Le sous-marin ne pouvait aller que jusqu'à -300 mètres!

Tout à coup,Will entendit un grincement...Puis,une planche craqua.Puis une autre.Et une autre.Et encore des dizaines d'autres...Une sirène retentit dans le véhicule,qui était submergé d'eau...Will avait du mal à respirer et là...




DRIIIIIIIIIIIIINGGGGG!!!!!

Un rève.Ainsi,ce n'était qu'un rève.Le pauvre garçon tremblait de la tète au pieds.



La suite bientôt!

:D  
Titre: Des récits, en écrivez-vous ?
Posté par: Mymy le 12 Avril 2005 à 14:37
Bah c'est pas mal compositeur :) Ya pas de honte à avoir !!!
Je te corrige une faute :
CitationC'est une longue histoire que je vais vous comter...
On dit "conter" ;)


Lord Ganondorf... JE VEUX LA SUITE !  :mellow:  Quel suspense... Tu as un vrai talent pour écrire ! J'exige la suite bientôt !  :P  Je suis déjà une grande fan  :D
Titre: Des récits, en écrivez-vous ?
Posté par: zelda.11 le 12 Avril 2005 à 19:46
:unsure: je voulais juste savoir combien on écrit leur récit au fur et a mesure ou qui avais déja tout dans la tête avant d'écrire. C'est juste pour voir les taux de réussite...

PS:est-ce que je peux faire un sondage s'il vous plaint sa seras plus simple?
Titre: Des récits, en écrivez-vous ?
Posté par: Mymy le 12 Avril 2005 à 22:24
Je ne pense pas qu'un sondage soit nécessaire... Il n'y a pas beaucoup de membres qui font des récits ici. Pose plutôt ta question plus clairement (parce que désolé mais j'ai du relire 2 fois avant de comprendre ta question  :unsure: ) du genre :

Je m'adresse à ceux qui font des récits... Lorsque vous en écrivez, l'inspiration vous est venue d'un coup ? Ou bien vous commencez avec un peu d'inspiration sans trop savoir la suite, puis vous continuer... ?[/color]
Titre: Des récits, en écrivez-vous ?
Posté par: Lord Ganondorf le 12 Avril 2005 à 22:29
Personnellement, c'est vraiment le deuxième choix : j'ai l'inspiration en écrivant. Comme on dit, l'apétit vient en mangeant ! :P

@Mymy : Tu veux la suite de quelle histoire au juste ? Parce qu'à date, toutes mes histoires se finissent par le fait qu'il n'y aura jamais de fin à la peur...
Titre: Des récits, en écrivez-vous ?
Posté par: compositeur le 12 Avril 2005 à 22:30
Citation
Je m'adresse à ceux qui font des récits... Lorsque vous en écrivez, l'inspiration vous est venue d'un coup ? Ou bien vous commencez avec un peu d'inspiration sans trop savoir la suite, puis vous continuer... ?[/color]
Pour ma part,ça vient au fur et à mesure.
Titre: Des récits, en écrivez-vous ?
Posté par: Mymy le 12 Avril 2005 à 22:30
Citation@Mymy : Tu veux la suite de quelle histoire au juste ? Parce qu'à date, toutes mes histoires se finissent par le fait qu'il n'y aura jamais de fin à la peur...
Euh, bah la suite de La boite de Pandore :)
Y'en a d'autres que j'ai loupé?  :blink:  :cry3:
Titre: Des récits, en écrivez-vous ?
Posté par: Lord Ganondorf le 12 Avril 2005 à 23:39
Eh bien ! :o Imagine que tu te réveilles seule dans une tombe dans une obscurité totale...

1- Tu te sentirais comment ?
2- Aurais-tu beaucoup d'espoir ?
3- Vivrais-tu encore longtemps ?

C'est le but final du récit fantastique : terminer sans qu'il n'y aie de fin à la peur. Bon, c'est certain qu'il y a de l'invraisemblance, mais le fait que le héros meurt toujours à la fin du récit correspond bien à la vraie réalité. -_-  
Titre: Des récits, en écrivez-vous ?
Posté par: Xiaoxiao le 12 Avril 2005 à 23:43
Pour la question je commence à écrire avec le dernier mot de mon histoire puis je commence à taper sur mon beau clavier pendant que l'inspiration vient.

À la fin, quand j'ai tapé mon histoire je recorrige des choses pour vous tenir en haleine pendant tout le long.

P.S.: Je recommence à taper mon texte car j'ai des idées!
Titre: Des récits, en écrivez-vous ?
Posté par: Couet le 13 Avril 2005 à 21:24
Bon je me lance. J'ai eu soudainement envie de reprendre la plume (que je n'avais pas prise de cette façon depuis les rédactions de l'école :lol: ). C'ets plus un essai qu'un récit je pense :)

Elle l'attendait.
Elle lui avait donné rendez-vous ici et à cet instant, parce qu'elle en avait décidé ainsi.
Oui, c'était elle qui choisissait. Après tout, le libre arbitre est un droit humain.
Maintenant, elle patientait.
C'est cet endroit qu'elle avait choisi. Pourquoi ici ? La nostalgie peut-être ? Quitter ce monde là où il avait commencé pour elle. C'était la plage de son enfance. Rien n'y avait tellement changé depuis tout ce temps.
Pour la dernière fois, elle se trouvait sur le sable que ses petits pieds de fillette avaient foulé, creusé, et qui pourtant n'ont pas laissé de trace physique de son passage.
Une empreinte laissée sur du sable est tellement éphémère... Comme sa vie, se disait-elle, elle en partirait aussi vite qu'elle est venue, et cela, sans laisser de trace, ou du moins, c'était son impression. Peu importe, son choix était fait, au diable les remords, il était trop tard pour reculer.
Mais malgré elle, elle commença à réfléchir. Elle pensa a ses parents, sa famille, et chaque brindille, chaque fleur de son jardin semblaient lui manquer.

Elle enfonçait ses pieds dans le sable. La douce chaleur du sable et les grains s'insinuant entre ses pieds la massaient. Que c'était doux ! Elle se sentait sereine pour la première fois depuis longtemps. Oui, son choix était fait, la fatigue était apparue plus forte que le reste.
Elle s'assit dans le sable, ferma les yeux, et sentit les rayons du soleil glisser sur sa peau telle une caresse maternelle. Elle écoutait le bruit du ressac, si redondant, si monotone... Si apaisant.
Enfin il était là !
Exactement comme elle l'imaginait, terrifiant mais beau, tout de noir vêtu. Des ailes si blanches que la lumière du soleil les salissait en s'y reflétant.
Il en émanait une aura de quiétude telle que le vent lui même s'était tu, ce silence en devenait assourdissant. Mais quelle sensation agréable. Ne plus appartenir à ce corps et pourtant tout ressentir le bien-être, entendre cette musique indescriptible qui fait chanter les anges.
Et elle partait, le sourire au lèvres.
Titre: Des récits, en écrivez-vous ?
Posté par: zelda.11 le 14 Avril 2005 à 17:16
CitationJe ne pense pas qu'un sondage soit nécessaire... Il n'y a pas beaucoup de membres qui font des récits ici. Pose plutôt ta question plus clairement (parce que désolé mais j'ai du relire 2 fois avant de comprendre ta question  ) du genre :

Je m'adresse à ceux qui font des récits... Lorsque vous en écrivez, l'inspiration vous est venue d'un coup ? Ou bien vous commencez avec un peu d'inspiration sans trop savoir la suite, puis vous continuer... ?
:unsure: désolé Mymy et merci,merci de laisser tomber l'idée du sondage!

CitationPour ma part,ça vient au fur et à mesure.

Merci compositeur!

PS:C'est SUPER bien écrit couet tu as un vrai talent!
Titre: Des récits, en écrivez-vous ?
Posté par: Couet le 14 Avril 2005 à 17:35
Je te remercie zelda 11 ;)

PS je crois que mymy te l'as déjà dit, quand tu veux faire une citation (un quote) il faut fermer ce qu'on appelle les balises :
[ quote ] blablabla [/quote]
:)
Titre: Des récits, en écrivez-vous ?
Posté par: Mymy le 14 Avril 2005 à 22:08
Magnifique Couet! :) C'est vraiment très beau !!! Le seul truc que e trouve dommage... C'est que le récit ne peut pas se continuer n'est-ce pas? Vu la situation de la fille... A moins de se tourner dans le fantastique en parlant de paradis  :D

Citationdésolé Mymy et merci,merci de laisser tomber l'idée du sondage!
Y a pas à t'excuser :) Je ne suis pas une déesse à qui tu dois obéir mdr  :lol:  C'était juste mon avis et un conseil en même temps ;)

CitationEh bien ! ohmy.gif Imagine que tu te réveilles seule dans une tombe dans une obscurité totale...

1- Tu te sentirais comment ?
2- Aurais-tu beaucoup d'espoir ?
3- Vivrais-tu encore longtemps ?

C'est le but final du récit fantastique : terminer sans qu'il n'y aie de fin à la peur. Bon, c'est certain qu'il y a de l'invraisemblance, mais le fait que le héros meurt toujours à la fin du récit correspond bien à la vraie réalité.
Ca veut dire qu'il n'y aura pas de suite?  :(  
Titre: Des récits, en écrivez-vous ?
Posté par: Lord Ganondorf le 15 Avril 2005 à 01:22
Tu sais Mymy, tu es en train de faire mûrir une petite idée dans mon esprit... Je te laisse patienter... peut-être... :happy:  
Titre: Des récits, en écrivez-vous ?
Posté par: minishlink le 15 Avril 2005 à 12:14
MANUSCRIT MAGIQUE
                                                  De Louis Lagrange
 
                           Tome 1 : L'aventure d'un petit enfant

                                      Prologue  

     
  Je m'appelle Nicolas, j'habite à Paris, dans la pollution, près du champ de Mars, à côté de la Tour Eiffel, dans une maison, peut-être la seule de Paris, avec un grand jardin fleuri ; j'ai 11 ans et je suis en 6ème. Ma chambre rangée, la porte fermée, dans mon lit, je vais rêvé. Je ne savais pas ce qui allait ce passé .

Je m'endors, je rêve ... un rêve, un rêve effrayant . Dans ce rêve, j'avançais dans les ténèbres, je vois un homme encapuchonné, ce qu'il me dit, j'en entends c'est trois mots où il a insisté : quête, courage, manuscrit ... Il disparaît, et dans cette caverne, mon réveil retentit .
Quand j'allais me réveillé, je ne saurai pas ce qui allait se passer ...

Voila un extrait de mon livre !
Vos avis ?
Titre: Des récits, en écrivez-vous ?
Posté par: Mymy le 15 Avril 2005 à 14:12
CitationTu sais Mymy, tu es en train de faire mûrir une petite idée dans mon esprit... Je te laisse patienter... peut-être... :happy:
Arg... Si c'est pas de la torture ça...  :cry3:

@Minishlink :
C'est bien :) Je veux juste noter qu'il y a quelques fautes d'orthographes et de conjugaison (tu devrais changer quelques temps de verbe et les mettre tous au même temps). Mais c'est une gentille critique hein ;) Ah puis une autre pendant que j'y suis  :rolleyes:  En fait, la fin est un peu brouillée, on ne sait pas si tu vas continuer de faire ce rêve, ou s'il va se réaliser en vrai...  Ah et aussi... Non j'arrête lol mon pauvre, tu ne voudras plus jamais demander mon avis :P
Titre: Des récits, en écrivez-vous ?
Posté par: zelda.11 le 15 Avril 2005 à 17:26
CitationVoila un extrait de mon livre !
Vos avis

:blink: Ta écrit un livre! :lol: J'aurai jamais le courage de faire ça!

:D Et si tu ne la pas fini bonne chance!!!(Je parle du livre! :lol: !!!)
Titre: Des récits, en écrivez-vous ?
Posté par: minishlink le 15 Avril 2005 à 18:56
Citation
CitationTu sais Mymy, tu es en train de faire mûrir une petite idée dans mon esprit... Je te laisse patienter... peut-être... :happy:
Arg... Si c'est pas de la torture ça...  :cry3:

@Minishlink :
C'est bien :) Je veux juste noter qu'il y a quelques fautes d'orthographes et de conjugaison (tu devrais changer quelques temps de verbe et les mettre tous au même temps). Mais c'est une gentille critique hein ;) Ah puis une autre pendant que j'y suis  :rolleyes:  En fait, la fin est un peu brouillée, on ne sait pas si tu vas continuer de faire ce rêve, ou s'il va se réaliser en vrai...  Ah et aussi... Non j'arrête lol mon pauvre, tu ne voudras plus jamais demander mon avis :P
T'inquiète quand c'est par rapport a mon livre : tu peux dire tes critiques ! Au contraire, si vous dites que c'est bien et que vous pensez que c'est nul, et ben vous allez pas dire : "c'est bien . "ou "c'est nul ! "Car le "c'est nul" bah ca ca me décourage !

La fin c'est normal que c'est embrouillé !
Et les fautes d'orthographes : je les corrigerais toute quand j'aurais recopier jusqu'au chapitre 5 sur l'ordinateur !
Pour les temps ... c'est mon point faible, je sais jamais quel temps est approprié !
Les infos: Le rêve va se passer en vrai mais pas complètement !

J'en suis au chapitre 8 !

@Zelda.11 : oui je suis en train d'en écrire un ! Merci !

EDIT: 3 pages !
Titre: Des récits, en écrivez-vous ?
Posté par: zelda.11 le 15 Avril 2005 à 19:03
CitationT'inquiète quand c'est par rapport a mon livre : tu peux dire tes critiques !


ça ne te dérange pas?Bon alors je me lance!

1)je trouve ton roman très bien, pas parfait(comme tout les romans!) mais  :super: !

2)je ne trouve pas ça embrouiller a la fin!

3)Euh...Je croit que c'est tout! :lol: !
Titre: Des récits, en écrivez-vous ?
Posté par: minishlink le 15 Avril 2005 à 19:10
Heu .... c'est que le début, il est pas fini le roman ! En tout cas mercu pour tes encouragements !  :blush:  
Titre: Des récits, en écrivez-vous ?
Posté par: Mymy le 15 Avril 2005 à 20:06
Ohoh... minishlink s'est trouvé un petite fan... Future petite fiancée ?  :D
Que c'est beau l'amour  :wub:
:jesors:  
Titre: Des récits, en écrivez-vous ?
Posté par: Lord Ganondorf le 15 Avril 2005 à 23:45
Ton début d'histoire est bien Minishlink, mais je vais attendre d'avoir lu le reste avant de me prononcer d'avantage :P.

@Mymy : Je sais, je sais, je suis un sadique ! :ukliam: :mad: :evil:  
Titre: Des récits, en écrivez-vous ?
Posté par: Couet le 22 Avril 2005 à 18:36
Hop on remonte le topic  :mrgreen:

Voici un nouveau récit de ma composition :

Je me réveillai ce matin, comme chaque jour, la tête embrumée avec cette impression de flotter, comme si mon esprit n'avait pas encore totalement regagné mon corps physique et voulait flâner quelques minutes de plus au pays des rêves.
Je me levai et enfilai ma robe de chambre si moelleuse, un petit réconfort après le dur geste qu'est de s'arracher de cette couette encore tiède de la chaleur de mon corps.
Je descendis les escaliers et poussa le bouton de la cafetière. Pendant ce temps, je me dirigeai vers la salle de bain, afin de forcer mon esprit à retrouver entièrement mon corps.
Une douche froide ? Non, trop violent pour ce réveil difficile, j'optai pour une température tiède mais un peu chaude, un peu ma façon à moi de me rappeler la chaleur des draps.
En sortant de la douche, je sentis l'odeur amère du café envahir doucement la pièce, que la vapeur de l'eau adoucissait.
Il était temps d'éteindre cette cafetière.
Je préparai un de ces petit-déjeuner tels que je les aime. Des tartines passées quelques minutes à peine au four, le temps de dorer la mie de pain, sans pour autant en brûler la croûte.
Pendant que je versai mon café dans la tasse, laissant échapper un nuage transparent empli de cette saveur forte et douce à la fois, je pouvais entendre le pain commencer à gémir sous le coup de la chaleur.
J'ouvrai le four, en sorti les toasts et les posai sur la table. Délicatement, je commençai à recouvrir la mie raffermie, de beurre qui fondait légèrement au contact du chaud, puis le recouvrai de confiture. Cette confiture, si amoureusement préparée par ma grand-mère qui en avait acquis naturellement le savoir-faire. Il fut un temps où chaque foyer avait sa recette, qui faisait de chaque confiture un met unique. Je soupirai en me disant que, de nos jours, ce savoir-faire allait disparaître avec la dernière génération, et bientôt je devrais me contenter de confitures industrielles et impersonnelles.
Je croquai ma tartine avant qu'elle ne refroidisse, et profitai de mes derniers instants de tranquillité avant mon entrée dans la cage aux fauves.
Titre: Des récits, en écrivez-vous ?
Posté par: Cakek le 22 Avril 2005 à 18:47
Minishlink je ne veux pas dire, mais tu changes de temps à chaque verbe (tu passes du présent à l'imparfait dans la même phrase).
Si tu as l'intention de continuer ton histoire, tu te fixes un temps (passé ou présent) et tu t'y tiens, mais par pitié ne mélange pas les deux !

edit : oh j'avais pas vu que Mymy avait fait aussi la remarque, tant pis.
Titre: Des récits, en écrivez-vous ?
Posté par: Mymy le 22 Avril 2005 à 20:42
Pas mal Couet, mais ya beaucoup de descriptions ;) Je suppose que ce n'est que pour le début, car la dernière phrase insite à de l'action  :D  J'aime bien lire, mais j'ai lu des livres avec beaucoup trop de détails... C'est lourd à force  :wacko:
Mais je dois avouer que je suis un peu jalouse de ta façon de savoir si bien décrire les objets qui t'entoure  :P  
Titre: Des récits, en écrivez-vous ?
Posté par: Couet le 22 Avril 2005 à 23:32
Arf  :blush: Merci Mymy...
En fait j'ai toujours aimé écrire, mais il est vrai que les descriptions des perceptions ne sont pas évidentes et ont toujours été mon point faible.
Mais ça fait longtemps que je n'ai pas repris la plume et peut-être que la maturité m'a aidé à préciser les descriptions, vues sous un oeil plus mature et plus apte à se détacher de l'environnement... Je ne sais pas...
En tout cas merci  :blush:

Bon suite à un défi que j'ai relevé toute seule, j'ai écris un mini poème : le but était de prouver que les sujets de poème ne sont pas toujours l'amour ou la solitude, et donc en voilà la preuve :

Petit, je courais dans les champs de blé dorés par le soleil,
Et cette clarté qui envahissait ma vue...
J'aimais plonger ma main dans les sacs de farine,
Et cette douceur qui envahissait ma main...
Chaque matin je passais devant cette boulangerie,
Et cette odeur qui envahissait les rues...
J'aimais goûter le pain sorti du four
Et ce bruit qui envahit les oreilles quand on le broie...
Depuis, chaque matin se commence de la même façon,
Et ce goût qui envahit ma bouche...
Titre: Des récits, en écrivez-vous ?
Posté par: Lord Ganondorf le 25 Avril 2005 à 16:00
Tu sais Couet, tu as un énorme talent pour décrire la perception des sens qui t'entourent avec une telle exactitude, que ça en devient presque magique ! ^_^ Ta façon d'élaborer sur le quotidien est très bien ! :)  
Titre: Des récits, en écrivez-vous ?
Posté par: Couet le 25 Avril 2005 à 16:03
:blush: Je vous remercie tous les deux pour vos compliments...
Je sais pas quoi dire...
Bon bah je continuerais à prendre la plume alors ^^ Je sais vers quoi me reconvertir au cas où :P
Titre: Des récits, en écrivez-vous ?
Posté par: Mymy le 25 Avril 2005 à 20:45
Oui pas de doutes là-dessus... N'hésite pas à reprendre !!! :)
Par contre, quand tu dis que les descriptions sont ton point faible, qu'est-ce qu'on devrait dire nous alors? :P (le Nous est général, je ne vise personne sauf moi ;))
Tu as même reçu le conseil d'un Sage... Si c'est pas la vérité qu'on te dit alors...  B)

Pour ce qui est de ton poème, j'ai ma petite idée...  :rolleyes:  (à suivre héhéhé :P)
Titre: Des récits, en écrivez-vous ?
Posté par: theox le 25 Avril 2005 à 20:57
CitationBon suite à un défi que j'ai relevé toute seule, j'ai écris un mini poème : le but était de prouver que les sujets de poème ne sont pas toujours l'amour ou la solitude, et donc en voilà la preuve :
Bien sûr que non les poèmes ne parlent pas toujours d'amour et de solitude (même si pour la plupart du temps ça).
Je crois que c'est Apollinaire qui a écrit La Colombe et le Jet d'eau, qui, si mes souvenirs sont bons, ne parle pas d'amour dans ce poème.
En poésie, c'est Baudelaire qui a pour la première fois parlé du mal, et de choses laides en poésie, dans son recueil Les Fleurs du Mal.
CitationQuand le ciel bas et lourd pèse comme un couvercle
Sur l'esprit gémissant en proie aux longs ennuis,
Et que de l'horizon embrassant tout le cercle
Il nous verse un jour noir plus triste que les nuits ;

Quand la terre est changée en un cachot humide,
Où l'Espérance, comme une chauve-souris,
S'en va battant les murs de son aile timide
Et se cognant la tête à des plafonds pourris ;

Quand la pluie étalant ses immenses traînées
D'une vaste prison imite les barreaux,
Et qu'un peuple muet d'infâmes araignées
Vient tendre ses filets au fond de nos cerveaux,

Des cloches tout à coup sautent avec furie
Et lancent vers le ciel un affreux hurlement
Ainsi que des esprits errants et sans patrie
Qui se mettent à geindre opiniâtrement.

Et de longs corbillards, sans tambours ni musique,
Défilent lentement dans mon âme ; l'Espoir,
Vaincu, pleure, et l'Angoisse atroce, despotique
Sur mon crâne incliné plante son drapeau noir.


Z'en avez assez ou pas ? Nan, toujours pas ??? Alors v'à un bout de poème qu'il a fait sur une ...

CitationLes mouches bourdonnaient sur ce ventre putride,
D'où sortaient de noirs bataillons
De larves, qui coulaient comme un épais liquide
Le long de ces vivants haillons

Il a fait un poème sur une charogne, ce bougre !  :fonsde:

PS : Je tire tout ça de l'exposé qu'on a fait sur Beaudelaire en français.

Edit : Bon, c'est un peu HS, et ca aurait plus sa plaçe sur le topic de poésie.
Titre: Des récits, en écrivez-vous ?
Posté par: ganondorf797 le 01 Mai 2005 à 19:23
On fait Baudelaire en ce moment en français...

Sinon voici un petit récit :

Jo pleurait. Ces maudits Weirs...
Il les a toujours détestés. Avec leur peau verte et leur pupilles jaune et dilatées, les Weirs l'ont toujours dégoûté. Il préfére de loin la peau pâle et les yeux bleux de sa race. C'est quelque chose qu'il en commun avec beaucoup d'autres Engs. C'est en partie pour ça que les Weirs ont toujours étés mis de côté. Et aussi à cause de leur côté irrévocablement maléfique.
Jo l'a vu. Cette milice a attaqué tout son village pour retrouver une seule fille, une aventuriére il paraît, du nom de Tami. Ils ont tué tout le monde, sa femme, ses enfants...Il n'a plus rien.
Rien que sa haine pour ces maudits Weirs.
Jo a pris sa décision. Il ira au temple. On dit que la pierre de Ki et gardée par de nombreux piéges, et il est bien connu que le Ki en lui-même recéle de nombreux dangers. Mais il ira au temple.

Jo erre dans les grandes salles. Pas de piége. Tous les prêtres sont morts. Les Weirs seraient-il venus ? Voudraient-ils maîtriser le Ki à travers les 3 pierres ?
Il continue à avancer. Les salles défilent les unes aprés les autres, dans une douloureuse monotonie.
Sondain, il apercoit la lumiére. Et là l'émerveillement le pris. Sa propre image se démultipliait sous ses yeux...Des miroirs. La salle était pleine de miroirs.
Et au milieu, la pierre l'attendait. Il la toucha du doigt.
Et la le monde tourbillona autour de lui...cétait ça le Ki...c'est...

Jo se releva péniblement. Il se sentait tout drôle. Sa vision était trouble. Quand il distingua quelque chose, il manqua de s'évanouir.
Un Weir le regardait dans le miroir.

Si vou avez aimé, je prépare une grande épopée dans cet univers. Mais il me manque le début, donc vous devrez attendre !  ^_^  
Titre: Re: Des récits, en écrivez-vous ?
Posté par: Grevious-ganon798 le 12 Juillet 2005 à 14:41
Tenez, voilà les premiers chapitres de mon livre :


Seconde chance


Prologue des chroniques de Tolonque


Tome 1) Destins croisés



Chapitre I : L'½uf


Il existait quelque part, entre la plaine et la montagne, entre la forêt et la mer, un petit village d'à peine trente âmes.
Ce village s'appelait Fostinant, ce qui signifiait, en une ancienne langue, dit-on, "le croisement des monnaies".
La bâtisse la plus imposante de Fostinant était incontestablement l'auberge dite du "Chat dormant", la seule des environs. Elle était tenue par un jeune homme du nom d'Ynnas.
Ynnas était de taille moyenne, les traits fins et posés de son visage reflétaient parfaitement son caractère.
Malgré l'extrême simplicité dans laquelle il vivait, il faisait preuve d'un grand raffinement autant dans ses actes que ses paroles.
Tous le respectaient pour sa sympathie, mais peu se déclaraient être ses amis, faute de bien le connaître. Il passait la majeure partie de son temps libre en compagnie d'Ordan, le forgeron du village. Une gigantesque brute chauve, simplette, prête à la bagarre à n'importe quel moment que ce fut. C'était l'impression qu'il donnait. Mais, derrière cette épaisse carapace, se cachaient un c½ur tendre, une âme de poète. Ordan avait toujours été, aussi étrange que cela puisse paraître, passionné par les jeunes animaux. Il était même fréquent de le voir émerveillé, le regard embué, face à des oisillons essayant d'apprendre à voler, ou des chiots jouant dans la campagne.
Par une belle après-midi d'été, un vieillard arriva au village. Ce vieillard était bien étrange. Il était vêtu d'un vieux manteau brun, qui le recouvrait presque entièrement, laissant juste voir deux bottes usées. Sa tête et son visage étaient masqués par une grande capuche, seule dépassait une longue barbe blanche. Une ceinture de cuir, à laquelle était attachée une large besace, coupait en deux son corps chétif, et révélait son extrême maigreur. Mais, de tout cela, la chose qui attirait le plus l'½il, était, incontestablement, son bâton, car, comme tout vagabond qui se respecte, il était muni d'un bâton l'aidant à marcher. Ce bâton, donc, était d'une talle impressionnante : au moins deux mètres de haut ! Sa structure était, elle aussi, des plus étranges : au sommet, se trouvait un diamant, d'une pureté inégalable, qui brillait d'une lueur blanche, chaleureuse et réconfortante. Le bois n'avait pas été traité, mais il était tout de même lisse, sans la moindre imperfection. La base était totalement à l'opposé du sommet : le bois y était sombre, sale, moisi, et de nombreuses échardes en sortaient. Là aussi se trouvait un diamant, dumoins une pierre, grossièrement taillée, poussiéreuse. Elle était d'un noir profond, impénétrable. Tous ceux qui avaient osé la fixer affirmèrent par la suite qu'elle émettait une faible lueur sombre, qui provoquait chez la plupart une crise d'angoisse inexplicable, parfois accompagnée par un profond sentiment de mal-être.
Ce vieillard, donc, se dirigea droit vers l'auberge, comme s'il connaissait déjà la place. Il semblait avoir du mal à marcher, mais il refusa tout de même de se faire aider par les quelques personnes qui s'étaient proposées. Il demanda une chambre, Ynnas l'y emmena.
Le lendemain, alors que le soleil était déjà haut dans le ciel, le vieux vagabond n'avait donné aucun signe de vie.
Ynnas décida alors d'aller inspecter sa chambre. Le vieil homme était assit sur une chaise. Le lit n'avait pas était défait, la chandelle était restée intacte, tout comme le repas. Le vieillard était resté là certainement toute la nuit.
D'ailleurs, était-ce vraiment un vieillard ? Ce n'était plus cette carcasse, qui, la veille, s'était péniblement traînée jusqu'à l'auberge. Ses traits étaient plus fermes, sa peau moins pâle et ridée, son allure plus robuste, ses yeux plus vifs… Même son bâton avait changé : la zone lisse était maintenant plus grande, au détriment de la zone rugueuse. Le diamant brillait, alors que la pierre était devenue plus petite, moins sombre. Ynnas n'osait pas bouger, de peur de déranger cet étrange vagabond. Après quelques secondes, le regard de ce dernier, qui jusque là fixait un point indéterminé de la salle, se posa sur l'aubergiste.
"Est-ce… est-ce déjà le matin ?
_Heu… oui, oui oui, c'est le matin !
_Très bien !"
L'étrange homme se leva d'un bond, témoignant d'une vitalité qui jusque là semblait lui avoir fait défaut. Ynnas le conduit jusqu'au guichet, n'osant lui poser la moindre question.
"Alors, une chambre simple, pas de feu, pas de repas, lit propre, hem, pas de chandelle… Ce sera, disons, dix fostins !"
Le vagabond plongea sa main dans sa besace. Il en sortit une vieille bourse en cuir, usée et poussiéreuse. Il l'ouvrit d'un geste rapide de la main, examina l'intérieur, puis leva les yeux vers Ynnas, d'un air de chien battu :
"Je… c'est à dire… je n'ai pas assez pour payer…
_Ne vous en faites pas, le rassura Ynnas, moins motivé par sa générosité que par l'envie de ne pas s'attirer les foudres de cet étrange personnage. Dix fostins, ce n'est pas énorme… Je vous les offre !
_Non, je tiens à payer ! Je ne veux pas avoir de dettes ! Je sais ! Je vais vous laisser ma besace comme caution ! Si je ne reviens pas, elle vous appartiendra, ainsi que son contenu.
_Mais, vous êtes sûr de vouloir… Enfin, cette besace, c'est tout ce que vous avez !
_Ne vous en faîtes pas ! Je vais juste à Ramiere régler quelques affaires. Si tout va bien, je serais de retour d'ici quelques jours…
_Très bien, comme vous voudrez, mais il me faudrait tout de même votre nom…
_Bien sûr. Je m'appelle Branian… B-R-A-N-I-A-N. Le temps presse, je dois m'en aller. Adieu…"
Ynnas rangea la besace dans un tiroir. Les jours, puis les années se succédèrent, et le vagabond ne revint pas. L'aubergiste avait fini par l'oublier complètement…
Jusqu'à cette nuit d'automne. Il pleuvait depuis trois jours. Au déluge vinrent rapidement s'ajouter grêlons, tempête et tonnerre. Tout cela finit par avoir raison de l'auberge du " Chat dormant", et l'imposante bâtisse s'écroula telle un château de cartes, emportant avec elle toutes les richesses de son propriétaire.
Le lendemain matin, les nuages se dissipèrent, et le soleil, encore faible et pâle vint arroser de ses timides rayons le champ de décombres. Ynnas était encore plus écroulé que son auberge. Il ne parlait à personne, se contentait de ruminer sa colère et de marmonner quelques mots inintelligibles. Tous les habitants du village le regardaient de loin, ne sachant que faire pour l'aider. Ordan tenta tout de même quelques timides paroles :
"Ne t'en fait pas, on va la reconstruire ton auberge ! Encore plus belle que ce qu'elle était avant, même !"
Mais Ynnas ne l'écoutait pas. Il restait debout, immobile, le regard vide. Quand, tout à coup, poussé par une rage aussi violente que subite, il se mit à crier :
"Que me veux-tu ? Jamais tu ne me laisseras tranquille ? J'ai déjà tout donné pour toi ! Et tu réclames encore ? JAMAIS, tu entends, jamais tu n'auras ma peau !"
Ses traits, sous le coup de la colère, s'étaient déformés, il était devenu méconnaissable. Il cria encore longtemps, jusqu'à l'épuisement, puis, alors, il se saisit d'une grosse pierre à ses pieds, et la lança vers le ciel, témoignant d'une force dont peu le croyaient capable. Elle fit une impressionnante trajectoire en l'air, puis retomba quelques secondes plus tard, éventrant largement les restes du guichet. La besace, qui alors était resté dans ce vieux tiroir, tomba sur le sol, reversant son maigre contenu : un petit objet rond, que personne n'avait remarqué, sauf Ordan. Il se précipita au milieu des ruines, se baissa, puis le ramassa.
"Y… Ynnas, tu… tu es riche !"









Chapitre II : Souvenirs


Ryan de tenait en face de son adversaire. C'était un jeune homme, presque un adolescent. Il tremblait… Il avait peur. C'était sûrement son premier combat… Ryan hésitait à le tuer. S'il le voulait vraiment, il l'aurait déjà fait. Mais Ryan ne voulait plus se battre. Du temps où il était général, nombre de ses soldats désertèrent car ils ne comprenaient pas les raisons pour lesquelles il faisait la guerre… Ryan leur pardonnait. De toute façon, ils étaient tous revenus lors de la dernière bataille… Mais Ca, c'était du passé ! Il fallait oublier ! Ce qui gênait Ryan, c'est qu'il savait parfaitement pourquoi il se battait : pour le plaisir d'un peuple barbare, sanguinaire, pour qui la mort n'est qu'un jeu… Il fallait se concentrer sur le combat ! C'est ce qu'il avait toujours appris… Miron avait manqué de concentration… Ca l'avait tué… NON ! Il ne fallait pas penser à Miron ! Pourtant, chaque jour, Rolag était là pour lui rappeler l'ancien temps… Rolag… Il avait maintes fois sauvé la vie de Ryan jusque là… Il avait même renié son peuple, sa religion, pour aider Ryan… Et pourtant, même s'il souffrait de la situation, il ne se plaignait pas… Il était très courageux… Cette vertu, malheureusement, avait manqué à Ryan… Il regrettait les fautes qu'il avait faites par le passé… Il versa une larme… NON ! Il ne fallait pas pleurer… Ca ne faisait pas bonne impression au niveau du public… Et quand le public n'aime pas un des gladiateurs, il le fait savoir …
Le jeune homme en face de Ryan avait profité de l'inattention de ce dernier pour venir placer sa lame sous sa gorge… Mais il n'osait pas tuer. Ryan croisa son regard: il avait peur, son visage suintait à grosses gouttes, et il semblait que ce n'étaient pas que des gouttes de sueur… Tout à coup, ses yeux s'agrandirent, sa bouche s'entrouvrit. Il poussa un petit cri, et s'écroula. Derrière lui, se trouvait Rolag. Il fit un petit sourire à Ryan, laissant dépasser ses crocs, puis regarda avec tristesse le cadavre encore chaud du jeune homme…







Chapitre III : Rencontres nocturnes


La charrette roulait depuis déjà plusieurs heures, tirée par deux vieux b½ufs. Alors qu'Ynnas tenait les rênes, Ordan, bercé par les multiples cahots de la route, s'endormait peu à peu…
Lorsque la charrette s'arrêta, il faisait déjà nuit depuis longtemps. Ynnas, qui depuis les événements de la veille était resté morne et renfrogné, avait ramassé quelques branchages, parmi les rares qui n'étaient pas trop humides, qu'il mis en tas au bord de la route, afin d'en faire un feu. Il resta un long moment assis à écouter le doux crépitement des flammes.
C'est alors qu'Ordan se réveilla, les yeux chargés du long sommeil dont il venait de sortir. Il bailla bruyamment, s'étira, et sauta de la charrette. La lune, pleine, éclairait la route d'une lueur froide. Il s'approcha lentement d'Ynnas, évitant les nombreuses flaques de boue jonchant le sol. Il restait immobile, les yeux vides de toute émotion. Ce ne fut que lorsque son ami prit la parole qu'il le remarqua :
"On est à peu près où ?
_Je pense que l'on a fait un tiers du chemin. On a dépassé Lyarinn alors que le soleil se couchait. Il doit bien être dix ou onze heures…
_Tu as mangé ?
_Non, je n'ai pas faim… Je vais certainement me coucher…
_Moi j'ai faim ! Je vais voir dans les sous-bois s'il n'y a pas des champignons, je suis sûr que leur odeur t'ouvrira l'appétit !"
Ordan, laissant son ami, s'enfonça dans les fourrés, faisant craquer de nombreuses branchettes que l'automne avait dépourvues de leurs feuilles. Il parcouru quelques dizaines de mètres. Il était maintenant arrivé dans une forêt épaisse rendue lugubre par la nuit. La lumière de la lune ne perçait plus qu'à travers les branches d'arbres qui se tordaient presque douloureusement sur le fond de ciel noir.
Il finit par arriver dans une petite clairière. Deux renardeaux chahutaient près du terrier, sous le regard protecteur de leur mère. Ordan, attendri par la scène, se cacha dans un buisson, et regarda la pittoresque scène. Alors que ses yeux s'humidifiaient sous l'émotion, l'un des deux renardeaux poussa un petit cri plaintif. La renarde bondit, attrapa sa progéniture dans sa gueule, et alla se cacher dans le terrier.
C'est alors qu'un bruit de galops retentit. Un courant d'air glacial se fit sentir. Ordan se terra dans son buisson. Un cavalier noir passa, chevauchant une affreuse bête, une sorte de loup géant, la gueule dégoulinante de sang. Le cavalier s'arrêta au milieu de la clairière. Le loup semblait avoir sentit Ordan. Celui-ci ne bougeait pas, paralysé par la peur. Le cavalier s'approchait lentement. Il regarda fixement Ordan. Son regard était lourd, pesant, mais aussi empli d'une haine et d'une méchanceté pures. Ordan n'osait pas soutenir cet affreux regard, il ferma les yeux. Il entendit le cavalier pousser un juron, présumait-il, dans une langue inconnue, puis les bruits de galop reprirent.
Ordan n'osa bouger que de longues minutes plus tard. Il retourna là où se trouvait Ynnas. Il avait complètement oublié sa faim.
Ynnas dormait, le feu s'était éteint, ne laissant plus qu'une maigre traînée de fumée noirâtre qui s'élevait lentement vers le ciel. Ordan voulut aller chercher un drap qu'il avait mis dans la charrette. Ce fut alors qu'il remarqua une silhouette se détachant au loin, dans la nuit. Elle semblait humaine. Ordan, apeuré à la perspective d'une nouvelle rencontre avec le cavalier noir, tenta de s'enfuir. Mais il glissa sur une flaque de boue, et s'étala lourdement sur le sol, perdant conscience.
Lorsqu'il se réveilla, Ordan vit d'abord le ciel, bleu. Il faisait jour. Il se sentait avancer, il devait être allongé sur la charrette. Il se redressa. Il vit Ynnas, qui le regardait. Un grand sourire illuminait son visage. Ordan se souvenait des événements qui s'étaient déroulés, mais il se sentait réconforté par cette présence. Il était, de plus, heureux de voir son ami sourire. Ynnas se mit à parler :
"Tu vas bien ? Content que tu te sois réveillé ! Cela fait deux jours que tu étais inconscient ! C'est Laryana qui t'a trouvé, conclut-il, en désignant d'un rapide geste de la main une jeune fille qui tenait les rênes du chariot. Celle-ci se retourna, fit un rapide sourire à Ordan. Ynnas reprit : Tu étais étendu dans la boue. Tu as du faire une mauvaise chute."
Ordan voulut raconter ce qui lui était arrivé. Il ouvrit la bouche. A peine eut-il le temps de commencer à parler qu'il fut interrompu par Laryana. Celle-ci avait poussé un cri de joie. Elle montrait l'horizon du doigt. Les premiers bâtiments de Ramiere commençaient à apparaître au loin, et la forêt, qui jusque là avait bordé la route avait laissé place à une large plaine, où les champs cultivés s'étendaient à perte de vue vers l'ouest. De l'est arrivaient les embruns de la mer, emplissant l'air d'une odeur iodée.
Ramiere était une immense ville portuaire, de plus de cent mille habitants. Le quartier le plus important de la ville était celui des quais; chaque jour y circulaient des dizaines de navires commerçants, venant des quatre coins du monde, les cales pleines de marchandises exotiques. De ce quartier partait l'Axe principal, un immense boulevard qui allait droit au centre de la cité, à l'immense place du marché. Celle-ci voyait chaque jour défiler des milliers de marchands, de vendeurs, d'acheteurs, de badauds … La nuit, le marché ne s'arrêtait pas, mais il changeait. Les épices étaient remplacées par des esclaves, les fourrures par des armes, les vendeurs par des trafiquants, les acheteurs par des contrebandiers, les badauds par des voleurs…
C'est sur cette place qu'arrivèrent les trois compagnons. Entre temps, leur charrette avait été alourdie par des jeunes enfants qui avaient trouvé là un nouveau moyen de transport aussi amusant que reposant, et ce malgré les brimades de Laryana et d'Ordan.
Après une heure à être resté bloqués au milieu du continuel flot de charrettes se dirigeant vers la place, Ynnas proposa de faire demi-tour et d'essayer de trouver une auberge en périphérie de la ville. Face à l'accord assez enthousiaste de ses deux compagnons, qui avaient les bras fatigués à force de repousser des bambins, Ynnas donna un violent coup de rênes à ses b½ufs. Les vieilles bêtes tournèrent, et traversèrent tant bien que mal le large boulevard, dérangeant au passage les autres voyageurs, et provoquant chez eux une succession de cris de mécontentement.
Parcourant les étroites ruelles de la ville, ils finirent par en sortir et par arriver, alors que le soleil se couchait, devant une petite auberge d'où provenaient des cris de joie et une musique effrénée. Ordan, alléché par l'odeur de bière fraîche qui envahissait l'air ambiant, se précipita à l'intérieur, suivi par Ynnas et Laryana, plus tempérés.
Ils arrivèrent dans une immense salle, éclairée par deux grands lustres solidement attachés au plafond. Les murs étaient recouverts de dizaines de tapisseries, certainement provenant de lointains pays, et de bustes d'animaux à l'air féroce. Au fond de la salle se trouvait une haute estrade, avec dessus trois musiciens. Le premier, le plus maigre des trois, tenait en ses mains un violon, dont il jouait en dansant joyeusement. Le second, plus corpulent, soufflait dans une sorte de grosse cornemuse. Le troisième, de dos à la salle, jouait sur un petit piano de confection certainement artisanale. Le reste de la salle était occupé par cinq longues rangées de tables, ployant sous le poids des victuailles et des bouteilles d'alcools en tous genres. Ordan avait rapidement trouvé une place entre un vieux loup de mer, qui, arborant fièrement une longue barbe rousse, racontait à qui voulait bien l'entendre ses nombreuses pérégrinations sur les océans, et un fermier taciturne, qui mâchait lentement sa nourriture. Laryana alla s'asseoir dans un coin, sur une petite chaise, où elle espérait être tranquille. Ynnas, en connaisseur, s'était dirigé vers les cuisines, afin de discuter avec le propriétaire du lieu sur des sujets tels que la condition d'aubergiste ou la meilleure façon de satisfaire les clients les plus exigeants.
Après le repas, une fois toutes les assiettes débarrassées, la musique se fit de plus en plus entraînante, et beaucoup de clients, dont Ordan, que la bière et la fête avaient rendus frères, se mirent à danser sur les tables, formant une immense chaîne.
L'un d'entre eux, plus maladroit et surtout plus ivre que les autres, renversa une immense carafe d'eau, certainement la seule de l'établissement, sur Laryana. Celle-ci, poussant un cri de mécontentement, se leva et sortit de la salle. Ynnas, voyant là une bonne occasion de se débarrasser de cet aubergiste qui se faisait quelque peu envahissant, la suivit dehors.
Il la trouva adossée contre un grand arbre, en train de regarder les étoiles. Il s'assit à ses côtés, resta un moment silencieux, puis prit la parole :
"Il fait bon, pour cette période de l'année ?"
Laryana semblait plongée dans ses pensées. Elle mit un temps à répondre :
" Regarde cet arbre… C'est l'automne, et il n'a pas encore perdu ses feuilles…
_Il finira bien par les perdre un jour ou l'autre…
_Non, je ne crois pas… Je l'entends me parler, je me sens bien à ses côtés…
_Tu parles aux arbres ?
_Oui, comme tout le monde… Enfin, beaucoup ont les oreilles bouchées par la vantardise que leur cause leur condition d'humain…
_Tu penses ?
_Oui… Cet arbre m'a raconté sa longue histoire… Il se rappelle de tout ce qui lui est arrivé, depuis la lointaine époque où il était une jeune pousse, jusqu'à aujourd'hui…
_Est-ce possible de se souvenir de tant de choses ?
_Bien sûr, si tu sais te souvenir. On oublie souvent son passé car on pense devenir meilleur avec le temps… Il est inconcevable pour beaucoup, trop, de ne plus être ce que l'on était… Et, lorsque l'on réalise cela, on est souvent trop vieux pour être écouté…
_Est-ce différent avec lui ?
_Oui, bien sûr… Essaye de l'écouter… Il te parlera, il me l'assure… Mais il n'est pas sûr que tu puisses l'entendre…
_Que va-t-il me dire ?
_Seul lui le sait…"
Ynnas ferma les yeux, posa sa tête contre l'arbre, et attendit un long moment, essayant du mieux possible de faire le vide dans sa tête… C'est alors que Laryana reprit la parole :
"Tu t'y prends mal…
_Que dois-je faire ?
_Les arbres communiquent par la pensée. Ils savent tout ce qui se passe dans ton esprit. Il faut que tu leur prouve ta bonne volonté, il faut que tu penses à des choses agréables qui se sont passées dans ta vie, à des sentiments nobles. Il faut que ton esprit se purifie, et, alors tu verras en toi-même, ce sera l'arbre qui t'aura prêté ses yeux pour que tu te juges, tu entendras tes plus secrètes pensées, celles que tu ne réalises même pas, ce sera l'arbre qui t'aura prêté ses oreilles pour que tu t'entendes, tu ne feras plus qu'un avec lui… Et alors, il commencera à te parler. Il parlera dans une langue que tu n'as jamais entendue, mais que tu pourras comprendre, c'est la langue que chaque être vivant garde au plus profond de son âme, cette langue est commune à tout ce qui vit, du plus petite brin d'herbe au plus grand géant, du ver de terre rampant sur le sol au majestueux aigle parcourant les cieux… Même les pierres connaissent cette langue, même nous, nous la connaissons… Et alors, tu pourras parler avec l'arbre comme tu parles avec n'importe qui, mais tu parleras non plus avec ta bouche, mais avec ton esprit. Tu ne pourras lui mentir, il ne pourra te mentir… Mais fais bien attention, car ta conversation avec lui devra rester secrète, personne ne devra la connaître…"
Ynnas suivit les conseils de Laryana. Il se sentit alors peu à peu entraîné à l'intérieur de l'esprit de l'arbre, tout en étant plus que jamais lui-même. Il ressentait tout ce que lui avait décrit Laryana. Il se retrouva alors comme seul face à l'arbre. Celui-ci commençait à lui parler. Et Ynnas le comprenait.
"Alors, ainsi, tu es l'arbre.
_Oui, je suis l'arbre, comme tu le dis…
_Quel est ton nom ?
_Je n'en ai pas…
_Tu n'as pas de nom ? Alors comment font tous les autres arbres pour t'appeler ?
_Ils ne m'appellent plus depuis longtemps… Pendant mon enfance, il y a bien longtemps de cela, je vivais dans une profonde forêt. C'est alors que des hommes sont venus s'installer ici. Il coupèrent mon père, ma mère, mes frères et mes s½urs, mes amis… Je me suis vite retrouvé seul, le seul à survivre… Pourquoi moi ? Je ne le sais pas… Le destin a voulu que ce soit moi qui survive.
_Et tu as passé toutes ces années seul, sans parler à personne ?
_Si, bien sûr, je communique. Mes pollens volent au gré du vent, et vont porter mes messages un peu partout. Bien sûr, la réponse dépend du vent. Il change tellement de direction, que je ne sais jamais chez qui mon message va parvenir. Puis, parfois, entre mes racines, viennent s'installer des petites plantes, des touffes d'herbe, des ronces, du lichen… Ils sont sympathiques, mais vivent rarement plus d'une ou deux années, quand ils ne sont pas broutés ou piétinés !
_Ta vie semble malheureuse…
_Oh, non, ne croit pas cela ! La solitude ne me pèse guère plus,  maintenant ! Elle me permet de réfléchir tranquillement sur mon destin…
_D'ailleurs, j'ai une question à te poser ! Pourquoi ne perds-tu pas tes feuilles, cet automne ?
_Pour me battre !
_Te battre ?
_Oui, je me bats contre des forces qui montent… Vois-tu, chaque année, se passe la même guerre. En hiver, la Mort gagne, mais, chaque printemps, la Vie renaît, elle devient plus puissante, et l'été, elle domine, jusqu'au prochain automne… Ce cycle se répète sans fin… Mais n'as-tu pas remarqué que les précédents hivers avaient été plus doux que d'habitude ?
_Si, bien sûr… Qu'est-ce que ça signifie ?
_Hé bien la Mort économise ses forces… Et, cette année, si rien n'est fait, il ne devrait pas y avoir de printemps !
_Quoi ?
_Demande à Laryana…
_Laryana ?"
C'est à ce moment que Laryana apparut dans les pensées d'Ynnas. Elle aussi, semblait étonnée de ce qui se passait. C'était la première fois que cela lui arrivait. L'arbre regardait les deux humains d'un air bienveillant, s'amusant de leur étonnement. Ce ne fut aussi qu'à ce moment là qu'Ynnas prit le temps de regarder l'endroit où ils se trouvaient. C'était une sorte d'océan de lumière, tantôt verte et heureuse, tantôt rouge et bienveillante, tantôt blanche et pure… L'arbre recommença à parler, toujours dans les pensées d'Ynnas, mais il semblait que Laryana aussi pouvait entendre. En fait, c'est comme si les trois esprits communiaient.
"Vous voilà donc réunis. Ynnas, même si je sais certaines choses à ton sujet, je préférerais ne pas en parler, idem pour toi, Laryana, ceci pourrait gêner notre réunion.
_Quel genre de choses ?
_Des choses … Des choses ! Ce n'est pas le plus important. Venons-en au sujet principal. Donc, comme je disais, cette année, l'hiver risque d'être long, très long. Il risque même de ne jamais se finir.
_Comment est-ce possible ?
_Les forces de la Mort se font de plus en plus puissantes. Elles projettent de passer à l'acte très prochainement. Il faut lutter…
_Que pouvons-nous faire ?
_Vous, rien… Il faudra trouver l'Elu, celui qui saura répandre la lumière sous ses pas, celui qui bannira de ce monde la mort, la tristesse, l'ombre… Je vous fait confiance, je lutterais à ma manière. Cet hiver sera certainement mon dernier, garder mes feuilles m'épuisera, me tuera, je ne puis rien faire contre cela… Je ne saurais certainement jamais l'issue de cette  bataille, alors je vous fais confiance…
_Mais…
_Je suis fatigué, laissez-moi, maintenant, je veux me reposer…"
Ynnas et Laryana se retrouvèrent tout à coup "en dehors de l'arbre", assis, comme ils l'étaient avant. Que s'était-il donc passé ? Que voulait-il dire ? Ils ne le savaient pas… Il se faisait tard. De l'auberge, ne parvenait plus qu'une douce berceuse. Les cris de joie s'étaient tus, bon nombre des personnes étaient parties dormir dans leurs chambres, d'autres étaient tout simplement affalés sur les tables, en ronflant lourdement.
Ynnas et Laryana partirent se coucher dans la chambre qu'ils avaient réservée. Ils y trouvèrent Ordan, endormi. Une grande cruche de bière était posée à ses côtés.
Avant de s'endormir, Ynnas repensa aux événements des derniers jours. Tant de choses étranges s'étaient passées, mais il n'était pas étonné, il avait l'habitude… Tout de même, il y avait une chose à laquelle il n'avait pas encore pensé : comment allait-il trouver ce vieil homme, dans une si grande ville ? Il lui faudrait une chance considérable ! Et encore, il avait l'air d'être un grand voyageur, et il était fort probable qu'il eût quitté Ramiere depuis longtemps… Mais Ynnas était confiant, il sentait la présence du vieil homme quelque part dans cette ville, peut-être moins loin qu'il ne le pensait.
Il commençait à avoir les paupières lourdes… Il ferma les yeux, et s'endormit rapidement…






Chapitre IV) Le Gardien

Ryan retomba lourdement sur la mince couche de paille humide qui lui servait de lit. Il regardait distraitement une petite faille du plafond, où de l'eau s'accumulait, faisant tomber à un rythme régulier une goutte qui s'écrasait sur le sol, laissant échapper un petit "plic". Tout autour de la faille avait poussé une minuscule forêt de mousse et de champignons.
Ce fut alors qu'un bruit métallique interrompit sa rêverie. On ouvrait la porte du cachot, où Ryan et son unique ami Rolag dormaient tant bien que mal. Deux immenses gardiens, protégés de leurs épaisses armures, traînaient derrière eux la masse inerte que constituait un nouveau prisonnier. Ils le jetèrent violemment au sol, et un troisième garde, qui jusque là était resté en retrait, déclara sur un ton autoritaire et méprisant :
"Ce sera ici ta nouvelle cellule ! Et tâche de te tenir tranquille si tu ne veux pas qu'il t'arrive la même chose ! La prochaine fois, ce ne sera pas ta pauvre classe qui te sauvera…"
Puis il fit demi-tour, en riant d'un rire méchant, presque diabolique… Ensuite, les deux autres gardes partirent, fermant soigneusement la porte rouillée de la cellule.
Ryan s'approcha discrètement du nouveau prisonnier. Son dos, tailladé par de nombreux coups de fouet, saignait abondamment. Il gardait la tête baissée, son visage était caché par de longs cheveux noirs. Il semblait fort, d'ailleurs, il portait les braies rouges, réservées aux Errians, gladiateurs les plus forts et les plus respectés des arènes. Après un petit moment, Ryan prit la parole :
"Hé ben mon gars, il t'on pas raté !"
L'homme mit un moment à répondre. Il semblait plongé dans ses pensée.
"Je sais, prononça-t-il soigneusement d'une voix totalement neutre. J'ai l'habitude…
_Qu'as-tu fais ?
_Rien… J'ai juste regardé l'un d'entre eux droit dans les yeux…
_C'est vrai qu'ils n'aiment pas ça…
_Je trouve pitoyable que beaucoup de personnes aient pris l'habitude de baisser les yeux dès qu'un garde arrive…
_Que veux-tu… Ils ont le pouvoir… Nous ne pouvons rien…
_Si nous nous allions tous, on pourrait…
Rolag leva tout à coup la main.
"Nous devrions nous taire, chuchota Ryan. Quelqu'un arrive…"
Rolag avait vu juste. Quelques secondes plus tard, le garde qui était chargé de la nourriture arriva, boitillant, et poussant une large marmite montée sur une plate-forme à laquelle étaient fixées quatre vieilles roues grinçantes. Il regarda dans la cellule, marmonna une petite phrase incompréhensible, puis pris trois petites assiettes en métal. Il les remplit d'une soupe froide et pâteuse, et déposa les assiettes devant un petit trou qui était spécialement conçu pour cette utilisation. Puis il repartit faire sa tournée, de la même façon qu'il était arrivé. Les trois prisonniers se jetèrent sur la nourriture, avant que les nombreux rats ou cafards qui peuplaient le lieu ne fassent de même. Après un instant, le nouveau, désignant Rolag d'un petit geste du menton, demanda :
"Tu as l'air différent…
_Il n'est pas humain, répondit Ryan. Il vient d'un lointain pays, où son peuple vénère de sombres forces. Mais lui est différent. Il m'a aidé, alors que j'étais en grand danger. S'il y a une personne digne de confiance dans ce monde, c'est bien lui ! "
Le nouveau tendit une main amicale vers Rolag, et lui dit :
"Heureux de te connaître… Je m'appelle Malkor."
Rolag, de ses trois doigts griffus, serra la main de Malkor.
"Il ne parle pas, précisa Ryan. Mais il n'en pense pas moins… Il suffit de savoir lire son regard…"
Il est vrai que, la seule chose humaine dans Rolag était bien son regard. Son corps était effrayant, monstrueux : sa peau, grise, presque noire, était sèche, tailladée de nombreuses cicatrices. Ses bras, longs et poilus, se terminaient par deux mains, qui étaient chacune composées de trois doigts, fins, noueux, et griffus. Sa bouche, si l'on pouvait appeler comme cela la petite fente sans lèvres au bas de son visage, laissait apparaître de gigantesques crocs, profondément enracinés dans des gencives rouges sang. Il n'avait que très peu de cheveux, mais masquait sa calvitie en portant la plupart du temps un vieux casque en fer rouillé, qui lui avait été légué par un vieil ami à lui. Mais, malgré cette silhouette et ces traits effrayants, il suffisait de le regarder dans les yeux pour savoir qu'il ne pouvait être mauvais. Ses yeux, bleus, semblaient aussi purs que des saphirs. Il avait ce regard, que l'on retrouve chez les personnes bonnes pour l'être, qui ne demandent rien à personne, qui aident, juste pour le plaisir de voir les autres heureux, et qui n'ont jamais, de toute leur vie, commis la moindre action qui pourrait leur rester sur la conscience.
Rolag était très passionné par Humains, qu'il trouvait étranges. Il avait, lors de ses pérégrinations, vu nombre d'entre eux, et ne savait toujours pas ce qu'il devait penser de la race humaine en sa totalité. Il connaissait de très bon exemples d'humains, comme Miron, mais il en connaissait aussi de très mauvais, comme ceux qui chaque jour l'applaudissaient dans cette arène. Il est vrai que son physique inhumain l'avait vite rendu populaire dans les jeux du cirque, et il était de loin le gladiateur préféré des spectateurs. A chacun de ses combats, il était applaudi, clamé, idolâtré ; ce qu'il détestait grandement, lui qui avait passé une grande partie de son existence à défendre la Vie.
Après un moment, Rolag esquissa ce qui devait être un sourire amical, mais son anatomie s'y prêtait mal, et il ne réussit qu'à faire une grimace sadique. C'est alors que Malkor pris la parole :
"Il se fait tard, nous devrions nous coucher… Demain sera une rude journée…"
Puis il s'exécuta, s'allongeant à même le sol. Rolag s'assit dans un coin de la pièce, et baissa la tête pour dormir, comme à s'on habitude.
Ryan, qui n'avait pas très sommeil, décida de se changer les idées, du moins d'essayer, car cela était difficile dans un tel lieu… Il repensa au jeune homme qu'il avait tué dans la journée. Etait-ce le dixième ? le centième ? le millième ? Il était incapable de le dire… Etait-il ici depuis un mois ? une année ? plus ? Il n'en savait rien… Depuis qu'il était entré ici, le temps semblait s'être arrêté… Les jours passaient, se succédaient sans laisser de traces dans sa mémoire…
Ryan marcha un moment dans la pièce. Puis il s'approcha de la fenêtre. Celle-ci était protégée par de larges barreaux rouillés. Dehors, la ruelle sur laquelle la vue donnait était vide. Un rat fouillait dans un tas d'ordures. Ryan tira un peu sur l'un des barreaux, sans espoir. Tout à coup, le barreau tomba en miettes. Ryan n'en croyait pas ses yeux. Il tira sur un autre barreau : idem. Il enleva ainsi, un à un, chaque barreau de la fenêtre. Malheureusement, celle-ci était trop petite pour le laisser passer. Il s'attaqua alors aux murs, et, à son grand étonnement, ceux-ci se brisèrent comme du cristal. Il donna un coup de pied dans le bas du mur : les briques volèrent en éclat.
Ryan se tourna alors vers Rolag et Malkor. Le c½ur emplit de joie, il les réveilla. Ne pouvait exprimer son contentement par des mots, il montra simplement l'immense trou dans le mur. Rolag et Ryan se précipitèrent à l'extérieur, Malkor resta un moment assis, indécis, puis suivit ses nouveaux compagnons.
Il coururent pendant une longue partie de la nuit : trop contents de leur liberté récupérée, ils voulaient s'éloigner le plus possible de ce lieu qu'ils avaient tant détesté, de peur d'être rattrapés par les gardes. Ils ne s'arrêtèrent qu'à l'aube, dans un petit bosquet. Là, ils seraient en sécurité. Ils dormirent une bonne partie de la matinée.
Lorsque Ryan se réveilla, il vit Malkor perché sur un arbre, en train de scruter l'horizon. Il s'approcha de lui, marcha sur une brindille qui, en craquant, trahi sa présence. Malkor tourna la tête vers le bas, et, apercevant Ryan, rejoignit le sol d'un seul bond.
"Je pense que je vais vous quitter là, déclara-t-il. Je dois aller vers l'est, régler un vieux compte. Je vous conseille de partir vers le nord. La frontière du royaume n'est pas loin. Après cela, ce sera les terres sauvages, les Terres du Nord. Vous y trouverez un vieil ami à moi, du moins, il vous trouvera : il sait tout ce qui se passe dans ces terres, toute personne qui y entre est vue de lui ou de ses nombreux amis en moins de temps qu'il ne faut pour le dire. Il est facilement reconnaissable : il est toujours accompagné  par un ours, un singe, et un loup. N'ayez pas peur de son air sauvage : il ne se bat que quand il ou l'un de ses nombreux protégés est en danger, et n'aime pas tuer. Dites-lui que vous me connaissez, il vous guidera dans les terres sauvages, vous emmènera à n'importe quel endroit, il suffira juste de lui demander. Adieu…"
Puis il se retourna, et partit lentement vers l'est, sans regarder derrière lui. Ryan voulut le retenir, mais il ne put faire le moindre geste. Sa voix semblait éteinte.
Il le suivit des yeux, impuissant, pendant quelques minutes, puis se retourna. Il partit réveiller Rolag, lui annonça le départ, et lui répéta les conseils qui lui avaient été prodigués.
Puis les compagnons se mirent en route. Rolag, qui connaissait très bien les plantes, savait déterrer les meilleures racines, débusquer les champignons les plus goûteux, faire cuire les tiges les plus tendres… Ryan essayait d'attraper des lièvres ou des oiseaux, mais, comme il n'avait pas d'arme digne de ce nom sur lui, ses tentatives échouaient souvent, l'entraînant parfois dans un bosquet de ronces, ou dans un buisson épineux. Ils évitaient le plus possible les routes, et préféraient marcher de nuit. Ce fut au bout d'une vingtaine de jours qu'ils dépassèrent les derniers villages. Les seules traces de présence humaine étaient de lointaines fermes ou de petits chemins boueux.
Environ un trois après leur départ, ils finirent par arriver dans ce qui était appelé les Terres du Nord, une région infiniment grande, où seuls vivaient des bêtes sauvages et des tribus barbares. Elles étaient connues de tous les enfants du monde, car tous les contes de fées et les récits pour les faire dormir s'y déroulaient. L'on disait aussi qu'il y vivait d'étranges êtres, tantôts magnifiques et insaisissables, tantôt effrayants et cruels… L'on y parlait aussi d'intrigantes montagnes, qui tantôt abritaient de merveilleux lutins, tantôt étaient nues et totalement infertiles… Même si personne n'y croyait, peu se risquaient sur ces terres…
Ne sachant plus vraiment où aller, Ryan et Rolag s'installèrent au sommet d'une colline.
Ryan observa les alentours : au nord s'étendait une gigantesque chaîne de montagnes, à l'ouest une forêt, à l'est un petit bosquet, entouré par d'immenses plaines couvertes d'herbe. Il préféra ne pas regarder vers le sud, afin de tracer un trait définitif sur son passé. Puis il s'assit. Rolag était parti chercher des brindilles pour faire un feu.
La première nuit fut sans encombres. Lors de la seconde, quelques loups tentèrent de s'approcher du campement de fortune, mais, intimidés par le feu, ils déguerpirent aussi vite qu'ils étaient arrivés, leurs silhouettes s'évanouissant dans les ténèbres insondables de la nuit. Lors de la troisième nuit, ils étaient plus nombreux, mais pas encore assez. Ce fut lors de la quatrième nuit qu'ils décidèrent de passer à l'acte : ils encerclèrent les deux compagnons, resserrant peu à peu l'étau autour de ces proies faciles. Un vieux loup au pelage gris poussa un hurlement macabre. Ryan se réveilla sur le coup : il avait appris à avoir le sommeil léger. Il saisit une branche dans le foyer, et utilisa la flamme qui la dévorait pour repousser ces prédateurs. Il en blessa deux, qui fuirent en gémissant. C'est alors que Rolag se réveilla. Il eut à peine le temps de se relever qu'un loup lui sauta dessus, et mordit profondément dans sa jambe. Mais il se retira vite, comme horrifié par le goût de la chair du blessé. Pendant ce temps-là, Ryan résistait coûte que coûte, mais les loups attaquaient sans relâche. A chaque fois qu'il en blessait ou tuait un, trois autres arrivaient. Le doyen de la meute, qui s'était perché sur un rocher, encourageait les autres chasseurs de ses longs hurlements, et en appelait de nouveaux au combat. Ils devaient maintenant être une centaine. Ryan, submergé par le nombre d'assaillants, s'écroula sur le sol. Rolag, blessé, ne pouvait plus bouger.
C'est alors qu'un cri déchira la nuit. C'était aussi un cri de loup, mais celui-ci était bien plus lointain. Les nombreux coups de crocs qui tailladaient la chair de Ryan s'arrêtèrent. Il ouvrit les yeux : les loups avaient reculé, comme s'ils n'osaient plus approcher. Au loin, des gémissements entrecoupaient le silence de mort qui s'était imposé. C'est alors que tous les loups s'échappèrent, laissant apparaître au loin quelques silhouettes qui s'approchaient.
Ryan rassembla toutes ses forces pour se relever. Il jeta un rapide coup d'½il à Rolag : celui-ci n'avait pas été attaqué, sauvé par l'atroce goût que les loups lui trouvaient.
Lorsque les silhouettes étaient enfin assez proches, Ryan put discerner de qui il s'agissait : un homme, grand, large, chauve, accompagné d'un loup blanc et d'un immense ours. Sur son épaule se trouvait une étrange créature : celle-ci ressemblait à un homme, mais elle était plus petite, son corps était recouvert de poils bruns. Ryan présuma qu'il devait s'agir du "singe" dont lui avait parlé Malkor. L'homme prit la parole, d'un ton autoritaire mais accueillant :
"Je suis Ordan, gardien des Terres du Nord !"




Chapitre V ) Troubles au sud

Ce matin-là, Ynnas se sentait invincible, grand, vivant, heureux, puissant. Le printemps, arrivé précocement cette année, l'avait empli d'une énergie et d'une joie qui semblaient rayonner tout autour de lui. Il était sorti de sa chambre, et avait déambulé dans les couloirs du château, sans autre but que de répandre sa joie de vivre un peu partout. Il avait envoyé nombre de ses domestiques personnels se reposer, plus que jamais conscient des épuisantes tâches qu'ils remplissaient pour le satisfaire. Aujourd'hui, quoiqu'il arrive, il serait satisfait.
Il s'arrêta dans les jardins, s'assit au pied d'un vieux chêne, et se laissa dorer au soleil.
Alors qu'il commençait à s'endormir, une voix le réveilla.
"Maître Ynnas, maître Ynnas !"
Il ouvrit un ½il, regarda qui le réveillait. C'était Madfor, un jeune suivant, fils de Melnoris, majordome du château.
Madfor était assez petit de taille, et, même s'il avait déjà dépassé ses dix-sept ans depuis plusieurs mois, il était souvent pris pour un enfant, ce qui le gênait grandement. Il avait de longs cheveux blonds bouclés, qui retombaient nonchalamment sur ses épaules. Ses yeux bleus brillaient toujours d'une lueur de joie qui ne s'éteignait jamais.
"Maître Ynnas ! votre père le roi vous fait appeler, c'est urgent !"
Ynnas ouvrit les deux yeux, il se leva paresseusement, et, congédiant Madfor, partit vers la salle du trône.
Son père était, à son habitude, assit sur le trône. Une dizaine de gardes étaient en poste, un peu partout dans la salle. Quelques nobles discutaient sur les balcons.
Lorsqu'Ynnas arriva dans la salle, son père lui fit signe de s'approcher, puis il commença à parler :
"Ynnas, dit-il, tu es devenu presque adulte. Je me fais vieux, et tu devras bientôt me remplacer sur le trône… Tu as passé de nombreuses années auprès de tes professeurs, à apprendre la philosophie, la diplomatie, l'art de gérer un royaume…"
Le roi continua à parler ainsi pendant de longues minutes. Ynnas, lassé, finit par l'interrompre :
"Père, m'avait vous fait appeler seulement pour cela ? Madfor m'avait dit que c'était urgent...
_Hum, heu… oui… Nos deux alliés, la Confédération Gaélinne et le Royaume Iffin, ont été attaqués par des ennemis aussi affreux que sanguinaires. Le royaume a rapidement été conquit, et la Confédération est en plein combat. Je te demande d'aller leur porter aide, en emportant avec toi une armée constituée des meilleurs soldats du pays.
_Quoi ? Vous me demandez d'aller faire la guerre ?
_Ecoute, Ynnas, la guerre est l'une des nombreuses facettes de ton futur rôle de roi… Il faut dès maintenant apprendre à défendre ton territoire… De plus, une aide armée est absolument nécessaire pour la survie de la Confédération… Si celle-ci tombe aux mains de l'ennemi, la prochaine cible sera très certainement notre royaume…
_Mais, nous avons de nombreux généraux prêts à combattre et bien plus performants que moi !
_Ils t'accompagneront et t'apprendront tout ce qu'il y a à apprendre sur le terrain…
_Mais…
_Ynnas, c'est un ordre… Tu devra être parti demain à l'aube."
Ynnas était abattu… Lui, qui n'avait jamais quitté sa cité natale, qui était rarement sorti des alentours du château, allait devoir voyager dans un lointain pays, guerroyer dans le désert contre des barbares, et tout cela en vertu d'une alliance… si ces ennemis étaient si puissants qu'on le dit, pourquoi ne pas collaborer avec eux ? Cela permettrait de sauver le royaume, et de se pouvoir d'un allié de poids !
Pendant qu'il réfléchissait à cela, il était sorti de la salle du trône, et avait déambulé dans les couloirs du château jusqu'à arriver devant les appartements de Freydor.
Freydor était issu d'une lignée proche de celle de la famille royale. Il avait été envoyé par sa famille en ville afin de recevoir la meilleure éducation possible. Etant du même âge qu'Ynnas, ils avaient été élevés par la même nourrice. Depuis leur plus tendre enfance, ils s'étaient toujours sentis comme frères, et avaient fait les quatre cent coups ensembles. Mais Freydor était pourvu d'une constitution bien plus robuste que celle d'Ynnas, et il était vite devenu le dominant. Ynnas était conscient de cette situation, et il ne s'en plaignait pas : il ne sentait en lui aucune envie de commander, et savait que Freydor n'abuserait pas de sa situation.
Ynnas frappa à la porte, et de l'intérieur de la salle jaillit ne voix puissante et joyeuse :
"Entrez !"
Ynnas s'exécuta, appuyant de tout son poids sur la lourde porte de bois afin de la faire coulisser.
Freydor était assit dans son fauteuil, en train de regarder par la fenêtre. Dès qu'il reconnu Ynnas, ses yeux s'illuminèrent d'une étincelle de joie qui se répandit peu à peu sur tout son visage. Ses longues jambes n'eurent que deux pas à faire pour rejoindre son ami, et sa large main lui atterrit violemment dans le dos d'Ynnas, lui coupant la respiration un moment.
Entre deux éclats de rire, Freydor eut le temps de prononcer :
"Alors, vieille branche ! Qu'est-ce que tu viens faire ici ? "
Pendant un moment, Ynnas oublia sa peine, effacée par le ton joyeux de son ami. Puis il se rappela de la raison de sa visite :
"Freydor, c'est certainement la dernière fois que je te vois avant longtemps… Je dois aller à la guerre dès demain…
_Quoi ? La guerre ? Où ?
_ La Confédération Gaélinne a besoin d'aide. Mon père a décidé de me confier cette campagne.
_Donc tu vas partir en guerre ?
_Oui…
_Donc on ne va plus se voir pendant longtemps ? Peut-être même plus du tout ?
_Oui, conclut Ynnas dans un dernier souffle de désespoir."
Freydor resta un moment sans parler, puis ses yeux brillèrent d'une faible lueur qui signifiait qu'il avait une idée derrière la tête.
"Alors allons boire un dernier coup avant de nous séparer !"
La joie de Freydor déteint quelque peu sur Ynnas, qui se laissa emporter.
Lorsqu'ils pensèrent enfin à renter au château, la nuit était tombée depuis longtemps. C'est alors, qu'à mi-chemin, Freydor s'arrêta, profitant de la vue sur la mer qu'offrait le lieu.  Ynnas, qui avait fait quelques pas avant de remarquer que son ami n'était plus à ses côtés, se retourna, et rebroussa chemin.
"Ynnas, appela Freydor.
_Oui ?
_Tu te rappelles quand on était petits ? Quant je m'absentais pendant de longues après-midi ?
_Oui…
_Je n'avais jamais voulu te dire où j'allais… Aujourd'hui, je vais te révéler ce secret…"
Freydor marqua un temps, regarda un chat qui dormait paisiblement sur une fenêtre, inspira profondément, puis repartit :
"Vois-tu, j'ai toujours rêvé de voyager au loin… J'allais marcher sur les quais, regarder les marins. Je m'étais acheté une barque, et j'attendais LE jour pour partir. Ce jour est venu. Ynnas, vient avec moi ! nous vivrons au gré du vent, nous serons libres !"
Ynnas, qui voyait là une occasion d'échapper enfin à l'étouffant protocole, acquiesça d'un Large sourire.
C'est alors qu'un vieillard passa à côté d'eux, boitillant, les regarda furtivement, puis repartit aussi vite qu'il était venu.



Chapitre VI ) Mort


"Alors comme ça, s'esclaffa Ordan, vous voulez rejoindre la Montagne aux v½ux! Jamais entendu pareille absurdité ! Et pourtant, j'en ai vu des fous, pendant les décennies que j'ai passé à voyager en ces terres… Je me suis aventuré dans la région de cette montagne, il y a quelques années, et je vous déconseille d'en faire de même… Là-bas se trouvent des centaines, des milliers de licornes. Et elles ne sont pas celles que l'on croit : elles vous éventrent de leur corne, puis vous dévorent les boyaux alors que vous agonisez encore ! Je les ai vues à l'½uvre : c'est tout simplement horrible !
_Mais je tiens à y aller, insista Ryan. Je dois le faire pour Miron…
_Miron ?
_Oui, Miron était mon frère et mon maître. Il m'a élevé, et m'a tout appris alors que nous avions perdu nos parents… C'était le meilleur soldat du royaume, voire même du monde ! Mais il mourut, lors d'une sanglante guerre qui précéda ma fuite… Il se sacrifia pour moi, conclut Ryan, la larme à l'½il, la voix troublée par l'émotion de ces douloureux souvenirs."
Ordan se tut, baissa la tête. Puis il regarda Ryan dans les yeux :
"Tu as l'air fou… Mais je te comprends… Je connais quelqu'un qui peux t'aider… Nous ne sommes pas loin de sa demeure. Suivez-moi, nous y seront avant sept jours si nous marchons vite et bien !"


*
*    *

Au bout de trois jours, ils arrivèrent au pied de l'immense chaîne de montagnes qu'avait vue Ryan lors de son arrivée sur ces terres.
Après les premières collines commençaient les immenses pics, aux sommets constamment enneigés. Ordan, qui semblait connaître parfaitement la région, les entraîna par de petits sentiers qui s'égaraient vite dans de profondes forêts de conifères, où ils marchèrent pendant plusieurs jours. Mais ils ne traversèrent pas la chaîne. Dès le premier col, ils virèrent vers l'ouest, et rapidement se retrouvèrent en plaine. Puis ils reprirent vers le nord, longeant une immense falaise parfaitement rectiligne.
Au crépuscule de leur septième jour de marche, ils virent le soleil se coucher dans une entaille qui s'enfonçait profondément dans la falaise. Ordan, d'un signe de la main, ordonna à ses deux compagnons de s'arrêter.
"Voyez cela, expliqua-t-il en montrant de la main l'entaille. Les Friskils l'ont creusée de leurs propres mains, sans outils. Il n'y a même pas trois ans qu'ils se sont installés ici… Alors admirez leur pouvoir !"
Ryan et Rolag fixèrent l'entaille, sans vraiment y croire. Comment tout cela aurait pu-t-il être fait en moins de trois ans, sans outils ? De plus, une luxuriante végétation avait poussé ici, de nombreux arbres aux branches chargées de fruits aux couleurs vives, de fleurs aux parfums envoûtants et de feuilles verdoyantes.
"Ils ont planté tout ce que vous voyez là. En plus d'être de merveilleux travailleurs, ils peuvent faire pousser tout ce qu'il veulent, n'importe où. Entrez, les invita finalement Ordan, avec un geste de la main. "
Les trois compagnons suivirent le petit sentier, qui se faisait de plus en plus étroit. C'est alors qu'ils arrivèrent devant une falaise.
"Je présume que ce n'est qu'une illusion, proposa Ryan.
"Non, répondit Ordan ! Il va falloir escalader…
_Quoi ? escalader ça ! Mais c'est impossible !
_Ne t'en fais pas…"
Ordan frappa des mains, et le singe quitta son épaule. Il s'enfonça dans la végétation. Après quelques minutes, une liane tomba du haut de la falaise.
"La voie est ouverte !"
Ordan s'agrippa à la liane, et, faisant preuve d'une agilité étonnante, il grimpa rapidement en haut de la falaise. Rolag le suivit, puis enfin Ryan, assez peu rassuré.
Une fois arrivés en haut de la falaise, Ryan regarda vers le bas, d'un air partagé entre le vertige et le soulagement. C'est alors qu'il aperçu que l'ours et le loup étaient restés en bas.
"Et ceux-là, demanda-t-il, comment ils montent ?
_Ne t'en fais pas; rassura Ordan. Nos hôtes vont prendre soin d'eux…"
Tout à coup, Ryan sursauta en voyant à ses pieds une sorte de bonnet dépassant du sol. Il se baissa, et l'observa de plus près. Il resta un moment immobile à l'observer. Il était en tissu, finement brodé.
C'est alors qu'un petit grognement sortit du sol. Une voix aiguë, stridente se fit entendre  :
"Qui est là ! On ne peut plus dormir tranquille ?"
Subitement, le bonnet s'éleva, laissant apparaître un minuscule lutin, à peine plus grand qu'une main. Il avait la peau marron, de petits yeux noirs malicieux, et un air puéril, presque amusant. Il portait une courte tunique rouge, avec une ceinture de cuir à laquelle était accrochée une petite gourde.
"Ca y est ! Vous m'avez réveillé ! Vous êtes contents ?
_Excuse-nous, Credei, déclara Ordan d'un air amusé. Tu peux nous mener jusque chez toi ?
_Non ! Je ne veux pas ! Vous m'avez vexé !"
Credei tourna le dos, prenant un faux air boudeur.
"Très bien, repris Ordan. Nous y irons tous seuls ! Suivez-moi, confia-t-il à Ryan et Rolag."
Puis ils partirent, en marchant assez lentement.
"Hé ! Attendez moi ! Ne vous en allez pas, supplia le Friskil. Je… je vais m'ennuyer tout seul ! Maintenant que vous m'avez réveillé, vous me prenez en charge !"
Ordan fit semblant de ne pas l'entendre, faisant signe à ses compagnons de le suivre.
"Puis d'abord, vous avez besoin de moi pour ouvrir la porte ! Marchez moins vite, j'ai de petites jambes, moi ! Et dit-à ces deux-là d'éviter de m'écraser avec leurs grands pieds !
_Bon, d'accord, tu nous suis, concéda Ordan. Mais tu ne parles pas…
_Merci ! Je serais sage !"*
Credei les suivit quelques temps sans parler, lorsqu'il fut repris par sa nature bavarde :
"Hé, dis-moi, Ordan, qu'est-ce tu viens faire par-là ? Et ces deux-là, c'est qui ?
_Ces deux-là, comme tu dis, sont des amis que je dois aider. Le petit, là, c'est Ryan. Le grand, avec l'air féroce, c'est Rolag. Il ne parle pas, mais il est gentil. N'ai pas peur de lui… Ils viennent voir le sage, afin de lui demander un conseil…
_Et comment tu sais qu'ils sont gentils ? Peut-être qu'ils nous veulent du mal ?
_Ne t'en fais pas, c'est Malkor qui les envoie.
_Malkor ? Il est ici, tu le savais ?
_Malkor est ici, interrompu Ryan ? depuis combien de temps ?
_Depuis environ une dizaine de jours…
_Mais, c'est impossible ! Il nous a quitté il n'y a pas plus d'une quinzaine de jours !
_Les hommes de mon peuple voyagent vite, expliqua Ordan. Ils connaissent et empruntent des chemins que personne ne connaît. Ils savent voyager jour et nuit sans s'arrêter…
_Mais, il était parti vers l'est ! Et nous sommes au nord-ouest de l'endroit où nous nous sommes séparés !
_Ne tente pas de percer nos secrets. Ils représentent une vérité trop dure à réaliser pour quelqu'un qui n'y est pas préparé."
C'est alors qu'Ordan arrêta de marcher. Ils étaient arrivés en face d'un immense fossé.
"La voilà, ton illusion, dit-il d'un ton rieur."
Puis, sans hésiter, il marcha dans le vide. Il était retenu par une sorte de pont invisible. Credei le suivit rapidement, puis passèrent Ryan et Rolag, qui, lui aussi, commençait à être gêné par tous ces systèmes de sécurité hasardeux.
Après le fossé, se trouvait une seconde falaise. Credei passa en tête du groupe. Il posa ses deux mains sur la pierre, puis prononça quelques mots à voix basse. Un grand rire se fit entendre, et, dans un immense grondement, la falaise se fissura, et x'écarta, jusqu'à laisser apparaître un gigantesque portail.
Ryan, impressionné, fit deux pas en arrière, et remarqua ce qu'était réellement cette porte : une colossale tête de Friskil, en tous points identique à celle de Credei, qui ouvrait une bouche béante.
Ordan s'enfonça dans la bouche, y invitant Rolag et Ryan. Credei avait, quant à lui, tout simplement disparu.
Après quelques mètres, le couloir faisait un coude, et les trois compagnons se retrouvèrent dans l'obscurité totale.
"A partir de maintenant, intervint Ordan, suivez-moi, et ne vous arrêtez que si je vous le dit ! En aucun autre cas vous ne devrez le faire."
Puis Ordan avança. Tout le long de la marche, il resta la main contre le mur, et murmurait inintelligiblement. Au bout d'un long moment, il commença à parler plus fort :
"Sept-cent quatre-vingt quinze, quatre-vingt seize, quatre-vingt dix-sept, sept cent quatre-vingt dix-huit ! Nous y sommes ! Pas un pas de plus, ou vous serez broyés en miettes. Les Friskils sont très exigeants sur la sécurité !"
Puis Ordan tapota trois fois sur le mur. Un escalier apparut, ils l'empruntèrent.
Il débouchait sur un vallée verdoyante, encerclée de montagnes. L'on aurait pu penser qu'elle était peuplée par des hommes, en voyant les immenses champs cultivés, les vergers. Mais c'était sans compter sur les centaines de lutins qui s'y promenaient nonchalamment, et sur le village miniature qui s'y trouvait.
"Nous voici certainement dans le plus bel endroit au monde, se réjouit Ordan ! Attendez-moi ici, je vais voir si le chef peut vous recevoir tout de suite."
Ryan, épuisé, s'affala dans l'herbe, alors que Rolag, qui semblait se gaver d'une telle abondance de vie et de joie, alla se promener auprès de la rivière. Quelques heures passèrent, sans qu'aucun des deux ne s'en rende compte. Le soleil semblait n'avoir pas bougé de sa place.
C'est alors qu'Ordan revint, accompagné de Malkor.
"Ryan ! Content de voir que tu t'en est sorti !"
Ryan, coupé dans sa sieste, ouvrit un oeil, et, quant il reconnut le visage de Malkor, se leva subitement.
"Malkor ! Je ne m'attendais pas à te revoir de sitôt !
_Les Gardiens sont toujours plus étonnants que ce que l'on peut penser !
_Bien, interrompit Ordan. Le chef accepte de vous recevoir, Rolag et toi. Vous avez de la chance, car la confiance des Friskils est très dure à obtenir !"
Ordan, Malkor et Ryan partirent à la recherche de Rolag, qu'ils trouvèrent assit auprès de la rivière, adossé à un arbre.
Tous les quatre suivirent alors le cours de la rivière, saluant au passage les nombreux Friskils qu'ils croisaient. C'est alors qu'ils arrivèrent à la source.
Ryan aperçut avec stupeur le loup et l'ours d'Ordan, en train de s'y abreuver, ceux-là mêmes qui étaient restés en bas de la falaise.
"Les Friskils sont plus forts que ce qu'ils n'y paraissent, expliqua Ordan …"
En face de la source, se trouvait la seule maison de taille humaine de la vallée. Ordan et Malkor y entrèrent sans frapper, puis, après un moment, ce dernier ressortit :
"Le chef Dronoris est prêt à vous recevoir."
L'intérieur de la maison était sobre, poussiéreux. Quelques rares meubles de bois branlants s'appuyaient sur les murs de boue séchée. La lumière du jour perçait à travers de minces fenêtres.
Sur le mur du fond se trouvait un petit trône de bois, sur lequel était assit un Friskil. Celui-ci était bien plus grand que les autres, même s'il ne dépassait guère la taille humaine. Il semblait vieux, et avait une grande barbe. Malgré cela, ses yeux brillaient d'une lueur de vivacité et de malice.
Ordan et Malkor se prosternèrent, invitant Ryan et Rolag à faire de même. Presque immédiatement, le Friskil commença à parler :
"Allons, allons, mes amis ! Vous savez bien que je déteste cela ! Relevez-vous, et venons-en directement aux faits : pourquoi êtes-vous venus ?
_Le Maître m'a envoyé ici, commença Malkor. Il craint pour votre sécurité.
_Ma sécurité ? Tu sais bien que seuls les initiés peuvent entrer dans cette vallée ! Cois-tu vraiment que les Vadraïs en veulent à ma vie ?
_Je ne sais pas. Beaucoup de choses étranges se sont passées récemment.
_Beaucoup d'animaux sont devenus totalement incontrôlables, interrompit Ordan. Les loups plus que les autres. Ils s'en prennent maintenant aux humains, ce qu'ils n'avaient jamais fait auparavant. Je pense que ce ne sont pas les Vadraïs. Eux aussi semblent anxieux.
_Tu vois, conclut le Dronoris. Il n'y a rien à craindre… D'ailleurs, j'attends l'arrivée d'un Vadraï. Il devrait arriver d'une minute à l'autre. Bien, ce problème est réglé. A toi, Ordan. Pourquoi es-tu venu ?
_Comme vous le voyez, je me suis permis d'inviter ici quelques amis. Ce j
Titre: Re: Des récits, en écrivez-vous ?
Posté par: Grevious-ganon798 le 12 Juillet 2005 à 14:45
Mince ! Désolé de double-poster, mais ca ne tenait pas en entier ! lol

Voilà la suite :

_Tu vois, conclut le Dronoris. Il n'y a rien à craindre… D'ailleurs, j'attends l'arrivée d'un Vadraï. Il devrait arriver d'une minute à l'autre. Bien, ce problème est réglé. A toi, Ordan. Pourquoi es-tu venu ?
_Comme vous le voyez, je me suis permis d'inviter ici quelques amis. Ce jeune humain, du nom de Ryan, cherche, avec l'aide de son ami Rolag, à ramener son frère, du royaume des morts. Son ambition est grande, il veut rejoindre la Montagne aux v½ux. Je l'ai amené ici afin qu'il bénéficie de vos sages conseils.
_Bien… Explique-moi comment est mort ton frère, demanda-t-il, se tournant vers Ryan.
_Hé bien, autrefois, nous étions tous deux généraux dans un royaume au sud d'ici. Le Royaume Iffin. Malheureusement, nous avons été attaqués par un peuple cruel et sanguinaire. Notre armée fut anéantie en quelques jours. Alors que mon frère, Miron, et moi, étions prisonniers, Rolag, ici présent, et Dalior, un de ses amis, ont trahi leur peuple, et nous ont aidés à nous libérer. Alors que nous fuyons, nos ennemis nous ont rattrapé, et Miron s'est sacrifié afin de les ralentir, et de nous sauver… Miron a longtemps été mon seul compagnon, et, malgré le soutien de Rolag, je n'arrive à l'oublier… c'est pour cela que j'aimerais qu'il revienne à la vie…
_Je te comprends. Ta douleur doit être grande. Ton voyage sera long, et dur. Mais je sens que tu apprendras beaucoup de choses… C'est pour cela que je vais demander à Credei de t'accompagner. C'est ici que la mission d'Ordan se termine."
Subitement, Rolag, qui, depuis un moment déjà, semblait anxieux, bondit hors de la salle, et partit en courant. Ryan essaya de la rattraper, mais c'était trop tard.
"Que lui arrive-t-il, demanda Ordan; je ne l'avais jamais vu réagir comme ça !
_Il a du sentir quelque chose, proposa Ryan, inquiet. Il a n odorat très fin…"
C'est alors qu'une jeune femme entra dans la salle. Elle baissa la tête face à Dronoris.
"Où est Kradirt, demanda-t-il ?
_Il n'a pas pu venir. Je me suis permise de le remplacer.
_Que devait-il me dire ? Il disait que c'était très important.
_Kradirt est devenu fou. Il refuse de comprendre que les temps ont changé, et tient encore aux anciennes règles, expliqua la jeune femme, avec un petit sourire au coin des lèvres. Il a fallu… continuer sans lui.
_Quoi ? Que voulez-vous dire ?
_Soumettez-vous à la force d'Ark-than. Ou alors, mourrez. Acceptez de devenir ses esclaves, ou alors souffrez.
_Mais… Que racontez-vous-là ?
_L'ancien temps des Gardiens et des Vadraïs est aujourd'hui révolu. L'ancien temps des humains l'est aussi. Maître Ark-than a beaucoup à vous offrir… La vie, et même l'immortalité pour ses meilleurs sujets. Soumettez-vous !
_Les Friskils n'ont aucun maître, cria Dronoris ! Que ce soit bien clair ! Cela fait des siècles que nous vivons en liberté, et rien ni personne ne nous l'enlèvera ! Nous combattrons s'il le faut !"
La jeune femme rit, puis, en tendit la main vers Dronoris. Un pieux d'ombre surgit de sa paume, et alla droit se planter dans la poitrine du Friskil.
"Aucune pitié pour les faibles ! Retenez mon nom, et tremblez… Je suis Laryana !"
Au moment où elle allait sortir, Malkor lui bondit dessus, et la fit tomber au sol.
"Qu'as-tu fait ? Ta punition sera la mort !
-Tu ne peux rien !"
D'un geste de la main, elle envoya Malkor contre un mur, puis se releva. Elle sortit, mais Malkor la suivit. De constitution robuste, il semblait ne pas avoir souffert du violent impact.
Ils se retrouvèrent tous les deux dehors, entourés par une foule de Friskils curieux. C'est alors que Malkor leva les deux bras au ciel. Une épée apparut dans chacune de ses mains. Il attaqua Laryana, mais celle-ci arrêtait les lames de ses mains nues.
"Abandonne, dit-elle. Le pouvoir d'Ark-than ne peut être combattu !"
Malkor cria de toutes ses forces, et c'est alors que quatre bras lui apparurent dans le dos, chacun tenant une hache.
Il attaquait de toutes ses forces, mais Laryana ne semblait avoir aucun mal à parer ses coups. C'est alors qu'elle interrompit le combat :
"Assez joué ! Je dois partir !"
Puis elle tendit le bras vers Malkor. Celui-ci fut rapidement submergé d'ombre. Elle disparut dans les airs.
Ordan se précipita vers Malkor. L'ombre avait disparu : celui-ci était mort…


Chapitre VII) Tempête de sable

Je compte faire une suite de 5/ 6 livres, de 2 tomes chacuns, qui raconteront l'histoire du monde de Tolonque.

(c) 12 juillet 2005 (avec tous ces malotrus qui rodent sur le net, lol)
Titre: Re: Des récits, en écrivez-vous ?
Posté par: theox le 15 Juillet 2005 à 19:15
Eurf ! Quel pavé !!!

Tu peux pas mettre un résumé pour les gros fleemards ?
Titre: Re: Des récits, en écrivez-vous ?
Posté par: Ridius le 16 Juillet 2005 à 18:32
 Hé bien! :) ça me donne envie de vous montrer le début de mon (peut-être :rolleyes:) futur livre (prologue et premier chapitre). Ce n'est pas réellement l'histoire en elle-même, ce n'est que l'introduction à ce qui va suivre dans les autres chapitres. Enfin, si l'ambiance est assez gentillette dans le prologue, ce qui continue dans le premier chapitre, et n'est pas encore celle du livre, j'espèce que ça vous plaira. Bonne lecture... :)

                                         Sans cesse les jours s’écoulent,
                                         Attentat universel parfois béni.
                                         Gantelets faits dans un moule,
                                         Egorgeant chaque fois des milliers de vies.

                                         Pourtant, le cours du temps est changeable,
                                         Ainsi la mort peut être évitée,
                                         Rendant la vie encore vivable,
                                         Ornée tous les jours de nouveautés.
                                         Longtemps avant, ce fut impensable,
                                         Encore aujourd’hui c’est insensé...

                                         Mais ça s’est passé il y a cinq ans déjà...


                                                       octobre 2003





                                                                Prologue
                                              11 août 1999, non loin de Cherbourg:



    Ce jour-là, dans une petite ville au Nord-Ouest de la France, j’ai assisté à deux événements inoubliables. Le premier
durera à peine plus de deux minutes, le deuxième prendra une longueur de quatre jours.


    Je connaissais un ami, Jacques Leblanc, né le 30 janvier 1989. J’étais de quelques mois son aîné. Nous habitions tous
les deux dans un val, qui appartenait à une ville proche de Cherbourg. Il y avait un petit lac et deux petites buttes qui
entouraient ce val. Sur une de ces buttes se trouvait un bois qui s’étendait sur à peine plus d’un hectare. Jacques avait
déménagé pour Strasbourg, à l’autre bout du pays. C’était une idée de sa mère, qui avait décidé de retrouver sa région
natale. J’avais déménagé aussi un an et demi plus tard, mais seulement à l’autre bout de la ville. J’espérais avoir un jour
de ses nouvelles.
    Jacques, un enfant, qui n’est pas moins normal qu’un autre, avait dix ans et demi, d’une taille normale pour son âge,
yeux verts, cheveux châtains plutôt courts, tout est correct dans les proportions et bref, les détails physiques importent
peu. Il aura pourtant onze ans le 21 octobre prochain...
    En 1999, à l’occasion de l’éclipse de soleil du 11 août, la famille Leblanc, c’est-à-dire Gérard, le père, Mathilde, la
mère, et Jacques, le fils, avaient été invités par mes parents. Mais une fille que je ne connaissais pas venait aussi. Elle
était, à ce qu’il paraît, la fille adoptive des Leblanc et donc en quelque sorte la soeur de Jacques. Elle s’appelait Méline et
portait des cheveux de la même couleur que son frère, en un peu plus longs. Je voyais, derrière ses yeux couleur noisette
d’enfant de huit ans, une maturité étonnante, comme si elle réfléchissait en tant qu’une personne de dix ans de plus. Elle
avait dû traverser des épreuves pénibles avant de se faire adopter.
    Ainsi, le 10 août 1999, je fis connaissance avec Méline et revis cet ancien ami, cette déjà vieille connaissance que je ne
connaissais plus qu’à peine, et après une bonne heure pour que l’un reprenne l’habitude de parler avec l’autre, nous nous
aperçûmes qu’après deux longues années, l’amitié cordiale coupée deux ans plus tôt ne s’était pas vraiment altérée.
Quant à Méline, elle était très sympathique et semblait s’être bien adaptée à sa nouvelle famille.
    Je racontais donc à Jacques puis à sa “soeur” ce qui s’était passé pendant ces deux années, dans ma ville, dans l’école,
dans la famille, avec ceux que je connaissais. Que des choses ordinaires, je couperai donc ce moment, pourtant long, car
ce n’est pas le sujet. Quand j’eus terminé mon récit, il était tard. Jacques et moi dormions dans des duvets séparés par
mon lit où, Méline avait pris place. Le lendemain, ce serait au tour de Jacques de raconter sa vie, ainsi qu’à sa soeur.
Peut-être a-t-il eu deux années plus passionnantes, autant amicalement que familièrement.
     Le mercredi matin, ce 11 août, je proposai à Méline de raconter son passé, ce qui a fait qu’elle est ici ce jour-là.
Jacques intervint et me dit avec embarras qu’elle était amnésique et qu’elle ne se rappelait pas de ce qui lui était arrivé
avant le mois de novembre de l’année précédente. Je demandais alors à Jacques ce qu’il avait vécu. Sa première année
était ordinaire. Il s’était fait des amis, et grâce à Roger, un de ses voisins, il n’avait eu aucun problème pour s’intégrer
dans sa nouvelle vie et était maintenant apprécié de tout le monde, ou presque. Quand il eut fini le récit de cette année
qui était apparemment assez bonne, je vis qu’il était déjà midi. On nous appela alors:
   “Regardez! L’éclipse va commencer!
   -On arrive!”
    Ce fut un moment inoubliable, dont tout le monde ne peut pas en profiter en même temps. Il y avait beaucoup de
nuages ce jour-ci, et on craignait de rater le phénomène. Mais à cet instant, ces nuages se faisaient un peu moins
nombreux. Cette lune, dont je vis pour la première fois la face cachée apparaître, masquait le soleil, durant deux minutes,
pour disparaître à nouveau. C’était peut-être la première et la dernière fois que je voyais une telle chose se produire. En
effet, la face cachée ne se remontrera pas dans la région avant quelques longues dizaines d’années.
    Après un déjeuner de deux heures, Jacques, Méline, et moi montâmes dans ma chambre. La maison était sous la pluie.
Je baissai le store de ma fenêtre pour étouffer un peu le bruit. Alors, Jacques me dit subitement:
   “Tu vas peut-être me prendre pour un fou. D’ailleurs, avec mes parents, on avait décidé de ne plus jamais
raconter cette histoire. Pourtant, je crois que je peux te faire confiance et après avoir réfléchi, je pense qu’il n’y a aucun
danger à raconter ça maintenant. Il s’agit d’une histoire réelle mais tellement incroyable qu’elle semble fausse. Elle a
commencé il y a maintenant un an pour toi, et elle a fini il y a huit mois, toujours de ton point de vue. Mais pour moi,
cette aventure a duré entre sept et huit mois.
   -Tu veux vraiment lui raconter ça, Jacques? demanda Méline.
   -Oui, je pense que tout se passera bien cette fois-ci. Nous sommes loin de notre ville. Il n’y a plus aucune...
   -OK, dis-je. Vas-y, je t’écoute. Je cherchais justement une idée pour des nouvelles que j’aimerais écrire.
   -Très bien. Mais il faut que personne ne soit au courant de ce qui s’est passé l’année dernière. Trop de personnes
ont déjà été mêlées dans cette affaire. Sache que si je te raconte ça, c’est parce que tu es un ami que je connais depuis
longtemps. Il ne faudra jamais raconter une telle histoire de façon sérieuse, car mon secret a failli tuer mes amis et ma
famille. Pour commencer, sache que l’année 1998 a sans doute été, et sera sûrement, l’année la plus longue de toute ma
vie...



                                                                                                     I
                                                                                              Côté Sud
                                                                           1er août 1998 - 5 août 1998, Strasbourg Est:

     J’habitais à Strasbourg, au 19, rue des Neiges, à deux kilomètres à l’Ouest du centre ville depuis un an maintenant. Je
me suis fait plusieurs amis, dont Roger Aris, que je retrouve régulièrement car il réside en face de chez moi, au 16. Le
hasard a voulu que je sois l’aîné d’un seul jour.
    C’était le 1er août 1998 et il était deux heures de l’après-midi. En plein milieu de grandes vacances scolaires, la quasi
totalité de mes amis étaient partis de Strasbourg. Pour moi c’était un jour de vacances exactement comme les autres,
c’est-à-dire un jour d’été au ciel bleu, presque dépourvu de nuages. C’était le retour des belles journées après deux jours
de pluie. Il faisait très chaud dans cette ville où la pollution au centre rendait la chaleur insoutenable. Heureusement que
j’habitais en banlieue à l’Ouest de Strasbourg. De ce côté, c’était plutôt agréable.
    Deux jours plus tôt, alors qu’il pleuvait, je suis tombé dans le grenier sur un livre de neuf cents pages qui racontait les
aventures d’un chevalier au Moyen-Âge. Cette période me passionnait, alors je n’arrêtais pas de lire ce livre, malgré la
longueur. Je m’étais rendu au tiers de l’histoire à peu près, après ces jours mauvais.
    Ma mère m’appela alors:
   “Jacques! Il est deux heures et on va dans la forêt. Tu viens?
   -J’arrive, maman!”
    Je sortis de ma chambre. On était samedi et mon père, boulanger, se reposait cet après-midi. Plus tard, il devrait
s’occuper du pain, comme toutes les nuits. La forêt dont je parle est une grande forêt à la sortie de Strasbourg, à une
demi-heure de chez moi. On y allait régulièrement cet été, et encore quelques fois aujourd’hui. Et j’aimais bien cette
forêt, sans savoir vraiment pourquoi. Peut-être parce qu’il y fait plus calme qu’en ville et ça me rappelait les autres
années où je vivais dans cette petite ville du Nord-Ouest, en un peu plus tranquille. En tous cas, j’adorais ces
promenades.
    Sur la route, je réfléchissais à ce que je pouvais faire pendant un quart d’heure, où je pouvais aller. En effet, ma mère
me permettait pendant quinze minutes de m’aventurer seul dans la forêt, alors qu’elle se promenait en même temps.
J’admets que quinze minutes, c’était très peu, car je n’avais pas le temps d’aller loin. Même en courant, peut-être que je
pouvais aller jusqu’à un kilomètre du point de départ et encore, si j’étais en pleine forme. Après une bonne dizaine de
visites dans les trois derniers mois, je connaissais déjà le côté Nord de la forêt, mais seulement dans la limite du quart
d’heure. Il restait le côté Sud à visiter. La seule chose que je connaissais de cette partie était un petit sentier se faufilant
dans une abondance d’arbres. Je ne savais pas jusqu’où ce chemin menait. Le côté Nord commençait à me lasser. Alors
pour cette fois, ce premier jour du mois d’août, j’irai dans la direction du Sud.
    On venait de quitter Strasbourg en voiture, ma mère et moi. Un peu plus de cinq minutes et on allait arriver dans la
forêt.
    De l’autre côté de la forêt se trouvait l’Allemagne. Enfin bon, si nous sommes proches de ce pays, cette forêt a tout de
même une épaisseur d’une dizaine de kilomètres, donc je ne pouvais pas espérer voir ce pays en un quart d’heure.
Peut-être qu’un jour, j’irai avec mes parents à la frontière voir cette Allemagne. J’avais entendu dire plus tôt que des
deux côtés de la frontière, de nombreuses personnes avaient été brûlées vives. Il paraît que ces malheurs étaient dûs aux
mystères qu’elles avaient vu dans cette forêt, comme des apparitions. Cette forêt d’ailleurs n’était pas loin d’être détruite
car ces mystères à répétition intriguaient les petits seigneurs dans les deux camps. Mais si l’un voulait la brûler, l’autre
avait choisi ce moment pour s’y opposer. Puis on a plus jamais entendu parler de ces mystères. Mais après ces
incinérations à vif, la forêt frontalière serait-elle finalement le centre de bizarreries, de sorcelleries? Heureusement, ce
qu’on appelait la Sainte Inquisition a disparu depuis bien longtemps à Strasbourg, ainsi que ce danger d’être brûlé vif.
Alors, il n’y a plus aucun danger. Mais si ces mystères revenaient aujourd’hui?
    Nous arrivâmes dans la forêt. Un petit parking à quelques centaines de mètres de la sortie de l’autoroute se trouvait à
l’entrée de la forêt. Nous nous arrêtâmes donc là. Je sortis de la voiture. À côté se trouvait un espace de jeux. Ici, des
enfants de quatre ou cinq ans venaient souvent s’y amuser sur des tourniquets, des balançoires et un terrain de sable fin.
C’était peut-être le seul endroit de la forêt où c’était le moins calme. Quelques bancs entouraient l’espace de jeux.
Parfois, je retrouvais ma mère en train de m’attendre sur un de ces bancs.
   “Bon, alors je te retrouve à l’entrée à trois heures précises,” dit ma mère.
    Je pris alors le sentier côté Sud. Au début ce n’était pas vraiment différent par rapport à la partie Nord. Je ne devais
pas m’attendre à quelque chose de flagrant. Pourtant, juste avant une bifurcation vers l’est, je vis un cercle entièrement
recouvert d’herbe. Quatre statues de pierre y étaient disposées en carré, regardant toutes vers le centre du cercle. Ces
quatre statues semblaient vieilles. Elles étaient abîmées par le temps. Mais leurs visages étaient encore bien définis, c’était
la seule partie épargnée. Au hasard, je ne leur donnais pas plus de mille ans. Ces statues étaient toutes presque identiques
mais un détail ne m’avait pas échappé: leur main gauche désignait discrètement le centre du cercle et un doigt de leur
main droite désignait un endroit vers l’Est. C’était l’endroit où je comptais aller car il était impossible d’aller plus au Sud
par le chemin que j’avais pris.
    Je traversai quelques minutes plus tard une rivière qui ruisselait dans la forêt et rejoignait le Rhin. Un petit pont en bois
me permettait de traverser cette petite rivière. Ce pont était délabré et semblait aussi vieux que les statues trois cents
mètres en arrière.
    Deux cents mètres plus loin, je me retrouvai devant un grand mur. La seule entrée était une porte sur laquelle un
écriteau indiquait: “Fermée à clef”. Il aurait fallu une échelle haute d’au moins dix mètres pour passer ce mur. Une chose
m’étonnait: ce mur était si long que je n’en pouvais pas voir le bout. N’importe qui aurait vu  un tel mur. Pourtant, je n’ai
jamais entendu parler de cette muraille. C’était un mur de pierre et aucune trace d’usure n’apparaissait. Pour moi, si
c’était un mur vieux comme tout ce que j’avais vu, il serait abîmé et si c’était un mur récent, sa construction ne serait pas
passée inaperçue. Dans tous les cas, ce mur était là et bloquait le passage.
    Je m’intéressais un peu plus à la porte. Elle était fermée à clef mais il n’y avait aucune serrure, aucun verrou, il n’y
avait rien. Il n’y avait que la poignée en acier de la porte qui semblait neuve. Je me rappelais alors des violentes pluies des
deux jours précédents. Si le mur et la porte étaient construits en même temps et avant les dernières pluies, la poignée
aurait eu le temps de rouiller. Or, elle était comme neuve, il n’y avait même pas de poussière dessus. Toutes ces choses
étaient tellement étranges que je me demandais à présent si la porte était réellement fermée à clef. Je voulais l’ouvrir, en
étant à peu près sûr que l’écriteau ne servait qu’à éloigner les visiteurs. Je ne pensais pas qu’il y avait quelque chose
d’interdit de l’autre côté. Je mis la main dessus et tournai la poignée. La porte s’ouvrit sans aucun problème. Peut-être
que quelqu’un avait mis la pancarte pour s’amuser. Ou peut-être pour cacher un secret. Mais je ne comprenais toujours
pas comment un si long mur avait pu se dresser si rapidement. J’avançais plus loin dans la forêt sur le chemin qui se
traçait à travers les arbres. Mais je me rendis compte qu’il ne me restait plus que cinq minutes. Je décidai donc de
retourner à la clairière à l’entrée de la forêt.
    À la sortie, je vis ma mère. Je me promenais dans la forêt avec elle en pensant à ce passage à priori fermé que j’ai
pourtant passé sans problème:
   “Alors, est-ce que le chemin que tu as pris est vraiment différent de l’autre? me demanda-t-elle.
   -Euh... non, c’est plutôt pareil,” lui répondis-je
    Peut-être que ce mur ne cachait rien mais j’avais décidé que la prochaine fois, je reviendrai à cet endroit et je verrai ce
qu’il y avait derrière le mur. Après une heure de marche, nous retournâmes chez nous.
    Quatre jours s’étaient passés. Le lendemain, mon père prendrait des vacances et nous partirions en voyage dans le sud,
près de Montpellier. La famille de ma mère nous attendait là-bas. Mais ce jour-là, le mercredi 5 août, je repartais dans
cette forêt. J’avais réussi à m’arranger pour que nous y allions avant le départ à Montpellier. Je pourrai, ce jour-là,
continuer au-delà de la porte. Mais il fallait que je me dépêche car si je traînais pour aller jusqu’à la muraille, j’aurais déjà
entamé cinq minutes et il me fallait certainement plus de temps pour explorer cette partie peut-être interdite.
    J’étais encore dans ma chambre, en train de lire le livre de ce chevalier, attendant ces mots:
   “Jacques, on va dans la forêt!
    Je me préparai pour aller dans la forêt alors que mon père dormait, attendant la nuit pour faire ses prochaines
baguettes, ficelles et pains de campagne, ses derniers avant de partir à Montpellier avec nous.
    J’arrivais avec ma mère dans la forêt. Je pris à nouveau la route du sud, comme la dernière fois, mais en courant, pour
ne pas perdre de temps. Je passais devant les vieilles statues. Deux cents mètres plus loin, je revis la muraille de dix
mètres de haut, infranchissable. La pancarte sur la porte indiquait toujours: “Fermée à clef”. Là, j’eus un doute. Peut-être
que le constructeur de la muraille ou quelqu’un d’autre avait refermé la porte pendant ces quatre jours. La seule façon de
vérifier si c’était fermé était d’essayer d’ouvrir.
    Je l’ouvris encore sans problème, je passai de l’autre côté et refermai la porte derrière moi. Je vis alors un autre
écriteau, toujours accroché sur la porte. Il indiquait ce nouveau message: “L’Élu du Temps ouvrira cette porte car il a
été choisi par son sang qui appartient à une famille sacrée. L’Élu du Temps, en étant le plus jeune de sa famille,
connaîtra sa mission.”
    Était-ce une plaisanterie, cette parodie de roman fantastique, ou était-ce un message sincère? Oui, c’est sûr, c’était une
blague. Je ne connaissais pas celui qui avait écrit ça mais il était sans aucun doute fou et menteur. Mais j’avais bel et bien
ouvert cette porte comme le prévoyait l’écriteau et j’étais et je suis pour le moment encore le plus jeune de la famille - si
l’on exclut Méline, qui à l’origine n’était pas de la famille - mais ce n’était certainement qu’une coïncidence. Et il pouvait
y avoir des chances pour que cet individu, qui a affiché ce message et qui a cherché à dissuader les gens d’ouvrir cette
porte, me connaisse. Mais si je ne suis que quelqu’un comme les autres, quelqu’un d’inconnu, ce n’était pas impossible.
    Cependant, je continuais mon chemin. C’était un chemin en terre on ne peut plus normal, comme ceux que j’ai
parcouru depuis cinq minutes, ce n’était que la continuation de la forêt. Il était entouré d’arbres. Il me restait encore un
peu plus de dix minutes. Je continuais sur ce chemin jusqu’à trouver deux minutes plus tard un nouveau cercle. Cette
fois-ci, ce cercle était dépourvu d’herbe. Mais il y avait toujours quatre statues disposées en carré, identiques aux autres
statues quelques centaines de mètres plus tôt. Ces statues n’ont pas été plus épargnées par le temps que les autres. Tout à
coup, quelque chose me frappa dans cette surface sans arbre: une porte en bois se tenait debout au milieu de ce cercle
d’herbe. Il n’y avait rien pour la tenir comme ça. Elle était debout toute seule, exactement face à moi.
    J’avançais pour aller regarder de l’autre côté de la porte mais je me cognais contre quelque chose d’invisible, comme
un mur. J’essayais de le contourner en y allant à tâtons mais le mur semblait incontournable, comme celui que je venais
de passer. Un mur de verre, extrêmement bien entretenu? Non, je m’embarquais dans l’étrange. Mais je me rendais
compte que c’était exactement ce que je faisais depuis quelques minutes. Encore une fois, la porte devait être le seul
passage pour aller de l’autre côté. Ici, aucun écriteau n’indiquait que la porte était fermée à clef, alors je pris la poignée
en bois dans ma main et ouvris la porte. Alors, je pensais à mon livre: quel sort sera réservé à ce chevalier qui avait
ouvert une porte interdite à tout le royaume? Il avait été arrêté et menacé de pendaison. Mais je voulais au moins passer
par là avant de revenir à l’entrée de la forêt.
    Je regardais de l’autre côté de la porte. Il y avait toujours de l’herbe mais surtout, il n’y avait plus de statue!
Seulement deux petits menhirs étaient là. Je vérifiais derrière moi s’il y avait encore les deux vieilles statues: elles
n’avaient pas changé. Je fis un pas de côté sur ma droite en me retournant et je remarquai que la statue de gauche de
l’autre côté avait réapparu. Mais seule une moitié était visible. L’autre moitié était tout simplement le menhir. Je fis un
pas à droite et je revis le menhir en entier. Je risquai le bout d’un pied de l’autre côté de la porte. Rien ne se passa. J’y
risquai une main: toujours rien. Alors, je décidai de m’élancer et me retrouvai comme aspiré par la porte. J’étais à présent
entièrement dans cette partie du cercle d’herbe. Je me retournai pour voir la porte derrière moi.
    Il n’y en avait plus aucune trace...



                                      Un jour, dans le bruit de la forêt qui l’emporte,
                                      D’un seul coup, il traverse cette étrange porte.
                                      Qu’y a-t-il de l’autre coté? Peu lui importe,
                                      Car qu’il accepte ce que la vie lui apporte.

                                      Ce qu’il y a de ce côté est dangereux,
                                      Pour s’en sortir il devra être courageux.
                                      Soit l’aventure le rendra fort et heureux,
                                      Soit elle lui rendra d’innombrables dommages...



(Lol je ne sais pas ce qui m'est passé par la tête quand j'ai écrit les vers d'avant le prologue et de la fin! :lol:)

Voilà. :D
Qu'est-ce que vous en pensez? Génial  :mrgreen: ? Pas mal? Normal? Anormal? Bancal :blink:? Bof? Tellement lourd que j'en ai marre de tout lire (je dis tout ça parce que c'est un peu ce que j'en pense :()? Complètement nul  :cry3:? Je suis ouvert à toutes critiques. :)
Désolé pour le choix des noms, je n'ai pas été très inspiré :(.
Titre: Re: Des récits, en écrivez-vous ?
Posté par: lisette le 02 Septembre 2005 à 23:34
La nuit dernière,j'ai révé de toi, maman. Toi. Ton absence rends ton image si imprécise, si lointaine, comme brumeuse. Pourtant, cette nuit là, tu étais là.

Je sortais de ma chambre au rez de chaussée, et, comme d'habitude, me tournais sur la droite pour me retrouver face à l'enfilade de marches qui donnent sur la cuisine. En face de moi, des escaliers sombres, et juste au-dessus, comme un tableau plein d'espoir; la fenetre de notre cuisine. Nous étions au moment de la journée que je préfère!
La lumière, filtrée par nos rideaux de dentelles, tombait sur toi, et illuminait ton visage de rouge et d'or. Je commençais à grimper les marches une à une, comme au ralentit, chaque mouvement durant une éternité, comme pour retarder l'insoutenable. Lorsque je fus presque à ta hauteur, tu as tourné ton visage vers moi. Tu étais si triste, comme si tu n'avais jamais souris. J'ai voulu te parler, mais les mots se sont étranglés dans ma gorge, j'ai tentais de refouler mes sanglots. Il était trop tard, la réalité s'était heurtée à tout mon etre, à toute mon ame: tu n'étais plus!!

Je me rappel de presque tout, ton visage, ton odeur, la sensation de ta peau contre la mienne. Je me rappel de presque tout, sauf de ton rire...

Tu me manques, maman.
Titre: Re: Des récits, en écrivez-vous ?
Posté par: Isaac le 03 Septembre 2005 à 02:01
Ah ! Justement le type de topic que je cherchais.
Non je ne vais pas vous empoisonné avec mon Roman de Biohazard,on me l'a reprocher sur d'autre forum  :mrgreen: .

M'enfin je vais vous écrire un petit extrait de mon Roman actuellement,en fait c'est le Prologue.

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Prologue

Eric se réveilla,repensant à la lettre qu'il avait reçu la nuit dernière d'un école privée sur la Magie.

Cher monsieur Eric.
Vous êtes accepter à un école spécialiser en la magie.
Même si on vous enseigne le nécessaire en École normale,cette nouvelle école vous permettra de mieux contrôller,apprivoiser la magie et d'en apprendre des nouveaux dont vous n'auriez jamais crut l'existence.
Un homme passera chez vous demain à 17h00.
Soyez présent.

Merci de votre compréhension
Directeur SimplePorc Numblemort Numble-sort.

Ps : Désoler,j'ai encore de la difficulter à écrire mon nom.


Eric était extrêmement nerveux à l'idée qu'un pro en la magie lui rende visite.
Il essuya sa sueur et se regarda dans son miroir.

Il y voyait un adolescent normal,blond avec des yeux bruns.
Eric contempla sa chambre,on voyait à peine la lueur du soleil,il devait être dans les 5h00,5h30 du matin.
Il n'avait plus envie de se recoucher et attendre,car il savait que le stress l'empêcherait de dormir.

Il ouvrit la porte silencieusement et avec précotion pour ne pas réveiller ses parents et sa soeur.
Il ignorait encore pourquoi lui devait être choisit.
Ce qui était important pour l'instant,c'était de se préparer et d'être propre pour l'arriver de Simpleporc.
Il se demandait à quoi ressemblait l'école,si elle était belle ou non,grosse,effrayante.

Pour l'instant il avait un envie pressente d'aller au toilette.

[...]

Il descendit les marches,ceux-ci craquait sous son poid,il devait être lourd à présent,avoir 14 ans n'est pas aussi facile qu'on le prétend.

Il a peur qu'on lui propose de la coke magique ou une cigarette empoisonnée,il ignorait tout du monde de la magie et c'est ce qui l'effrayait le plus.

Il ouvrit la porte du frigo et pris le lait 2% et se prit un verre.
Il ouvrit la télé.
Nulle part on parlait de cet école.

Est-ce que les habitants de Montréal ignorait son existance?
Il avait vue le timbre,si on peut appeler ça timbre,sur l'envelope.

"Monde de la Magie,301 N'existe-pas.Ne pas parler de ça aux autres".
Le "Ne pas parler de ça aux autres" était en rouge.
Il ne devait donc pas en parler.

Il fouilla dans l'armoire pour y prendre un biscuit au brisure de chocolat.
Il était énormément nerveux.

L'horloge le fit sursauter,il était 6h00.

Plus que onze heures avant l'arriver du magicien...

Chapitre 1 : L'arrivé de Numble-Dort.

=========================================================

Hep ! Voilà ! J'espère que vous avez apprécier et je veux absolument que vous me commentiez.
Je veux dire par là que j'ai découvert que l'écriture de Roman m'interessait énormément et j'en suis dans mes débuts.J'ai donc besoin de savoir les défauts pour m'améliorer.

Merci.
Titre: Re: Des récits, en écrivez-vous ?
Posté par: Lord Ganondorf le 03 Septembre 2005 à 02:38
@ Isaac :

Moui... c'est une parodie ou un dérivé d'Harry Potter, je suppose ? Si jamais je me trompe sur ce que je dis, n'hésite pas à me corriger. Ce qui a de bien quand on écrit un dérivé, c'est que les bases sont déjà en place, mais il ne faut pas oublier qu'il faut toujours, je dis bien toujours, innover. C'est pourquoi je ne peux pas encore me prononcer réellement sur ton oeuvre et surtout puisqu'elle n'est pas encore assez développée. On verra bien ce que ça donne si tu veux bien en montrer davantage.

@ lisette :

Je ne sais pas si ce que tu as écris représente ce que tu ressens, mais si tel est le cas, tu as bien réussi à transposer tes émotions à travers un texte. Bravo. :)
Titre: Re: Des récits, en écrivez-vous ?
Posté par: lisette le 03 Septembre 2005 à 13:05
Merci Lord!

C'est la pure vérité, j'ai fait ce reve hier après midi. L'histoire est malheureusement vrai.
Titre: Re: Des récits, en écrivez-vous ?
Posté par: Isaac le 03 Septembre 2005 à 15:06
Citation de: Lord Ganondorf le 03 Septembre 2005 à 02:38
@ Isaac :

Moui... c'est une parodie ou un dérivé d'Harry Potter, je suppose ? Si jamais je me trompe sur ce que je dis, n'hésite pas à me corriger. Ce qui a de bien quand on écrit un dérivé, c'est que les bases sont déjà en place, mais il ne faut pas oublier qu'il faut toujours, je dis bien toujours, innover. C'est pourquoi je ne peux pas encore me prononcer réellement sur ton oeuvre et surtout puisqu'elle n'est pas encore assez développée. On verra bien ce que ça donne si tu veux bien en montrer davantage.

Ah j'avais pas pensé à une parodie d'Harry Potter,m'enfin c'est un monde de fantasisme où la Magie,ou les Skills,sont déjà étudier à l'école.
Eric s'en va donc dans une école privée qui va plus se pencher sur cette matière que sur les autres.
Titre: Re: Des récits, en écrivez-vous ?
Posté par: Lord Ganondorf le 03 Septembre 2005 à 16:21
Ce qui m'a fait vraiment pencher vers une parodie, c'est le nom du directeur : "Nimble-Dort", dérivé très ressemblant de "Dumbledore", non ?
Titre: Re: Des récits, en écrivez-vous ?
Posté par: ganondorf797 le 04 Septembre 2005 à 00:30
Ca fait un moment que je n'ai pas écrit..
A part à mon bac de français !
mais même moi je trouve que c'était chiant alors vous !^^
Je vais essayer de vous pondre une histoire quand j'aurai un moment (c'est àdire probablement jamais !  :P)
Titre: Vos oeuvres littéraires
Posté par: Joker le 10 Février 2006 à 02:31
Bonjour tout le monde, j'ai cherché mais je n'ai trouvé aucun topic ressemblant à lui donc je le crée. C'est en fait pour que tout le monde présente leurs oeuvres littéraires, c'est-à-dire des histoires inventées par vous.

Donc pour briser la glace je vais vous présenter ce que j'ai fais dans mon cour de français en 4ème. Ce topic n'est pas seulement pour présenter, mais aussi pour critiquer, donner vos opinions.

Alors voici mon texte et n'hésiter pas à présenter le vôtre.



texte enlevé
Titre: Re: Vos oeuvres littéraires
Posté par: Couet le 10 Février 2006 à 09:12
Tu n'as pas du chercher loin car ce topic existe déjà pourtant ;)
Mais il est loin. Plusieurs fois j'ai voulu le remonter pour y poster mes textes, mais je trouvais qu'il était trop loin.
Bref. :)

Ton texte, j'aime moyen, il y a des non-sens, la ponctuation est parfois peu appropriée. Qu'on soit d'accord, ce que je te dis est indépendant de l'atmosphère schizo que tu as voulu placer.

Par exemple :
CitationQuelques objets dominaient toute l’espace de la cellule. Un miroir qui, lorsqu’on regardait à travers, ne nous laissait pas le temps de saisir notre regard, car il nous renvoyait tout de suite un reflet indéfinissable. En d’autres mots, nous ne pouvions tout simplement pas examiner notre portrait.
On s'attend à une description de plusieurs objets, mais tu ne parles que du miroir, s'attarder un peu plus sur l'environnement aurait complété un peu ta description. :)
De plus, le premier point ici me gêne, car tu annonces une liste.


Le non-sens :
Citationma mémoire était déficiente,
CitationPourquoi moi? Pourquoi fallait-il toujours que ça tombe sur moi? J’en avais marre, je n’en pouvais plus. Aurais-je du en finir une fois pour toutes? Tous mes problèmes auraient été réglés d’un coup.

S'il a perdu la mémoire à ce point (selon ton texte), pourquoi se souvient-il qu'il en a marre, que tout lui tombe toujours dessus et qu'il a plein de problèmes ?

Et pour finir, un avis purement personnel : il y a des tournures que je n'aime pas, tu compliques un peu la phrase ce qui la rend quelque peu tordue :
Citationma mémoire était déficiente,
=> Défaillante, tout simplement.
Citationregard interrogatoire.
=> interrogateur
Citationmes pensées avaient la supériorité sur mes gestes,
=> le dessus ?

Ah oui et puis, pense à aérer un peu plus le texte, sur la copie, peut-être cela se voyait-il moins, mais ici, j'avoue que j'ai un peu louché sur certains paragraphes.

Mais sinon ton texte est très bien, original et bien construit :)
*n'a pas relevé les quelques fautes*
Titre: Re: Vos oeuvres littéraires
Posté par: Lord Ganondorf le 11 Février 2006 à 22:42
Quelqu'un a parlé d'histoires ? :D Me voilà ! :P C'est en effet dommage que mon topic sur les récits aie sombré dans les abîmes du forum... ;) Pas moyen de fusionner ou bien autre ? :unsure: Je dis ça, mais je ne sais pas de quoi je parle, je ne suis pas modo. :P Pour Joker14, si tu es québécois et que tu es en 4e secondaire, il est normal que tu touches à la nouvelle littéraire. Je ne sais pas pour toi, mais moi j'ai adoré cette section de mon cours de français. Voici une des oeuvres que j'ai gardé :

CitationLA CHAMBRE

L’atmosphère sèche et autoritaire de l’endroit emplissait la pièce d’une brume imperceptible. À cause de ce brouillard invisible, les gens n’agissaient plus comme ils en avaient l’habitude. Ils devenaient posés, réfléchis, presque vides. Tous les gens de la place étaient affairés, ils marchaient d’un point à un autre en voyageant avec leurs intimités respectives. Ils voyageaient à travers un dédale de petites salles presque tout identiques.

C’est à cet endroit que je me suis éveillé. Étrangement, la lumière était vraiment intense, tellement intense que j’en étais aveuglé. Je ne pouvais pas distinguer les visages. Tout ce que j’arrivais à voir, c’étaient des halos divins autour des têtes. Je ne reconnaissais rien : ni les gens ni l’endroit. J’étais complètement déboussolé.

La salle où je me situais était séparée du reste du monde par une seule et unique porte blanche. Heureusement, j’avais la possibilité de jeter un ½il par une vitre mince. Je voyais les gens passer dans le couloir sans même remarquer ma présence. Ils marchaient, ils marchaient vers je ne sais où. Ils ne s’arrêtaient même pas pour moi. Un cas comme moi, on devrait s’en occuper ! Les établissements « spéciaux » pour les gens comme moi devraient au moins s’occuper de leurs résidants comme il se doit !

« Eh! Oh! Je suis ici ! Venez me chercher ! Aidez-moi ! », leur hurlais-je souvent. Ils me regardaient, souriaient un peu, puis continuaient leur chemin comme si de rien n'était. D’autres me dévisageaient comme si j’étais un inconnu. Pourquoi me regardaient-ils ainsi, ceux-là ? J’avais quelque chose de bizarre ? Pourtant, j’étais comme tous les cas de l’établissement, ni mieux ni pire ! Je ne savais plus quoi faire pour attirer l’attention sur moi.

À un moment donné, la routine habituelle se brisa. Un homme, au lieu de passer devant ma « chambre » en m’ignorant, ouvrit la porte. Cette porte s’ouvrit pour la première fois. Je ne l’avais jamais vu s’ouvrir auparavant. L’homme semblait pressé. Il me dévisagea comme tous les autres, puis, contre toute attente, me saisit de ses puissantes mains. Je ne pouvais rien faire. Je n’arrivais pas à me débattre. J’étais paralysé par la peur, car oui, il me faisait peur, à présent, cet homme. Il m’avait arraché de ma « chambre » pour m’amener vers l’inconnu. « Non ! Non ! », lui criais-je à plein poumon. Il me regardait, sa bouche me faisait un rictus, puis il continuait de marcher.

Mon supplice prit fin, enfin. L’homme qui m’avait kidnappé me donna à une autre femme. Celle-ci, avec des manières plus douces, me serra fort dans ses bras. J’étais heureux. L’homme dit : « Toutes mes félicitations, Mademoiselle, c’est un beau bébé que vous avez-là ! »
Titre: Re: Vos oeuvres littéraires
Posté par: Link 57 le 11 Février 2006 à 23:46
A mon tour de raconter une histoire:

                                             

                                                       Un environement inimaginable:

     Je me relevai, mon environement me parut immense. Tout avait changé. Les meubles me semblaient beaucoup plus

grands qu'avant. Peut-être était-ce un cauchemar? Mais non, je m'aperçus que j'étais bien dans la réalité. Lorsque je

levai la tête, je vis une main gigantèsque, tenant une grande pince. C'était à ce moment que je confirma que j'avais

rétréci. Je faisais tout pour trouver un endroit où me cacher.

   
     Je me rappelai alors ce qu'il s'était passé: j'étais entré dans un laboratoire, pendant qu'un scientifique était en train

de préparer une invention permettant de rétrécir génétiquement un être vivant. J'étais caché derrière une bibliothèque

remplie de livres d' inventions. J'avais avancé pour voir de plus près ce que complotait le scientifique. Ca avait été à ce

moment précis que j'avais fait tomber pleins de livres, ce qui me dévoila à cet homme. J'avais dû être la première

victime de cette invention, car quand il avait fini de la préparer, il m'injecta de cette potion mystèrieuse dans les

veines.


                               Soudain une explosion retentit, je fus plongé dans le noir.

Titre: Re: Vos oeuvres littéraires
Posté par: Couet le 12 Février 2006 à 16:38
Lord Ganondorf > J'aime bien ton texte.
Mais par contre, c'est un peu incohérent :huh:

Tu parles donc de la "chambre" du bébé, je suppose que tu veux parler de l'utérus, car ça se passe pendant un accouchement. Du moins c'est ce que j'ai compris avec la fin du texte, car au début du texte, le bébé peut voir tout son environnement, les personnes qui vont et viennent, le regardent sans réagir etc. J'avais compris au début qu'il était dans son berceau...

Comment peut-il voir les gens sans être encore "né" ?

Mais le style est pas mal, ça ressemble au mien :mrgreen:


Link-Rappeur > C'est bien aussi, mais c'est peut-être un peu court. N'hésite pas à forcer sur les détails. ;)
Titre: Re: Vos oeuvres littéraires
Posté par: Lord Ganondorf le 12 Février 2006 à 16:49
Non, la chambre dont il est question dans "La chambre", c'est l'emplacement où l'on dépose les bébés un peu après l'accouchement et où des parents peuvent le regarder par la vitre. :) Sinon, l'idée de l'utérus est pas mal, je vais peut-être modifier le texte si le coeur m'en dit... ;) J'aime vraiment l'idée ! ^^
Titre: Re: Des récits, en écrivez-vous ?
Posté par: Couet le 12 Février 2006 à 23:01
Mouais, mais du coup pourquoi écrire "Toutes mes félicitations, Mademoiselle, c’est un beau bébé que vous avez-là !"
A priori, la mère a déjà vu son bébé au moment de l'accouchement, la pouponnière n'est là que pour permettre à la mère de se reposer.

'Fin je ne sais pas, ça me semble un peu bizarre tout ça.
Date d'écriture: 12 Février 2006 à 16:54
Double post pour la bonne cause :mrgreen:
Juste pour signaler qu'au lieu de supprimer le topic de joker14, comme il me l'avait demandé, j'ai trouvé ça bête de perdre les 3 textes, donc j'ai fusionné ce topic avec l'ancien de Lord Ganondorf.

Vala ! :)
Titre: Re: Des récits, en écrivez-vous ?
Posté par: Lord Ganondorf le 13 Février 2006 à 03:25
Merci Couet, comme ça on s'y retrouvera mieux. Tiens j'avais envie de vous faire part d'une toute petite "pièce de théâtre" si l'on peut appeler cela ainsi. Je l'ai écrite avec une de mes amies pour l'école dans le cadre d'un projet sur l'inovation. J'ai eu énormément de plaisir à écrire cette pièce. La voilà ! :P

-------------------------------------------------------------
ISABELLE LA RÊVEUSE

PERSONNAGES

ISABELLE
Petite novatrice incomprise

ANTOINE
Père aimant incapable

JOHANNE
Mère médiatrice indécise

CHARLOTTE
Professeure stricte et sévère

ENFANT UN
Impulsif, jaloux

ENFANT DEUX
Arrogante et stridente

L’ANALYSTE
Narratrice pesant le pour et le contre

-------------------------------------------------
SCÈNE PREMIÈRE

Isabelle, Antoine, Johanne

Isabelle (travaillant sur sa machine)
Ça fait tellement longtemps que je travaille sur ma machine ! J’ai hâte de l’avoir terminée !

Antoine (assit avec Johanne dans la cuisine)
Ça fait trop longtemps qu’elle travaille sur cette foutue machine ! J’ai hâte qu’elle s’en soit débarrassée !

Isabelle (s’assoyant sur le lit)
Pourquoi ils ne veulent pas comprendre à quel point c’est important pour moi ?

Johanne
Pourquoi elle ne veut pas comprendre à quel point c’est inutile pour elle ?

Isabelle (saisissant le plan)
Bon il me reste encore à installer… Le distordeur de vibration sismique. Ensuite… la télénergie manque encore de zinc mais ça devrait vite se régler. Il me manque aussi la plaque solaire en allumite et les câbles de soutient en cuivre.

Isabelle (reposant le plan)

Pourquoi mes parents me répètent toujours…

Johanne
Elle devrait davantage songer à son avenir…

Isabelle (songeant)
Mais moi, je ne suis pas encore à l’âge à songer à mon avenir !

Antoine (se levant)
Notre fille est vraiment décourageante !

Isabelle
Mes parents sont vraiment décourageants.

Tous
Tout ça, c’est vraiment décourageant ! (Figent)

Analyste
Voici une journée typique dans la vie de la famille Gendron. Ici, nous avons la jeune Isabelle, une adolescente de 14 ans tout à fait hors du commun. Son projet un peu utopique : créer une machine à miracle. Tout ça au grand damne de ses parents qui croient encore aux valeurs fondamentales de la vieille école. Et comme à chacun de ces jours bien typiques, Antoine et Johanne Gendron iront sermonner leur fille…

SCÈNE II

Isabelle, Antoine, Johanne

Antoine
Isabelle… !

Johanne
Ma belle…

Antoine
Il faut qu’on te parle.

Isabelle (cachant des choses)
Mais qu’est-ce qu’il y a Papa ?

Antoine
C’est très important et très sérieux.

Johanne
Écoute… nous trouvons, ton père et moi que… Antoine, dis-le lui donc s’il te plait…

Isabelle

Voulez-vous me dire ce qu’il y a ? Papa, Maman, vous m’inquiétez tous les deux…

Antoine
Eh bien, à continuer comme ça Isabelle, tu vas ruiner ta vie !

Johanne (à côté d’Antoine)

Non… ce n’est pas ça qu’il voulait te dire voyons…

Isabelle
Pourquoi vous me dites tout ça ?

Antoine

Tu passes ta journée enfermée dans cette chambre qui s’est transformée peu à peu en atelier ! Regardes-toi, tu es blanche comme un drap ; tu devrais aller jouer dehors avec tous tes amis.

Isabelle
Mais je n’en ai pas d’amis Papa !

Johanne (à côté d’Isabelle)
Bien sûr que oui, tu en as des amis ! Voyons, ma puce ! Tu sais la petite blonde qui est venue l’autre jour… !

Isabelle
Mon meilleur ami c’est un Pentium IV !

Antoine (à Johanne)
Bon, tu vois ! Elle le dis elle-même : elle n’en a pas d’amis !

Isabelle
Mais Papa … !

Antoine (sortant)

La discussion est close, sors dehors et va t’amuser ! (Fige)

Analyste
Évaluons la situation. D’un côté, nous avons Monsieur Gendron. Que pense-il de tout ça ?

Antoine (défigeant)

Je trouve qu’elle perd son temps à travailler sur de stupides illusions. Mais moi dans le fond je veux juste son bonheur. (Fige)

Analyste
Le père aime sa fille, la fille aime son père. L’un et l’autre le savent inconsciemment, mais ne se le montrent pas assez. Nous voyons ici un manque de communication.

Analyste (s’approchant d’Isabelle)
Isabelle, elle, de son côté, que pense-elle de tout cela ?

Isabelle (défigeant)
Pourquoi mon père ne veut rien entendre ? J’ai un rêve, je veux le réaliser et j’essaie du mieux que je peux mais il essaie juste de me décourager… (Fige)

Analyste

On voit dans les yeux d’Isabelle toute la détresse, le désarroi et l’incompréhension de ce qui arrive. Allons donc voir maintenant dans le camp de Maman Gendron.

Johanne (défigeant)
J’aime mon mari, mais ma fille n’a pas tord. Mais mon mari a aussi peut-être raison mais dans le fond ma fille a peut-être aussi… (Fige)

Analyste

Voilà une indécise dans cette guerre père fille, bref, un cas de confusion totale… (Part et tous défigent)

Isabelle
Mais Papa, je suis en train de créer une invention révolutionnaire : une machine à miracle !

Antoine (partant)

Le seul miracle que tu vas faire c’est de la poussière dans ta chambre. J’ai dis que la discussion était close !

Isabelle (partant aussi)
Bon, eh bien si c’est comme ça : je sors moi aussi ! Au revoir… !

SCÈNE III

Isabelle, Enfant un, Enfant deux


Isabelle (travaillant sur son plan)

Bon… il me semble que le radiateur est un tout petit peu trop perpendiculaire avec le régulateur de tension ; il envoie trop d’air azoté…

Enfant un (arrivant)

Tiens ! Si ce n’est pas la petite Gendron qui faire encore mu muse avec son super plan de machine construite en blocs LEGO.

Enfant deux (arrivant)
Bon, bon, bon… en plus, regarde comment elle est habillée… On dors-tu bien dans une grange ? Mais ça doit être humide hein ?! C’est dommage, mais pour me faire pardonner, voilà ma contribution.

Isabelle
J’essaie de travailler.

Enfant un
Tu appelle ça travailler toi ? Moi, j’appellerais plus ça espérer, moi…

Enfant deux
Moi je pense que tu es en train de gâcher ta vie !

Isabelle
Arrêtez !

Enfant un

Ha… ça me rappelle vendredi dernier à l’école… Tu sais, quand Madame Charlotte a voulu discuter avec toi… tu t’en souviens de ça non ?

Isabelle
Heu… non.

Charlotte (dans un lieu symbolisant les pensées d’Isabelle)
Isabelle, j’ai à te parler immédiatement !

Enfant deux

Laisses-moi te rafraîchir la mémoire… Tu te souviens ? Elle est arrivée devant toi avec son dos courbé, ses mains collées, ses lèvres pincées et ses lunettes au bout du nez…

Enfant un
Et elle t’a dit…

Charlotte
Isabelle, j’ai à te parler immédiatement !

Isabelle
Laissez-moi tranquille ; je ne m’en souviens toujours pas.

Enfant un et deux

Tu mens !

Charlotte
Si tu n’augmentes pas tes résultats plus vite, tu vas gâcher ton année !

Enfant un
Tu es tellement mauvaise ces temps-ci à l’école que je suis sur que tu vas gâcher ta vie !

Isabelle (se levant et sortant)
Stop !

SCÈNE IV

Isabelle, Antoine, Johanne, Charlotte

Isabelle (arrivant)

Bonjour Maman… bonjour Pap…

Charlotte (l’interrompant)
Isabelle, j’ai rencontré tes parents.

Isabelle (accélérant la cadence)
Heu… je vais vous laissez parler entre adultes responsables et avertis. Je vais dans ma chambre. Bonsoir !

Antoine
Isabelle… !

Johanne
Ma belle…

Antoine
Tu restes ici, nous avons à te parler.

Isabelle
Bon… si c’est comme ça… d’accord.

Charlotte
J’ai parlé avec tes parents ; ils sont d’accord avec moi : nous trouvons que tu as changé !

Isabelle (se levant)
Et moi je trouve que vous dites trop de choses inutiles pour ce qui est vraiment essentiel !

Antoine et Charlotte

Isabelle… !

Johanne
Ma belle… !

SCÈNE V

Isabelle, Analyste

Analyste

Pauvre, pauvre Isabelle ! Elle a un message à transmettre, quelque chose à dire, mais personne ne veut l’écouter. Pourtant…

Isabelle (défigeant)
Innover… Pourquoi tout le monde le peut mais pas quelqu’un comme moi ? (Fige)

Analyste
Ce qu’elle ne sait pas, c’est que tout le monde n’a pas vraiment cette chance…

Isabelle (défigeant)
Je ne demande pas mieux que de créer et de faire valoir mes idées dans cette société qui, malheureusement, n’est pas prête les recevoir… Personne ne comprend… (Fige)

Analyste
Si seulement ils se donnaient la peine.

Isabelle (défigeant)

Même mes parents ! Mais un jour, un jour oui, ils verront que ma machine fonctionne. Peut-être pas aujourd’hui, ni même demain, mais je réussirai. Foi d’Isabelle Gendron, je vais faire fonctionner cette machine quitte à enlever de ma route tous ceux qui essaieront de m’en dissuader !

SCÈNE VI

Antoine, Johanne, Charlotte

Charlotte
D’après moi, c’est à cause de cette satanée machine. Sans elle, Isabelle aurait un comportement normal pour une fille de son âge. Mon opinion est simple : la seule issue pour réchapper votre fille c’est une consultation chez un spécialiste. Je crois que... (Fige)

Analyste
Et Bla, Bla, Bla… vieille pie !

Antoine (défigeant)
Vous avez tout à fait raison… (Fige)

Analyste
En effet, je le sais que j'ai raison, c’est vraiment une vieille pie !

Antoine (défigeant)
Donc c’est simple : il faut détruire cette machine ! (Fige)

Analyste
Bon… je m’en doutais…

Charlotte (défigeant)
Eh bien ? Qu’attendez-vous ? Ne restez pas planté-là comme un… un… céleri !

Antoine (se levant)
Oui ! Viens Johanne !

Johanne (se levant aussi)
Oui mais… c’est que… mais…

Antoine
Je vais régler une fois pour toute cette histoire d’invention miraculeuse !

Charlotte (riant)
Mmm… bien, bien… Maintenant cette salle petite peste ne causera plus d’ennuis.

SCÈNE VII

Isabelle, Antoine, Johanne

Antoine
Isabelle Gendron ! J’en ai vraiment plus qu’assez de toutes tes rêveries ! Je vais me débarrasser de cette foutue machine soi-disant à miracle ! Tu vas vivre une vie heureuse, c’est moi qui te le dis !

Isabelle
C’est quoi ta définition d’une vie normale et heureuse ? Si c’est métro-boulot-dodo, moi, je passe mon tour !

Antoine
Je suis ton père, je sais ce qui est bon pour toi. Tu vas faire ce que je te dis !

Isabelle
Tu es mon père mais tu ne m’aimes même pas ! Comment veux-tu que je t’écoute si tu ne te donnes pas la peine de m’écouter moi ?

Antoine
Comment peux-tu dire ça ? Je t’aime mais… ces temps-ci, je ne te reconnais plus !

Isabelle
Comment peux-tu me reconnaître ; tu ne m’as jamais connue !

Johanne
C’est assez ! Je n’en peux plus de cette guerre qui n’en finit pas ! Vous allez régler vos problèmes seuls parce que Maman Gendron n’est plus capable !

Les deux
Chut !

Johanne
Et vous allez peut-être penser que je vais vous écouter ?

Antoine
Tais-toi donc Johanne, laisse-moi lui parler en paix !

Johanne (partant)

Eh bien allez-y, monsieur le psychologue !

Isabelle
Tu ne sais même pas qui je suis vraiment !

Antoine
Tu es ma fille ! Sois fière d’être une Gendron ! Si tu abandonnes les rêves que je juge inutiles une bonne fois pour toute, tu vas aller loin ! La discussion est terminée !

Isabelle
Non ! Elle n’est pas finit !

Antoine
Ho que oui, elle est terminée ; j’en ai assez entendu !

Isabelle
Là, tu vas te taire et me laisser enfin parler ! Tu vas m’écouter je te dis !

Antoine
D’accord, mais avant je vais me débarrasser de ta stupide machine ! Abandonne tout Isabelle, ça ne sert plus à rien de lutter !

Isabelle
Tu l’as dit tout à l’heure, je suis une Gendron : jamais je ne vais abandonner mes rêves, même si ils ne te conviennent pas !

Antoine (frappant la machine)
Tout ça a assez duré !

Isabelle
Antoine Gendron, tu as fini de détruire mes rêves ! Pars !

Johanne (rentrant)
On mange du poulet ce soir… mais voulez-vous me dire ce qui se passe ?

(La machine aspire les parents)


Isabelle
Ça a marché, ma machine a enfin fonctionné ! Mes parents auront au moins servi à quelque chose : tester ma machine. Résultat ? Tout est enfin parfait !

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Houla... ! Quel pavé ! :p
Titre: Re: Des récits, en écrivez-vous ?
Posté par: Couet le 09 Avril 2006 à 21:32
Un petit up de ce topic qui retombe tout en bas, je trouve ça dommage :)

J'ai écris plusieurs petits textes, j'ai toujours une hésitation avant de les poster, non pas par honte.

Cette fois-ci, le sujet m'a été imposé. J'avais envie d'écrire, une amie m'a parlé d'un sujet qu'elle essaye de traiter depuis longtemps, mais qu'elle n'arrive pas à mettre sur papier, elle m'a donné ce sujet, il m'inspirait beaucoup (normal étant donné le sujet ;) ).
Pour une fois, le texte est plus long que d'habitude, je m'y suis forcée. ^_^
Voilà le résultat :

Je t’aime mon ange :

Mon nom est Nithaël, j’appartiens au ch½ur des principautés. Mon influence sur les hommes est de conférer une nature sensible, équilibrée et respectueuse d'autrui. Je suis ce qu’on peut appeler un Ange Gardien.

On dit souvent qu’un ange gardien se doit de superviser et protéger l’être qu’il a à charge… En un sens c’est vrai, oui, mais pas totalement.
Nous n’avons pas autant de pouvoir que cela. Nous pouvons agir sur sa vie, oui, mais cela ne doit pas aller à l’encontre de son libre-arbitre.
Et c’est là qu’est tout le problème et toute la subtilité de la chose, agir, influencer tout en conservant un libre arbitre…
Je pensais que les anges gardiens avaient cette facilité en eux dès leur première expérience, mais non. Nous apprenons, nous aussi, avec l’échec et la réussite.
La différence est que nos actes et pensées suggérés ont une incidence moins négligeable. Nous avons à charge une vie humaine.

Comment rassurer une âme si pure telle que celle de mon protégé, qu’elle a sa place sur Terre. Comment faire ?
On a beau y mettre tout son c½ur d’ange, comment contrer les horribles images qu’il peut voir chaque jour dans cet écran de télé. Partout ce n’est que misère, faim, guerre, injustice. L’homme n’a-t-il qu’une nature destructrice ?
C’est ce que je pensais à mes débuts, mais j’ai vite compris qu’il restait énormément d’âmes sur terre pour rassurer la beauté de la vie. Mais ils sont si peu et si fragiles ! Mon protégé fait partie de ceux-là.
C’est grâce à eux que les anges trouvent la force pour continuer à protéger la vie sur terre. Sinon dans quel but existerions-nous ? Protéger les hommes vils, afin que dure tout ce chaos ? Nous, êtres supérieurs, en mourrions de tristesse et de chagrin, la beauté de la vie qui fait notre force disparaîtrait de sitôt.

La légende veut que les anges supportent le mal-être des hommes qu’il protège, une sorte de protection de l’hypersensibilité de l’âme humaine face aux horreurs terriennes. Une légende ? Non, c’est une chose avérée, nous, anges, sommes capables d’assumer plus de blessures morales que ne le peut un simple homme.
Et pourtant quel paradoxe ! Notre sensibilité est pourtant plus aiguisée et de façon incomparable. Il est dur de ressentir la douleur humaine, cela ne nous tue pas, ni ne nous détruit, mais c’est si douloureux !

J’ai eu plusieurs fois recours à cette méthode avec mon protégé, c’est un être si pur, de nature si généreuse, tellement éveillé et intelligent que cela en devient effroyable. Comment est-il possible de vivre avec autant de lucidité ? Il ressent alors de façon plus violente le mauvais côté des hommes.

Hélas, j’ai si mal ! Est-ce aussi douloureux que la mort ? Je comprends que celle-ci soit libératrice si la dernière épreuve à passer est aussi dure. Je voudrais moi aussi pouvoir mourir, me détacher de cette douleur morale, mais je ne puis, je suis un ange. Il me faut donc survivre au cri de chaque centimètre, chaque cellule qui parcourt mon corps céleste. Mais il me faut aussi surmonter tout cela, je peux survivre à cette douleur, mon protégé non. Est-il définitivement destiné à souffrir de l’atrocité humaine ?
Je me sens parfois démuni… Que faire pour lui redonner goût à la vie ? Ce qui nous suffit à nous, anges, sera-t-il aussi suffisant pour un être humain ? L’objectivité humaine a malheureusement disparue, noyée par sa bêtise, rares sont ceux qui ont la chance de voir batifoler un papillon parmi les herbes, une fleur plier légèrement sous le poids de la rosée matinale. Si seulement ils pouvaient encore voir… Si seulement ces personnes qui ont besoin de se prouver que la vie reste belle, pouvaient admirer le soleil se lever sur une étendue d’herbe, entendre les oiseaux chanter, voir la nature s’éveiller.
Mais avant cela, avant d’arriver à ces visions simples mais de bonheur unique, il nous faut les aider à lutter. Lutter contre la nature humaine, pour la vie.

C’est difficile, c’est douloureux, mais je n’ai pas le choix. Je suis un Ange Gardien.
Titre: Re: Des récits, en écrivez-vous ?
Posté par: Geomaster le 09 Avril 2006 à 21:36
Je n'ai rien à dire... Très beau texte... :(
Titre: Re: Des récits, en écrivez-vous ?
Posté par: Mymy le 10 Avril 2006 à 07:04
Merveilleux...
Titre: Re: Des récits, en écrivez-vous ?
Posté par: Noxneo le 10 Avril 2006 à 18:44
Citation de: Couet le 09 Avril 2006 à 21:32
[...] chaque cellule qui parcourt mon corps céleste. [...]


On voit la fille en biologie :D

Sinon le texte lui même est bien écrit, quoi qu'un peu court à mon goût.
Titre: Re: Des récits, en écrivez-vous ?
Posté par: Boris le 10 Avril 2006 à 18:50
Magnifique, surtout la chute.
Titre: Re: Des récits, en écrivez-vous ?
Posté par: Geomaster le 10 Avril 2006 à 20:21
Citation de: Noxneo le 10 Avril 2006 à 18:44
Citation de: Couet le 09 Avril 2006 à 21:32
[...] chaque cellule qui parcourt mon corps céleste. [...]

On voit la fille en biologie :D

Sinon le texte lui même est bien écrit, quoi qu'un peu court à mon goût.

Les anges ont-ils des cellules ? Ne peuvent-ils pas être considérés comme des sortes de corps astraux ? :)
Titre: Re: Des récits, en écrivez-vous ?
Posté par: Couet le 10 Avril 2006 à 20:38
Merci de vos impressions ^_^

Noxneo > Il est court, mais plus long que mes autres textes. En fait, comme j'écris surtout du descriptif (description des décors aussi bien que des sensations) j'ai peur qu'au cours d'un écrit, le style s'essouffle ou gave le lecteur.

Geo > D'où le "corps céleste" ;)
Mais effectivement, reste à savoir comment considérer un corps céleste... Peut-être le terme "molécule" ou "atome" aurait mieux convenu, mais moins poétique je trouve. :)
Titre: Re: Des récits, en écrivez-vous ?
Posté par: Antevre le 03 Mai 2006 à 16:39
Bon, ben, voici un récit que j'ai écrit hier parce que je m'ennuyais et que j'avais 1/2 heure de temps libre.

D'accord, il est un peu court mais c'est une histoire qu'il m'a fallu qu'1/2 heure à faire. Demain, je vous montre celui que j'ai écrit aujourd'hui.

Le pouvoir infini


La recherche d’un pouvoir ultime est une tâche bien épuisante. Il faut y croire fermement, c’est ça la clé. Mieux, il faut savoir qu’il existe, chose presque impossible.

J’ai passé toute ma vie à cette recherche, et j’ai fini par posséder ce pouvoir.

Grâce à lui, j’ai pu exaucer mes souhaits, et faire ce que je voulais. J’ai vécu une infinité de réalités, j’ai été le héros de toutes les aventures que j’ai suivies en film, en roman ou en jeu. Imaginez-vous : incarner qui on veut, quand on veut et où on veut. Modifier la réalité à volonté selon son humeur, créer d’autres réalités, faire des choses impossible. J’ai plongé dans les chutes du Niagara, j’ai nagé dans un volcan en fusion! J’ai vécu toute l’histoire de l’homme, de la Préhistoire à l’explosion du réacteur nucléaire qui raya  jamais l’humanité de la Terre. J’ai même parlé avec Dieu! J’ai même créé des dieux dans d’autres mondes. J’ai incarné chaque homme et vécu sa vie.

Seulement, ça n’allait pas assez vite à mon goût, et j’ai décidé que, vue la puissance de mon pouvoir, j’allais augmenter la vitesse et tout vivre en un instant.

Sous le choc d’avoir tout vécu en un instant, je suis tombé à genoux. Je ne me suis rendu compte que trop tard que ma vie désormais n’avait plus aucun sens. Je me suis donc suicidé, mais comme mon pouvoir était infini, j’avais la possibilité de revenir, donc j’étais conscient.

Je suis donc condamné à souffrir éternellement d’avoir voulu trop avoir. Je serai encore là après la fin du monde à m’ennuyer.

Voici, monsieur, la joie qu’éprouve un homme lorsque son but est atteint.
Titre: Re: Des récits, en écrivez-vous ?
Posté par: Couet le 08 Mai 2006 à 00:10
On n'a pas droit à la suite que tu nous avais annoncé ? ^_^

C'est pas mal comme début d'histoire, ça demande à être creusé et continué si tu veux mon avis :)


J'en profite pour faire un peu de pub, j'ai créé un espace perso msn (oui, bon, il existe depuis un bout de temps) dans lequel je poste mes textes dont certains que je n'ai pas posté ici. :)
Je l'ai depuis peu ouvert à tout le monde, il était restreint à ma liste de contacts avant. N'hésitez pas à me laisser vos impressions, et essayez de respecter mes créations, merci ^_^
Mon espace perso (http://spaces.msn.com/members/couet1983/)
Titre: Re: Des récits, en écrivez-vous ?
Posté par: Antevre le 08 Mai 2006 à 17:57
Ben, en fait, je ne comptais pas terminer ce récit, que je trouve complet. Mias par contre, je vais poster le récit promis dés maintenant. Il est déjà plus long, et, je pense, un peu mieux que l'autre.


Elle est parmi nous.

« Avez-vous déjà vu la Mort ? Dans le temps, elle apparaissait sous forme d’un squelette enveloppé dans une cape noire ou brune. Mais, comme pour tout, les gens se sont lassés et n’ont plus cru en la Mort. Alors, elle a dû s’adapter. Ce que je viens de vivre est en rapport direct avec ce fait…

Vous me reconnaissez sans doute, je suis un célèbre homme d’affaire. Actuellement, j’ai des entreprises en tout genre, de la simple épicerie au groupe bancaire. Un satellite, que j’ai mis récemment en orbite pour « observer » la Terre, a révélé un gigantesque filon d’argent. Mais le terrain où il se trouvait appartenait à une petite entreprise minière qui ne faisait qu’extraire du charbon, alors même que le sol était très pauvre en charbon. Mes meilleurs négociateurs se sont cassés les dents pour acheter cette entreprise à bas prix. C’était une entreprise familiale, elle appartenait à la famille depuis des générations et ils ne s’en sépareraient sous aucun prétexte. Comme si cette entreprise avait une quelconque valeur d’elle-même ! J’ai donc été moi même négocier, sans succès.
J’ai donc été trouver un groupe de personne qui… se chargeait des récalcitrants dans ce genre. Oh, pas grand-chose, simplement abîmer un ou deux membres de la famille.
Ces gens étaient des pros. De plus, maquiller les crimes était leur spécialité. Le nombre de fois qu’ils avaient maquillé les pires atrocités en accident d’avion ou de voiture, par exemple, était sidérant. Mais ils n’étaient pas très normaux mentalement. Quand ils n’avaient aucune affaire en cours, ils s’en créaient eux-même. Et ils affectionnaient un look à la Matrix, les fameux agents. Grands, massifs, costume noir, lunettes noires et crâne rasé. Ils ont été très enthousiastes quand ils ont appris mes difficultés, et ont promis d’accomplir leur travail avec diligence.
Le lendemain, je remarquai dans le journal la « mort accidentelle de certains des patrons d’une petite boîte minière ». Mon sang ne fit qu’un tour. En un instant, je me retrouvai dans l’immeuble que squattaient mes mercenaires.

« Vous êtes malades ! leur ai-je dit. Je vous avais demandé de faire pression sur eux en usant de force, pas de les tuer ! Et maintenant, je vais me retrouver au tribunal, car le journal précise que j’ai essayé d’acheter cette entreprise ! Je suis foutu ! » 
Un homme, apparemment leur chef, vint me parler.
« Calmez-vous, on est désolé. Ne vous inquiétez pas, on va réparer la casse. Maintenant, venez avec moi, je dois m’entretenir avec vous.
« Voyez-vous, notre groupe existe depuis assez longtemps. En vérité, depuis la nuit des temps. Notre mission est de tuer les gens. Pourquoi ? La question est sans réponse, et sans importance. Ces morts doivent paraître normales, anodines. Nous sommes les descendants de la Mort.
« Dans les derniers siècle, l’homme n’a plus beaucoup craint la Mort. Elle a donc dû changer de visage, s’adapter. C’est ce qu’elle a fait, et c’est pourquoi nous avons ce look si… inquiétant, selon beaucoup de monde. Maintenant, trêve de bavardages. Comme vous l’avez dit, vous êtes foutu. Alors, nous allons nous occuper de vous. Facile de maquiller cela en suicide, non ? »
Je m’enfuis en courant, mais elle semblait toujours me rattraper. Elle était partout après moi, elle m’encerclait, elle me torturait.
Voilà, c’est exactement ce qui s’est passé. Pourquoi je vous raconte ça ? J’avais besoin de me confier à quelqu’un, qui que ce soit. Elle ne va plus tarder maintenant. »


Deux ou trois voitures noires apparurent au coin de la rue et s’arrêtèrent devant le bar. Des hommes en noir en sortirent, et entrèrent dans le café.
« Monsieur Crimson, veuillez nous suivre, nous voudrions vous parler. »
Celui-ci me lança un regard suppliant quand ils l’embarquèrent. Le lendemain, dans le journal, on parla du « suicide du célèbre homme d’affaire, monsieur Crimson, qui a consigné ses crimes sur une feuille à côté de sa dépouille pendue ».
Il allait expier ses crimes.



Sinon, merci Couet pour tes commentaires encourageant. Je vais de ce pas voir ta page perso.
Titre: Re: Des récits, en écrivez-vous ?
Posté par: Q.I. 907 le 01 Août 2006 à 17:19
Les relations sur le net

Depuis que j'ai le net, j'ai beaucoup plus d'amis internautes que d'amis réels. D'ailleurs, en comptant les réels amis sur qui l'on peut compter et en éliminant les autres, il ne m'en reste plus un seul, les autres ne restant avec moi que pour leurs intérêts depuis qu'ils savent ce que je sais faire. Étant très doué en manipulation, je reste tout de même avec ces personnes, mais je fais attention à chaque mot que je prononce et à chaque geste que je fais.

Certaines de ces rencontres sont devenues de vraies amitiés. Pas toutes, mais quelques unes. Certaines ont été très courtes, quelques jours, voire même quelques minutes, d'autres durent depuis des années.
Il y a certaines personnes que j'ai rencontré en vrai, et d'autres, plus curieusement, pour lesquelles je ne sais même pas où elles vivent, voire même où je n'ai jamais vu à quoi elles ressemblent ; et pourtant, l'entente dure encore et toujours.

On rencontre une personne qu'on ne peut ni voir, ni toucher, ni entendre, rien. On ne connait d'elle que des lettres apparaissant sur notre écran. Comment savoir si cette personne dit la vérité ? C'est son problème. Si cette personne n'a rien d'autre à faire que se faire passer pour quelqu'un d'autre, c'est elle qui se blesse toute seule à faire ça, pas moi.

On échange tout ce que l'on veut. Journée passée, expériences de la vie, aventures personnelles, discussions humoristiques, voire même discussions intimes que l'on n'aurait jamais osé dire en vrai. Je suis maintenant un véritable coffre fort à secrets, si l'on peut dire ça comme ça !
Moi même, il m'arrive très souvent de dire des choses que je n'ai jamais dit en vrai à mes parents ou autres et qu'ils ne sauront jamais.

Et c'est là que l'on change mentalement. On s'attache à une personne que l'on connait réellement. On a discuté de tout et de rien avec elle, car sur le net on se libère sans peur, derrière son écran.
Ce que j'entends par changé, c'est que si l'on avait directement rencontré la personne, la première chose que l'on aurait vu c'est le physique. Dire que l'on n'attache pas trop d'importance au physique, c'est faux. C'est la première chose que l'on a vu de la personne, et donc la première impression. C'est trop tard, ça ne peut plus changer. S'en suivra ensuite une petite sortie sympa dans un café ou dans un resto. En admettant que l'une des deux personnes soit un peu intimidée, c'est fini, les deux personnages ne se reverront plus, alors que si elles s'étaient d'abord connues sur le net, ce défaut aurait été connu et n'aurait pas gêné.

En bref, nous avons là une façon différente de faire connaissance. D'abord l'esprit, l'âme, le coeur, et ensuite le corps.
Si vous parlez à vos parents de votre nouvel ami connu sur Internet, au vu de leur génération, il y a toutes les chances qu'ils répondent que les amis connu sur le net ça craint. On ne peut pas leur en vouloir, ils sont d'une ancienne génération, quant aux grands-parents on n'en parle même pas (c'est quoi "Power ?").
Je ne suis pas persuadé que le contraire soit réellement mieux, bien au contraire, comme j'ai déjà bien démontré. Vous rencontrez directement votre illustre inconnu, puis vous faites connaissance. D'accord, mais pour parler de quoi ? Vous allez parler de choses intimes directement en tête à tête avec un inconnu ? Bien sûr que non.

Je vais m'avancer peut-être trop vite, mais nos parents vivent ensemble depuis plusieurs dizaines d'années, et je serais presque prêt à parier qu'ils dialoguent moins que nous, entre contacts du net. Qu'en pensez-vous ?
Éh oui, l'approche finale physique n'est pas forcément l'apothéose, ça peut peut-être même être l'obstacle qui détruit tout ce qui a solidement été construit jusque là.

Les relations entre les contacts sont magiques. Bien à l'abri chez soi, nous discutons avec nos amis préférés, de tout ce que nous voulons, et lorsque nous le voulons. Se crée une véritable relation entre les personnes, qui n'aurait peut-être pas pu se faire en vrai. Nous nous forgeons en nous une image de la personne, sa véritable image, ce qu'elle est au fond d'elle, et non seulement son image physique qu'elle n'a pas choisi ainsi que quelques heures de rencontre totalement aléatoires.
Nous avons ainsi, lors d'une véritable rencontre, si rencontre un jour il y a, en soi déjà toute faite la réelle image de la personne que l'on va avoir en face de soi. La peur de l'inconnu n'est plus, nous savons déjà ce qu'il y a à l'intérieur.

Je ne dis pas que les rencontres, d'abord sur le net puis ensuite en vrai sont les meilleures et qu'il faut maintenant toujours procéder ainsi, mais c'est une nouvelle expérience qui d'après moi est encore mieux. Je me souviens d'une discussion sur messagerie instantanée avec une fille qui un jour m'a dit "On se voit quand ?", et je lui ai répondu quelque chose du genre "Pas maintenant, c'est encore trop tôt". Je n'arrivais pas à croire que je lui avais répondu ça, surtout quelqu'un comme moi ! Mais j'ai pourtant eu raison car la première rencontre a été excellente et aujourd'hui nous nous connaissons encore.

C'est merveilleux de voir à quel point les gens sont eux-mêmes sur le net, dans leurs discussions. Au début, la personne peut parfois mentir ou essayer de se faire passer pour quelqu'un qu'elle n'est pas, cela s'appelle la magie de l'anonymat et je comprends bien que parfois cela peut arriver que l'on puisse avoir honte de sa situation, mais à moyen et long terme on redevient soi-même. Bien entendu, cela peut arriver de parfois mentir, vu que personne ne peut le vérifier, mais dans le cadre de bons amis, cela ne se fait plus. Si cela doit arriver, il en ressort immédiatement un sentiment de honte sur soi-même.

Le net pourrait être un bon remède au changement de la mentalité actuelle. Nous sommes trop attachés au physique et à la première impression. Qui n'a jamais été confronté à un entretien d'embauche ? Vous n'avez jamais été recalé parce que votre entretien a été raté, alors que si le gars vous avait pris à l'essai même pas vingt minutes, il vous aurait gardé à vie ?
J'exagère un peu, mais c'est ça quand même. Tous vos nouveaux contacts vous demandent la même chose dès le début, à savoir l'envoi d'une photo ou l'activation de votre webcam.
Une webcam ? Je n'en ai pas. D'ailleurs, ça ne sert à rien, voir une tête quasi immobile, je n'en vois pas l'intérêt. Une photo ? Je n'ai pas d'appareil photo, je n'ai aucun intérêt à m'en acheter un pour le moment. Mes parents en ont un mais il est rangé alors j'en ferais une plus tard.
Et mes contacts, maintenant, je les ai encore.
Bien entendu, je suis forcément pareil, c'est tentant (et surtout normal) de vouloir savoir à qui l'on a affaire, mais il ne faut pas se bloquer là-dessus.

Les couples d'amoureux, malgré qu'ils se voient tous les jours ou au moins bien souvent, s'échangent tout de même des petits mots sur papier ou s'appellent par téléphone.
Le net permet aussi cette magie. Bien entendu les amis du net ne sont pas amoureux, mais il existe cette atmosphère d'échange de petits mots intimes qui fait que j'apprécie être sur le net.

Peut-être qu'un jour le net perdra sa magie actuelle. Avec les débits qui augmentent, les webcams et les micros qui commencent à être directement incorporés dans les machines, et les lois qui idiotes qui nous interdisent de plus en plus de choses, plus rien ne sera comme aujourd'hui. C'est pourquoi il faut profiter de chaque instant présent, nous ne savons pas de quoi - notre - demain sera fait.

La raison de pourquoi j'aime le net ?
Il me permet d'être plus humain...
Titre: Re: Des récits, en écrivez-vous ?
Posté par: Noxneo le 02 Août 2006 à 03:06
C'est un texte veridique, ou tu as un peu dramatise la situation a des fins literaires ?

Sinon, je dois avouer que je partage ta vision des choses.
Titre: Re: Des récits, en écrivez-vous ?
Posté par: Q.I. 907 le 02 Août 2006 à 04:37
Non non je n'ai rien exagéré dedans, du moins je ne pense pas. ^^
Là je discute avec "ma" coréenne (very international boy B) yeah yeah 25 ans célibataire si tu as Instant Messenger et que tu es une fille de n'importe quel pays contacte-moi, d'accord je sors...), il est 4h30 du mat' et c'est pas prêt de finir comme à chaque fois (record : 5h51, il faisait jour). :lol:
Je suis son お兄ちゃん (grand frère), on se sent vraiment trop bien, là tout de suite je suis venu à discuter de mon niveau d'anglais qui baisse progressivement depuis que j'ai terminé les études alors que j'étais plutôt bon, alors on discute en anglais (elle cartonne :mellow:). :lolol:
Titre: Re: Des récits, en écrivez-vous ?
Posté par: Couet le 13 Août 2006 à 10:43
QI > Il y a certaines phrases qui m'ont fait tiquer, tout simplement parce qu'elles sont fausses. Et je peux me permettre de dire cela car j'en ai la preuve.
Donc à moins que le personnage qui raconte cela n'est qu'un personnage et non toi....
'Fin bref.




J'ai retrouvé un texte que je n'ai posté que sur mon espace perso.

Je prends la plume et j'écris...

J'écris les gens pressés, agacés et oppressés. Ils baissent la tête, ne considèrent plus les autres. Ces derniers sont devenus un décor quotidien pour les habitués du pavé.
Parfois, un rire s'envole dans la foule, petit rappel d'humanité. Alors cette dernière lève la tête, suit du regard le fauteur et replonge aussitôt dans ses grises réflexions.

J'écris le temps qui passe, se prélasse ou trépasse. Celui qui, comble du paradoxe, indiffère les gens, mais agit sur leur humeur. Ce temps, inexorablement éphémère, immatériel, incontrôlable, les tient par le bout du nez.
Parfois, il arrive à les faire sortir de leur routine, alors c'est l'animation, le défilé dans les rues. C'est à qui aura la plus courte jupe, l'air le plus décontracté.
Et puis l'automne revient, la foule replonge alors dans ses grises réflexions.

J'écris parfois le papillon qui décolle, s'envole et batifole, venu se perdre dans cette jungle mécanique. Il se pose sur mon pare-brise, joue de ses ailes au rythme du chant des mésanges.
Le soleil perce à travers les nuages et réchauffe sa membrane.
L'instant se fige, le gracieux insecte repart, évite la foule qui reste plongée dans ses grises réflexions.

Je prends la plume et j'écris le monde.
Titre: Re: Des récits, en écrivez-vous ?
Posté par: Links Frei le 15 Août 2006 à 11:16
Citation de: zelda.11 le 15 Avril 2005 à 17:26
CitationVoila un extrait de mon livre !
Vos avis

:blink: Ta écrit un livre! :lol: J'aurai jamais le courage de faire ça!

:D Et si tu ne la pas fini bonne chance!!!(Je parle du livre! :lol: !!!)

Les livres si ta les idées sa vient tout seul, j'en suis a trois écrit ^^ et je te parle pas des scripts de film ou de DA que j'ai faits, sa doit dépasser la 100ène ^^

une explication de mon livre Mike :

Mike est un adolescent de 15 ans qui a toujours grandit dans un squatte,
Sa vie se rythme au descente de police, au combat entre gang auquel il doit malheureusement assisté,
au descente de la sécurité a laquelle il essai d'échapper.

Mais Mike c'est fait des amis et apprends la vie dans ce squatte, il c'est lié d'amitié avec "l'aveugle" un viel homme qui explique de temps en temps les chose a Mike, il y a aussi lisie, une fille du squatte qui a 17 ans et qui essai de suivre la mode a sa façon, Il y a aussi Josh, un petit malin qui souvent mets Mike dans de mauvaise posture.

Mais la vie n'est pas toujours rose au squatte, depuis que Mike est tombé amoureux d'une fille venant des quartiers bourgeois il ne dort plus le soir, il ne fais que de penser a elle, mais il sais très bien que jamais un pauvre garçon vivant dans un squatte ne pourrai jamais approché une telle fille venant d'une famille riche et bien vue en ville, il pensait cela jusqu'a un jour de pluie ou la fille en question se perdit et se retrouva face à face de Mike utilisant une tôle pour accumuler l'eau de pluie et ainsi créer une douche de fortune...

EDIT : Et une petite partie du livre, lorsque Mike se rend compte qu'il pleut :

"A force de penser à ma belle, je n'ai même pas remarqué qu'il pleuvait !
La pluie, elle me fait toujours rigoler, car elle fait fuir les personnes les plus riches comme si une pluie d'acide risquait de ronger leurs beaux habits de velours, alors qu'il ne s'agit que de simples petites gouttelettes d'eau qui ne veulent que descendre sur terre nous faire un petit bonjour.

Pour moi la pluie est aussi synonyme d'hygiène, en effet j'ai pas souvent les 2 cents pour allez prendre une douche dans les toilettes publiques et depuis que le blanchisseur à trouver notre tuyaux de déviation on à plus la douche quand on le veut.

Rapidement je descend les trois étages du squatte pour arriver à son entrée, quel déluge !
Il y a tellement de gouttes d'eau qu'il est presque impossible de voir à deux mètres devant soi, sa ne fais rien après tout c'est bon signe : la douche sera continue !
Mais avant d'aller à mon petit coin personnel je ferme les yeux et me laisse emporter là ou la pluie veut m'amener, quel son, quel fraîcheur, la pluie semble chuchoter quelques mots d'amour à l'oreille du plus attentif, ces quelques mots sont soutenu par un orchestre qu'elle crée en tombant sur certain matériaux, quelle beauté, quelle douceur, et ce petit souffle frais qui rentre sous le t-shirt, nous parcourant tel une main et nous donnant des frissons que pour une fois on apprécie, de plus que la pluie danse souvent avec le vent et que le vent aime aussi s'amuser avec nous, il nous passe dans les cheveux, nous caresse l'oreille, s'amuse à essayer de nous effrayer en sifflant, ou essai de nous dire quelque chose en murmurant à travers les arbres.

Mais assez rêver, il faut que je me dépêche sinon la pluie pourrait s'arrêter et ma douche ne serai plus qu'un bon souvenir, surtout que si demain je croise de nouveau ma belle il faut que je sois présentable… Enfin… Si elle pose les yeux une fois sur moi…"
Titre: Re: Des récits, en écrivez-vous ?
Posté par: zora vert le 15 Août 2006 à 14:13
Sa m'arive d'écrire quelque fois mais je le mettrais peut être plus tard quand tout sera en ordre.
Titre: Re: Des récits, en écrivez-vous ?
Posté par: Couet le 15 Août 2006 à 23:14
J'ai eu une poussée d'inspiration ce soir, j'aurais voulu poster mon texte dans mon espace perso, mais je crains qu'il ne soit trop grand pour cela.
Je ne l'ai pas relu entièrement, il est donc possible qu'il s'y cache quelques fautes.




Il était un couloir…

Dans ce couloir froid, j’avance. Je ne vois rien, je ne sens rien ni n’entends, seules mes mains me servent de guide.
J’étends mes bras sur les côtés, je ne sens que la pierre, froide sous le contact de mes mains encore chaudes. Chaudes pour combien de temps encore ?
Je suis seule dans ce couloir interminable. Il n’y a personne, pas même une quelconque forme de vie… Quoique…

J’avance inexorablement. Je n’ai rien d’autre à faire que mettre un pied devant l’autre, alors je me mets à penser.
Je réfléchis.
Pourquoi le froid provoque ce mal-être en nous ? Parce qu’il est toujours associé à la mort ?
La morte signifie pour nous pas de vie. Plus d’énergie émanant de notre chair. La pierre est morte, elle est froide. Ta main est chaude, elle vit encore.

Pourquoi la pierre est-elle si froide ?
La pierre est un minerai, voyons. Elle ne possède pas de métabolisme. Elle ne vit pas. Elle est morte, en quelque sorte.
Mais dans sa mort, elle émet des odeurs, des propriétés médicales dont nous avons besoin. De sa mort, elle donne la vie. Sa mort n’en est pas une finalement.

Finalement, la mort et la vie sont des notions étroitement liées. Voire parfois, imbriquées…

J’ai froid. J’ai froid donc je vis encore. Je commençais à en douter : pas de vue, pas de son, la seule forme de vie dans ce couloir reste la trace de mes pas, faite dans cette terre sèche.

Et puis soudain j’entends un souffle. Léger. Doux. Mais inquiétant malgré tout.
Non.
Je ne l’entends plus, je le ressens. Il caresse doucement le côté droit de mon cou.
Est-ce mon imagination ?
Je regarde derrière moi. Personne. Je ne vois toujours que du noir.

Le souffle s’est arrêté. Peut-être n’était-ce qu’un vent léger.
Cette idée me ragaillardis. Le vent signifie une sortie.
Alors je continue à marcher. Et je replonge dans mes réflexions.

Le silence. Je n’entends rien dans ce couloir, à peine le bruit de mes pas, étouffés par le sol terreux.
Lui aussi inquiète les gens.
Le silence ne signifie pas forcément la mort, il signifie aussi la paix, le calme. Il existe des instants calmes et de paix dans nos vies.
Les gens qui s’inquiètent du silence ont-ils déjà apprécié ces rares instants ? Je ne le crois pas. Ils ne s’en inquiéteraient pas, sinon.
C’est dommage, me dis-je. Il y a tant à apprendre sur soi dans ces instants. Placez-vous dans un paysage naturel et cet instant devient magique. Magique pour les oreilles, magique pour les yeux. Ouvrez grands tous vos sens ! Et appréciez la beauté de la vie.

Ouvrez les yeux et regardez ce qui vous entoure. Ce ne sont que couleurs qui se mélangent savamment pour créer un paysage lumineux et en accord avec les sons. Le soleil abat ses rayons sur ces colorations et en accentue la teinte, plus chatoyante, plus lumineuse, elle chatouille notre rétine et stimule notre vision.
Elle nous ébloui de beauté.

Fermez les yeux et écoutez le son de la nature. Ça vie, ça papillonne, ça chante, ça souffle. Autant de bruits mais qui curieusement, au lieu de nous assourdir, nous apaisent. Ce son est doux, ce sont est reposant.
Écoutez votre c½ur qui bat. Ce son régulier, sourd, presque inaudible. Il bat la cadence de la vie.

Un son. Irrégulier. Ce n’est pas là mon c½ur qui bat, c’est plus fort et arythmique. Il me ramène à ce couloir. Presque l’infini.
Je m’arrête, j’écoute, j’essaie d’en déterminer la provenance. Comme si ce son m’avait vu stopper ma marche, il s’arrête, lui aussi.
Le souffle reprend. Il repasse dans mon cou puis se noie dans mes cheveux qui volent doucement. C’est comme une caresse sur ma peau. Il est froid, mais bizarrement, ne m’inquiète pas.
Et puis j’entends ce murmure à mon oreille :
« Ilúvënis… »
Je ne comprends pas.

Je continue à avancer, accompagnée de ce souffle qui quelque part me rassure. Il constitue la seule forme de vie que j’ai pu voir depuis mon arrivée dans ce couloir.

Comment suis-je arrivée dans ce couloir, au fait ? J’ai oublié. Je n’ai plus de repères temporel ou géographique.
Le seul lien avec la vie est ce souffle, qui me rappelle que je sens encore les choses, cette voix, qui me rappelle que j’entends.
J’entends, je ressens, je suis donc encore vivante.

J’avance encore et encore… Et soudain, une vision que je n’attendais plus : j’arrive enfin au bout de ce couloir.
C’est une porte argentée. Elle ne luit pas, mais éclairci doucement ce noir qui m’a accompagné jusqu’alors.
Et puis je me rends compte que le battement reprends, plus je m’approche, moins il se fait sourd. Apparemment, tout se passe de l’autre côté de la porte.

« Ilúvënis… »

Ce souffle, mon ami de ces quelques instants, continue de jouer sur ma peau. La voix prend plus d’entrain, on dirait qu’elle m’invite à pousser la porte.
Je voudrais sortir de ce sinistre couloir.
Je saisis la clenche, entrouvre doucement la porte. Un rayon lumineux envahi alors les ténèbres. J’ouvre alors la porte, mes yeux ne sont plus habitués à cette lumière. Malgré moi, je ferme les yeux.
Puis, petit à petit, je distingue des formes. Je sens le souffle rejoindre ces formes. D’invisible, il prend de plus en plus de consistance pour finalement se mêler à ces autres formes.
Il y a comme une musique, douce, chaleureuse, rassurante. Elle me semble si familière… C’est comme si je l’avais toujours entendue.

Mes yeux s’habituent à la lumière, je vois plus clairement ce qui s’offre à moi. C’est beau. Mais quelque part, ça me terrifie.
Titre: Re: Des récits, en écrivez-vous ?
Posté par: mota le 15 Août 2006 à 23:49
Pour être franc, Couet, je n'aime pas.

Je trouve ça trop complexe, trop scientifique, trop lexical, bref, ça me parraît être une sorte d'encyclopédie mise en forme par une narration mystique.

En clair, pour moi, c'est too much.


La fin devient assez intéressante, à partir du moment où tu restes simple, là, la mayonnaise du mysticisme commence à prendre.

Je dois me gourrer mais j'ai l'impression que tu cherches à rendre un style noir et flou, le fait de tout décrire dans un moindre détail, ça me semble tout sauf étrange.

Par exemple, tu parles du souffle qui carêsse ton cou. La première fois, c'est juste ce qu'il faut. C'est même à la limite erotique, tout juste ce qu'il faut de malsanité pour embraser une inquiétude dans la tête du lecteur.
Mais quelques lignes plus tard, là le souffle revient à la charge (il commence à devenir lourd ce boulet ndr) et non seulement il s'en prend à ton coup, mais à tes cheveux aussi. C'est plus un souffle, c'est une brise.

Enfin je n'aime pas, je n'ai pas lu tes autres récits donc je ne peux pas comparrer. Non pas que je ne veuille pas te lâcher compliement, hein, mais c'est le style un peu redondant qui peut me lasser rapidement.
Titre: Re: Des récits, en écrivez-vous ?
Posté par: Couet le 16 Août 2006 à 08:51
Bah moi, pour être franche, c'est la première fois depuis que je poste mes textes, que je tombe sur quelqu'un qui n'aime pas.
Mais bon, c'est aussi formateur.

Citation de: mota le 15 Août 2006 à 23:49Je trouve ça trop complexe, trop scientifique, trop lexical, bref, ça me parraît être une sorte d'encyclopédie mise en forme par une narration mystique.
Compliqué et scientifique ?  :huh:
Quels termes compliqués et scientifiques j'ai utilisé ?


CitationJe dois me gourrer mais j'ai l'impression que tu cherches à rendre un style noir et flou, le fait de tout décrire dans un moindre détail, ça me semble tout sauf étrange.
Non, pas du tout :)
Donc pour ce point là, ça me rassure :P

CitationPar exemple, tu parles du souffle qui carêsse ton cou. La première fois, c'est juste ce qu'il faut. C'est même à la limite erotique, tout juste ce qu'il faut de malsanité pour embraser une inquiétude dans la tête du lecteur.
Mais quelques lignes plus tard, là le souffle revient à la charge (il commence à devenir lourd ce boulet ndr) et non seulement il s'en prend à ton coup, mais à tes cheveux aussi. C'est plus un souffle, c'est une brise.
Après si on entre dans les détails qui relèvent d'une appréciation personelle, on n'en sort plus.
Un souffle est un souffle. Je n'ai pas parlé de vent (puisque tu parles de brise), mais de souffle comme tu expires. Tu expires fortement ou doucement.

Citation de: mota le 15 Août 2006 à 23:49Enfin je n'aime pas, je n'ai pas lu tes autres récits donc je ne peux pas comparrer. Non pas que je ne veuille pas te lâcher compliement, hein, mais c'est le style un peu redondant qui peut me lasser rapidement.
C'est donc pour ça que j'aimerai (si tu le veux bien) que tu te penches sur mes autres textes, pour savoir si c'est vraiment celui-là qui coince ou si c'est mon style tout court.
Titre: Re: Des récits, en écrivez-vous ?
Posté par: mota le 16 Août 2006 à 22:30
Je prendrai le temps de les lire après manger.


Sinon pour tout ce qui est encyclopédique, lorsque tu parles de la roche, de la mort, du corps froid mais qui en fait te dit que tu es là et bien vivante .. ça part un peu trop dans le détail à mon goût.
Date d'écriture: 16 Août 2006, 20:29:08
Bon.


Je viens de lire chacun de tes textes, et ne le prends pas pour ta personne, mais je n'aime pas ton style d'écriture.

Certains sujets sont intéressant, comme par exemple l'ange gardien, mais je trouve ça non pas trop emphatique mais trop détaillé. Je trouve aussi une certaine rétissence avec les changements un peu brutaux à mon goût de "prise de vue"; j'entends par là que tu peux jongler d'un sujet à un autre, même s'ils sont à peu près liés, sans justement donner la liaison.

Pour en revenir à l'essai de l'ange gardien, parce que les idées sont jolies, donc j'ai pas mal aimé, je pense qu'il aurait fallut une pointe de lyrisme et de légèreté, voire une once de drame pour magnifier la souffrance sempiternelle ressentie par l'être céleste. tu en parles de la souffrance, mais peut-être trop, et  pour moi, pas comme il le faudrait. Je ne ressens pas l'émotion dans ton verbe, alors que je pense que tu veux la faire ressentir, et c'est vrai que ça me gâche un peu le plaisir de lecture.

Pour conclure, m'est avis que tu cherches trop la sobriété, et tu t'y prends de manière à complexifier ce qui apparaît comme simple d'abord.

Je précise que ceci n'est qu'un avis basé sur une émotion de lecteur, ce n'est en aucun cas objectif. Je ne dis pas ça pour toi, hein, je sais que tu es grande, mais le "oh non, moi je trouve qu'elle écrit bien" je m'en passerais volontier. Certains aiment te lire, moi pas beaucoup.


ps: attention à ta concordance ;)

ps2: mon papounet fait de la confiture maison ^^
Titre: Re: Des récits, en écrivez-vous ?
Posté par: Couet le 16 Août 2006 à 23:09
Pour la concordance des temps, je ne vois absolument pas de quoi tu parles... Et puis bon... ;)

Et en ce qui concerne le fait de complexifier les choses, c'est assez drôle venant de toi :)

Pour le reste, comme tu dis, c'est ton avis. Et si j'ai posté pour dire que tu es le seul à ne pas aimer, ce n'est pas en tenant compte des avis postés "pour faire plaisir".

Citationpour magnifier la souffrance sempiternelle ressentie par l'être céleste
L'ange oscille entre aimer ce qu'il fait et en souffrir. Il n'aime pas souffrir, mais il sait qu'il doit passer par là pour aimer ses protégés.
Peut-être ne l'as-tu pas saisi, peut-être ne l'ai-je pas assez clairement exprimé (très possible, étant donné que je n'aime pas donner la solution directement, mais plutôt inciter à y réfléchir et à en faire la conclusion soi-même) ?

CitationJe ne ressens pas l'émotion dans ton verbe, alors que je pense que tu veux la faire ressentir, et c'est vrai que ça me gâche un peu le plaisir de lecture.
Ah ? :)

Je prends note, bien entendu, mais quand on n'aime pas, on n'aime pas.
Titre: Re: Des récits, en écrivez-vous ?
Posté par: mota le 16 Août 2006 à 23:41
Mais j't'aime bien toi, hein :)


Pour la concordance y'a deux-trois petits trucs, comme des confusions entre imparfait et passé simple, mais après ce n'est qu'un appréciation subjective.

Tu as sorti aussi un passé simple à la première personne du singulier avec une terminaison en "a", je dois t'avouer que ça m'a un peu choqué mais je t'attribuerais ça sur le compte de l'emballement littéraire, puisque je connais un minimum ta rigueur orthographique.

Pour ce qui est de la complexité des choses, je ne dis pas le contraire, d'ailleurs je n'aime pas me lire, juste écrire :p

Pour l'ange, je l'ai bien perçue, en effet, j'arrive à voir ce que tu veux écrire, mais pas à le ressentir, c'est là en fait où le bas blaisse pour moi, j'avoue que je me suis assez mal exprimé à ce sujet.
D'ailleurs j'aime beaucoup les gens qui écrivent de façon évasive, pour empêcher le lecteur de conclure, mais encore une fois je pense que tu as une certaine rigidité scientifique qui, pour moi, te pousse à donner un bout de la solution.

Après, je ne peux pas dire que je n'aime pas. Enfin si, je n'apprécie pas spécialement mais ce n'est pas un style que je déprécie fortement, il ne m'est juste pas agréable, mais j'ai pu te lire jusqu'au bout et d'un seul trait, donc ce n'est pas mauvais à proprement parler, tout du moins mauvais dans mon avis, mais je ne peux pas dire que j'aime non plus.
Titre: Re: Des récits, en écrivez-vous ?
Posté par: Teji le 17 Août 2006 à 08:35
Citation de: mota le 16 Août 2006 à 23:41

Pour ce qui est de la complexité des choses, je ne dis pas le contraire, d'ailleurs je n'aime pas me lire, juste écrire :p


T'as pas peur de décevoir tes fans en écrivant ça? XD
Titre: Re: Des récits, en écrivez-vous ?
Posté par: Links Frei le 17 Août 2006 à 09:46
Moi au contraire les texte de Couet me donne envie de la connaitre réellement...

Mettre autant de sensibiliter, autant de détails sentimentaux c'est impressionant !

Pour les mauvaise langue : Non je drague pas  :angry:
Titre: Re: Des récits, en écrivez-vous ?
Posté par: Medulla le 20 Août 2006 à 13:21
Désolée mais je n'ai pas tout lu ... :cry:
J'ai lu la pièce de théâtre de Lord Ganondorf, et j'ai bien aimé ! :) C'est original d'introduire un analyseur, et je pense que sur scène ça rendrait vraiment bien, même si c'ets un peu court ...
Couet : pour le texte de l'ange, on voit bien que tu as aimé Angel Sanctuary ! XD comme pour ton avatar d'ailleurs ! ;) Sérieusement, je l'ai trouvé magnifique, j'ai eu les larmes aux yeux, tellement il est beau, poétique et vrai ... bravo Couet, c'est magnifique !!! :coeur:
Antevre, ton texte sur la mort est magnifique ! :) J'ai vraiment trop adoré !!! :love2:
Q.I. 907, c'est pas mal, certaines choses sont véridiques, mais pour ce qui est des parents et des grands-parents, ils ont surtout peur qu'on tombe sur un psychopathe et cela peut arriver car internet c'est aussi une grosse boîte à mensonges. En tout ca,s je ne suis pas d'accord sur tout; au contraire, c'est internet qui rend les gens de plus en timide, renfermés sur eux-mêmes, et le pire : EGOCENTRIQUES !!!!!!!!!!!!!! Avant (au temps de nos grands-parents et parents), on croisait quelqu'un, c'était "bonjour, ça va bien? quoi de neuf ?", aujourd'hui, on dit à peine "bonjour" lorsqu'on croise quelqu'un ! Alors je ne suis pas sûre qu'internet arrange les choses, au contraire ! Bien sûr pour les gens timides ou qui n'ont pas confiance en eux c'est pratique mais ce n'estpas ce que j'appelle un contact humain ! (même si après comme tu le dis ça peut le devenir)
Bon bien sûr, internet est pratique et pour rencontrer l'amitié ou l'amour c'est super; mais personnellement, la majorité de mes contacts (que je ne connais pas dans la réalité) sont des gens qui viennent me raconter leur vie en pleurant et en suppliant : "Aidez-moi, je suis un martyr, j'vais pas bien, j'ai envie d'mourir !!!" parce qu'ils veulent se faire plaindre ! Et moi j'en peux plus; c'est pourquoi je n'aime pas internet, parce que les gens trouvent plus intéressant de parler de leur vie que d'écouter ce que les autres ont à dire !!! :angry:
Couet : Magnifique le texte "je prends la plume et j'écris" ! (faudra que j'aille sur ton espace perso ^^) Et pour le texte "Il était un couloir", je l'ai trouvé sublime et très philosophique voire métaphysique ! :) On ressents toute la terreur de la personne car on sait qu'à sa place, on ferait la même chose, on se mettrait à penser et à réfléchir. j'aime beaucoup car c'ets réaliste mais fantastique en même temps (se retrouver comme ça dans un couloir étrange sans savoir pourquoi ni comment) et également poétique avec la description du paysage. Je crois que parmis tous les textes que tu as posté c'est mon préféré avec celui que j'ai cité précédemment !
Bravo Couet !!! :love2:
[Désolée de ne pas avoir lu les autres textes  :(]
Titre: Re: Des récits, en écrivez-vous ?
Posté par: Couet le 20 Août 2006 à 13:49
Merci Medulla ^_^
Ça me touche beaucoup.

Par contre... Je n'ai jamais lu Angel Sanctuary, je ne savais pas que mon avatar était tiré de ce manga, non plus ^^
Mais ce que j'en lis me donne envie de le découvrir :)
Titre: Re: Des récits, en écrivez-vous ?
Posté par: Medulla le 20 Août 2006 à 13:55
De rien ma belle, c'est sincère ! :)
Pour Angel Sanctuary, je pense que ça te plairait bien !  ^_^ En revanche, il y a 26 tomes, quelque chose comme ça, et pour tout acheter, ça revient cher !  :P
Titre: Re: Des récits, en écrivez-vous ?
Posté par: Couet le 14 Octobre 2006 à 01:12
Je sais que je fais un up et qui plus est pour ne pas poster un texte.  :unsure:

C'était uniquement pour dire que mon espace perso msn est trop enquiquinant => il ne permet entre autres pas aux invités de poster un commentaire, et ce n'est pas faute d'autorisation (merci windows live...) et ça en gênait certains.
J'ai donc décidé de créer un vrai blog. Il est encore à finir au niveau de l'interface, mais j'y arrive petit à petit.
Je pense y remettre tous les textes depuis le début, ainsi que les réflexions (en suivant chronologiquement sur mon espace perso).
En bref, je recommence tout depuis le début :)

L'adresse : L'anatomie du monde (http://anatomie-du-monde.over-blog.com/)

Je sais, c'est un nom qui peut paraître bizarre mais c'est pour mon côté scientifique et mon côté vision personnelle du monde. ^_^
Titre: Re: Des récits, en écrivez-vous ?
Posté par: Link 57 le 14 Octobre 2006 à 13:30
J'aime beaucoup ton idée de récit, Couet. Très beau récit, je dois l'avouer.  ;)
Titre: Re: Des récits, en écrivez-vous ?
Posté par: moicoucou le 30 Janvier 2007 à 14:37
Voilà que je remonte ce topic et ce n'est même pas pour moi!.. j'aimerai vous faire connaître un écrivain qui est membre de ce forum et dont j'aime bien le livre.. Si vous avez aimé le "petit prince" vous aimerez sans doute ce récit bien qu'il n soit pas tout à fait semblable..
volci donc un extrait :
Cela s'appelle "le petit pêcheur"
 
   Il était une fois..Un froid matin. Mais pour le petit pêcheur, tous les matins étaient froids... La brume de l'amertume s'étendait un peu partout, ne laissant qu'un épais nuage blanc l'empêchant de voir où il mettait les pieds..
Le petit pêcheur restait souvent éveillé des nuits entières, son esprit en alerte, comme s'il attendait quelque chose.. C'était durant ces nuits qu'il trouvait sa vie vide de sens..
Il rêve qu'entre les coups, et les cris, un jour l'accaalmie durera.
En effet, le petit pêcheur vit dans ses rêves, il rêve sa vie, et ne daigne pas se réveiller.. Il se cache dans ses dessins et sa poésie. Dans son monde imaginaire, là où les gens sont tellement vrais, et non gentils ou méchants.
Ce petit pêcheur rêve d'une vie simple, faite d'amour, de paix, de sagesse, d'alimentation mentle, et finit par se demander s'il ne serait pas différent, autiste.. Il se sent associal, mais aime ça, étrangement, il regarde les moutons avec envie, eux si innocents, ils broutent leur herbe sans se poser de questions, alors qu'elle est incroyablement tendre et verte dans le pré d'à côté, ils ne la regardent que de loin, broutant les restes de leur herbe souillée par leurs propres déjections.. Il les envie, lui qui se pose tant de questions, qui dout autant... Et, surtout, oui, surtout... lui qui se sent si seul. Effectivement, il peut aller de champs en champs, mais il est seul, et les moutons, frustrés de leur gazon finissent par se moquer de lui, alors, le petit pêcheur s'enferme dans ses rêves, il rêve sa vie... Alors qu'il aimerait tant vivre sa vie.

De temps en temps, malgré tout, il se mêle aux moutons, broute leur mauvaise herbe, et se sent bien. Un instant, certes mais bien tout de même.
Puis,il s'en retourne empli d'une rancoeur sans nom envers la traîtrise qu'il a faite à sa foi.
Oui mais seul, qu'il est difficile de résister.
Alors, le petit pêcheur a pris de grandes branches de bambou et s'est créé une carapace, pour se protéger des autres, pour éviter qu'on puisse l'atteindre.. sa carapace était munie de pointes acérées, faites d'une répartie cinglante, de sarcasmes acerbes, c'était sa façon de se défendre...


Voilà, un long extrait de ce livre que j'ai fort apprécié car il s'agit en fait d'une analyse sur la race humaine avec beaucoup de lucidité et chacun de nous peut se retrouver tantôt dans le petit pêcheur, tantôt dans un de ces moutons...Si vous voulez connaître suite, envoyez un Mp à grosbill7..... Il sera ravi de vous la faire parvenir...
Date d'écriture: 21 Novembre 2006, 14:09:45
Allez... Un petit récit pour ceux qui croient que ça n'arrive qu'à eux!...

L'ETERNEL OPTIMISTE

Il y a des jours comme ça.... Cela commence le matin, lorsqu'au saut du lit, le cerveau dans le brouillard et les yeux vitreux, vous ne trouvez qu'un chausson... Du bout du pied, on cherche... Rien, nada...  Alors, d'un seul et même élan, vous vous retrouvez à quatre pattes à attraper le "fugueur" sous votre lit.. Vous vous dîtes qu'un peu de gym dès le matin, ça ne fait pas de mal.

Ensuite le café!.. Ah!... Alors là, allez donc savoir pourquoi ce bol s'anime d'une vie qui n'appartient qu'à lui, et s'échappe de vos mains pour aller s'écraser par terre, le long du mur, là où vous avez un mal fou à passer la serpillère.... Bon, après avoir nettoyer, vous convenez que ce bol était moche et que vouliez le changer... Donc....

Après vous être refait un café, dans un autre bol plus joli celui-là, et vous être préparé, vous pouvez aller travailler.

Sur votre route, un feu, le seul, qui se met systématiquement au rouge lorsqu'il voit votre voiture... Et, ce matin, après 10 minutes d'attente et moult coups de klaxon  d'autres conducteurs mécontents, vous vous apercevez que, justement, aujourd'hui ce "p****n" de feu est en panne... Pas grave.. Vous vous faufilez dans la circulation en pensant que vous êtes prêts pour le prochain rallye d'automne..

Tiens la machine à café est en panne... Encore.. Un collègue vous annonce qu'il y a cinq minutes, elle fonctionnait très bien... Un verre d'eau fera l'affaire, vous buvez trop de café de toute façon....

-"Qu'est-ce qu'il me veut encore le patron?"
-"Nous ne pouvons pas vous donner vos congés à cette période car bla bla bla... " Vous les prendrez plus tard..
Changement de programme pour les vacances.. de toute manière, ça ne fait pas de mal de bouleverser ses habitudes. A force, on s'encroûte dans la routine et puis tante Berta et tonton Jean....

Après une journée chargée... --"Dis donc, machin, ma voiture est bloquée sur le parking et j'ai un courrier qui doit partir en urgence, tu ne veux pas y aller?"

Votre voiture aussi est bloquée, mais un peu de marche c'est très bon pour le coeur...

Et, Rosemary, avec ses problèmes, qui vous prend pour le courrier du coeur pendant 20 minutes... Elle a de la chance de ne pas être seule et elle se plaint?.... Finalement votre statut de célibataire vous apparaît sous un nouveau jour : au moins vous ne vous disputez pas tous les jours avec votre conjoint...ça a du bon des fois d'être seul!..

Donc, vous rentrez chez vous. -"Mais où sont passées les clés?.... C'est pas vrai je les avais à la main tout à l'heure..." Inspection approfondie du sac, tour en règle de la voiture... Après une fouille minutieuse, et totalement vaine, de désespoir vous mettez les mains dans les poches, pour vous apercevoir que vos clés sont là où vous les aviez mises et, où, naturellement, vous n'avez pas cherché... -"Décidément, il va falloir que je l'achète ce porte-clé qui répond quand on le siffle"..

Ce soir, pas le temps ni l'envie de préparer un vrai repas... Un bon plateau télé fera l'affaire.. Une bonne douche pour vous délasser s'impose.. Gel douche, shampooing, vous traînez un peu et.. oups! Plus d'eau chaude!..
Vous avez lu quelque part que l'eau froide c'est très bon pour la peau!!!...

Ah... Le canapé, la télé.... Et le fameux plateau repas... Vous vous installez avec la ferme intention de passer une excellente soirée, calme....

La Sonnette!... Quoi la sonnette?... Elle sonne...... Oh, non!....

Et là, vos bons copains qui ne veulent pas vous laisser seul, sont là.. Riants, criants, avec de bonnes pizzas chaudes dans les boîtes....
Il n'y avait rien à la télé de toute manière..... Mais pour le calme... Bon, vous vous reposerez demain...

Cette pagaille lorsque vous vous retrouvez seul!.... -"Sont bien gentils, mais z'auraient pu ranger un peu...."
Et vous souriez en vous remémorant les blagues idiotes de Jules et les gaffes de Lola....-" Elle était bien sympa cette soirée...."

Et lorsque, Enfin, vous pouvez vous coucher, vous sous dîtes que, ma foi, ce fut une bonne journée.....
Titre: Re: Des récits, en écrivez-vous ?
Posté par: Noxneo le 30 Janvier 2007 à 14:45
C'est léger et sympathique comme histoire  :)
Titre: Re: Des récits, en écrivez-vous ?
Posté par: Ayakai le 18 Mai 2007 à 20:23
J'aime bien, personellement ! Même si elle n'est pas tout à fait hétérogène, elle fait réagir au fond de soit un petit quelque chose qu'on a déjà vécu ! Et c'est très drôle de se remémorer tout un tas de souvenirs, comme ça XD !

Bon, moi je met un texte qui est parti en cacahuète au fur et à mesure que je l'écrivais, il y a deux jours ! Spécial dédicace à mon porte-encens qui a une malformation de naissance et n'accepte les bâtonnets que dans le mauvais sens -___-

L'écume du plaisir aux larmes des tourments

   Il y a dans l'air comme une odeur de fraise et de cuivre. Une odeur rouge, puissante, aux relents de folie et de rêves, de mort et de sang.
   Ren est installée dans un grand fauteuil aux pieds griffus et au velours usé, une cigarette achevant de se consumer dans sa main. Dans son esprit, habituellement aussi sombre et nu qu'un champ de bataille déserté, flottent ses souvenirs. En vrac, troublants, déstabilisants. Comment en est-elle arrivée là, aussi facilement ? Comment a-t-elle pu espérer l'espace d'une soirée le repos de son âme et de son coeur ? Son coeur... Quel coeur ? Elle sait pertinemment qu'il n'y a rien à battre sous sa peau blanche et froide...
   Le bâtonnet d'encens achève de se consumer, les pieds en l'air dans un encensoir de terre cuite. Toujours les pieds en l'air... Elle ne sait pas pourquoi mais il lui semble totalement stupide de s'échiner à faire tenir l'encens dans le bon sens alors qu'il tient si bien, une fois renversé. Les cadavres aussi tiennent bien, une fois renversés. Celui de la jeune femme à ses pieds semble aussi vivant qu'avant sa mort !
   Ren passe sa main ensanglantée dans ses longs cheveux roux, y laissant en toute insouciance des traînées rougeâtres. Il faut qu'elle fume quelque chose de plus fort... Quelque chose capable de lui faire oublier tous ces ressentiments qui l'habitent et la rongent de l'intérieur... Quelque chose à l'odeur bleue et sucrée... Ses pieds nus effleurent à peine la flaque pourpre et gluante qui s'étale sur le parquet en acajou. Le paquet qu'elle a ramené de la Turquie, il y a deux nuits, est toujours dans la commode, posé avec soin à côté de ses réserves d'encens. Elle sourit brièvement en pensant au vendeur. Il l'avait touchée, elle l'avait tué. Elle a toujours eu une sainte horreur des hommes et de leurs grosses mains... Les hommes et leur corps rude, violent... Un frisson la parcoure, et elle s'empresse de se rouler un joint. Son odeur bleue et parfumée lui emplit la gorge, calmant ce qui lui sert de coeur.
   Un peu mieux, un peu plus vide, un peu plus désertée, elle reprend sa place dans le fauteuil au velour usé, ses yeux d'un bleu presque blanc appréciant enfin la splendeur de la mort à sa juste valeur. Se laissant absorber toute entière par la drogue et le cadavre, elle se souvient...

   Il était presque 8 heures du soir lorsque la nuit lui avait enfin permis de sortir, ainsi qu'à tous les habitants de la ville. Le soleil avait arrêté de caresser l'écorce blessée de la planète, de ses rayons brûlants. Elle n'avait jamais pu le voir, ce satané soleil ! Pas qu'il ne lui ai fait quoique ce soit, mais sa simple vue la faisait rentrer dans une colère des plus terribles et des plus sauvages qu'il puisse exister. Elle se sentait étrangement proche des gamins aux cheveux teints et aux vêtements déchirés, sur ce point là...
   Glissant ses pieds dans des grosses chaussures de cuir rouge, elle avait tressé ses cheveux, s'était allumé un pétard, et avait enfilé une grande veste ocre à l'odeur de fraise. Ren avait claqué la porte de son vieil appartement, foulant l'asphalte sombre d'un pas rapide et alerte.
   Ce soir, elle comptait dénicher une jeune junkie, l'enivrer et lui ouvrir les veines avant de l'abandonner dans une ruelle à côté de chez elle. Elle ne tuait pas les junkies, ils mourraient bien assez vite d'eux-même, mais elle ne pouvait s'empêcher de leur voler une partie de leur sang aux relents de drogue et d'épices, en remplissant parfois des bouteilles en prévisions de plus tard. Oh ! Ren n'était pas ce que les gens appellent un vampire, ni rien qui ne nécessite l'intervention du surnaturelle. Elle était juste un peu folle... Un peu tarée, de ces psychopathes dont les journaux régalent leurs pages. Elle aimait d'ailleurs beaucoup jouer avec ces fameux journaux. Elle n'était pas une tueuse, même si elle savait apprécier la vue paisible d'un cadavre, sa peau blanche, ses membres froids. Non, elle aimait juste boire du sang. Reminiscence de son enfance anémique et anémiée, peut-être ?
   La jeune femme jeta un regard amusé à un groupe d'adolescents aux vêtements sophistiqués qui la dépassait en riant, une guitare dans le dos et une bouteille à la main. Des hippies nouvelle génération, avec des rêves semblables à leurs anciens et des vies tellement différentes. Une des filles lui jeta un regard appréciateur, lui envoyant un sourire charmeur et fugitif. Elle lui répondit et continua son chemin. Ce soir, son refuge serait « l'allégorie » et ses murs couverts de poèmes, son patron aux cheveux roses et ses bouteilles encore pleines d'un vrai absinthe. De celui qui fais couler dans votre gosier des plantes encore vivantes dont les feuilles vous chatouillent la gorge lorsque vous avalez.

   — Marianne, ma soeur, que vois-tu ? Lança la serveuse, en rejetant en arrière ses dreads et ses rubans colorés.
— Ben, je vois Rien venir !
   Ren lui fit un sourire sarcastique et s'assit à califourchon sur un tabouret, sa grande jupe en tissus écossais enveloppant le bois chaud. « Rien » c'était elle, du jour où en voulant écrire son nom sur un mur, Lucien avait rajouté un « i ».
— La demoiselle souhaiterait-elle un verre vert encore vivant ? Lui demanda-t-il en lui adressant un clin d'oeil.
— Volontiers, ce serait vivifiant !
— Vite, un verre vert et vivant, véritable muse des poètes disparus ! S'exclama-t-il, visiblement ravi d'avoir pu placer autant de « v » en trois pauvres phrases.
   La jeune femme s'amusa un moment de cet âme de poète, coincé derrière son bar alors qu'il aurait été cent fois mieux devant une feuille de papier. Puis, reportant son attention sur la salle, elle dénicha du premier coup d'oeil « le coin junkie », comme elle l'appelait. Disponible dans tous les endroits de la ville, il représentait sa plus grande réserve de boissons. Un vrai régal pour le palais.
   Elle vit tout de suite la fille qu'elle avait ramené la dernière fois. Toujours vivante ? Bah, tant mieux, elle pourrait resservir. Elles échangèrent un sourire. Comme prévu, elle ne se souvenait de rien.
— Bon, qu'est-ce que tu cherches ce soir ? Demanda Lucien en lui touchant l'épaule.
   Ren se crispa immédiatement et se recula en le foudroyant du regard. Ne jamais la toucher. Il le savait parfaitement, mais n'en avait rien à foutre. Sa vie lui importait aussi peu qu'elle ne devait importer à Beaudelaire. Il lui posa un verre d'absinthe sous le nez et elle s'adoucit un peu. Les vapeurs vertes et brûlantes de l'alcool lui emplissaient déjà les sinus, glissant ses doigts multiples et dangereux sous son cerveau.
— Ce soir, je ne cherche rien de particulier. J'attends. Il y aura bien une gente demoiselle pour me proposer un verre et plus encore...
   L'homme hocha la tête d'un air entendu. Il allait encore se faire faucher ses proies sous le nez, comme d'habitude, mais le plaisir pervers des hommes face aux lesbiennes prendrait le dessus. Et elles n'étaient pas toutes lesbiennes, il en trouverait bien une à sauter d'ici la fin de la soirée.

   La victime ne tarda pas à pointer le bout du nez. C'était une jeune noire, aux cheveux crépus, tressés et tenus en arrière par un foulard bigarré. Ren la trouva magnifique dès le premier regard. Tant pis pour son projet de junkie, elle baiserait celle-là, prendrait son pied, la saignerait et la tuerait avec délice. Grande et élancée, son large pantalon aux couleurs vives laissait dépasser un pied couleur de chocolat, chaussé de sandales de pailles. Ses bras étaient cachés par une grande veste aux couleurs de la Jamaïque et du reggae. Elle était délicieuse à regarder, et plus encore lorsque sa voix grave et chaude sembla couler de sa gorge comme l'aurait fait un bon Irish cofee, en moussant et enivrant ce qui l'entoure.
— Bonjour, déclara-t-elle avec un sourire amusé, ça te gêne si je m'incruste ?
— Pas le moins du monde, répondit la rousse en braquant ses yeux transparents sur elle.
   Elle sentait le bon ganja et le capuccino. Une odeur des plus agréables aux narines exigeantes de Ren.
— Je m'appelle Célia, dit-elle en sortant un paquet de tabac au caramel de sa poche.
— Ren. Tu es nouvelle, ici ? Je ne t'ai jamais vue...
— C'est tout à fait normal, je suis arrivée en ville il y a une semaine et je trouve le temps de sortir pour la première fois depuis longtemps. Tu habites ici depuis combien de temps ?
— Plusieurs années, tu peux me prêter une feuille ? Je n'en ai plus.
   La noire hocha la tête avant de lécher le rebord de sa clope, finissant de la rouler. Elle la coinça entre ses dents et sortit un briquet magnifique de sa poche. Un zippo !
— Ton briquet est superbe.
— Merci ! C'est ma copine qui me l'a offert.
   Ren fronça les sourcils. Si cette ravissante demoiselle était déjà casée, elle n'avait plus qu'à rentrer chez elle... Elle avait soif, mais elle pourrait toujours ouvrir une bouteille de junkie (15 jours d'âge, le goût devait commencer à être appréciable). Elle ne se sentait pas le courage de chasser une autre proie. Et celle-là était tellement magnifique qu'elle serait sans doute dégoûtée par le menu qui lui serait proposé...
   Elle trempa ses lèvres dans l'absinthe et sentit des fleurs éclore dans son ventre. C'était une sale journée et le soleil avait brûlé ses yeux lorsqu'elle avait tenté une sortie, vers 6h du soir. Elle en sentait encore la chaleur désagréable sur sa peau.
— Tu es venue t'installer avec ta copine, ici ? Demanda-t-elle en désespoir de cause.
— Non, elle s'est faite tuer il y a environ deux mois. Un assassin qui l'aurait vidée de son sang avant de la balancer dans une décharge... Tu as dû entendre parler de cette histoire de vampire...
— Oui, maintenant que tu m'en parles, ça me dit quelque chose.
   Pour cause, c'était elle ! Elle se souvenait parfaitement d'une jeune femme aux cheveux noirs et aux yeux cernés. Elle avait dans son portefeuille la photo d'une black magnifique. Celle qui était sous ses yeux à cet instant même... Quel étrange et désagréable hasard. Enfin, ça lui donnait une raison de plus de la baiser et la tuer. Elle irait rejoindre sa chère et tendre au regard hanté par la cocaïne...
— Je suis désolée pour toi... et pour elle.
— Y'a pas de quoi... même si j'ai toujours du mal à l'encaisser, je me dis qu'il faudra bien que je survive à ce putain de meurtre... J'ai d'ailleurs déjà commencé à faire une thérapie de choc ! C'est de l'absinthe que tu bois ? Du vrai ?
— Ouais. Je t'en offre un !
—  T'es folle ! Ça doit coûter le peau du cul !
— J'ai beaucoup de peau sur le cul, et une bonne thérapie commence toujours par un verre d'un excellent alcool !
— Et le parfum d'une peau salvatrice contre la sienne, continua Célia en souriant de toutes ses dents.
   Elles étaient d'un blanc éclatant dans ce visage à la peau couleur de chocolat noir. Ren exhiba les siennes à son tour.

   Elle avait commencé par la coucher sur son lit, ses tresses éparpillées sur l'oreiller écarlate, sa peau délicieuse se mêlant aux effluves de fraise se dégageant de l'encensoir. Puis elles s'étaient embrassées d'une manière merveilleuse qui aurait fait délirer Beaudelaire durant des poèmes et des poèmes. Leurs doigts s'étaient mêlés dans la douceur de l'édredon pourpre, le corps de Ren contre celui de Célia. Et les vêtements avaient semblé se volatiliser dans les volutes de fumée parfumée, et le corps sombre et musclé de la noire s'était découpé dans toute sa splendeur sur le couvre lit rouge. C'était tellement excitant, ce sublime mélange de chocolat, de lait et de sang.
— Nous userons notre âme en de subtils complots,
Et nous démolirons mainte lourde armature,
Avant de contempler la grande Créature
Dont l'infernal désir nous remplit de sanglots !
   Ren n'avait alors pas compris le sens de ces mots lâchés alors que sa tête se nichait entre les seins ronds et fermes de son amante. Elle voulait tellement goûter cette peau si douce au toucher, rien ne l'intéressait plus pour l'instant. Alors elle l'avait léchée, de sa langue rose et assoiffée. Un goût de miel et de sueur salée. Une merveille pour ses papilles délicates. Encore meilleur qu'un tofee, tellement plus goûté, bien plus doux dans son intimité humide et secrète.
   Oh oui ! Elle l'avait dévorée avec bien plus de gourmandise que n'aurait pu provoquer n'importe laquelle des friandise de ce monde ! Elle l'avait dévorée ! Et quand elle s'était étendue, repue et satisfaite, elle était devenue la friandise. Et Célia l'avait engloutie, en avait fait son repas avec autant de de voracité et de désir que sa compagne. Elle s'était sentie devenir le plus merveilleux plat du monde et ça lui avait plu.
   Alors, enfin épuisée par leurs ébats, elles s'étaient allongées sur l'oreiller, les doigts entrelacés, nues comme les femmes du tableau de Courbet si justement nommé « le sommeil », unies comme les « Femmes Damnées » qui avaient valu à Beaudelaire le tribunal.
— Est-ce que tu l'as baisée de la même manière avant de la tuer ? Demanda soudainement la grande noire
   Ren s'arrêta de respirer. Les ongles de Célia s'enfonçaient dans sa peau, y laissant des marques sanglantes. Son sang lui parut incroyablement vif sur la blancheur impressionante de sa main.
— Qu'est-ce que tu racontes ?! siffla-t-elle en s'arrachant péniblement à l'étreinte de son amante.
— Je sais que c'est toi qu'à rencontré Eliane avant de mourir. Je sais que tu l'as attirée dans ton lit, que tu l'as vidée de son sang avant de la jeter dans une décharge publique.
— Et d'où tu sors ça ?!
— Du SMS qu'elle m'a envoyé, ce soir-là, et du crucifix en perles qui est posé à côté de l'encensoir. C'était moi qui le lui avait fabriqué.
   Ren se sentit soudainement encore plus nue qu'elle ne l'était. Cette femme qui lui faisait face savait. Elle savait qu'elle buvait le sang de ses amantes, et tuait celles qui se souviendraient d'elle. Elle savait, et bientôt elle serait enfermée dans une cellule obscure, sans fenêtre et cernée par des caméras, classifiée ennemi public.
   D'un bond, elle était hors du lit, et de deux elle tenait dans sa main un couteau à la lame tellement propre qu'on n'aurait pu imaginer le sang qu'elle avait fait couler. Face à elle, Célia avait peur. Une sueur froide avait recouvert son corps, mais ses yeux ne flanchaient pas.
— Je comptais te laisser vivre, aboya la rousse avec rage, je comptais te laisser repartir avec pour seul souvenir la sensation de ma langue et le goût de ma peau ! Mais tu me forces ! Tu me forces  le faire ! Tu me forces à te tuer !!
— Personne n'a jamais eu besoin de forcer un serial killer à exécuter sa victime.
— Alors tu seras la première.
   Comme elle haïssait ce terme de « serial kiler ». Elle ne se considérait pas comme tel. Elle avait tué trop peu de gens. Serial blood drinker, OK. Mais pas Serial Killer.
   Le mélange d'encens à la fraise et de marijuana lui sembla tout d'un coup insupportable. Peut-être pourrait-elle adoucir ces relents agressifs en les mélangeants aux senteurs fortes et cuivrées du sang de Célia ?
— Tu ne sauras jamais à quel point ça peut être dur pour moi de me résigner à tuer quelqu'un comme toi, cracha-t-elle en retournant la lame, prête à trancher la gorge de la brune et à éclabousser les murs de rouge écarlate.
— J'en suis désolée, répliqua la noire en lui souriant avec un aplomb surprenant.
   Un cri étranglé s'échappa de la gorge de Ren lorsqu'elle bondit sur le lit, se retrouvant à genoux sur sa victime, armant son couteau. Mais ce fut Célia la plus rapide et la rousse sentit qu'un objet pointu lui déchirait la peau, se glissait entre ses côtes et s'y enfonçait profondément. Un hoquet de douleur l'immobilisa et son adversaire la poussa en arrière, dégageant ses jambes. Cette salope venait de lui enfoncer une épingle à cheveux dans un poumon.
   La noire sauta du lit et saisit ses vêtements d'un geste souple, courant vers la porte... fermée...

   Ren s'arrache à la contemplation du corps avec difficulté. Il y a quelque chose de séduisant, dans cette posture douloureuse, ces lèvres grises et ces paupières qui ne s'ouvriront plus. Sans doute son propre corps sera-t-il aussi magnifique, une fois sa mort arrivée ? Ça ne saurait tarder, par ailleurs. Elle sent ses lèvres s'étirer doucement, tandis que la douleur, momentanément engourdie par la drogue, lui déchire à nouveau les côtes.
   Tant qu'à mourir, elle aimerait que cette mort sois aussi flamboyante que le fut sa propre vie. Une odeur de sanctuaire, un tableau spectaculaire. Elle se lève à nouveau, ne prêtant pas attention cette fois à la mare d'un rouge si sombre qu'il en devient noir. Ses pieds écarlates tracent son chemin sur l'acajou, sentier mortuaire jusqu'à l'encensoir. Elle sort du sac odorant un bâtonnet d'un noir profond. Opium. Le parfum sacré.
   L'odeur qui s'en dégage est aussi envoûtante que les arabesques blanche qui dansent dans l'atmosphère confinée de la chambre ensanglantée de Ren. Elle ferme les yeux doucement, collée contre le corps froid de Célia. Les doigts entrelacés.
Absinthe, ganja, chocolat, lait, opium et sang...

FIN

Bon, c'est long, mais bon ^^''... ça me fait marrer, parce que hier, justement, l'encens à l'opium a brûlé toute la journée  :lol:, mais pas d'absinthe ! Le soir, c'était Chouchen ! Et pas de cannabis non plus, j'avais de l'encens au cannabis, mais mon amie ne supporte pas ça...
Titre: Re: Des récits, en écrivez-vous ?
Posté par: moicoucou le 19 Mai 2007 à 08:18
Incroyable ce qu'un porte-encens peut engendrer!..... :D..

Ton récit est.. Comment dire... D'un tel réalisme qu'il en fait froid dans le dos... Mais en même temps, on le lit jusqu'au bout parce qu'il est prenant... Même si au début j'ai ressenti comme un malaise...

C'est un très beau récit, riche en couleurs, odeurs et détails.. j'avais l'impression de voir la scène comme devant un écran... Une étude très bien faite sur cette tueuse en série qui ne croyait pas en être une une...

Chapeau!...

Et merci pour le com' sur mon récit qui n'a rien, mais alors vraiment rien à voir avec le tien... Moicoucou se sent toute petite devant ton talent...
Titre: Re: Des récits, en écrivez-vous ?
Posté par: Ayakai le 19 Mai 2007 à 14:54
Oui, l'encens m'a toujours fait faire de drôles de choses XD ! (des allergies entre autres.... je suis dingue de continuer à en allumer !)

Tu sais qu'à la base ce devait être une nouvelle deux fois plus courtes, de science-fiction ? Mais au bout de quelques lignes, je me suis dit que le personnage avait trop un profil de tueur pour qu'il ne le soit pas... Et en fait, j'ai trouvé ça malsain, comme récit en le lisant.... je suis bizarre.... Mais je suis ravie que tu y sois resté accrochée ^____^ ! merci de l'avoir lu !

Tu sais, en fait j'ai aucun mérite pour l'étude psychologique d'une tueuse en série -___-... On va dire que ces derniers-temps j'ai été pas mal plongé dedans ! Remercions tout d'abord Morwenn de m'avoir ramené un bouquin en anglais sur les assassins de la région de Londres (tales of murders et je sais plus quoi dans la Kent)! Ensuite, je me suis trouvée une véritable passion pour "From Hell" où l'inspecteur drogué comme Jack l'enventreur sont très bien exploités (j'ai vu le film il y a un an, et je suis tombée sur la BD en angleterre)! Et puis, j'ai lu un livre très très très morbide, et très très très très malsain, dernirèement, je te jure qu'à côté mon récit fait bouquin pour enfant XD !! "Le corps exquis" de Poppy Z. Brite, ou l'apologie du macabre sensuel et de l'amour gore... j'en suis encore choquée...
Et puis... j'ai été tueuse en série dans une vie antérieure :lol:

Tout ça pour dire que voilà... Mais merci encore pour tes coms, ça m'a fait plaisir ^^ !

En parlant de ta nouvelle ! Elle m'a faite penser à une que j'ai écrite y'a quelques semaines ! Celle-là :

Human gate

   
               Tu connais cela, n'est-ce pas ?
Ces jours où tout est gris.
   Ces jours où tout sourire semble impossible ?
Tu sais ? Il est 7h du matin, et je vois lampadaires brillants, à travers la buée de la vitre.
   C'est un jour gris. De ces jours où l'on n'a pas envie de vivre.
   Mon réveil sonne, habituelle mélodie un brin insomniaque. Mes yeux sont comme deux chapes de plomb que je ne peux soulever.
   Un de ces jours qui donne envie de mourir.
L'odeur du café chaud et du pain grillé n'ont pas le charme d'une sombre matinée d'hiver. Juste trop normal.
   Tu sais ces jours routinier où tout semble d'une banalité affligeante ?
Le froid du dehors me gèle jusqu'aux os. Je n'ai qu'une veste de velours sombre.
   Il pleut.
Les larmes tombant du ciel sont un millier de lames glacées qui me déchirent la peau. Je pourrais mourir de froid sur place.
   Le ciel pleure. Je n'ai pas de parapluie.
Il y a de ces jours où le sourire n'est qu'un vague souvenir dans la grisaille de la vie.
   Je ne me veux pas de bien. Je ne souhaite que me faire mal.
La mort ferait-elle de moi quelqu'un d'extraordinaire ?
   De ces jours où tout est gris.
Les gens me regardent de travers. Je n'ai pas de parapluie. L'eau dégoulinant de mes cheveux rouges traces des sillons sanglants sur ma peau délavée.
   Tu sais ? Ces jours où l'on ne peut pas vivre.
Je ne veux pas que le soleil se lève. Je veux que le froid et la pluie ma fassent mourir à petit feu. Comme une sorcière sur un bûcher.
   Est-ce que l'on doit faire semblant pour être dans la norme ?
Il est 8h et je marche sous la flotte. Je ne veut pas qu'on me sourie. Je veux ces regards noirs et haineux que me jettent les gens en me croisant.
   Je veux juste pouvoir les ignorer. Ne pas être comme eux.
Pourquoi suis-je humaine ?
   Donnez-moi une raison.
La petite fille aux bottes jaunes, qui sautait dans les flaques a la saveur douce-amère d'un passé disparu.
   De ces jours où tout est morne.
Merci. Merci d'être normal à ma place. Tu sais, je n'ai jamais vraiment aimé être humain... Je n'ai jamais vraiment aimé être une de ces poupées, jouet d'une société insensible et ennuyée.
   Moule, production en série, travail à la chaîne. Je suis une erreur dans la grande usine du monde de la consommation.
Peut-être suis-je prétentieuse d'oser le penser ?
   Il est de ces matins où tout envie de vivre a déserté.
Tu connais cela n'est-ce pas ?
   J'ai envie de chanter. I'm singing in the rain. I'm falling in the pain.
Le son est le même, seules les larmes ont changé.
   Je n'ai pas envie de sourire.
Les poids des regards pèse sur ma voix, alors qu'elle s'enfonce au plus profond de moi-même. Je n'ai pas le droit de chanter.
   Si je ne peux pas rire, peut-être pourrais-je pleurer ?
Tes yeux sont comme le reflet des tourments de mon a^me.
   Tu sais, ces jours où l'on ne se souhaite que du mal ?
Mon innocence est enterrée petit à petit sous les mensonges et la grisaille de mon univers.
   Tous ces souvenirs qui n'en sont pas.
Tu connais cela, n'est-ce pas ?
   Lève-toi et marche, regarde et sourie. La joie alentour. Je ne veux pas de cette joie.
Elle est comme une teinture rouge sur un drap blanc. Présente, puis disparaissant au premier lavage.
Lavage de cerveau ?
   Suis-je une erreur ?
C'est stupide, n'est-ce pas ?
   La fausse joie, dans tes yeux, me détruit, alors que la pluie me transperce et me tue.
Je ne veux pas être détruite, je veux juste être blessée.
   Alors... s'il te plaît... pleure... juste un peu.
Si tu t'assois dans le caniveau et que tu pleure, peut-être survoleras-tu ton futur comme un corbeau survole un champ de bataille ? Sombre, mais plein d'un obscure espoir.
   De ces jours où les larmes semblent le seul échappatoire.
Alors je t'en prie... pleure juste un peu.
   Il est 10h du matin et le soleil sèche les gouttes de pluie, les faisant briller comme un millier de lames.
Si le monde pleurait, sous ce soleil pâle et tremblant, peut-être pourrais-je supporter d'être humaine ?
   Ne sois pas normal à ma place.
Tes yeux ont flanché.
   Tu les connais, ces jours, n'est-ce pas ?

FIN

   Inspiration : Asunaki koufuku, koenaki asu (Vulgar, Dir en Grey). Parce que chacun a connu ces jours, n'est-ce pas ? Quoiqu'une amie m'a dit que non... je me suis dit qu'elle avait de la chance...
Titre: Re: Des récits, en écrivez-vous ?
Posté par: firehexer le 22 Mai 2007 à 02:21
Pas mal, pas mal.
Moi j'écris des récis sur zeldalegends.net
Par contre ils sont en anglais.
Titre: Re: Des récits, en écrivez-vous ?
Posté par: Ayakai le 28 Mai 2007 à 22:04
Bah poste ! (et développe quand tu dis pas mal ! cibles les défauts s'il te plaît, et les points forts !)
Pasq de problème de mon côté, je lis l'anglais presqu'aussi courament que le français (si y'a bien une chose que je sais faire, c'est ça :lol:)
Titre: Re: Des récits, en écrivez-vous ?
Posté par: blackkenny le 02 Juin 2007 à 21:15
Moi j'ai commencé a érire un livre il s'appele amos daragom 13
Titre: Re: Des récits, en écrivez-vous ?
Posté par: chefArcane le 03 Juin 2007 à 00:31
Arms of War chapitre I : le commencement.

       Ce jour était calme dans le monde de Skeitan. Dans le désert de Kelt, le sable était plutôt doux. Le vent se faisait discret. Peu d’aventuriers pénétraient dans cet endroit car souvent, le sable aspirait les gens sans même qu’ils s’en aperçoivent. Mais ce jour là, tout changea… alors que ce fut une journée comme toute les autres, un bruit bizarre intervint. Une sorte de séisme faisait trembler le sable et, tout à coup, une énorme fissure sépara le désert en deux parties. Un temple plutôt antique fit son apparition. Après que l’édifice soit sorti de la fissure, cette dernière se referma.
       Un voyageur, passant par là pour se rendre à  la forteresse de Blind, aperçu le temple, qu’il n’avait jamais vu auparavant. Il alla à Blind à tout allure. Le garde, qui était posté à l’entrée de la salle du trône, laissa passer le voyageur pour qu’il puisse parler avec le roi appelé Salzar. Ce roi était plutôt discret, très sombre, qui ne rêvait que d’une chose : la richesse. Il donna au voyageur dix pièces d’or et ensuite, Salzar regroupa dix guerriers, les plus forts et les plus courageux de son royaume, pour aller analyser ce temple.
        - Un par un, vous allez entrer dans cette demeure, et si vous trouvez quelque chose, vous le rapportez ici ! déclara le roi ? Mais attention, si je m’aperçois que l’un de vous me cache un trésor, il sera pendu. Ai-je bien été clair ?
Tout le monde hocha la tête. Salzar voulait voir avant quel aspect avait l’édifice. Des villageois, des gardes, les guerriers et le roi se rendirent sur place. Seul le roi s’approcha du temple, et ensuite, l’évêque de la cathédrale de Blind, courut vers une des colonnes qui se trouvaient juste devant l’entrée. Salzar se retourna vers lui :
         - Qu’est-ce que tu fais, Bladius ? Reste derrière et tu ne bouges pas sans que tu es mon ordre.
         L’évêque Bladius ne fit pas demi-tour. Il observa la colonne précieusement et il y vit des têtes de diables, une sorte de créatures de l’enfer, et un diamant, marqué d’une tête de mort. Salzar, prit de colère, marcha à grands pas vers lui, fronçant les sourcils, en sortant son épée. Mais Bladius lui fit signe de ranger son arme dans son fourreau et de venir vers lui.
          - Regardez, mon bon roi, ce temple doit être démoniaque, il ne faut surtout pas pénétrer dedans, c’est moi qui vous le dis.
          - Sache que c’est moi qui dis ce qu’il faut faire. Ce n’est pas parce que tu te sens plus proche de Dieu que tu dois me sous-estimer !
          Bladius resta muet. Il alla rejoindre les villageois ainsi que les gardes qui regardaient les deux personnages attentivement. Salzar, quand à lui, toucha les dessins gravés sur les roches soigneusement quand soudain, il en arracha un morceau. Un silence s’imposa dans tout le groupe. Les villageois comme l’évêque s’attendirent à un événement tragique, mais il se passa rien. Le roi ricana, jusqu’à ce que sa voix résonne dans le temple. Et un cri monstrueux le fit éjecter de l’entrée. Tout le monde paniqua et le chef des gardes hurla un grand coup pour les faire taire car Salzar voulait s’adresser à eux.
          - N’ayez point peur, chers amis, dit-il. Des valeureux guerriers, que j’ai moi-même élu, vont se débarrasser des démons qui traînent dedans.
          Et tout le monde retourna à Blind. Le premier guerrier, un géant pouvant arracher un arbre d’une main, y alla en premier, mais n’en ressortit pas. Ce fut le tour au deuxième, un simple chevalier, qui lui aussi y resta. Les autres y passèrent, et c’est un druide, assez vieux, qui voulut s’y aventurier.
Pendant trois jours, on n’eut plus de nouvelles du druide. Des cris d’un monstre et d’épée s’entendirent depuis le désert. Après une semaine de lutte acharnée, le vieux monsieur s’en sortit, avec un diamant dans les mains, semblable à celui qu’il avait sur la colonne. Mais, trop blessé, il s’écroula sur le sable. Sa peau commença à brûler et ses os ressortaient de son corps.
          N’ayant plus de nouvelles depuis plusieurs semaines, Salzar voulut inspecter le territoire. Il y alla avec deux gardes et ils aperçurent le vieux monsieur à terre. Le roi descendit de son cheval pour l’analyser : il n’y voyait que son squelette. Ses yeux étaient crevés et son visage ridé. Mais ce n’est pas ça qu’y l’attirait le plus. C’est plutôt le diamant qu’il observait des bouts des yeux. Il le prit, le souleva, et le regarda. Il y vit une sorte de femme habillée d’une longue robe blanche. Salzar entendit brusquement sa voix qui l’appelait. Elle lui disait : « Viens ! Rejoins-moi ! Regarde comme je suis belle ! Alors viens…viens…VIENS ! ». Il ferma les yeux et la voix d’un des gardes résonna dans ses oreilles.
           - Venez, mon seigneur, il faut y aller ! exclama-t-il. Le ciel commence à se lever et les sombres nuages font son apparition.   
           Salzar cacha le diamant dans sa veste, monta sur sa monture et partit, laissant les insectes dévorer le reste du cadavre du druide.
            Le peuple, étant informer que le roi avait ramené avec lui un objet venant du temple, ne l’entendit pas de bonne oreille. Le jour suivant, les villageois se rendirent devant la porte du trône et alla manifester. Quelques uns criaient : « ceci est un présent du Diable » d’autres disaient : « ce diamant est maudit, il faut le détruire ». Salzar n’y prêtait aucunes intentions. Il était plutôt obsédé par le diamant, en le regardant précieusement.
***
             Par delà les terres, une armée se forma d’une vitesse incroyable, commandé par le général Arcane, un barbare de l’Est, un homme très musclé, chauve, cicatrisé à l'oeil gauche et assez grand, se rendit à Blind pour un seul but : détruire le diamant. Des elfes de la Forêt de Lulfy, des chevaliers de l’armée du Bien et des nains des montagnes de Crulfix furent rassemblés pour se battre. Ils embarquèrent à bord de bateaux, une centaine au total. Le bateau se trouvant le plus rapproché de la plage des terres de Blind était celui de Arcane, qui attendait de pied ferme la bataille.
              - Ecoutez tous ! cria-t-il. Nous allons bientôt débarquer sur les terres de Blind alors surtout, lorsque l’on retirera le petit pont-levis se trouvant à l’avant du bateau, vous vous protégez tous avec votre bouclier en avançant car les flèches vous attaqueront. Et ensuite, en même temps, on se déploie en s’éparpillant un peu partout sur la plage en tuant le plus de gens, pigé ?
Tous les chevaliers se trouvant sur le bateau hurlèrent.
              - Alors sortez vos armes et préparez vous pour la bataille ! dit-il en dégainant sa hache d’un geste brusque.
              Le bateau s’arrêta. Le pont-levis descendit et des flèches percutèrent les boucliers des chevaliers. Ils avancèrent tout en se défendant. Et au dernier moment, lorsque Arcane fit signe, ils levèrent leurs boucliers et attaquèrent les chevaliers adverses. Les autres bateaux s’arrêtèrent et les chevaliers se trouvant dedans firent la même technique. Arcane abattait un par un les ennemis à grands coups de hache. L’armée du Bien dominait largement. Le barbare, qui tuait quelques ennemis, aperçut sur l’un des ponts de la forteresse de Blind, que quelques guerriers avancèrent des catapultes.
               - Mettez-vous à couvert ! Catapultes !
               De gros morceaux de roches éclatèrent sur la plage. Une d’elles retomba sur un des bateaux, dont les chevaliers n’étaient pas encore sortis. Arcane ne s’attendait pas à que cela soit aussi difficile. Il avait beau à écraser des guerriers, mais d’autres en venaient rapidement. Le sol devenait rouge. Le sang giclait de partout. Un guerrier s’approcha de Arcane, sauf que ce dernier lui enfonça sa hache dans le dos. Le commandant en tua un autre en lui arrachant la tête. Il vit que les ennemis sortaient tous de la forteresse. Le mieux pour lui serrait de pénétrer dans la demeure pour se débarrasser des guerriers.
                - Silver et Drak, avec moi ! ordonna-t-il.
                Les deux chevaliers le suivirent, en se faufilant parmi les ennemis et les cadavres. Des guerriers chevauchés par des sangliers firent leur apparition dans le combat. Ils foncèrent tout droit vers Arcane et ses deux compagnons. Ils réussirent à les esquiver.
                - Commandant, venez par ici, appela l’un de ses coéquipiers nommé Saggle.
Ils les emmenèrent vers l’entrée de la forteresse, sauf qu’une flèche atteignit la jambe droite de Silver, qui se retrouva ensuite à terre. Saggle intervint :
                - Il faut faire quelque chose, commandant.
                - N’y va surtout pas, Saggle, sinon tu vas aussi y rester.
   Voulant aider son ami, son coéquipier lui désobéit en allant le secourir, et dès qu’il fut à côté de lui, une roche fusa dans le vent et alla s’écraser sur eux.
   - Et merde !
   - Entrons dans cette forteresse ! dit Arcane à Drak. Et soyons discret !
   Ils enchaînèrent les couloirs, en égorgeant tout les guerriers qui faisaient leur ronde. Mais à une intersection, un ennemi aperçu Dark et lui tira une flèche dans la tête. Arcane se retourna et lui lança sa hache qui arrêta sa course dans le crâne du guerrier.
   Arcane aperçu Salzar, voulant fuir avec son précieux objet dans les mains.
   - Espèce de traître, fit Arcane. Tu vas mourir et tu rejoindras ta famille en enfer pour que tu puisses les admirer, fils de démons.
   Le roi fit demi-tour et il essaya de s’échapper. Mais le commandant le poursuivit. Les murs s’effondrèrent, des guerriers attaquèrent Arcane, sauf qu’il les repoussa. Le barbare prit des escaliers en colimaçon, alors que des roches allèrent effondrer les murs. Il se rendit sur le pont où se trouvèrent les catapultes ennemies. Il les détruit et une roche venant d’une catapulte amie explosa le pont. Arcane sauta sur un morceau du pont, puis sur le rocher, puis sur un autre morceau du pont. Il retomba sur le reste du pont, à genoux, en fixant les ennemis devant lui. Un brouillard noir l’enveloppa et il se tranforma en Darkane. Il les tua de façon violente. Il redevint normal et il entra dans la cathédrale de Blind. Alors qu’il vit Salzar aller dans les cachots, l’évêque l’arrêta en le poussant.
   - Vous ne pouvez point le tuer, déclara-t-il, c’est un homme saint, et je vous en empêcherais !
   - Désolé, mais je dois l’arrêter, intervint Arcane. Son acte peut changer le monde. Les ténèbres vont ensevelir la planète. Je dois le tuer, et si vous ne vous écartez pas, alors vous y passerez aussi.
   - Je n’ai point peur de mourir, mon cher, et je dois vous dire que Dieu vous punira pour votre barbarie et pour votre…
   Son sang se glaça. Bladius se pencha, et il vit que la hache de Arcane l’a transpercé. Il tomba à terre, et Arcane descendit dans les cachots.
   Pendant ce temps, Salzar était assis à son bureau, regardant une fois de plus son diamant. La femme réapparut. Elle disait la même chose que la dernière fois : « Viens ! Rejoins moi ! Toi et moi, nous serons les rois du monde ! Viens…viens…VIENS !!! ». A ce moment là, la tête de la belle femme se transforma en une tête de zombie.
   Arcane parcourut les cachots, et ouvrit la porte du bureau de Salzar. Il le vit, sur son fauteuil, les yeux crevés, mort comme le druide. Du sang coulait le long de ses lèvres et ses os ressortaient. Et le diamant, disparu. Il doit être retourné dans le temple.
   L’armée du Bien repartait, triomphant. Mais ils n’étaient guère heureux, car le diamant étant maudit haire toujours dans le temple. Alors Arcane se fixa une mission : regrouper les meilleurs chevaliers de chaque endroit pour partir détruire le diamant !
   
  Dites si vous aimes ou pas! Je suis débutant dans la carrière d'écrivain :D! Mais bon^^...
Titre: Re: Des récits, en écrivez-vous ?
Posté par: Noxneo le 03 Juin 2007 à 00:39
J'ai retrouvé un truc écrit quand j'avais 14 ans, et pour vous je le dépoussière :D


Pour eux, je suis un démon, le meurtrier qu'il faut abattre. Selon leurs dires, j'ai tué leurs génituers, brûlé leurs maisons, égorgé leurs enfants, je suis la cause de tous leurs maux. Pourtant, je n'ai jamais fais coulé ne serait-ce qu'une goute de sang. J'ai été élevé dans le respect de l'homme, dans la voie de la nob-violence. Malgré cela, des milliers de gens sont à mes trousses, prêt à payer n'importe quel prix pour m'arracher ne serait-ce qu'un cri de douleur.

Le passé d'un homme est-il les actes qu'il a accompli, ou ce que les gens croient qu'ils sont ?

Ma vie n'est qu'une succession d'événements tragiques, un ballet de malentendus et d'erreurs colossales. Toute mon vécu, mon âme a pleuré tandis que mon corps tentait de restait fort. Vous qui lirez ces textes, vous me prendrez certainement pour un fou, mais ma destinée est aussi malheureuse qu'incroyable.
Je suis né dans la bourgade de Kleihef. Ses paysages montagneux ont bercés mon enfance, et je vécus paisiblement avec mes parents et mes frères. Kleihef était une ville cachée dans une vallée, où seuls de bergers errants venaient nous voir de temps en temps. Ce lieu qui était presque un mythe dans l'esprit des gens du pays était calme, serein. Ses habitants n'avaient jamais touchés un couteau de leur vie, et la douleur, la peur et la haine était des mots prescrits de notre éducation.
Mais toute histoire a une fin, et ma perte commença lors de l'ascension de Morguf au pouvoir.
Mon village fut alors pillé, ravagé, brûlé. Je garde de ce moment des souvenirs lointains, flamboyants, où, paniqué, je m'étais réfugié dans les bois.
Malgré cela, je fus recueilli par deux bourgeois qui m'élevérent comme leurs propres fils, et seuls mes souvenirs contredisent leurs mensonges de liens sanguins.

-Adopté ! T'es qu'un adopté.
Je ne regardit même pas les deux visages grimaçants qui me harcelaient depuis un quart d'heure. Ces récréation étaient un enfer. J'aurais tant aimé rester seul, à méditer comme je le faisais habituellement dans ma chambre, mais mes camarades n'avaient rien d'autre à faire que de se moquer de moi. Je les comprenais presque. Tout le monde avait besoin de mépriser une personne afin de faire valoir ne serait-ce qu'une once de son pouvoir. Le docteur avait dit à ma mère adoptive que j'étais un enfant exceptionnel. Douzes printemps mais la maturité, la réflexion et la compréhension de dix-huit. C'était donc normal que je reste seul.
Ces gosses me tannent. Leurs bêtises, je les connais déjà toutes. C'est comme mes professeurs d'ailleurs. Ils sont obligés de répèter les choses plusieurs fois. Et à chaque leçon, c'est pareil.
"Dadga, ou sont tes devoirs ?"
"Dans ma tête madame"
Satané gosse, doivent-ils se dirent. Tous les mêmes. Tous des feignants.
Ils ne savent pas qui je suis réellement. Il ne me comprennent pas. Jamais ils ne ressentiront cette frustration d'être pris pour un imbécile qui me tenaille tous les jours. Mais je crois que j'ai trouvé quoi faire pour m'occuper.
Ce matin, on m'a appris la mort.







Ce qui me rappelle d'ailleurs que ça fait un bout de temps que j'ai pas écrit :P
Titre: Re: Des récits, en écrivez-vous ?
Posté par: moicoucou le 03 Juin 2007 à 08:02
Pas mal Nox, court mais très explicite.... Cette colère rentrée et contenue est très bien rendue.

Et la fin fait froid dans le dos!....
Titre: Re: Des récits, en écrivez-vous ?
Posté par: binbin le 03 Juin 2007 à 09:13
Rassure moi Noxneo, tu as pas tapé ca à partir de ta DS ? :mrgreen:
Ah non, c'est vrai il l'a vendu ce bougre :D
Sinon le texte, vraiment sympa pour les suicidaires lol
Titre: Re: Des récits, en écrivez-vous ?
Posté par: Couet le 03 Juin 2007 à 11:07
chefArcane > J'aime bien le sujet et le thème de ton histoire. Seulement, je ne sais pas comment l'expliquer mais je trouve que tu restes en superficie de l'histoire.

Elle serait largement améliorées si tu rendais tes personnages un peu plus humains. Ayant une histoire, ayant un caractère, ce qu'ils pensent etc.
Tu n'approfondis pas trop tout ça et c'est dommage car c'est ce petit plus qui manque.

Nox' > J'aime beaucoup, j'aime beaucoup le thème, le ton, c'est tout à fait mon style. Mais ça tu t'en doutes :P
Titre: Re: Des récits, en écrivez-vous ?
Posté par: chefArcane le 03 Juin 2007 à 17:42
   Couet --} excuse moi, c'est vrai, j'ai oublié de lui faire une présentation : c'est ce que je viens de faire (enfin une rapide présentation pour que vous voyez que c'est un gars qui ressemble à Kratos dans God of War).
               Mais sinon donnez moi votre avis sur mon récit et ce que je dois changer!
En attendant, le chapitre 2!

Arms of war chapitre II : le village de Suvya

   Du bruit de gens qui discutaient dehors se faisait entendre. L’air doux du matin rentrait par la fenêtre d’une petite maison au bord de l’eau. Un jeune garçon, plongé dans un sommeil rempli de rêve, était allongé sur un lit douillet. C’était un enfant âgé de vingt ans environ, blond, aux yeux bleus.  Il se réveilla car le facteur avait tapé sur sa porte. Le garçon se leva, enfila un pantalon et ouvrit la porte. L’homme était là, en train de lui tendre un journal :
   - Tenez, cher Xavier, et vous avez aussi une lettre du roi.
   - Ah merci ! répondit le garçon.
   Et le facteur partit. Xavier sortit un bol de son placard, il y versa dedans de l’eau en commençant à lire son journal.
« La guerre à Blind prit fin il y a une semaine. Le général Arcane
et son armée sont repartis chez eux, ne souriant guère, car ils ont
échoué dans leur mission. Ils devaient détruire le Diamant Maudit, et
au final, ce dernier est retourné dans le Temple. Arcane a dit qu’il allait
chercher des chevaliers compétents pour l’accompagner pour pénétrer dans le Temple. Ce commandant est même déjà en route pour tous les trouver… »
   N’ayant pas fini de lire, Xavier posa ce journal au coin de la table, il s’habilla pour aller au marché. En sortant, il remarqua qu’une foule immense se dressait. Il descendit les marches, et son amie, Liva, l’attendait devant la statue du roi. Xavier s’approcha vers elle et la fille engagea la conversation.
   - Bonjour ! lui dit-elle. Qu’est-ce que tu peux dormir, toi. Cela fait au moins une heure que je t’attends. Mais bon, ce n’est pas très grave.
   - Désolé, Liva, je ne vais pas trop rester avec toi car le roi veut me voir.
   - On a le temps d’aller au marché. Suis-moi !
   Ensemble, ils allèrent entre les gens et les vendeurs pour regarder les différentes places. Ils virent des armes, des peluches à gagner, et des olives, spécialités du village. Alors que Xavier en acheta un pot, un homme barbu le poussa par terre. Sa manche de veste se retroussa et tout le monde vit sur son bras un tatouage en forme de tête de hyène. Liva lui tendit le bras.
   - Depuis quand as-tu ce tatouage ? demanda la fille très inquiète.
   - Cela ne te regardes pas ! dit Xavier, en colère et en remettant sa manche normalement. Et personne n’aurait dû voir ça ! Je vais chez le roi. Tu n’as qu’à m’attendre devant le château, je n’en ai pas pour longtemps.
   Et le garçon s’en alla. La fillette était au bord des larmes. Xavier ne sait pas ce qu’elle ressent pour lui. L’enfant était juste « ami » avec elle, rien de plus, rien de moins. Elle s’assit sur un rocher et ses larmes s’éclatèrent sur le sol.
   Arrivant devant la salle à manger du roi, Xavier fut guidé par un garde pour aller le voir. Le roi se retourna, il vit le jeune garçon et le prit dans ses bras.
   - Ah, mon cher Xavier, comme je suis content de te voir, déclara le roi appelé Maximilien. Tiens, assis-toi ici !
   Il lui tendit une chaise et l’enfant accepta de s’asseoir.
   - Je t’ai fais venir pour t’informer d’une chose importante, continua l’homme. Je pense que tu as lu dans le journal qu’une guerre a fait rage à Blind ? Et bien, je veux te dire que le général Arcane va venir ce midi pour dîner avec nous, et il veut qu’un chevalier le suive pour détruire le Diamant Maudit, un présent du Diable. Et je pense que tu ferais un bon petit héros dans le groupe.
   - Mais, monsieur, je ne sais pas trop me battre. Il y a bien des chevaliers qu’y sont plus fort et plus habile à l’épée que moi !
   - Je t’assure, Xavier, que tu es l’un des plus grands chevaliers de ce village, crois moi ! dit Maximilien, avec un grand sourire. Arcane veut faire connaissance avec toi, et je lui ai dit que tu discuteras avec lui.
   - D’accord, au grand roi de Suvya !
   - Bien. Tu partiras en bateau ce soir. Tu diras adieu à ceux que tu aimes, et tu te prépareras pour ce voyage, compris ?
   Le garçon hocha la tête et sortit du château. En sortant, il croisa Willy, un de ses amis, qui lui aussi entra dans la demeure. Ce compagnon était brun, les yeux verts kaki, avec un bandana bleu dans les cheveux : plutôt beau gosse, comme notre cher héros.
- Qu’est ce que tu fais là ? demanda Xavier à son camarade.
- Le roi m’a dit qu’il voulait me parler car il m’a envoyé une lettre. Désolé,
je dois y aller tout seul, car c’est personnel.
   Le garçon compris. En fait, Willy a été contacté pour être dans le groupe mais il est bien plus fort que Xavier. Une chose revint soudain dans sa tête : la jeune fillette. Il regarda à gauche, à droite : personne.
   - Hé, Willy ! appela Xavier. Tu sais où se trouve Liva ?
   - Je l’ai vu s’enfuir en pleurant. Pourquoi, tu la cherches ?
   Le garçon ne répondit point. Il baissa la tête, et marcha sans même savoir où il allait. Il espérait au moins la revoir en chemin.
***
   Xavier et Willy furent à côté du roi qui levait la main au loin : il faisait signe à Arcane qui était sur un cheval. Ce dernier descendit, embrassa la joue du roi, et se retourna vers les deux compagnons en leur serrant la main.
   - Salutation, Maximilien, exclama Arcane, mon bateau se trouve là-bas, et vos chevaliers devront, ce soir, nous rejoindre là-bas.
   - Ne parlons pas de cela pour l’instant, coupa le roi. Viens plutôt t’asseoir à la table pour manger, boire et te divertir. Tu dois avoir faim !
   Ils s’installèrent tous en même temps et commencèrent à manger.
   - Euh…Arcane, fit Sedka, l’ami du roi, où se trouvent vos autres valeureux chevaliers qui doivent partir en expédition avec eux – il montre du doigt Willy et Xavier - ?
   - Ils nous attendent à Trault, dans une taverne plus précisément ! répondit le commandant.
   Après avoir fini le dessert, Arcane dormit dans la maison de Sedka. Xavier, quand à lui, ne savait pas comment Liva allait apprendre qu’il devait l’abandonner pour un retour qui n’était pas. Il ne ferma pas les yeux, et resta allonger en attendant que l’on vienne le chercher.
***
   On tapa à sa porte. Pour cette fois, ce n’était pas le facteur. C’était Willy qui venait pour lui dire qu’il fallait y aller. Il prit avec lui ses affaires et une dague et quand il sortit de chez lui, il aperçu Liva qui fonçait vers lui. Xavier courut aussi vers elle et il s’arrêta en l’accueillant dans ses bras.
   - Pourquoi tu ne m’as pas dit que tu devais partir ? demandait Liva en pleurant. Tu ne dois pas partir. Tu dois rester avec moi !
   - Ne t’inquiète pas, je reviendrai ! répondit Xavier. Dis-toi que je suis à côté de toi tout le temps, que l’on retourne au marché ensemble, okay ?
   La fillette le laissa partir. Elle le regarda, et son ombre s’écartait de plus en plus d’elle.
   L’aventure pour la destruction du Diamant Maudit ne fait que commencer, et Xavier ne sait pas ce qui l’attend…
Titre: Re: Des récits, en écrivez-vous ?
Posté par: Noxneo le 03 Juin 2007 à 21:08
Binbin et Couet:

Je l'ai dit, faut lire :P Ce texte, je l'ai écrit quand j'avais 14 ans.
Titre: Re: Des récits, en écrivez-vous ?
Posté par: Couet le 03 Juin 2007 à 21:38
Bah j'ai lu et malgré l'âge je le trouve bien quand même :P

Et puisque tu vas peut-être réécrire, je te donnais mes conseils, c'est tout ^^
Titre: Re: Des récits, en écrivez-vous ?
Posté par: MagicCanada le 04 Juin 2007 à 02:42
Voilà un p'tit récit : made in Québec  ^_^ !

Maudit village et meurtre !

Un jour, y’avait un fermier qui, ayant maudit toute l’monde de «  maudit anglais », décide de sacré son camps du village de Leclerville. Y’é décide de s’installer dans l’coin de Lévis. Et pis, cela s’passe 1899. L’gars y’était vraiment bizarre, car y’habitait un maison de style française du temps d’la Nouvelle-France. Un an plus tard, l’gars décide de maudire sa femme, en la menaçant avec sa fourche. Y’était vraiment fou le tip. Sa place devrait être chez les malades mentales de l’asile Ste Brigitte de Québec. Tsé ben, j’men ben késsé qui lui cause d’faire des jestes de fous. Un jour, y’assassine sa femme. Pis y’enterre sa femme dans cour de sa maison. Et pis, trois mois plus tard, la police de la ville de Québec vont l’voir chez lui. Et pis késsé qu’arrive au gars, il r’trouvre en prison, et pis y’é pendu le 6 Juin 1900.
Titre: Re: Des récits, en écrivez-vous ?
Posté par: Alexandre le 04 Juin 2007 à 07:57
Bon j'expose un de mes textes vous me dites ce que vous en pensez. J'ai pris des personnages de Harry Potter et le nom de famille de Willow dans la série Buffy  :) Vous pourrez me dire si il y a des phrases qui ne se disent pas ou autres, merci.

     C'était dans la grande Salle à l'école Poudlard. Dumbledore se leva pour faire son habituel discours, mais au moment où il commença à parler, il fut interrompu par des coups à la porte. Les panneaux pivotèrent mais il n'y avait personne... Mais tout à coup un éclair vint illuminer la salle en créant une petite tornade qui laissa apparaître peu à peu une femme.

     Celle-ci était grande, mince avec de longs cheveux noirs, ses yeux étaient verts emeraude et elle avait une baguette magique à la main. Ele s'approcha de Dumbledore et le salua d'une poignée de main.
<< Mes chers élèves, voici Aurora Rosenberg qui assura les cours de Défences contre les Forces du Mal !>>

      Un tonnerre d'applaudissement éclatat dans la Grande Salle. Elle alla s'asseoir à droite du minuscule professeur Flitwick, et ils commencèrent tous à manger le délicieux festin qui venait d'apparaître sous leurs yeux.

      Après s'être rassaciés, les élèves allèrent se coucher dans le tumulte général des raclements de bancs sur le carlage. Mais quand les élèves voulurent sortir, la porte ne s'ouvrit pas... Le professeur Rosenberg se leva, puis alla se mettre devant les professeurs.

      Ce qui se passa ensuite fut tellement effrayant que plusieurs filles se mirent à crier et à trembler. Aurora Rosenberg s'éleva dans les airs à un mètre du sol, ses cheveux voltigeaint et tourbillonaient autour de sa tête, ses yeux étaient devenu noirs, ses mains se transformèrent en membres désséchés et ses ongles en griffes. Elle brisa sa baguette magique et la fit disparaître dans un nuage de cendres. Le professeur Dumbledore se leva si brusquement que McGonagall sursautat. Il lui envoya une boule de feu argentée qui jailli de sa baguette mais malheuresement elle l'attrapa et la renvoya sur Rogue qui se baissa à temps pour l'éviter. Puis les professeurs Rogue, Flitwick, Chourave, MacGonagall et Dumbledore décochèrent en même temps cinq éclairs de stupéfaxion qui l'attégnit en pleine poitrine, elle poussa un hurlement terrifiant puis disparut dans une volute de fumée.

      La porte se rouvrit et les élèves montèrent se coucher dans leurs dortoirs respectifs en parlant de ce qui venait de se passer...


Bon voilà ce n'est pas fameux mais bon je suis encore jeune donc j'ai encore à apprendre  :)
Ca fait un peu sujet de rédaction par rapport à vos récits mais bon ... :)
Titre: Re: Des récits, en écrivez-vous ?
Posté par: Mymy le 04 Juin 2007 à 09:50
Alexandre, toi, tu n'aimes pas Harry Potter ça se voit :D
Nan sérieusement, je trouve ça très bien et ça ressemble beaucoup à ce que JK Rowling écrit ! :) Bon, c'est sur qu'il doit y avoir quelques petits trucs à changer, mais pour moi, c'est déjà un très bon début car il y a de l'imagination ! ;)
Peut-être que le repas s'est passé un peu vite, qu'on passe tout de suite à la présentation de cette nouvelle prof, et juste après : pof elle se déchaîne.
Voilà, c'est le seul commentaire que je pourrai dire !


@MagicCanada : Un peu courte ton histoire non ? ;) Et un peu gore aussi ^^'
Titre: Re: Des récits, en écrivez-vous ?
Posté par: Noxneo le 04 Juin 2007 à 11:07
Citation de: Couet le 03 Juin 2007 à 21:38Et puisque tu vas peut-être réécrire, je te donnais mes conseils, c'est tout ^^

Ouhlà, j'ai pas le temps :D

A l'époque je voulais faire une nouvelle entière, intitulée "Chronique des âmes perdues". Mais bon, je suis un homme occupé maintenant B) :P
Titre: Re: Des récits, en écrivez-vous ?
Posté par: Alexandre le 04 Juin 2007 à 17:58
Citation de: Mymy le 04 Juin 2007 à 09:50
Alexandre, toi, tu n'aimes pas Harry Potter ça se voit :D
Nan sérieusement, je trouve ça très bien et ça ressemble beaucoup à ce que JK Rowling écrit ! :) Bon, c'est sur qu'il doit y avoir quelques petits trucs à changer, mais pour moi, c'est déjà un très bon début car il y a de l'imagination ! ;)
Peut-être que le repas s'est passé un peu vite, qu'on passe tout de suite à la présentation de cette nouvelle prof, et juste après : pof elle se déchaîne.
Voilà, c'est le seul commentaire que je pourrai dire !

Bah moi tout ce qui parle de magie ...  :rolleyes:

Et merci pour les conseils j'essayerai d'arranger ça pour mes prochaines histoires magiques   :lol:
Titre: Re: Des récits, en écrivez-vous ?
Posté par: Sqwall le 05 Juin 2007 à 00:13
@ Alexandre : Même commentaire que Mymy, je pense que tu ne développe pas assez ton récit.
Celui-ci est une esquisse de scénario, plutot bonne cela dit, et il faut donc que tu fasses des rajouts comme du dialogue, des transitions et des descriptions (pour ça, une seule solution => couet  ^_^).
Mais c'est un bon début  :)

@couet : j'aime bien ta façon d'écrire et de décrire, car j'ai besoin de m'imaginer chaque lieu, chaque émotion pour m'imerger dans un livre ou un récit... Et j'y arrive trés bien en te lisant, surtout avec ton histoire d'ange (tu ne lirais pas B. Werber par hasard ?  :D). Cela dit, ça reste mon point de vue, on aime ou on aime pas, moi j'aime  ^_^
Il est un peu tard maintenant, je donnerai mon avis sur les autres textes demain aprés une bonne nuit de sommeil  -_-
Titre: Re: Des récits, en écrivez-vous ?
Posté par: Couet le 05 Juin 2007 à 00:25
Citation de: Sqwall le 05 Juin 2007 à 00:13(pour ça, une seule solution => couet  ^_^).
Gné ?  :huh:
Pas compris  :unsure:


Citation@couet : j'aime bien ta façon d'écrire et de décrire, car j'ai besoin de m'imaginer chaque lieu, chaque émotion pour m'imerger dans un livre ou un récit... Et j'y arrive trés bien en te lisant, surtout avec ton histoire d'ange (tu ne lirais pas B. Werber par hasard ?  :D). Cela dit, ça reste mon point de vue, on aime ou on aime pas, moi j'aime  ^_^
Il est un peu tard maintenant, je donnerai mon avis sur les autres textes demain aprés une bonne nuit de sommeil  -_-
Si :P Tu es le seul à avoir fait le rapprochement d'ailleurs ^^
Il est vrai que mon texte a probablement été inspiré par ce que j'ai lu. J'aime beaucoup cette tri(quadri ?)logie d'ailleurs.

Mais, juste une précision, ce que j'ai trouvé dans l'empire des anges est un peu ce que je me représentais déjà du monde des anges :)
J'ai d'ailleurs été très surprise de lire que quelqu'un se représentait la même chose que moi.

J'ai vu que tu avais laissé un commentaire d'ailleurs, merci de prendre le temps de lire ^_^ ... Et encore plus d'aimer :)
Titre: Re: Des récits, en écrivez-vous ?
Posté par: MagicCanada le 05 Juin 2007 à 01:42
Citation de: Mymy le 04 Juin 2007 à 09:50
@MagicCanada : Un peu courte ton histoire non ? ;) Et un peu gore aussi ^^'

Oui  :lol: j'avous qu'il est court mon récit, mais bon, j'avais pas assez de temps quand je l'ai voulu le faire.
Titre: Re: Des récits, en écrivez-vous ?
Posté par: Noxneo le 05 Juin 2007 à 09:03
Puisqu'on en parle, je tenais à dire que je trouvais que Werber s'était dégradé depuis la fin des fourmis, et que ça devenait carrément du n'importe quoi depuis l'arbre des possibles.
Titre: Re: Des récits, en écrivez-vous ?
Posté par: Couet le 05 Juin 2007 à 09:42
MagicCanada > Mouais, je vois pas trop l'intérêt de l'avoir écrit dans ce cas.

Nox > Je ne connais pas l'ordre d'écriture des livres de Werber.
Titre: Re: Des récits, en écrivez-vous ?
Posté par: moicoucou le 05 Juin 2007 à 09:54
Bon comme tout le monde parle du texte de Couet, je l'ai lu..... Et j'avoue que j'ai été assez surprise par ce texte... Ce "couloir" je le connais un peu pour y avoir été quelques secondes et là :
CitationJ’ai froid. J’ai froid donc je vis encore. Je commençais à en douter : pas de vue, pas de son, la seule forme de vie dans ce couloir reste la trace de mes pas, faite dans cette terre sèche.

Pour ce qui est du froid, j'ai ressenti ça exactement mais pas pour le silence.. Au contraire, il y avait comme un écho qui me rapportait différends sons que je n'arrivais pas à identifier... Pour la vue, j'ai aperçu une grande lumière blanche, très pure et presque palpable... Et une sensation que cette "chose" m'appelait...

Bref, au vue de mon expérience, je peux dire que j'ai aimé ton récit, même s'il m'a replongée dans de mauvais souvenirs... Mais cette expérience là m'a permis d'avancer et de voir la vie autrement..

Continue à écrire..

Werber et ses fourmis >> Un régal (moi non plus je ne me souviens plus combien il a fait de livres là-dessus), mais le 1er.. pfffffffff j'en ai appris sur les fourmis avec lui!...
Titre: Re: Des récits, en écrivez-vous ?
Posté par: Noxneo le 05 Juin 2007 à 10:07
Bouarf, Werber j'aimais bien dans ma jeunesse (sic), mais ses derniers livres sont des gros ratés (AMHA  :mrgreen: ). Aucun plaisir à découvrir comme c'était le cas pour les fourmis, un mélange plus que brouillon de fiction et de faits (qui sont souvent extrapolés d'ailleurs), bref je suis déçu.

Moicoucou, à quelle occasion à tu vécu ce "couloir", si ce n'est pas trop indiscret ?
Titre: Re: Des récits, en écrivez-vous ?
Posté par: Couet le 05 Juin 2007 à 10:16
T'es encore jeune, toi ! (http://yelims.free.fr/IPB/Invision-Board-France-49.gif)
Et p'is elle l'a dit en postant un poème. u_u


Concernant ce couloir :
Je vais être franche. Moi-même n'ai pas décidé de ce qu'est la fin. La vie ? Le paradis ? Je laisse le libre choix au lecteur.
Ce que je voulais représenter surtout c'est une sorte de cauchemar angoissant, étouffant, où tout sens aurait été perturbé.
Assez inspiré des NDE, certes.
Titre: Re: Des récits, en écrivez-vous ?
Posté par: Noxneo le 05 Juin 2007 à 10:17
Moi j'ai vécu une NDE après ma prise de sang :D

Comment ça, j'étais pas près de la mort ? Bah pourquoi pas, ça se pourrait très bien hein  :mrgreen:
Titre: Re: Des récits, en écrivez-vous ?
Posté par: moicoucou le 05 Juin 2007 à 10:39
CitationCe que je voulais représenter surtout c'est une sorte de cauchemar angoissant, étouffant, où tout sens aurait été perturbé.

Et tu l'as très bien représenté même si ce n'est pas ce que moi j'ai vécu exactement... En tous les cas, c'est angoissant..

Moi non plus, je ne sais pas ce qu'est exactement la fin de vie, j'ai vécu une expérience mais est-ce que mon heure aura sonné ce sera la même chose?.....

HS : Répondu à Noxnéo par MP..

Si ça vous intéresse, je posterais un récit que j'avais fait à l'époque lorsqu'en classe on avait abordé ce sujet "décrivez une expérience personnelle vécue, comique, tragique ou simplement une chose de la vie qui vous a marqué"..
Titre: Re: Des récits, en écrivez-vous ?
Posté par: binbin le 05 Juin 2007 à 10:58
NDE? ca veut dire quoi?
Evanouissement?
J'ai lu l'histoire de Couet et ca m'a fait froid dans le dos.
Pour moi à la fin ca représente plutôt le paradis.
Et le couloir , c'est celui de la mort^^
En tout c'est purement bien écrit. Couet si tu sors un bouquin, je l'achête sans hesiter :)
Titre: Re: Des récits, en écrivez-vous ?
Posté par: Noxneo le 05 Juin 2007 à 10:59
NDE = Near Death Experience.

Si Couet fais un bouquin, on va tous à la Fnac et on force les gens à acheter :D
Titre: Re: Des récits, en écrivez-vous ?
Posté par: Couet le 05 Juin 2007 à 11:06
Avec des kalachnikov ? \o/



Les NDE ce sont les expériences vécues par les gens dans le coma quand ils ont l'impression d'être dans un tunnel, approcher une lumière etc.

D'ailleurs, dans ce contexte, je viens de finir un Jean Christoph Grangé sur les NDE et Dieu/Satan : le serment des limbes.
Pas mal du tout, même si pas mon préféré de lui :)
Titre: Re: Des récits, en écrivez-vous ?
Posté par: moicoucou le 05 Juin 2007 à 12:02
Je mets le récit de ma propre expérience car je pense que lui seul espliquera mieux ce que j'avais ressenti lors de cette "NDE"..

Où suis-je?.. Quel est cet écho?.. Qui me parle?.. Pourquoi je ne comprends rien?.. Arrêtez de parler tous en même temps!.. Ecoutez-moi!.. Pourquoi vous ne m'écoutez pas? Taisez-vous! Mais taisez-vous donc et écoutez moi!... Dîtes moi où je suis..Il fait noir ici, et si froid... Mes os sont de glace.. Je ne peux plus bouger.. Mes mains!.. Où sont mes mains?.. Pourquoi je ne les vois pas?... Et mes jambes?... Où sont mes jambes?... Répondez!...

Et ce couloir tout noir et glacial... Dîtes moi où je suis... Pourquoi est-ce que j'avance alors que je ne sais pas où sont mes jambes?.. donnez-moi une couverture.. J'ai froid.. Si froid...

De la lumière!.. Je vois de la lumière!..Je me dirige vers elle.. Je ne sais pas comment, je ne comprends pas.. Expliquez-moi!... Je flotte... C'est ça, je flotte... Et pourquoi je flotte?...Répondez!.. Arrêtez de parler tous en même temps... Cet écho!. Je ne comprends rien... Et cette lumière.. Qu'est-ce qu'elle est loin.. Elle m'appelle..  J'avance, mais je ne peux pas l'atteindre... J'ai froid mais je suis bien.. Comme dans du  coton... Pourquoi du coton?... Que s'est-il passé??.. Pourquoi suis-je ici?.. Mais répondez bon sang... Il n'y a personne?... Je sais qu'il y a quelqu'un.. J'entends l'écho... Et pourquoi cette lumière m'appelle moi, je ne la connais pas...

Mamy?... Mamy!.. Tu es venue me voir?.. Mais!..Tu es morte!.. Et tu souris!.. Je suis morte alors?.. C'est ça la mort?.. Un couloir froid et noir avec une lumière blanche qui m'appelle et où je peux avancer sans marcher?.... Qu'est-ce que tu dis?.. Tu ne veux pas de moi?.. Pourquoi?... Pourquoi tu ne veux pas de moi??? ... Ce n'est pas l'heure??... Pourquoi tu me dis ça?... Je ne comprends pas... Qu'est ce que je fais là?... Réponds moi...Mamy... Mamy....

J'ai chaud. J'ai mal à la tête.. J'ai mal partout... Mal?.. J'ai mal!.. Un lit... Je suis dans un lit!... Je peux bouger... "Il ne faut pas vous agiter"... Une voix douce, une main fraîche... J'ai mal!... Je suis en vie!...
Titre: Re: Des récits, en écrivez-vous ?
Posté par: Sqwall le 05 Juin 2007 à 19:47
Citation de: Couet le 05 Juin 2007 à 00:25
Citation de: Sqwall le 05 Juin 2007 à 00:13(pour ça, une seule solution => couet  ^_^).
Gné ?  :huh:
Pas compris  :unsure:
Je conseillai juste à Alexandre de te demander conseil pour décrire les choses...  ;)
Et j'attends ton prochain texte !!  ^_^


@Nox Pour Werber qui se dégrade, je ne peux pas trop juger car je n'ai pas lu toutes ses oeuvres, mais le dernier de la trilogie des dieux m'a paru plutot bon...
J'ai entendu dire que le 1er tome des fourmis était une merveille, ce qui explique surement ton constat...

@moicoucou Pour les NDE, je n'en ai jamais vécu, donc je suis mal placé pour en parler, mais il me semble que le sujet avait déja été abordé il y a un bout de temps sur ce forum, où l'on s'efforçait de donner une explication rationnelle à ce qu'on voit (comme le tunnel qui est provoqué par un déformement de la vue, l'écho par un état semi-eveillé etc...). J'avoue cependant que j'ai toujours été trés curieux sur le sujet.
Concernant l'écriture, C'est une manière assez spéciale de raconter les choses, mais elle ne me déplait pas  ^_^.
Les "..." donnent une impression de... euh je ne peux pas vraiment la décrire, mas c'est une drole d'impression  :D, ça me rappelle le style de Maupassant dans Le Horla (il m'avait fait psychoté la première fois que je l'avait lu ce livre !!).
Titre: Re: Des récits, en écrivez-vous ?
Posté par: moicoucou le 06 Juin 2007 à 08:33
Citationmais il me semble que le sujet avait déja été abordé il y a un bout de temps sur ce forum,

Je ne savais pas.. Mais je suis encore "jeune" sur le forum (moins d'un an!  ;))

CitationLes "..." donnent une impression de...
Oui, ils peuvent donner une impression d'essoufflement alors qu'en fait cette expérience se déroule sur plusieurs jours.. Et mes "...." sont des silences.

La seule chose que je ne m'explique toujours pas c'est "pourquoi ma mémoire garde, au détail près, mon "ressenti" et mes pensées. C'est assez angoissant somme toute.
Titre: Re: Des récits, en écrivez-vous ?
Posté par: Noxneo le 06 Juin 2007 à 09:29
Citation@Nox Pour Werber qui se dégrade, je ne peux pas trop juger car je n'ai pas lu toutes ses oeuvres, mais le dernier de la trilogie des dieux m'a paru plutot bon...
J'ai entendu dire que le 1er tome des fourmis était une merveille, ce qui explique surement ton constat...

C'est plausible.
Nous les dieux est en effet correct, sans plus. Par contre le papillon des étoiles est une vraie catastrophe. On dirait que c'est le brouillon qui a été imprimé (et vas y que je te torche 2500 ans en 10 pages...)
Titre: Re: Des récits, en écrivez-vous ?
Posté par: binbin le 06 Juin 2007 à 11:07
"Nous les dieux" c'est un livre sur Geomaster et Noxneo ? :mrgreen:

Je n'ai jamais lu Werber et je crois que je lirais jamais. J'ai déjà feuilleté un des ses bouquins et son style je n'aime pas trop ^^
Je prefère lire Harry Potter :mrgreen:
Titre: Re: Des récits, en écrivez-vous ?
Posté par: Antevre le 06 Juin 2007 à 11:38
Ca faisait longtemps que j'avais plus posté ici. Je répare le mal avec cette petite histoire que je viens d'improviser et d'inventer au fur et à mesure que j'écrivais:


Mes chats.

Ah, quel beau temps ! Dommage que les autres ne soient pas là. Tant pis , z’avaient qu’à m’accompagner.

Il y a beaucoup de monde au parc aujourd’hui. D’un côté, on a des enfants qui jouent au ballon, et de l’autre, des amoureux enlacés inextricablement. On peut voir aussi des chats près des poubelles. Pauvres bêtes ! Si sales , et pourtant si mignonnes.

Quand j’étais petit, j’avais un chat. Il était très gentil et passait son temps à venir me réclamer des caresses. C’est moi qui le nourrissais, et il venait toujours se blottir dans mes bras le soir quand je regardais la télé. On passait du temps ensemble.

Et puis un jour, mon chat a eu des petits ! Eh oui, c’était une chatte. J’étais heureux, heureux de les voir jouer ensemble. Au matin, quand il n’y avait personne à la maison, C’était dans une petite pièce soigneusement aménagée pour leurs besoins qu’on les mettait. C’étaient mes meilleurs amis.

Malheureusement, un jour, j’avais voulu aider mon père à aménager le grenier. Les chats étaient dans leur pièce, juste en dessous. Mon père essayait de déplacer de vieilles caisses assez lourdes pour les inventorier. J’avisai une grosse malle en bois. Elle paraissait être là depuis des siècles, et ça devait être le cas, car ma maison était fort ancienne. J’essayai de la déplacer, plus par jeu qu’autre chose car elle était bien trop lourde pour moi. Après quelques man½uvres infructueuses, j’eus l’idée d’utiliser une vieille barre métallique comme levier. Je réussis enfin. La malle bascula et… BAM ! Elle passa à travers le sol. Mon père s’est retourné et a commencé à crier très fort. Quand il eut fini, on alla en bas voir les dégâts. C’est alors qu’on se rendit compte qu’elle était tombée juste sur le panier où la mère allaitait ses chatons.

Je croyais à un cauchemar, et je sombrai dans une sorte de folie furieuse. Mes parents m’emmenèrent chez le psychiatre, et après de longues années, je fus enfin guéri.

Maintenant, c’est du passé, j’ai une vie tout à fait normale et plusieurs enfants. Mais en repensant à tout ça, je revis dans ma tête les bons moments passés avec mes chats. Et quelque chose se rompit…

Je me mis à courir vers les chats en lâchant des « Petits petits petits, venez là, faire gâté avec moi ». En me voyant approcher, ils prirent peur mais, au lieu de fuir, ils se jetèrent sur moi. Et je vis derrière la poubelle une portée de jeunes chatons, Et je compris pourquoi ils m’attaquaient. Je voulus m’éloigner pour les calmer, mais c’était trop tard, ils ne me lâchaient plus. Les enfants, ébahis, avaient cessé de jouer pour me regarder. Ils avaient lâché la balle, qui roulait vers moi tandis que je reculais à tâtons. C’est en trébuchant sur la balle que je vis la grosse pierre qui se trouvait derrière moi. Et c’est la dernière chose que je vis, d’ailleurs. Je peux enfin retrouver mes chats…

Alors ça vous a plu :mrgreen:?

Moicoucou: j'aime bien ton style. Pareil pour Couet, mais je crois l'avoir déjà dit plus haut.

Alexandre et Nox' : j'aime bien aussi, même si celui d'Alex est un peu court.

J'ai d'autres histoires à vous faire lire, mais j'ai la flemme de recopier. Et puis, je suis en exam...
Titre: Re: Des récits, en écrivez-vous ?
Posté par: binbin le 06 Juin 2007 à 11:42
Pas mal ton histoire antevre même si elle est un peu macabre^^
Pour un truc improvisé, chapeau je ne saurais faire mieux. :)
Titre: Re: Des récits, en écrivez-vous ?
Posté par: Antevre le 06 Juin 2007 à 11:57
Merci ;). La prochaine fois, je m'en prends aux chiens!

edit:Merci moicoucou.

edit2: je tiens à préciser, au cas où, que je n'ai rien contre les chats ou les amateurs de chats.
Titre: Re: Des récits, en écrivez-vous ?
Posté par: moicoucou le 06 Juin 2007 à 12:03
Antevre >> Merci  :blush:

J'aime bien ton histoire..  ;) Je la trouve sympa et le rythme "rapide" me plaît... (et pour une histoire faite rapidement, je te dis "chapeau" cela prouve que tu as de l'imagination..)

Binbin >>
CitationPour un truc improvisé, chapeau je ne saurais faire mieux.
 :lol:

Cela veut-il dire que tu écris?..  :mellow:. Si oui, montre nous.. STP.... :)
Titre: Re: Des récits, en écrivez-vous ?
Posté par: binbin le 06 Juin 2007 à 12:18
J'ai déjà écrit des poèmes mais des histoires jamais^^
Desolé de vous décevoir :)
Titre: Re: Des récits, en écrivez-vous ?
Posté par: Playerman le 06 Juin 2007 à 16:17
J'adore ton histoire o___O !
Titre: Re: Des récits, en écrivez-vous ?
Posté par: metal ganon le 10 Juin 2007 à 20:17
Bon, metal ganon se décide à poster dans ce topic :)

Alors tout d'abord je précise que mon niveau de français est bon pour un 4ème :mrgreen:
Mon niveau philosophique étant quasi-inexistant, ce n'est pas du grand art comparé à certains textes que j'ai pu lire ici. Je n'ai pas non plus de "style d'écriture" particulier donc...
Bon je me lance quand même.

Prologue :
Le monde du 142° siècle est divisé en trois parties. Celle des homos sapiens sapiens(les humains « normaux »), celle des homos cortex(Une évolution de l’espèce humaine dont l’individu le moins intelligent a un Q.I. de 200. Cependant leurs muscles et leurs membres ne sont pas très développés) et celle des homos fortitud(Evolution de l’espèce humaine dont l’individu le moins fort peu soulevé 55 kilos avec une main. Cependant leurs quotients intellectuels dépassent difficilement les 100).
Les humais sont actuellement concentrés en Europe et en Asie. Les présences en homo cortex et en homo fortitud y sont faibles. Pas contre les homos cortex sont, dans leur quasi-totalité, en Amérique du Nord alors que les homos fortitud sont localisé en Amérique du sud et en Afrique.

Knile est un jeune homo sapiens sapiens du 142° siècle.
À l’âge de 13 ans il ne comprend pas le monde qui l’entoure. Les problèmes et les crises lui passent bien au dessus. Il n’a de cesse que d’écouter de la musique et faire de l’overboard avec ses amis. Il se débrouille plutôt bien à l’école et il est assez sociable.
À chaque fois que quelqu’un à un problème, c’est lui qu’on va voir.
Ses parents ne sont ni riches ni pauvres. Son père est tourneur fraiseur et sa mère est infirmière.

Mais bientôt, Knile va prendre conscience, à ses dépens, du monde qui l’entoure…

Chapitre 1 : Réalise…

Le 12 février 14 152, la ville de Knile subit une violente attaque des homos cortex dont l’ambition première est de conquérir toute la planète.
C’est alors que son père lui met un fusil dans les mains et lui dit, Bats-toi !

Soudain, il sort de sa bulle. Le monde n’est pas tout rose, il y aura toujours des gens pour faire la guerre, toujours des gens qui auront soif de pouvoir. Des gens qui se fichent des autres et qui ne pensent qu’à eux. Des personnes qui peuvent anéantir un peuple sans que ça leur fasse ni chaud ni froid. On ne peut pas rester indifférent à tout cela. On y est forcément mêlé, qu’on le veuille ou non.
On ne lui avait pas dit qu’il faudrait un jour qu’il tue quelqu’un pour survivre…
Sa conscience le tourmente, il ne sais plus quoi penser…
Cependant il n’a pas le choix…

La bataille fait rage dans la rue.
Les homos cortex sont tous à l’intérieur d’armures mécaniques qui décuplent leurs forces et leurs possibilités de mouvement. Ils utilisent aussi des boucliers pour protéger leurs soldats. Leurs fusils d’assaut sont bien plus sophistiqués que ceux des humains et leurs explosifs sont beaucoup plus puissants.
Les homos sapiens sapiens ont beau arriver en surnombre, rien n’y fait.
Knile descend de son immeuble en empruntant l’ascenseur. Les portes s’ouvrent ; c’est l’apocalypse. 
Des salves de laser éradiquent les dernières forces humaines. Les boucliers des homos cortex les rendent quasiment invincibles.
Quelques humains courageux se sacrifient en essayant de neutraliser les générateur des boucliers mais en vain. Ces générateurs ne peuvent pas être détruits par de simples laser ou explosifs.
Il ne reste plus qu’un seul moyen, se réfugier dans la submarine.

Chapitre 2 : La submarine.

(Au 142° siècle, les glaciers ont complètement fondus, Les continents sont tous dans les profondeurs. Les humains ont alors créé des continents artificiels qui sont en fait d’énormes plaques de métal flottant au dessus des villes englouties. La submarine est en fait ce qu’il reste de ces anciennes villes. Un ensemble d’immeubles comportant chacun une dizaine de couches de vitres pour résister à la pression. Ils sont reliés par des sas étanches avec des vitres d’une épaisseur de quelques dizaines de centimètre.
La submarine est située à environ 1kilomètre de profondeur. Inutile de vous dire que la lumière n’existe pas à cette profondeur…
Alors que faire ? Sortir une lampe pour ne pas avoir peur ? Ou bien ne pas en sortir pour ne pas avoir peur davantage ? On ne sait pas ce qu’il traîne dans cette cité…
Entre les déchets, radioactifs ou pas, qui y sont jetés, les hommes et autres êtres vivant qui y sont restés enfermés et les monstres marins qui rodent autour des sasses, c’est sûrement l’endroit le moins rassurant du monde…)

C’est alors que tous les habitants se ruent vers les portes blindées qui viennent de s’ouvrir.
Le père de Knile le prend sous le bras et fonce vers la submarine.
Les portes se ferment, heureusement aucun homo cortex n’est passé.
Les humains sont sauvés, enfin pas vraiment. Il faut parcourir une trentaine de kilomètres à pied dans la submarine pour rejoindre la ville suivante.
Soudain un homme se met à parler :
« N’allumez pas trop vos lampes ça pourrait exciter les monstres marins et les « rôdeurs » … »
La peur de Knile est à son comble. Il demande alors à son père :
« Pa, Où on est là ? Qu’est ce qui se passe ? Qui sont les rôdeurs ?
-N’aie pas peur tout va bien se passer, répond son père avec une certaine ironie. »
Leur voyage vers River ne fait que commencer pourtant Knile est déjà mort de peur

Au bout d’un certain moment à errer dans de sombres couloirs, les humains arrivent dans une salle d’une taille assez impressionnante.
Soudain un cri semblable à un grincement se fait entendre… Un silence complet s’ensuit.
Mais un coup de feu retentit. D’un seul coup une chose ressemblant à un humain se jette sur un des hommes...
Knile se tourne alors sur sa droite et aperçoit une armée de...

Crédits:
Merci à moicoucou, Couet et JohnT pour m'avoir conseiller et aider.

Voilà si vous avez le temps pour lire...

EDIT: Oulah, ça fait du contenu! :D
Titre: Re: Des récits, en écrivez-vous ?
Posté par: Morwenn le 10 Juin 2007 à 21:04
Joli texte :) Comme tu le dis, tu n'as pas encore de style particulier, mais ça ne peut que s'améliorer.

Ton récit comporte de très bons éléments, cette histoire de submarine est tout simplement génial, quoique d'après les rapports scientifiques, il est impossible que les villes se retrouvent à 1 kilomètre de profondeur, mais ce n'est qu'un détail^^!

Tes homos cortex et autres, d'après leur localisation, on devrait penser qu'ils sont surtout des caricatures des Américains et des Africains actuels...

Bref, malgré le peu de commentaires que j'ai posté je trouve que ça reste un très beau texte ^_^ Continue comme ça :)


P.S. : Pour les crédits, je ne suis franchement pas étonné, alors que Couet me pardonne si mon estimmation pour la hauteur improbable des 1000 mètres de hauteur d'eau en plus se révèle fausse :D
Titre: Re: Des récits, en écrivez-vous ?
Posté par: Playerman le 10 Juin 2007 à 21:07
Je veux la suite , j'aime bien Metal Ganon , continue =) !
Titre: Re: Des récits, en écrivez-vous ?
Posté par: Couet le 10 Juin 2007 à 21:35
Citation de: Morwenn le 10 Juin 2007 à 21:04P.S. : Pour les crédits, je ne suis franchement pas étonné, alors que Couet me pardonne si mon estimmation pour la hauteur improbable des 1000 mètres de hauteur d'eau en plus se révèle fausse :D

Pour être franche, je n'ai pas du tout détaillé ce genre de... détail ^^
Mais bon, en quoi ça serait impossible ?

A moins que metal ganon n'ait pas inclu l'idée du bouclier qui protègerait les villes que je lui avais suggéré :P
Titre: Re: Des récits, en écrivez-vous ?
Posté par: Morwenn le 10 Juin 2007 à 21:45
Je pense tout simplement que c'est impossibl car ces villes dont il parle se trouvent, je le pense, au-dessus du niveau de la mer aujourd'hui...

Prenant en compte ce résultat, on peut considérer que mêmes si les glaciers fondent, le niveau de la mer n'augmentera pas, pour plus d'informations, revoir le truc de la poussée d'archimède, il ne reste donc que l'inlansis qui est de l'eau douce. L'eau douce compte environ 2% de l'eau du globe, or même 2% du niveau de l'océan, ça ne fait pas grand chose, étant donné que même si certaines fosses vont très profond, le niveau global de l'océan doit être entre 5 et 10 kilomètres de profondeur, dis-moi si je me trompe :P, donc en prenant en compte deux pour cent de même 20 kilomètres, on ne peut pas obtenir une mer qui monte d'un kilomètre...

Mais bon, l'histoire est de la fiction, après c'est sûr que si on s'amuse à faire couler les montagnes au fond de l'eau, tout devient possible^^! :)

Donc, pas d'énervement, voilà ma théorie, peut-être est-elle vraie, peut-être est-elle fausse, peu importe, le récit de Metal Ganon est très inventif, donc il n'y a rien à blâmer^^! :P
Titre: Re: Des récits, en écrivez-vous ?
Posté par: metal ganon le 10 Juin 2007 à 21:48
Citation de: Morwenn le 10 Juin 2007 à 21:04
Ton récit comporte de très bons éléments, cette histoire de submarine est tout simplement génial, quoique d'après les rapports scientifiques, il est impossible que les villes se retrouvent à 1 kilomètre de profondeur, mais ce n'est qu'un détail^^!
En fait cette exagération et voulu parce que je suis de Marseille :mrgreen: pour qu'on prennent conscience que si on ne fait rien, dans l'état actuel des choses, pas mal de villes comme New York et Marseille risquent d'être submergées.
Sinon merci pour "cette histoire de submarine est tout simplement géniale" ^^
Citation de: Morwenn le 10 Juin 2007 à 21:04
Tes homos cortex et autres, d'après leur localisation, on devrait penser qu'ils sont surtout des caricatures des Américains et des Africains actuels...
Euuh... Je n'emploierai pas le terme de "caricatures" mais plutôt celui d'"évolutions" :mrgreen:

Citation de: Couet le 10 Juin 2007 à 21:35
Mais bon, en quoi ça serait impossible ?
Ben les glaciers ne représente peut-être pas un kilomètre d'eau sur toute l'étendue du glode et qu'en plus les villes ne resisteraient pas longtemps à la pression :mrgreen:

Citation de: Couet le 10 Juin 2007 à 21:35
A moins que metal ganon n'ait pas inclu l'idée du bouclier qui protègerait les villes que je lui avais suggéré :P

Effectivement je ne l'ai pas inclus :D et je t'avais expliqué pourquoi il me semble, non?

EDIT: Grillé par Morwenn ^^
Titre: Re: Des récits, en écrivez-vous ?
Posté par: Couet le 10 Juin 2007 à 21:49
J'en sais rien, je ne suis pas géologue...

Citation de: Morwenn le 10 Juin 2007 à 21:45Donc, pas d'énervement, voilà ma théorie, peut-être est-elle vraie, peut-être est-elle fausse, peu importe, le récit de Metal Ganon est très inventif, donc il n'y a rien à blâmer^^! :P

Mais pourquoi tout le monde parle d'énervement (http://yelims.free.fr/IPB/Invision-Board-France-473.gif)
J'ai mis des smileys qui sourient ou le suggèrent, pourquoi je serai énervée... ?

*fatiguée de cette expression*


metal ganon > Non tu ne me l'as pas expliqué ;)
Et puis ça ne résisterait pas à la pression > je croyais que c'était dans le futur. Dans l'état actuel de nos matériaux, certes, c'est impossible, mais qui vous dit que dans le futur ça ne sera pas possible ?
Titre: Re: Des récits, en écrivez-vous ?
Posté par: metal ganon le 10 Juin 2007 à 21:56
Citation de: Couet le 10 Juin 2007 à 21:49
metal ganon > Non tu ne me l'as pas expliqué ;)
Et puis ça ne résisterait pas à la pression > je croyais que c'était dans le futur. Dans l'état actuel de nos matériaux, certes, c'est impossible, mais qui vous dit que dans le futur ça ne sera pas possible ?

Ben je vais t'expliquer alors, je trouve que le bouclier à la TWW que tu proposes pour la submarine a un côté rassurant, alors que d'être complètement entouré par de l'eau et des monstres a un côté un peu plus effrayant, tu ne crois pas? 

Après comme la submarine est en fait ce qui reste des anciennes villes, il aurait fallu que les humains consolident leurs batîments ce qu'ils ont d'ailleurs fait.
Donc en fait il n'y a pas de problème pour la pression ^^.
Titre: Re: Des récits, en écrivez-vous ?
Posté par: moicoucou le 11 Juin 2007 à 07:54
Citationquoique d'après les rapports scientifiques, il est impossible que les villes se retrouvent à 1 kilomètre de profondeur,

Morwenn a le souci du détail!... :D

Pour ce récit, il ne faut pas oublier que cela se passe au 142è siècle, donc d'ici là, il sera peut-être possible de batir des villes sous l'eau pourquoi pas!... Et puis c'est un  récit de science-fiction, donc....  ;)

Et tout comme Playerman, j'attends la suite, car j'aimerai bien savoir ce qui va se passer....... :) (j'aime bien la science-fiction) :P et Metalganon nous écrit une bonne histoire là.

Titre: Re: Des récits, en écrivez-vous ?
Posté par: Couet le 11 Juin 2007 à 10:38
Citation de: metal ganon le 10 Juin 2007 à 21:56Ben je vais t'expliquer alors, je trouve que le bouclier à la TWW que tu proposes pour la submarine a un côté rassurant, alors que d'être complètement entouré par de l'eau et des monstres a un côté un peu plus effrayant, tu ne crois pas? 

Moui et donc ?
Ça vient peut-être de moi, mais je ne vois pas où est l'explication dans tout ça ^_^
Titre: Re: Des récits, en écrivez-vous ?
Posté par: Teji le 11 Juin 2007 à 13:35
Citation de: Couet le 10 Juin 2007 à 21:49
Mais pourquoi tout le monde parle d'énervement (http://yelims.free.fr/IPB/Invision-Board-France-473.gif)
J'ai mis des smileys qui sourient ou le suggèrent, pourquoi je serai énervée... ?

T'énerves pas! :ninja:

Citation de: metal ganon le 10 Juin 2007 à 20:17

« N’allumez pas trop vos lampes ça pourrait exciter les monstres marins et les « rôdeurs » … »

Exciter les rôdeurs?
Ça sonne bizarre à mon oreille...!

Citation de: metal ganon le 10 Juin 2007 à 20:17
Knile se tourne alors sur sa droite et aperçoit une armée de...

Une armée de ponts de suspension!? :o
...

Quant à l'histoire en elle-même, même si elle se laisse lire, je ne la trouve pas particulièrement accrocheuse ou originale.
Titre: Re: Des récits, en écrivez-vous ?
Posté par: metal ganon le 11 Juin 2007 à 17:24
Citation de: KuroHunter le 11 Juin 2007 à 13:35
Citation de: metal ganon le 10 Juin 2007 à 20:17

« N’allumez pas trop vos lampes ça pourrait exciter les monstres marins et les « rôdeurs » … »

Exciter les rôdeurs?
Ça sonne bizarre à mon oreille...!
D'accord, mais t'aurais dit quoi?

Citation de: KuroHunter le 11 Juin 2007 à 13:35
Quant à l'histoire en elle-même, même si elle se laisse lire, je ne la trouve pas particulièrement accrocheuse ou originale.

Ben tout ne peux pas plaire à tout le monde c'est ton point de vue je le respecte :)
Titre: Re: Des récits, en écrivez-vous ?
Posté par: Teji le 11 Juin 2007 à 17:31
Citation de: metal ganon le 11 Juin 2007 à 17:24
Citation de: KuroHunter le 11 Juin 2007 à 13:35
Citation de: metal ganon le 10 Juin 2007 à 20:17

« N’allumez pas trop vos lampes ça pourrait exciter les monstres marins et les « rôdeurs » … »

Exciter les rôdeurs?
Ça sonne bizarre à mon oreille...!
D'accord, mais t'aurais dit quoi?


« N’allumez pas trop vos lampes ça pourrait exciter les monstres marins et attirer des « rôdeurs » … »
Titre: Re: Des récits, en écrivez-vous ?
Posté par: metal ganon le 11 Juin 2007 à 17:38
D'accord merci. :)

Je vais essayer de reformuler ma phrase.
Titre: Re: Des récits, en écrivez-vous ?
Posté par: Loulou le 11 Juin 2007 à 19:33
Oui, mais des courts!

                                         
Le monde Bizarre

     J'entrais dans un très drôle de magasin, c'était un vieux bonhomme qui tenait la petite boutique. Quand je fermai la porte, une petite statue à l'entrée commençait à se balancer.
-Pas commode cette boutique, c'est pas très accueillant comme endroit, murmurai-je.
      Une drôle d'atmosphère flottait ici, c'etait ces drôles de vieilleries qui la créaient, cette sensation bizarre...
Même le vieillard sur son comptoir _ qui n'avait rien de commun, était louche. Cerise sur le gâteau, une statue au dessus de lui me lançait un regard noir et profond...
-Hé petit!
       La peur s'empara de moi, cette voix était effrayante!
-Hé petit! dit-il d'une voix un peu plus forte. Qu'est ce que tu fabriques dans MA boutique qui vend les objets de GRANDE valeur, oui de très grande valeur!
J'avais tellement peur qu'aucun son n'osait sortir de ma bouche. Mes jambes étaient paralysées.
-Petit! Regarde moi quand je te parle! SORS D'ICI SI TU NE VEUX PAS AVOIR DES ENNUIS!
Je me retournai et une chose encore plus bizarre venait de se produire...


Vous avez aimé????
Titre: Re: Des récits, en écrivez-vous ?
Posté par: Antevre le 12 Juin 2007 à 19:51
Voici une nouvelle nouvelle que je viens de finir. Je comptais l'appeler "Il y a un chien dans l'école", mais j'ai finalement opté pour:


Vie et mort d'un paumé
[/b]

Pfff, les examens, c'est chiant.

J'en ai marre d'étudier des stupidités, et de venir à l'école pour une heure. Autant rester chez soi…

Il y a pas grand-monde dans la cour. Normal, tous ceux qui restent ont examen de chimie à 10h30, et quel imbécile viendrait à l'école 2 heures à l'avance? C'est moi! 2 heures… Encore 2 heures à relire mon stupide cours, alors que je le connais déjà. En plus, le seul de mes potes qui est présent est aux toilettes depuis &frac12; heure. Alors soit il est constipé, soit il est tombé dans le pot. Tomber dans le pot des toilettes de l'école… Raah, l'angoisse!

Le chant des oiseaux ne cesse de retentir dans le ciel de juin. Cool, n'est-ce pas? Non, ces saloperies de volatiles m'empêchent de me concentrer, et aucune pierre dans les parages, rien à leur lancer…

Qu'est-ce qu'il fout, mon copain? Je suis pas vraiment patient, et je supporte pas d'être seul. Bon, je pars à sa rencontre.

Je me dirige vers les toilettes en me demandant si il n'est pas effectivement tombé dans le pot: des grondements inquiétants me proviennent des toilettes. Oufti, j'ai pas bien digéré le film d'hier, si j'ai peur d'une petite dizaine de WC désireux de se venger des vandalismes quotidiens engendrés par de misérables humains. Et depuis quand les toilettes sont-elles vivantes? Je suis con des fois. Selon ma mère, ce n'est pas que des fois.

Heureusement que les toilettes sont pas loin, comme ça je vais arrêter mes conneries.

J'ai parlé trop vite. Une mare de sang en provenance des… toilettes (sinon c'est pas drôle) s'élargit doucement. Beurk, c'est vraiment dégueulasse! J'ai la tête qui tourne… J'arrive déjà pas à regarder mon doigt quand je me coupe avec une feuille de papier, alors là… C'est pas tout ça, mais je dois étudier ma chimie, alors je vais laisser mon copain finir de pisser en paix… Oh, cesse de te raconter des histoires, tu vois bien qu'il est mort! Tu vois quand même bien sa tête, là? Bon Et tu vois aussi que son corps n'est pas là? Bon. Alors, déduction logique: si sa tête est là et pas son corps, fatalement son cerveau n'est pas alimenté en sang et en oxygène. D'ailleurs, tu as d'ici une magnifique vue en coupe de la gorge, avec les différents canaux, bien meilleure que celles de ton cours de bio.

Bon, j'arrête ma schizo, sinon je vais péter un câble avant l'heure. Ce serait con, quand même. Bon, là, je me tire, je préfère encore les photos de mon cours si ça peut m'aider à survivre. Oh, le grondement de tout à l'heure… Et de plus en plus proche… Là je le dis plus, je me casse.

Me revoilà dans la cour. Tout le monde (au moins trois personnes!) me regarde avec effroi. Quoi, mon slip dépasse encore? Dites-le, j'arrive pas à voir avec tout ce sang. Tout ce sang… Ah, c'est ça qu'ils regardent! Heureusement, leur attention est détournée par le gros chien qui déboule à toute allure derrière moi. Il est lui aussi couvert de sang. Couvert de sang… Ah, c'est lui qui a foutu tout ce bordel! Bon, je vais piquer un sprint, même si je me souviens vaguement que mon chien (pas gros, en plus!) me bat largement à la course. Je sens que ça va mal finir.

Décidément, je déteste les exams.


Et voilà, je vous avais dit que je m'en prendrais aux chiens^^.

loulou x: pas mal, poste la suite, mais fais attention aux temps.
Titre: [ZL]Fic
Posté par: zeldalyoko le 19 Août 2007 à 04:03
Je ne sais pas du tout si c'est une fic, quand une histoire sort de l'imagination, c'est trié comme Fan Fiction ?  :unsure:

Bref... Je vais vous mettre un debut de texte que j'ai écrit, seulement voilà mes talents d'écrivain (  :blink: ) ne sont pas élevés ( tout comme mon l'orthographe  :lol: )

CitationVoilà, les vacances viennent ce commencer les portes du collège ce ferme...Les élèves ce dirent aux revoirs et partirent chacun de leurs cotés avant de partir en vacances...... Une heure après la fermeture, un jeune homme sorti le dernier du collège accompagné du directeur qui venais lui ouvrir la porte pour le laisser sortir, il eut une heure de colle, malgré les vacances, les professeurs ne rigole pas sur le règlement intérieure du collège... Le jeune homme avais dessiner un visage de manga sur les murs de la salle de science...
Il ce retrouva à présent dans la rue, il était 18 heures, le soleil commençais à ce qui couché, éclairer par les réverbères il descendit la rue...Arriver devant l'arrêt de bus, il ce mis à lire les horaires des autocars...Assis sur le banc à regarder les flocons de neige tombé, il attendis patiemment l'arriver du bus, qui par malchance arriva avec vingt minutes de retard...Il entra dans le véhicule, regarda autour de lui : « peu de monde à cette heure ci «  pensa-t-il en prenant place à l'arrière du bus...

Trente minutes après le bus arriva à destination, notre ami descendit de l'automobile...La neige continuer à tombé, malgré l'épaisse couche blanchâtre il avança avec difficulté, il n'eut pas le temps de faire quelque pas qu'une voix l'appela...

- Excuse-moi, s'écria la voix...

Il ce retourna et pouvais voir une adolescente qui était à quelque mettre de lui...Elle semblait être de son age, de taille moyenne, elle courais en sa direction, une fois l'un en face de l'autre, elle repris son souffle et remis sa mèche en place...elle commença à parler assez rapidement qu'il eut du mal à la comprendre au début ...

Commentaire pour ce début ? ( si vous parlez des fautes je vous tue )... Un mot qui ce répéte trop ? une chose qui va pas ? dite-le   :unsure:

Merci :D
Titre: Re : [ZL]Fic
Posté par: Isaac le 19 Août 2007 à 05:52
Hm dis Zeldayoko, c'est bien beau de vouloir dynamiser la section Divers mais ehm, une petite recherche avant de poster serait nécéssaire.

Page 2, section divers. "Des Récits, en écrivez-vous?".
http://forums.zelda-solarus.com/index.php/topic,12100.0.html

Là aurait été le bon endroit pour poster ton récit.
Je ne ferme pas, mais je fusionne. Fais attention à l'avenir.  ;)
Titre: Re : Des récits, en écrivez-vous ?
Posté par: zeldalyoko le 19 Août 2007 à 06:02
Je savais bien que j'avais vu ce genre de topic y a pas très longtemps  :P
Désolé et merci  :D
Titre: Re : Des récits, en écrivez-vous ?
Posté par: Couet le 17 Septembre 2007 à 23:41
Ça fait un petit bout de temps que j'écris petit à petit un texte sur mon blog, je viens de le finir et histoire de faire un peu sa publicité (http://anatomie-du-monde.over-blog.com/) (y'a du monde qui vient, mais pas grand monde qui donne ses impressions...), je vous poste ledit texte ^_^

[spoiler]C’était la première fois que Lise se retrouvait seule dans cette maison.

En y réfléchissant bien, à 20 ans, c’était la première fois que ses parents la laissaient seule.
Elle s’était toujours dit qu’ils ne sortaient jamais par manque de temps, ou bien parce qu’ils la couvaient trop. Être fille unique vous rend indéniablement plus attachée à ses parents et vice versa. Et ce soir, elle était seule.

Plusieurs fois, elle rêvait de pouvoir posséder la maison une heure ou deux, affirmer sa maturité, pouvoir s’en occuper mais curieusement, dès que ses parent eurent franchi la porte, elle se retrouva bête dans le couloir à ne pas savoir quoi faire.

Et puis la fatigue la gagna peu à peu. Elle avait travaillé dur cette semaine, un peu de repos, de silence, lui serait profitable.
Mais elle voulait profiter de ce moment de solitude.
Tant pis, ses parent la laissaient enfin seule, elle espéra que cela se reproduirait plusieurs fois et se laissa gagner par le sommeil.

Elle s’allongea dans le canapé du salon, alluma la télévision et regarda vaguement l’émission du soir, une sorte de Jerry Springer show.
Il était question ce soir d’un transsexuel tombé amoureux de son ancien meilleur ami de lycée.

Ses paupières devinrent lourdes au fur et à mesure que les esprit s’échauffaient
dans l’émission. L’ami invité ayant mal pris la nouvelle, prenait peur de la tournure de la situation et insultait son ancien ami de raté, « mec paumé » et autres noms d’oiseaux.

Lise entendit vaguement les premières insultes fuser, mais ne vit pas le magnifique crochet du transsexuel atterrir sur le menton de son ami.

Elle sombra peu à peu dans son sommeil et rêva.
Dans son rêve, elle était dans un pré, un immense pré vert et parsemé de petites fleurs blanches et jaunes, le tout donnant au loin un aspect cotonneux.

Une légère brise soufflait dans sa robe d’été, le fin tissu bleu dont elle était faite complétait merveilleusement ce tapis floral.
Un peu plus loin se dressait un arbre majestueux. Un chêne, probablement centenaire, étalant son imposant gabarit.
Un petit coin d’ombre.

Il faisait chaud malgré la brise qui soufflait. Le chêne faisait un abri parfait pour sommeiller et profiter de ce havre de paix.

Lise s’allongea dessous. Il lui sembla que le chêne allongea ses branches vers elle, afin de mieux la protéger de l’éblouissement.
Lise se sentait bien. Mais étrangement bien.
Quelque chose dans ce paysage enchanteur la perturbait. Mais impossible de dire quoi.
Elle parvint tout de même à fermer les yeux, non sans mal, tout en s’amusant de la situation :
« Je dors dans un rêve »
Elle eut un petit sourire qui se dessina probablement aussi sur le visage de la Lise allongée sur le canapé.

Elle écoutait la brise à travers les branches du chêne. Le feuilles jouant avec le vent, s’entrechoquant et produisant de petits cliquetis.
Le vent lui parlait, lui semblait-elle.
Elle se concentra plus intensément sur le souffle du vent. Mais elle ne parvenait à distinguer aucun mot clairement.
Un dernier effort de concentration et enfin, l’entendit.
Il soufflait :
« Crois-tu que l’Eden effacera tes peurs ? Fermer les yeux ne servira à rien »

Lise sursauta et ouvrit les yeux. Elle passa en un instant de la fabuleuse prairie au salon de la maison.

La télé diffusait toujours cette émission de télé ridicule. Manifestement, les invités avaient changé, car le présentateur opposait maintenant un homme et une femme :
- Probablement encore une histoire d’adultère, soupira Lise.
C’est alors qu’un craquement sonore retentit à l’étage.
Lise sursauta.
Était-ce un animal ? Le grenier faisait souvent office d’abris aux rongeurs, même les plus gros savaient se faufiler par n’importe quelle faille du toit aussi petite fut-elle.
Ou bien était-ce un homme malintentionné qui aurait profité de son assoupissement pour pénétrer et voler des objets ?

Bien que peu rassurée de se retrouver seule face à cette situation, Lise n’eut pas le choix et pris son courage à deux mains. Elle se dirigea vers un placard non loin de la porte d’entrée et se saisit de la raquette de tennis de son père. Un peu lourde, mais si elle atteint sa cible…

Un deuxième craquement un peu plus fort que le premier lui donna l’élan du premier pas vers les escaliers montant à l’étage.

Tout était éteint en haut. Elle n’y était pas retournée depuis le coucher du soleil. Elle s’avança vers l’interrupteur et alors qu’elle s’apprêtait à allumer le couloir, elle eut une hésitation.
Était-ce vraiment judicieux d’allumer les lampes et signaler clairement qu’elle était là, au risque de se faire assaillir de front par l’éventuel intrus ?
Ou bien était-ce plus prudent de laisser tout éteint, pour soit surprendre l’inconnu, soit repartir en douce prévenir la police après confirmation de l’effraction ?

Lise n’était pas rassurée de devoir avancer dans le noir après ces bruits sinistres, craignant à chaque coin de porte de se retrouver nez à nez avec un malfaiteur, mais le noir lui faisait office de couverture.
Finalement, elle se décida pour conserver l’obscurité.

Sa curiosité pourtant l’emporta et elle ne put s’empêcher de jeter un œil dans les pièces de l’étage.

Toutes les portes étaient fermées, comme c’en était l’habitude. Prudente, elle colla son oreille à chacune des portes mais n’entendit aucun bruit provenant des pièces.
Excepté une… Entrouverte.

Elle s’en approcha doucement et sentit un courant d’air froid diffuser à travers la fente de la porte.
Froid ?
L’hiver avait depuis longtemps cédé sa place à la tiédeur du printemps, l’été reprendrait bientôt le dessus, une température froide était donc plus qu’anormale.

Lise ouvrit en grand la porte de la chambre. Cette chambre qui jamais n’avait été ouverte.
« Un grenier rempli de vieilles poussières, lui avait dit son père, c’est dangereux dedans, c’est pourquoi nous la fermons »
Et pourtant, cette pièce paraissait parfaitement aménagée. La seule fenêtre était ouverte, baignant la pièce de la lueur bleutée de la lune. Le vent semblait jouer avec de fins rideaux transparents, si légers qu’on en distinguait à peine les formes.
Sur la gauche de la pièce, un lit de bébé était installé, les draps légèrement froissés.

Juste à côté de la fenêtre de l’autre côté de la pièce, une femme, habillée de blanc et voilée, était assise sur un rocking-chair, tenant un bébé, enveloppé dans une petite couverture.
La femme était tellement penchée sur le bébé qu’on ne voyait son visage, elle balançait la chaise d’avant en arrière comme pour bercer son bébé.
Elle fredonnait doucement une chanson.
Lise s'approcha doucement de cette femme, se demandant ce qu'elle faisait ici. Cette dernière se tut, leva doucement la tête vers Lise qui sentait un frisson glacial parcourir son échine.
La femme était belle, elle paraissait jeune, si jeune. Son visage était lisse et parfait. Lise se demanda pourquoi elle frissonnait, et elle réalisa qu'elle n'avait pas d'yeux. Un trou noir remplaçait le globe de son oeil.
Elle tenta de lui parler, malgré l'horreur qu'elle éprouvait :
"Qui êtes-vous ? Que faites-vous chez moi ?"

La femme ne répondit pas.
Le silence qui s'installa n'était rompu que par le souffle du vent à travers la fenêtre.
Lise avait peur mais n'osait bouger. Que se passait-il donc dans cette maison ?

Et puis la femme parla, sa voix était rauque, un rictus déformait sa bouche :
"Crois-tu que les ténèbres effaceront tes peurs ? Fermer les yeux ne servira à rien.
Car je suis le mal absolu et rien, tu m'entends, rien ne pourra te sauver."

Lise ouvrit les yeux, se réveilla en sursaut sur le canapé.
La télévision retransmettait une ridicule émission de télé, un Talk-Show.
Lise était désorientée, se demandant où était la part de réalité dans tout ce qu'elle venait de vivre.
Terrorisée, elle ne bougea pas pendant quelques minutes.
C'est alors qu'un craquement sonore rententit à l'étage...
[/spoiler]

J'en profite pour remercier Thyb, le seul fidèle qui vient poster des commentaires, ça fait toujours plaisir d'avoir une trace concrète autre que par les stats sur le monde qui vient.

Je prévois de publier petit à petit un autre texte, qui a déjà été écrit, mais que je compte étoffer... Il sera d'un tout autre genre car issu d'un pseudo petit concours au sein de ma guilde dofusienne.
Titre: Re : Re : Des récits, en écrivez-vous ?
Posté par: Cetais le 18 Septembre 2007 à 00:10
Citation de: Couet le 17 Septembre 2007 à 23:41
Ça fait un petit bout de temps que j'écris petit à petit un texte sur mon blog, je viens de le finir et histoire de faire un peu sa publicité (http://anatomie-du-monde.over-blog.com/) (y'a du monde qui vient, mais pas grand monde qui donne ses impressions...), je vous poste ledit texte ^_^

[spoiler]C'était la première fois que Lise se retrouvait seule dans cette maison.

En y réfléchissant bien, à 20 ans, c'était la première fois que ses parents la laissaient seule.
Elle s'était toujours dit qu'ils ne sortaient jamais par manque de temps, ou bien parce qu'ils la couvaient trop. Être fille unique vous rend indéniablement plus attachée à ses parents et vice versa. Et ce soir, elle était seule.

Plusieurs fois, elle rêvait de pouvoir posséder la maison une heure ou deux, affirmer sa maturité, pouvoir s'en occuper mais curieusement, dès que ses parent eurent franchi la porte, elle se retrouva bête dans le couloir à ne pas savoir quoi faire.

Et puis la fatigue la gagna peu à peu. Elle avait travaillé dur cette semaine, un peu de repos, de silence, lui serait profitable.
Mais elle voulait profiter de ce moment de solitude.
Tant pis, ses parent la laissaient enfin seule, elle espéra que cela se reproduirait plusieurs fois et se laissa gagner par le sommeil.

Elle s'allongea dans le canapé du salon, alluma la télévision et regarda vaguement l'émission du soir, une sorte de Jerry Springer show.
Il était question ce soir d'un transsexuel tombé amoureux de son ancien meilleur ami de lycée.

Ses paupières devinrent lourdes au fur et à mesure que les esprit s'échauffaient
dans l'émission. L'ami invité ayant mal pris la nouvelle, prenait peur de la tournure de la situation et insultait son ancien ami de raté, « mec paumé » et autres noms d'oiseaux.

Lise entendit vaguement les premières insultes fuser, mais ne vit pas le magnifique crochet du transsexuel atterrir sur le menton de son ami.

Elle sombra peu à peu dans son sommeil et rêva.
Dans son rêve, elle était dans un pré, un immense pré vert et parsemé de petites fleurs blanches et jaunes, le tout donnant au loin un aspect cotonneux.

Une légère brise soufflait dans sa robe d'été, le fin tissu bleu dont elle était faite complétait merveilleusement ce tapis floral.
Un peu plus loin se dressait un arbre majestueux. Un chêne, probablement centenaire, étalant son imposant gabarit.
Un petit coin d'ombre.

Il faisait chaud malgré la brise qui soufflait. Le chêne faisait un abri parfait pour sommeiller et profiter de ce havre de paix.

Lise s'allongea dessous. Il lui sembla que le chêne allongea ses branches vers elle, afin de mieux la protéger de l'éblouissement.
Lise se sentait bien. Mais étrangement bien.
Quelque chose dans ce paysage enchanteur la perturbait. Mais impossible de dire quoi.
Elle parvint tout de même à fermer les yeux, non sans mal, tout en s'amusant de la situation :
« Je dors dans un rêve »
Elle eut un petit sourire qui se dessina probablement aussi sur le visage de la Lise allongée sur le canapé.

Elle écoutait la brise à travers les branches du chêne. Le feuilles jouant avec le vent, s'entrechoquant et produisant de petits cliquetis.
Le vent lui parlait, lui semblait-elle.
Elle se concentra plus intensément sur le souffle du vent. Mais elle ne parvenait à distinguer aucun mot clairement.
Un dernier effort de concentration et enfin, l'entendit.
Il soufflait :
« Crois-tu que l'Eden effacera tes peurs ? Fermer les yeux ne servira à rien »

Lise sursauta et ouvrit les yeux. Elle passa en un instant de la fabuleuse prairie au salon de la maison.

La télé diffusait toujours cette émission de télé ridicule. Manifestement, les invités avaient changé, car le présentateur opposait maintenant un homme et une femme :
- Probablement encore une histoire d'adultère, soupira Lise.
C'est alors qu'un craquement sonore retentit à l'étage.
Lise sursauta.
Était-ce un animal ? Le grenier faisait souvent office d'abris aux rongeurs, même les plus gros savaient se faufiler par n'importe quelle faille du toit aussi petite fut-elle.
Ou bien était-ce un homme malintentionné qui aurait profité de son assoupissement pour pénétrer et voler des objets ?

Bien que peu rassurée de se retrouver seule face à cette situation, Lise n'eut pas le choix et pris son courage à deux mains. Elle se dirigea vers un placard non loin de la porte d'entrée et se saisit de la raquette de tennis de son père. Un peu lourde, mais si elle atteint sa cible...

Un deuxième craquement un peu plus fort que le premier lui donna l'élan du premier pas vers les escaliers montant à l'étage.

Tout était éteint en haut. Elle n'y était pas retournée depuis le coucher du soleil. Elle s'avança vers l'interrupteur et alors qu'elle s'apprêtait à allumer le couloir, elle eut une hésitation.
Était-ce vraiment judicieux d'allumer les lampes et signaler clairement qu'elle était là, au risque de se faire assaillir de front par l'éventuel intrus ?
Ou bien était-ce plus prudent de laisser tout éteint, pour soit surprendre l'inconnu, soit repartir en douce prévenir la police après confirmation de l'effraction ?

Lise n'était pas rassurée de devoir avancer dans le noir après ces bruits sinistres, craignant à chaque coin de porte de se retrouver nez à nez avec un malfaiteur, mais le noir lui faisait office de couverture.
Finalement, elle se décida pour conserver l'obscurité.

Sa curiosité pourtant l'emporta et elle ne put s'empêcher de jeter un œil dans les pièces de l'étage.

Toutes les portes étaient fermées, comme c'en était l'habitude. Prudente, elle colla son oreille à chacune des portes mais n'entendit aucun bruit provenant des pièces.
Excepté une... Entrouverte.

Elle s'en approcha doucement et sentit un courant d'air froid diffuser à travers la fente de la porte.
Froid ?
L'hiver avait depuis longtemps cédé sa place à la tiédeur du printemps, l'été reprendrait bientôt le dessus, une température froide était donc plus qu'anormale.

Lise ouvrit en grand la porte de la chambre. Cette chambre qui jamais n'avait été ouverte.
« Un grenier rempli de vieilles poussières, lui avait dit son père, c'est dangereux dedans, c'est pourquoi nous la fermons »
Et pourtant, cette pièce paraissait parfaitement aménagée. La seule fenêtre était ouverte, baignant la pièce de la lueur bleutée de la lune. Le vent semblait jouer avec de fins rideaux transparents, si légers qu'on en distinguait à peine les formes.
Sur la gauche de la pièce, un lit de bébé était installé, les draps légèrement froissés.

Juste à côté de la fenêtre de l'autre côté de la pièce, une femme, habillée de blanc et voilée, était assise sur un rocking-chair, tenant un bébé, enveloppé dans une petite couverture.
La femme était tellement penchée sur le bébé qu'on ne voyait son visage, elle balançait la chaise d'avant en arrière comme pour bercer son bébé.
Elle fredonnait doucement une chanson.
Lise s'approcha doucement de cette femme, se demandant ce qu'elle faisait ici. Cette dernière se tut, leva doucement la tête vers Lise qui sentait un frisson glacial parcourir son échine.
La femme était belle, elle paraissait jeune, si jeune. Son visage était lisse et parfait. Lise se demanda pourquoi elle frissonnait, et elle réalisa qu'elle n'avait pas d'yeux. Un trou noir remplaçait le globe de son oeil.
Elle tenta de lui parler, malgré l'horreur qu'elle éprouvait :
"Qui êtes-vous ? Que faites-vous chez moi ?"

La femme ne répondit pas.
Le silence qui s'installa n'était rompu que par le souffle du vent à travers la fenêtre.
Lise avait peur mais n'osait bouger. Que se passait-il donc dans cette maison ?

Et puis la femme parla, sa voix était rauque, un rictus déformait sa bouche :
"Crois-tu que les ténèbres effaceront tes peurs ? Fermer les yeux ne servira à rien.
Car je suis le mal absolu et rien, tu m'entends, rien ne pourra te sauver."

Lise ouvrit les yeux, se réveilla en sursaut sur le canapé.
La télévision retransmettait une ridicule émission de télé, un Talk-Show.
Lise était désorientée, se demandant où était la part de réalité dans tout ce qu'elle venait de vivre.
Terrorisée, elle ne bougea pas pendant quelques minutes.
C'est alors qu'un craquement sonore rententit à l'étage...
[/spoiler]

J'en profite pour remercier Thyb, le seul fidèle qui vient poster des commentaires, ça fait toujours plaisir d'avoir une trace concrète autre que par les stats sur le monde qui vient.

Je prévois de publier petit à petit un autre texte, qui a déjà été écrit, mais que je compte étoffer... Il sera d'un tout autre genre car issu d'un pseudo petit concours au sein de ma guilde dofusienne.

J,aime bien, mais quelque mots ce répete trop...

cela rend l'histoire moins atrayante...
Titre: Re : Des récits, en écrivez-vous ?
Posté par: Couet le 18 Septembre 2007 à 00:25
Lesquels ?
J'avoue ne pas avoir relu en entier à chaque fois, c'est donc bien possible.
Titre: Re : Des récits, en écrivez-vous ?
Posté par: Licious le 18 Septembre 2007 à 00:53
Tu as une belle plume Couet. Je veux dire, tu fais de belles phrases c'est agréable à lire. ^_^
J'aime bien ton texte mais c'est vrai que quelque mots se répètent parfois.

Quelques exemples:

CitationElle avait travaillé dur cette semaine, un peu de repos, de silence, lui serait profitable.
Mais elle voulait profitable de ce moment de solitude.

CitationLise s'allongea dessous. Il lui sembla que le chêne allongea ses branches vers elle

CitationLe feuilles jouant avec le vent, s'entrechoquant et produisant de petits cliquetis.
Le vent lui parlait, lui semblait-elle.
Elle se concentra plus intensément sur le souffle du vent.

Tu vois...ce genre de petits trucs. Mais n'empêche que ton texte est magnifique.
Titre: Re : Des récits, en écrivez-vous ?
Posté par: MagicCanada le 18 Septembre 2007 à 02:25
THE LEGEND OF ZELDA :

Le mystère du Palais Noir



Prologue :


Link... aussi célèbre que le dernier roi d'Hyrule. Ô, que de pur et bonté qui l'a...

Mais point pour longtemps... car Satan fut détrôné et Bézelbuth a pris sa place... un nouveau mal apparaîtra pour l'humanité toute entière. Que de simple d'idée noir et infernal se mélange dans la tête du nouveau prince de l'Enfer. 6 666 légions sont sous contrôle du nouveau prince, et le chiffre 666, symbole infernal et du  royaume de l'Enfer,  apparaît en tête des prêtes de l'Église d'Hyrule. Zelda a déjà ressentie ceci, et les légions infernales se préparent pour combattre les trois Déesses et ainsi Dieu et sa légion. La légion céleste est composée de 7 777 anges non rebelles et fiers de servir Dieu, seigneur suprême de l'univers et des Dieux. 777, symbole du Royaume des Cieux et des Archanges Célestes de l'Archange Michel. Mais cela veux-t-il dire qu'une nouvelle guerre se prépare ? Certe, pour Link et l'homme, mais pas pour les Dieux...

                          Chapitre I : Le mystère du Palais



Link s'était avancé vers la porte du palais. Quand il fut face à celle-ci, il fut surpris par quelque chose de bizarre. Il y avait un symbole de la Triforce, mais pas vraiment pareil comme le symbole de la Triforce auprès de la famille royal.
Étrange se dit Link. C'était effectivement étrange, car la famille royale ne porte pas ce symbole-là. La porte était très riche en décorations. C'était vraiment magique à voir, car ça avait de l'art « Baroque » après la porte. Mais un autre chose fit objet de regarde pour Link. C'était une espèce de statue, qui représentait quelqu'un de très familier. Apparemment, c'était sous la propriété de Ganondorf, qui est maintenant dans le Sacred Realm, depuis bientôt 3 ans. Link ouvrit la porte. Une étrange lueur se fit voir. Un frisson parcourait Link. Les torches s'étaient allumées tout seul, comme si l'endroit était hanté. Link pris son épée et son bouclier et il avança en se méfiant de l'endroit. Un rire diabolique se fit entendre. Link regardant partout, mais il trouva rien. Il arrive face à trois direction : l'une qui va vers un escalier qui plonge dans les ténèbres, l'autre vers une grosse porte type « Baroque » et la dernière vers une espèce de chambre. Link commença vers la chambre. Il explora l'endroit. La chambre était petite, mais elle pouvait convenir qu'une personne seulement. Un drôle d'objet s'étendait sur le superbe lit riche. C'était une bague. Sur la bague, il y'avait les armoiries d'Hyrule. Link la pris et il essaya celle-ci. Avant de la mette, il entendit du bruit. Il répondit fort.


-   Y'a quelqu'un ici ?

Pas de réponse, il mit quand même la bague. Un gros choque le fit tombé sur le lit et il plongea dans un sommeil de longue duré...

Chapitre II : La surprise de Link

Link se réveilla de son périple de sommeille. Une étrange créature lui regardait face à là porte. Ce n'était pas Midna, car cela faisait 3 ans qu'ils ne s'étaient pas vus. La grande créature s'avança vers Link. Elle était camouflée par une longue cape. Elle toucha Link de sa main droite, caché par un gan noir. On ne voyait pas sa tête. D'un coup, elle se mit à parler.

- Toi, jeune héros du temps, que fais-tu ici ?
                             
-   Je suis ici, car je me suis perdue en chemin, et je suis arrivé par hasard dans ce palais.

-  Mmm... je vois, dit la créature étrange. Me reconnais-tu, Link ?

Elle enleva sa cape qui recouvrait sa tête.
C'était une jeune fille belle, avec cheveu blanc comme de la neige. Elle tourna autour du lit, laquelle se trouva le héros du temps. Link ne savais point qui étais cette personne-là. Comment cela fait-il quelle connaît le nom de Link ?
Link se leva, et il regarda la bague. Il y'avait des signes étranges, comme du vieux hylien. Link connaisait très bien la langue hylienne, car Zelda lui a appris cela, il y a au moins 4 ans. Les lettres marquées étaient du vieux hylien, mais en sa langue, cela donna ceci en vieux français :

Celuy quy s'y mettra, aura de grand pouvoyr

Vive le Roy d'Hyrule !

Chapitre III : Découverte




La grande personne mystique approcha vers Link. Elle vit que celui-ci examinait la bague, écrite vieux hylien. Elle lui répondit avec un étrange sourire.

-   Alors ? Qu'est-ce que c'est cette bague, Link, demanda la drôle de créature.

-   Non mais qui êtes vous au juste, pour pouvoir m'appeler et connaître mon nom ?

-   Je suis...

Elle enleva sa cape qui cachait son visage. Ce n'est qu'autre...Midna (Midona pour nos cousins, les Français ^_^)

Link restait silencieux et surpris, par le fait que Midna était là.
Celui-ci pouvant point parler, lança Midna  faire le travail.

-   Link, je suis revenus ici, à Hyrule, pour t'y annoncer une nouvelle très sérieuse !

-   Ah oui ? Et qu'est-ce est cette nouvelle, demanda fort bien Link.

-   Le roi d'Hyrule a besoin de toi, Link ! Et Zelda ma demandé de te retrouver et ainsi porter ce message.

-   Quelle message, demanda Link.

-   Celui-là !

C'était un long parchemin, très beau à voir. Il était écrit en vieux hylien, par la plume de Zelda. Ceci, étant écrit :

Un danger court à Hyrule en ce moment même ! Le Roy, mon père, ma demandé de te prévenir de ce danger que je ne t'y parlais pas encore. Quoique, je ne puise dire autre sur ce danger, Link. Je ne sais pas plus sur cela ! Je ne sais pas ce qui arrive en ce moment même. Je sens la présence du Roi du Mal, aux alentours du château. Je crains fort bien qu'il prépare déjà un plan pour nous attaqué, dont sa menace qui proviendrait du Diable en personne. Je t'en pris ! Viens à mon secours ! Cela est très importent !

Zelda

Avec Privilège du Roy


Link se doute de ce message étrange. Pourquoi Zelda lui dirais cela, alors quelle aurait pu le prévoir avant son départ. Une chose attira l'attention de Link. C'était autre qu'une clé en or. Link releva la tête vers Midna. Celle-ci n'était plus là.



Chapitre IV : La mort devant soi-même...



Link continua à visiter le sinistre château inhabité depuis longtemps. Les couloirs étaient sombres et humide. L'air était pourrit et on sentait l'odeur du poisson vénéneux d'un serpent. Y'avait en ch'min, une bonne fontaine, jadis, coulait l'eau pure, qui faisait miracle. À présent, cette eau n'est que couleur de l'égout des villes. Link s'arrêta à la fontaine. Il s'assit et pris son eau pure qui traînait dans son sac de provision. En tout cas, cette eau était beaucoup plus bonne que celle de la fontaine, avec la couleur de l'eau d'égout. En buvant son eau fraîche, il aperçut quelqu'chose bouger dans l'ombre. On aurait dit Midna ou un certain espion, jouant à cache-cache d'espionnage. Une lumière se mis à briller. C'était la Triforce qui faisait cette lumière d'or. Link la regarda sur sa main gauche. Il pointe vers l'endroit où il avait aperçut la chose bouger, et par enchantement, la Triforce brillait plus fort que d'habitude. Sûrement que celle-ci doit lui prévenir d'un danger, se dit Link. D'un coup, Link entendit un rire maléfique. Ce n'était pas le rire de Ganondorf, car il siégeait encore dans le Sacred Realm. Une épée sortit de l'ombre rentra dans le ventre de Link. Les deux genoux se précédent les pieds, se pose à terre et Link tombe en pleine face, inconscient. Une fumé noir extrême apparut au pied de Link. L'inconnus riant de Link, assomme un coup de pied à lui, pour l'abattre. La Triforce continuait de briller, et elle disparût dans les ténèbres de Bézelbuth qui s'en en approchais...

Chapitre V : La prémonition de Zelda


Zelda était au château. Elle était sur la galerie, en regardant le paysage magnifique d'Hyrule tout entiers ! Elle buvait une tasse de thé, en lisant le journal et les courriers des gens qui lui envoyaient. À un certain moment donné, elle laissant échapper un hurlement à mort, comme si elle voyait un fantôme. Elle vit la marque de la Triforce apparaître sur sa main gauche. Elle sentit un choc électrique tellement fort. Elle mit main gauche sur la table. Impa arrivait en courant (Zelda a 17 ans et Link aussi, tandis que Impa en a 50). Elle alla vers Zelda, et contacte que la marque de la Triforce apparaissait soudainement très fortement sur sa main. Elle transporta Zelda sur son dos jusqu'à la chambre de la princesse.

1h plus tard

Zelda rouvrit les yeux. Impa était assise sur une chaise proche d'elle. La marque de la Triforce apparaissait encore et forte en plus. Elle toucha la main de Zelda, avec un sourire, heureuse de voir sa princesse en vie.

-   Princesse, vous allez bien maintenant ? Que vous est-t-il arrivé au juste ?
-   J'ai été frappé par un choc électrique, alors que je prenais mon thé en lisant mon journal, comme d'habitude.
-   Mais comment ça ?
-   Je ne sais point Impa...

Zelda s'évanouît après cette dernière phrase. Mais qu'a-t-elle vu Zelda ? Qu'est-ce c'était ce mystérieux choc électrique ?


Chapitre VI : Que des ténèbres... Que des ténèbres...[/i]

Link se réveilla, après cette attaque étrangère. N'imagina pas qu'il aurait pu guetté le type étrange. Hélas, il était trop tard pour revenir en arrière. Maintenant, l'élu des dieux était dans les ténèbres, sachant point où il l'est. Ce n'était point un paysage familier, d'où on rencontrait du monde ou des arbres ect... mais bien la noirceur totale! Il était dans les ténèbres ! Il mit sa main gauche en arrière, pour savoir si il avait encore son épée et son bouclier. Ils ne sont pas là ! Link se posant plein de question ; comment se fait-il que ses équipements ne sont point là ? Serais-ce un voleur qui lui aurait prit ? Peu importe, il savait bien qu'il lui restait la marque de la Triforce. Il regarda sa main gauche, et constate... qu'il ne voyait plus la Triforce, même pas la tache de celle-ci ! Link devin de plus en plus fou, se mit à crier :

- OÙ SONT MES ÉQUIPEMENTS ??? JE SUIS PERDU, AU SECOUR !

Quelque chose lui attire l'attention vers le sud. Un triangle d'or flotta sur lui-même s'avança vers Link. Il recula d'un pas, apeuré par cette vision de la Triforce. L'espèce de triangle d'or se mit à parler :

-   Que fait le Héros du Temps icy dans mon monde ?

-   Hein ? Que dîtes-vous ?

-   Tu ne comprend point ce que je dis, car je parle le vieux François, tant que bien que mal ! J'avouëque la raison à laquelle que j'y parle le vieux François et que toy, Héros du Temps, ne comprenoit pas ce language très vieux du François. Quoyque, tu ef très sage pour distingué mes mots dîte. Il me fçembloit comprendre et y parler, mais je me fuis trompé, tu n'y parles point de ce vieux François, parler par les roys jadis.

- Je comprend absollument RIEN !!!

- D'accord,d'accord, mais calme-toi stp ! Je t'explique : tu es...MORT !

-   Oh... vous pourriez parlez correctement pour que je comprenne mieux, non ? Et quossé l'histoire de mort ? dit Link

-   Bon... d'accord ! Tu veux que je recomence du début c'est ça ?

-   Oui...

-   Bien... reprenons du point depart (>_<). Que fais-tu ici Héros du Temps ?

-   Je ne sais pas... tout ce que je me souviens est que je me suis faite agressé par quelqu'chose.

-   Ah bon ? Écoute-moi ! Tu es MORT Link...

-   Que voulez-vous dire par-là, dit-il surprit et coupa parole

-   C'est que, dit l'inconnus, tu as été poignardé par Dark-Link, ton ombre.

-   Comment ?!

-    Hihihihi... pauvre idiot, je suis ce DARK-LINK ! Que tu es con ! Je vais te tuer encore... vu que tu n'es qu'assomé !


Un nuage noir se forma et une ombre, une copie de Link apparut...

Titre: Re : Des récits, en écrivez-vous ?
Posté par: Xiaoxiao le 22 Septembre 2007 à 03:34
MagicCanada, après avoir survolé ton récit de Zelda, j'ai vu qu'il a l'air plutôt sympa avec une touche style forum et/ou bande-dessinée.
Je lirais peut-être plus tard et le critiquerais au complet. (Un peu occupé ce soir)  ^_^

Pour ma part, j'ai participé à un projet de manga qui s'est bien vite terminé. (le gars était au Québec, donc la rentrée s'annoncait)
J'ai, entre autres commencé à écrire son texte, voila ce que ça donne:

L'orée du jour apparait enfin sur le sentier et les premiers rayons du soleil frappe déjà le sol automnal. Quelques feuilles des arbres colorées de rouge tombent déjà à la vue des premières précipitations d'hiver. À cet heure, deux ombres tapissent déjà le terrain comme si elles le faisaient jours après jours. Marchant d'un rythme calme, on peut maintenant reconnaître Maetlero Clarmer, un garçon de 17 ans, et sa petite soeur. Les deux, comme a chaque jour, allaient chercher de l'eau pour les occupations quotidiennes. Même si a chaque fois, sa petite soeur lui joue un tour pour passer le temps, Maetlero reste aussi calme que d'habitude. Il est et sera toujours ce genre de personne, sympathique en tout temps mais avec l'âme toujours mouvementée. Après quelques pas furtifs entre les arbres que forment le sentier, ils aboutirent sur un espace vaste où les plantes de Miss Nature forment un cercle pour en faire découvrir un petit puit en brique lisse et à la charpente rouge. Hypnotisé par la routine, le garçon s'approcha du puit et y fit descendre un sceau jusqu'a entendre le son de l'eau se fracasser au contact du métal. En faisant remonter le puit, et en reprenant le sceau, Maetlero sentit un choc assez fort sur ses côtes, il sentit des minuscules mains le pousser, en y pensant, il sut immédiatement que sa soeur voulait lui jouer un tour en lui faisant croire qu'elle avait l'intention qu'il tombait. Mais malheureseusement, sa soeur ne connaissait pas totalement sa force alors il perdit toute son équilibre et bascula dans les profondeurs du puit. C'est en écoutant qu'il entendit la petite voix de sa soeur crier son nom. Il savait dorénavant qu'il ne sortirait pas facilement de là...

Puis, une autre douleur se fit sentir tout le long de ses jambes, il venait de frapper de plein fouet une branche encrée dans la terre que le puit gardait  depuis quelques temps. Le choc se fit finalement sentir partout dans son corps. Il était tellement rapide et intense que quand Maetlero atterit de plein fouet dans l'eau, il ne réussissait plus à bien nager vers la surface. Mais avec étonnement, ce n'était pas la souffrance qu'il l'empêchais de nager, c'est quelque chose d'autre pensa t-il, quelque chose de plus fort que la douleur. Et puis, il se demanda si ce n'était que son imagination mais il cru que son corps descendait plus vite que d'habitude dans l'eau. "Non ce ne peux pas être quelque chose d'autre! Ce n'est qu'un puit!", c'était ce que ses pensées reflètaient à ce moment. Il ne pouvait pas regarder ce que c'était, ses yeux ne pouvaient plus s'ouvrir. C'est alors que le garçon ne sentit plus de substance liquide autour de son corps, il se disait qu'il avait atteint le fond du puit. Mais il réussit enfin à ouvrir les yeux et il vit autour de lui, des lumières blanches éclatantes voire hallucinantes, comme quand nos yeux croisent la lumière du soleil. Et cette fois, il sentit son corps tomber pour de vrai. La même sensation que sauter d'une falaise devrait vous faire ressentir. Maetlero réussit enfin à se retourner et a pouvoir regarder ce qu'il lui attendait à la fin de sa chute, serait-ce quelque chose qui amortirait sa chute ou la mort certaine?

Autour de lui, ce n'était plus des lumières étranges mais seulement le ciel. Puis dans le vif insant qu'une seconde vous procure, il put voir le reflet de l'eau, et dans ce même instant, son cerveau cria de joie de voir qu'il ne mourra pas. Il ressentit un autre choc au contact de l'eau, cette fois,l'eau était différente, très claire. Il se rendit compte qu'il venait d'atterir dans un lac. "Un lac dans un puit? Mais qu'est-ce que c'est que ça!" Le lac, était très profond, il se dépecha vite d'atteindre la surface avant que ses poumons ne tiennent plus le coup. La tête sortit hors de l'eau, il prit la plus grande bouffée d'air qu'il ait jamais pris pour pouvoir reprendre son oxygène et aussi ses esprits. Alors, en regardant un peu partout, il aperçu une côte de sable au large. Reprenant ses mouvements habituels, il naga jusqu'a la rive. Sa jambe était redevenue comme avant, il ne sentait plus aucune douleur. Plutôt étrange car ce n'était pas ce qu'il attendait quand il pu faire le premier mouvement de jambe. Retrouvant la terre ferme, et sentant le sable filer sous ses mains, il commenca a croire qu'il était entré dans une dimension différente de la sienne. En regardant autour de lui, il vit que le lac se remplit grâce à une chute directement à l'opposé de la rive où il se trouve, mais ce qu'il lui attira l'attention est que un peu à la droite de celle-ci, se trouve une cabane qui est presque engloutie par les branches de la forêt l'entourant. Sachant maintenant que des gens doient y vivre ils se mis en route vers sa direction. Mais du coin de l'oeil, il aperçu une fille aux cheveux violets étendue sur la plage. En la fixant d'un peu plus près elle semblait totalement innanimée, et de plus, tout trempe. Maetlero fit la déduction qu'elle fut surement envoyée par le courant de la chute. C'est alors que par reflèxe, il lui fit le bouche-à-bouche. Après un seul et unique coup de souffle, elle ouvra les yeux grandement et se leva grossièrement sans recracher aucune goute d'eau en disant: "Tu souffle trop fort idiot!".

Après la descente dans le puit, la chute dans le ciel et maintenant elle, Maetlero ne comprends plus une seule chose de ce qu'il lui est arrivé...

- Et puis on fait pas comme ça, il faut y mettre plus de sensualité! Et aussi avec la langue!
- Quoi?
- Bah quoi tu sais pas comment on embrasse un fille?
- Euuuh... oui bien sur mais je croyais que tu était inconsciente.
- Inconsciente?! Tu me traites de conne?
- Euh non je voulais dire... enfin, j'aimerais savoir où je suis?
- T'est saoul?

Les dialogues n'étaient pas fini mais en général c'était un bon début.  :)
Titre: Re : Des récits, en écrivez-vous ?
Posté par: Medulla le 31 Octobre 2007 à 11:48
Désolée, je n'ai pas lu les textes précédents (pardon, mais j'ai la flemme :ninja:), mais je tenais à poster un court texte que j'ai écrit il y a quelques mois et qui j'espère vous plaira. ^^
Bon, c'est loin d'être joyeux, hein ! :P




Dialogue inutile sur la Souffrance


-Tu te sens utile toi ?
-Bien sûr que non, sinon je serai heureuse !
-Mais à quoi ça sert le bonheur ?
-A faire que ceux qui souffrent se créent leurs propres illusions !
-Tu souffres toi ?
-Bien sûr, qui ne souffre pas ici ?
-Moi...
-Toi ???
-Enfin, je veux dire... je ne ressens rien de spécial ; ni du malheur, ni du bonheur.
-Tu n'as pas envie de pleurer ?
-Non.
-C'est immonde !
-C'est comme si j'étais hors de moi-même.
-Comme tu dois souffrir !
-Non.
-Moi je souffre.
-Pourquoi ?
-Je ne sais pas, mais je souffre !
-Ca fait comment ?
-Le coeur bat plus vite et plus fort, tellement qu'on croirait qu'il va exploser ou s'arracher.
Tu as aussi une espèce de boule dans le ventre qui fait que tes intestins et ton estomac se compressent tous seuls n'importe quand.
Ta gorge devien sèche et tu peux à peine parler, tu n'arrives même pas à crier ta douleur.
Tes jambes se mettent à trembloter et deviennent lourdes ; elles te font tellement mal que tu ne les sens plus au bout d'un moment.
Ta respiration s'accélère et tu manques de t'étouffer.
Et il y a les larmes, ces maudites larmes brûlantes qui coulent par milliers sur tes joues glacées sans que tu puisses les arrêter !
C'est ça souffrir...
Titre: Re : Des récits, en écrivez-vous ?
Posté par: moicoucou le 01 Novembre 2007 à 07:38
Medulla >>
CitationBon, c'est loin d'être joyeux, hein !

Cela nous changerait vraiment mais ce ne serait plus toi si c'était trop joyeux!....  :PEt pourtant tu aimes sacrément rigoler! ^_^

Bon!... Ton texte est (comme d'habitude) criant de vérité... Tu retransmets parfaitement les émotions... Très beau texte. J'ai toujours plaisir à te lire.... :bisou:
Titre: Re : Des récits, en écrivez-vous ?
Posté par: Antevre le 22 Décembre 2007 à 20:19
Salut à tous! Je viens d'écrire un petit texte parlant de Noël. Comme les exams sont (enfin) terminés chez moi, je me permets de le poster immédiatement:

Noël

Hier, je me suis promené dans la rue. Le monde était en effervescence : les rues bondées de gens, allant et venant dans le marché de Noël qui a pris possession de la ville il y a 2 semaines. Là, certains goûtaient aux spécialités de Noël ; telles le foie gras, le vin, le gibier et la bûche, d'autres faisaient leurs courses de Noël, essayant de trouver le cadeau le plus original au meilleur prix possible, tandis que d'autres encore s'amassaient autour de la patinoire dressée au pied d'un énorme sapin coupé pour l'occasion. Enfin, certains paraissaient plus préoccupés, et traversaient le marché sans trop y penser : ceux-là n'étaient pas là pour la célèbre fête familiale, mais pour mener des affaires personnelles. Ils se dirigeaient vers leur maison, proche du centre de la ville, rendaient visite à quelqu'un, faisaient leurs emplettes personnelles ou cherchaient un endroit où manger rapidement.
Mes pas m'ont mené deux rues plus loin : là, les gens qui circulaient n'étaient pas là non plus pour Noël : certains se dirigeaient vers la gare, ou encore vers des habitations. Malheureusement, Noël était trop cher pour eux. Alors ils fêteraient la naissance de Jésus en petit comité, ou pas du tout, selon leur religion. En attendant, ils se sentaient un peu rejetés : les lieux qu'ils occupaient habituellement étaient monopolisés par des gens qui leur étaient inconnus, des gens qui se promenaient avec au minimum 100 euros dans la poche pour profiter des attractions de Noël. Mais c'était sans gravité : dans un mois maximum, leur belle ville aurait repris ses couleurs habituelles.
Ce fut là que je commençais à m'intéresser à plusieurs personnes en particulier : à une femme enceinte allongée à terre, immobile, entourée de passants paniqués près d'une ambulance, et à quelques policiers, qui, déchargés de leur devoir envers elle par les infirmiers, se dirigeaient maintenant vers l'objet initial de leur présence : une autre femme, aussi allongée par terre, et immobile, vêtue de haillons, qui se trouvait à côté d'une plaque demandant aux passants de faire appel à leur cœur. La seule différence importante entre elles était que personne ne s'intéressait à la clocharde. Les infirmiers essayèrent en vain de réanimer la femme enceinte, tandis que les policiers essuyaient le givre sur le visage de l'autre femme. Finalement, les infirmiers mirent les deux malheureuses dans l'ambulance et un policier les pièces de la clocharde dans sa poche. L'ambulance partit à faible vitesse et ses occupants n'allumèrent pas sa sirène.
La vie reprit son cours : chacun retourna à son occupation première : les touristes se dirigèrent vers le marché, les autres vers la gare ou une habitation. Moi, je pris la pancarte de la clocharde, car je n'avais jamais su écrire, et que c'était vraiment une aubaine. Je pris sa place, et, 6 heures plus tard, sentis l'engourdissement se propager en moi. La dernière chose que je vis était la tasse posée devant moi. Elle ne contenait que 2 euros. Quelle veine ! J'allais pouvoir prendre le café avec Saint Pierre !
Titre: Re : Des récits, en écrivez-vous ?
Posté par: Couet le 22 Décembre 2007 à 22:27
Le texte gagnerait à être un peu plus aéré à mon avis :)

Ensuite, question de goût personnel, mais j'aurais plutôt eu tendance à insister sur les sentiments/impressions qui se dégagent de cette scène, là ton texte reste superficiel.
Mais bon, mes remarques dénotent d'un style particulier que je m'attèle à conserver ^_^
Titre: Re : Des récits, en écrivez-vous ?
Posté par: Lord Ganondorf le 29 Mars 2008 à 02:29
Mon Dieu, je crois que je ne me suis pas connecté depuis un an, si ce n'est pas plus... Ce que les choses ont changé! Je suis revenu, car j'avais envie d'écrire. J'ai donc écrit sur un sujet passionnant et plein de rebondissements...

Éternuement

L'autre jour j'ai éternué en regardant le soleil un peu trop directement. C'était bien. J'ai aimé ça. C'est que, vous voyez, je retire un certain plaisir des éternuements. Je sais que c'est bizarre, mais ce geste en apparence absolument anodin est une des vraies jouissances de mon existence... Ah! Si vous saviez... En fait, oui, c'est ce qui est drôle. Vous savez. Seulement, ce qui est plus difficile, c'est de retranscrire le tout  en des mots que tous peuvent comprendre, s'imaginer ou, en tout cas, revivre mentalement.

Je sens le picotement lointain et profond qui monte... qui monte... qui monte... Je lève la tête lentement vers le ciel, je ferme tendrement les yeux, comme si je voulais me rapprocher ultimement de l'objet de ce picotement fatidique. Et puis, je grimace. Ce n'est pas très beau. Enfin, je n'ai  jamais vu à quoi je pouvais bien ressembler quand j'effectue ce drôle de rictus, mais j'ai suffisamment vu de gens éternuer dans ma vie pour connaître avec une certaine précision les expressions loufoques que prennent les gens quand ils le font.

C'est à ce moment ultime que le plaisir de l'éternuement est à son comble. J'utilise ici le mot plaisir comme si ce moment était heureux. En fait, j'ignore entièrement, encore en ce moment, la véritable nature de ce sentiment. Intuitivement, je pencherais pour le Bonheur. Avec un B majuscule, s'il vous plaît. Mais, avec le temps, avec la maturité du temps, surtout, j'associerais ce sentiment à l'Angoisse. Ah! Si vous saviez... En fait, oui, c'est justement ce qui est comique. Vous savez. L'Angoisse. La Nausée. Des sentiments tout à fait négatifs me direz-vous. En vérité, il n'en est rien. Je parle ici d'une Angoisse et d'une Nausée telles, que lorsqu'elles vous prennent, elles vous empoignent la poitrine comme un gant de cuir... Vous voulez savoir. Vous voulez aller plus loin. Mais surtout, paradoxalement, c'est ce sentiment de chute libre qui vous enivre totalement.

Je vous donne un exemple qui me vient rapidement à l'esprit. Vous vous levez la nuit et vous montez un escalier. Arrivé au palier supérieur, votre pied pense qu'il lui reste encore une marche à gravir. Le pied se perd dans le vide et s'ensuit ensuite un curieux sentiment de chute. C'est là, très exactement là, que se produisent l'Angoisse et la Nausée de nos éternuements...
Et, par la suite, exactement comme si le temps ralentissait, la tête commence un subtil retour vers l'avant.  Comme si elle sombrait, lentement, doucement, tendrement... vers l'inconnu. Et, brusquement, la réalité revient. On ouvre les yeux. On respire. Encore. La réalité.

Ah! Si vous saviez... En fait, oui, c'est justement ce qui me fait rire.

Vous savez.
Titre: Re : Des récits, en écrivez-vous ?
Posté par: Chao le 29 Mars 2008 à 02:54
Bien, j'ai commencé une fanfic il y a 3 semaines, mais le forum fanfic n'étant que pour les fanfics de zelda, je vais poster mon début ici :).

Pour ceux qui ont l'envie et le courage de lire mes débuts en fanfics, dite moi votre avis et comment je devrais l'améliorer.

La fanfic porte 4 chapitre pour le moments, j'écris quand ça me tente une petite partie, je note mes idées dans un bloc note puis quand j'en ais assé j'entame la suite de l'histoire ;).

Ah et pour l'orthographe, désoler j'ai fais de mon mieu mais il reste des fautes mais plus de mille mots, parfois c'est chiant tout trouver -_-.

Le thème est Shakugan no shana, plus précisement des années avant la série actuelle. L'aventure de l'ancienne Flamme Haze d'Alastor avant Shana écrit à ma façon :).

''The Slayer with Flaming Hair and Burning Eyes''
Chapitre 1:[spoiler]Chapitre 1: Rongal, village de l'armonie.

Encore un dimanche matin ennuyeu ce dit Mai après avoir ouvert ses yeux étendue sur son lit. Rien d'interresant ne ce passe depuis l'entrée au collège ce dit-elle. Après s'être levée elle commenca ses exercices physiques matinaux. Venant du premier étage une voix douce l'appela: ''Mai, le déjeuné est prêt''.
Affamée, elle acourut aussitôt qu'elle entendit ces mots qui sonnaient comme or à ses oreilles.

''Ces temps-ci tu sembles plutôt mal, tous va bien?''.
Entre deux bouchées de crêpes elle lui répondit avec un ton rauque que tout allait bien, sauf qu'elle ne savait pas quoi faire de ses journées ormis l'école et la grippe qu'elle a attrapée l'agaçait.

Mère:-''Tu devrais participer à un club de ton college, ça ne peut pas te faire de mal non?''
Mai:  -''Oui j'y ait déja pensée mais je n'arrive pas à choisir.''
Mère:-''Peut-être le club de kendo? Tu as toujours été douée avec un baton dans les mains.''
Mai:  -''Tu parles de quoi?''
Mère:-''Quand tu passes le ballais dans ta chambre, tu jongle avec le baton et tu frappe dans le vide, je t'ais déja vu le faire. Tu es douée!
Mai(embarrassée): '' !?'' ''Oui peut-être bien...''
Mai: ''Je vais prendre une marche pour y penser, Bye''
Mère: ''Ne reviens pas trop tard ce soir ''

Pour commencer sa marche elle longea la rive de ce beau village qu'est Rongal tout en repenssant ce qu'elle allait faire. Mai est une jeune fille de 17 ans qui vient d'entrer au collège, n'ayant pas une moyenne excelente elle n'a pas réussis à entrer dans la même école que ses amis. Souvent gènée elle a de la difficultée à aborder les autres mais elle possède quelque chose de spécial qui pousse les autres à être amicale avec elle. Une fois qu'on la connait mieu, on s'apercoit qu'elle est une fille dynamique qui déborde d'énergie.

''Le club de Kendo hein....'' ce dit t-elle en empruntant la route pour retourner chez elle. En passant devant son collège elle fixa de ses yeux détendues la classe d'anglais.
''Tien, j'ai un exam d'anglais dans deux jours, faudrait peut-être que je commence à réviser...''

En ouvrant la porte de chez elle, sa mère la salua et lui dit que le soupé serait bientôt prêt. 6h ont déja passés, depuis ce matin.
''Après mûre réflexion, la journée a passé plus vite que prévu.''
Mai monta dans sa chambre, s'installa sur sa chaise et armée d'un crayon elle commenca à travailler le portrait d'un personnage. Il avait des cheveux bruns et courts, des yeux bleu et portait une armure comme les soldats de cette époque.[/spoiler]

Chapitre 2: [spoiler]Chapitre 2: Club de Kendo


Lundi matin, réveil pénible pour Mai. Après avoir fait ses exercices quotidiens, avoir pris une douche et engloutit le déjeuné préparée par sa mère, il était temps d'aller à l'école.
''Voyons voir, Anglais-Math-Phylo-Sport, pas mal cette journée ça commence bien la semaine.'' ce dit t-elle sur la route. Arrivée en face de la grande porte du collège elle ressentit une sensation bizarre, un malaise.
''Ce n'est rien, ça va passer...''
Pourtant cela ne passa point, cela empirait à chaque moments sans pour autant lui faire de mal, ce n'était qu'une impression.
Puis vint le court de Math:

Professeur: ''Dans ce cercle, combien de radian a t-on si sont équivalent en dégrée est 545?''
Professeur: ''Jackson?''
Jackson: ''9?''
Professeur: ''Faux, Mai?''
Mai: ''7?''

À ce moment le malaise de Mai était à son point maximal, quelque chose allait arriver elle en était sûre. Pourtant rien ne ce passa et la journée s'en suivie normalement. Elle décida d'oublier ce sentiment étrange qu'elle ne voudrait revivre pour rien au monde et alla s'inscrire au club de Kendo.

1 mois passa depuis son inscription.

Mai était effectivement très douée au kendo, 3ème de son équipe sur 13 inscrit. Elle n'était pas très forte mais ses techniques étaient redoutables et son controle du shinai compensaient son manque de force brute.
Le chef de l'équipe de kendo leur annonca un tournois prochain. ''Mon premier tournois !'' pensait Mai très excitée à propos de cette nouvelle.
Après s'être changée au vestiaire, elle rentra chez elle avec le sourrire au visage. Elle engloutit son repas, révisa ses maths puis alla se coucher...
En rêve lui apparut l'image floue d'une femme, grande avec de long cheveux rouges et des yeux enflamées.

Il était déja le matin
''Aujourd'hui c'est une pratique au club... pourquoi pratiquer un jour de congé? Bon le tournois est dans 3 jours mais un jour de congé devrait rester congé!''
Après avoir enfilée son uniforme d'école, elle partit au collège, passa entre les classes de phylo et de math pour enfin atterir à l'endroit désiré : La salle de gym.

Une fois équipé Mai enchaina quelque coup avec ses équipiers et équipières.
Elle ce mis en position d'ascension et attendit tranquillement son adversaire. Une fois ce dernier à porté elle évita le coup ennemie d'une facon souple et agile et donna un grand coup dans le dos de son ennemie. L'adversaire ce retourna et lui donna un coup horizontal au niveau de la taille... Elle fonça sur son adversaire en tournant et lui asseigna un coup sur la tête en criant ''Men'' avant que le coup de ce dernier ne l'atteigne.
D'un mouvement rapide et parfait tous étaient épatés des progrets de Mai. Certe elle n'était pas assée expérimentée pour ce battre au même niveaux que les deux premiers mais elle devient de plus en plus forte très rapidement.[/spoiler]

Chapitre 3: [spoiler]Chapitre 3: Le tournois de kendo

Le grand jour était arrivé, tous étaient excités et arrivèrent au dojo où le tournois aurait lieu.
Mai devait passer en avant dernière, mais cela ne l'importait point, tant qu'elle pouvait jouer elle était heureuse.
Un roullement de tambourds s'enchaina puis un des animateurs cria à voix haute: '' Je déclare le tournois de kendo de Rongal ouvert !''. Les matchs s'enchainèrent les uns après les autres et le tour de Mai approchait à grand pas. Puis le malaise qu'elle avait ressentit auparavant revint en force. Elle alla ce rafraichir au toillete et entendit très fort '' Mai Suon est demandée au terrain numéro 4''.

Elle ce mis en face du plus fort de l'équipe adverse, l'issu du combat était déja déterminé: Mai allait perdre. Le garcon s'élanca visant la tête de Mai mais cette dernière parra le coup puis risposta du mieu qu'elle pouvait. Quelques échanges de coups puis Mai était déja épuisée, ''Ce garcon frappe fort !'' pensa t-elle, mais le temps pour penser ne lui était pas permis. Son adversaire lança une autre attaque mais elle fut automatiquement bloquée, puis le denier poussa son shinai contre le sien et la fit tomber... Au moment où il allait donner le coup décisif, il s'arrêta tout d'un coup.

Mai était étonnée, ''Pourquoi ne me frappe t-il pas?'' .
Cela lui pris un moment pour s'apercevoir que tous le monde était figés comme des statues. L'atmosphère n'était plus la même, tous semblaient entourés d'une paroi enflammée.
D'un coup une femme traversa le mur au fond du dojo, étalée par terre elle semblait mal en point.

Mai(choquée): ''Tout va bien? Vous êtes toujours vivante ?''
La jeune femme ce releva sans lui dire un mot puis sortit par le trou qu'elle avait fait...
De long cheveux flamboyants avec des yeux ardents, comme dans son rêve... Pourtant cette fille n'était pas celle qu'elle a vue.
Apeurée mais curieuse elle sortit du dojo voulant une explication de la situation mais tous ce qu'elle vue n'était que l'étrangère couverte de sang frappant un homme asser étrange. Ce combat ne semblait point normal, la jeune femme formait des dragons en utilisant des flammes et les lança contre son ennemie. Ce dernier utilisait une lumière arc-en-ciel pour ce défendre et riposter.[/spoiler]

Chapitre 4: [spoiler]Chapitre 4:L'éveil
 
N'en croyant pas ses yeux elle observa attentivement le combat qui prit de plus en plus d'ampleur. La fille était forte mais l'homme contre qui elle se battait avait l'avantage. Un coup décisif s'enchaina, d'un coup d'épée cet homme mystérieu transperca son adversaire et l'envoya valsé à quelques mètres de Mai avant de la rejoindre.
L'homme s'appelait Merihim et cette jeune femme Lota

Merihim: ''Voila ce que ça donne quand tu ne veux rien écouter''
Lota: ''Tais toi sale monstre''

Mai dérouté était caché derrière un mur, elle avait peur et voulait que tous ce termine. Elle porta quand même assé d'attention à leur discution pour suivre la tournure des évènements.

Lota: ''Je vais tous vous tuez...''
Merihim: ''Tu compte tuer Alastor aussi? Après tout il est comme nous.''
Lota: ''Ne le compare pas à toi, lui il protège ce monde au lieu de le détruire''
Une troisième voix ce fit entendre: ''Lota, enfuie toi tu ne peux pas gagner contre lui''.
Lota: ''Tais toi Alastor, si je ne le tue pas maintenant ce sera trop tard.''

Une troisième personne? Pourtant Mai n'aperçois personne ormis les deux combattants...
La voix semblait sortir du collier que Lota portait à son cou.

Merihim:''Le ''city devoring'' sera bientot en place, profite de tes derniers instant Lota...''

D'un coup cet homme à l'apparence jeune disparut dans un rayon d'arc-en-ciel et Mai stupéfaite alla à la rencontre de Lota.

Lota: ''Toi, aide moi à me relever...''

Mai s'executa mais une fois debout cette dernière retomba aussitôt...

Lota: ''C'est déja la fin hein...?''
Alastor: ''Lota...''

Cette voix sortait vraiment du collier, confuse Mai demanda:

Mai: ''Cet homme, pourquoi il t'a attaquée?''
Lota: ''Il ne m'a pas attaqué, je l'ais attaquée.''
Alastor: ''Conserve tes forces, je vais lui expliquer''
Alastor: ''Cela prendrerait trop de temps à expliquer en détail, mais Merihim a pour but de détruire ce village.
Mai: ''!? Détruire ce village pourquoi?''
Alastor: ''Tu poses trop de questions, j'ai un service à te demander''
Mai: ''Quoi?''
Alastor: ''Prend Lota avec toi et enfuit toi de cet endroit.''
Alastor: ''D'ici 10 minutes le village entier sera détruit et transformé en énergie''
Mai: ''10 minutes !? Comment veut tu que je sortes, je n'ais pas le temps... On est en plein centre du village.

Plus inquiète au sujet de sa mère que de ce qu'il allait lui arriver, Mai voulait à tous prix ce réveiller de ce cauchemar... Elle aurait fait n'importe quoi pour être étendue dans son lit comme elle aime le faire ou être à son bureau en train de dessiner. Alastor la ramena sur terre en lui proposant un marché:
Elle devait jurée de protèger ce monde des ''Guze no tomogara'' qui nuisaient à l'équilibre entre cette dimension et Guze. Tous ce charabia n'avait aucun sens à ses oreilles, mais si Alastor pouvait lui donner asser de pouvoir pour sauver sa mère elle serait prête à tout.
Elle s'exécuta en suivant les ordres d'Alastor.

Alastor:''Dépechons nous, retire le collier du cou de Lota.''
Alastor: ''Bien maintenant attache le à ton cou.''
Alastor: ''Choisit la forme du communicateur''
Mai: ''Quoi?''
Alastor: ''La forme dans la quel tu veux que j'apparaise''.
Mai: ''... une bague?''
Alastor: ''D'accord très bien, maintenant embrasse Lota''
Mai: ''!? ....Quoi..?''
Alastor: ''Je suis dans le corp de Lota, il faut un contact physique pour que je change d'hôte''
Mai: ''...très bien.''

Mai embrassa Lota pendant un long moment le temps pour donner du temps à Alastor. Son premier baisser, jamais elle ne pensa le donner à une femme. Pendant qu'Alastor changeait de corp, elle sentit son corp ce réchauffé et devenir de plus en plus légé, c'était une sensation challeureuse et agreable. Le collier disparut aussitôt dans un éclat et se reforma en bague à son index droit. Sa longue chevelure devint d'un rouge flamboyant et ses yeux changèrent en un rouge brûlant. Mai devint la nouvelle ''Flamme Haze'' d'Alastor ou plus couramment appelée : ''The Slayer with Flaming Hair and Burning Eyes'' .[/spoiler]

M'enfin je compte pas faire la fanfic du siècle, je fais ça d'abord pour me détendre mais j'aimerai quand même avoir votre avis :).
Titre: Re : Des récits, en écrivez-vous ?
Posté par: Teji le 29 Mars 2008 à 03:02
Lord Ganondorf:

Déjà, un plaisir de te retrouver! :)
Belle réflexion, ou comment tourner un instant en une vingtaine de lignes. Tu nous prends à témoin de façon convenue mais avec un côté pleinement assumé qui fait que les tournures de phrases sont plus subtiles qu'on pourrait le penser.

Titre: Re : Des récits, en écrivez-vous ?
Posté par: Couet le 29 Mars 2008 à 10:39
Lord > J'aime bien ce genre de réflexion, c'est marrant ^^
Bel exercice ! :)

Maxime > Honnêtement je trouve que c'est plat et qui plus est c'est bourré de fautes qui auraient pu être corrigées au correcteur ;) ("déjeuné")
Titre: Re : Re : Des récits, en écrivez-vous ?
Posté par: Chao le 29 Mars 2008 à 15:48
Citation de: Couet le 29 Mars 2008 à 10:39
Maxime > Honnêtement je trouve que c'est plat et qui plus est c'est bourré de fautes qui auraient pu être corrigées au correcteur ;) ("déjeuné")

Tu as des idées pour corriger la ''platteur'' :mrgreen:?
Sinon si tu as le nom d'un bon correcteur automatique je suis prenneur :).
Titre: Re : Des récits, en écrivez-vous ?
Posté par: Couet le 29 Mars 2008 à 15:52
Y'a Firefox déjà....

Pour la "platteur" comme tu dis, essaye de t'attarder un peu plus sur les détails, déjà. :)
Titre: Re : Re : Des récits, en écrivez-vous ?
Posté par: Chao le 29 Mars 2008 à 15:54
Citation de: Couet le 29 Mars 2008 à 15:52
Y'a Firefox déjà....

Pour la "platteur" comme tu dis, essaye de t'attarder un peu plus sur les détails, déjà. :)

Firefox corrige automatiquement maintenant  :huh:, faudrait peut-être que je le réinstalle :mrgreen:.

M'attarder sur les détails ? D'accord j'essayerai, merci :).
Titre: Re : Des récits, en écrivez-vous ?
Posté par: Morwenn le 29 Mars 2008 à 21:54
Maxime > Je n'ai pas vraiment pris le temps de lire ton texte, surtout que je ne connais pas Shakugan no Shana, je n'ai pas pu me placer dans le contexte ;)

Lord Ganondorf > Je me demandais si quelqu'un ressentait la même chose que moi dans ce genre de situations, apparemment oui^^
En tout cas, je trouve très bonne ta description de l'indescriptible, autant pour l'éterunement que pour la marche de l'escalier, deux choses qui "grisent" un peu pendant même pas une seconde^^
Je dis bravo, car j'ai vraiment su retrouver ce que tu voulais dire. Je rajoute juste une chose : quand le nez picote comme si on allait éternuer, et que finalement ça ne marche, on est vraiment très frustré :)
Titre: Re : Re : Des récits, en écrivez-vous ?
Posté par: moicoucou le 30 Mars 2008 à 17:21
Très plaisant récit!...

Citation de: Lord Ganondorf le 29 Mars 2008 à 02:29
C'est que, vous voyez, je retire un certain plaisir des éternuements. Je sais que c'est bizarre, mais ce geste en apparence absolument anodin est une des vraies jouissances de mon existence...
Je sens le picotement lointain et profond qui monte... qui monte... qui monte... Je lève la tête lentement vers le ciel, je ferme tendrement les yeux, comme si je voulais me rapprocher ultimement de l'objet de ce picotement fatidique. Et puis, je grimace. Ce n'est pas très beau. Enfin, je n'ai  jamais vu à quoi je pouvais bien ressembler quand j'effectue ce drôle de rictus, mais j'ai suffisamment vu de gens éternuer dans ma vie pour connaître avec une certaine précision les expressions loufoques que prennent les gens quand ils le font.

C'est à ce moment ultime que le plaisir de l'éternuement est à son comble.  Mais, avec le temps, avec la maturité du temps, surtout, j'associerais ce sentiment à l'Angoisse. Ah! Si vous saviez...  c'est ce sentiment de chute libre qui vous enivre totalement.

Je vous donne un exemple qui me vient rapidement à l'esprit. Vous vous levez la nuit et vous montez un escalier. Arrivé au palier supérieur, votre pied pense qu'il lui reste encore une marche à gravir. Le pied se perd dans le vide et s'ensuit ensuite un curieux sentiment de chute. C'est là, très exactement là, que se produisent l'Angoisse et la Nausée de nos éternuements...
Et, par la suite, exactement comme si le temps ralentissait, la tête commence un subtil retour vers l'avant.  Comme si elle sombrait, lentement, doucement, tendrement... vers l'inconnu. Et, brusquement, la réalité revient. On ouvre les yeux. On respire. Encore. La réalité.


Vous savez.


:) Je crois que je comprends!...  ;) Je ne sais pas éternuer silencieusement, ce sont toujours de grands "atchoums" tonitruands et non pas les petits "souic"!... Il paraît du rest e qu'il ne faut pas éternuer ainsi (la seule fois où je l'ai fait j'ai eu très mal aux oreilles  :()

La comparaison que tu fais avec l'escalier est très juste aussi... Là je dis chapeau, car jamais il ne me serait venu à l'esprit de faire un récit sur ce problème qui nous concerne tous!... L'éternuement!

Et j'ajouterais qu'après le plaisir et l'angoisse ressenti, ce serait comme une délivrance, un bien-être profond qui fait que l'esprit est comme "libéré" d'un fardeau!...  ^_^

Evidemment, je ne parle pas de l'éternuement dû au rhume, celui-là est profondémént désagréable et ne me procure aucun bien-être si ce n'est de "barler du nez"!... :lol:
Titre: Re : Des récits, en écrivez-vous ?
Posté par: Lord Ganondorf le 02 Avril 2008 à 05:34
Merci pour les commentaires...! J'ai écrit ce délire tout récemment après, quelle surprise, avoir éternué. Lol. :rolleyes:

Aussi, j'ai une autre idée qui me trotte dans la tête depuis quelques jours, mais c'est un peu plus sérieux... Ça serait une réflexion plus poussée sur l'Angoisse face au Néant (on s'approche drôlement de l'existentialisme de Sartre! :P)
Titre: Re : Des récits, en écrivez-vous ?
Posté par: Morwenn le 02 Avril 2008 à 18:49
Oui, un sujet intéressant sur lequel on peut débattre longtemps, étant donné qu'on ne peut pas voir le néant, et après, sa définition varie selon les considérations de chacun. Mais c'est vrai qu'il y a toujours une angoisse, si tu le fait, je lirai attentivement ton récit, et j'en écrirai peut-être même ma propre version.

Mais s'il y a une angoisse face au néant, il y a aussi un vertige et une angoisse face à l'infini :rolleyes:
Titre: Re : Des récits, en écrivez-vous ?
Posté par: Lord Ganondorf le 03 Avril 2008 à 04:37
C'est un peu aussi sur cela que je veux écrire... La liberté de l'homme peut tellement être considérée comme infinie d'un certain point de vue, qu'elle confronte l'homme à quelque chose de plus grand que lui-même, le Néant. Ainsi, quand je me rends compte que la réalité comme telle pourrait exister sans ma présence, je me retrouve face à l'Angoisse...
Titre: Re : Des récits, en écrivez-vous ?
Posté par: Memo le 04 Avril 2008 à 03:28
Je remonte un peu le topic, bien qu'il n'était pas si bas, pour vous poster un petit récit que j'ai écrit en cours de français. Nous sommes dans le chapitre des nouvelles littéraires et franchement j'aime bien! (ça change un peu des poèmes, même si j'adore ça).

La trom d'un homme à l'envers

J'avais si froid aux pieds...
Mes doigts étaient crispés de douleur...

Depuis combien de temps marchais-je? Depuis trop longtemps sans doute. La pluie battante me terrassait le visage, j'avais du sable entre les orteils et mes chevilles meurtries par l'effort m'élançais sans arrêt.
Mais où était-elle?

Depuis combien de temps la cherchais-je? Depuis trop longtemps sans doute. On me criait d'arrêter, mais je ne voulais rien entendre. On me criait des mots d'amour, mais je ne voulais pas les croire. Je voulais juste aller loin, plus loin, et ne plus les entendre.
Alors je reculais, pas à a pas, m'enfonçant plus loin dans l'inconnu.
Mais où était-elle?

J'avais, à plusieurs reprises, tant espéré la trouver, enfin sentir son doux parfum, mais jamais je n'eus la chance de la frôler, bien que bien des gens, chaque jour, en reçoivent la visite pour espérer qu'elle ne fasse que passer, mais pas moi. Jamais je ne l'avais vu.
Mais où était-elle?

C'est alors que je l'aperçu, dans son grand veston noir. Je ne la discernait pas très bien, mais je savais que c'était elle, j'en était sûr. Je plongea pour aller le rejoindre. Elle se tenait là, au milieu des vagues, n'attendant que je la rejoingne.
Arrivé à elle, elle me tendit la main, et enfin je sentit son parfum. Qu'il était exquis.

C'est alors qu'elle m'abria des vagues de l'océan, et je sentis son doux parfum entrer en moi, dans mes poumons, qui s'en emplirent. C'était si agréable, j'en avais tant rêvé. Et en regardant mon âme couler, elle m'envoya un signe de la main.

Lui adressant un sourire, je lui dit : "Merci, douce mort".
Titre: Re : Des récits, en écrivez-vous ?
Posté par: Pingui-King le 12 Avril 2008 à 14:56
Pour le bac blanc de Français, le sujet de l'écriture d'invention (parce-que je sais plus faire un commentaire correctement, et que les dissertations, ça me tente pas) était d'écrire la suite d'un passage du Grand Meaulnes, d'Alain Fournier. Je ne me souviens plus de l'intitulé exact du sujet, mais ça ressemblait à ça dans les grandes lignes. Je vous cite tout d'abord le passage en question (le texte entier est disponible sur Wikisource) avant de mettre ce que j'ai fait :)

CitationIl entra dans une pièce silencieuse qui était une salle à manger éclairée par une lampe à suspension. Là aussi c'était fête, mais fête pour les petits enfants.

Les uns, assis sur des poufs, feuilletaient des albums ouverts sur leurs genoux ; d'autres étaient accroupis par terre devant une chaise et, gravement, ils faisaient sur le siège un étalage d'images ; d'autres, auprès du feu, ne disaient rien, ne faisaient rien, mais ils écoutaient au loin, dans l'immense demeure, la rumeur de la fête.

Une porte de cette salle à manger était grande ouverte. On entendait dans la pièce attenante jouer du piano. Meaulnes avança curieusement la tête. C'était une sorte de petit salon-parloir ; une femme ou une jeune fille, un grand manteau marron jeté sur ses épaules, tournait le dos, jouant très doucement des airs de rondes ou de chansonnettes. Sur le divan, tout à côté, six ou sept petits garçons et petites filles rangés comme sur une image, sages comme le sont les enfants lorsqu'il se fait tard, écoutaient. De temps en temps seulement, l'un d'eux, arc-bouté sur les poignets, se soulevait, glissait à terre et passait dans la salle à manger : un de ceux qui avaient fini de regarder les images venait prendre sa place.

Après cette fête où tout était charmant, mais fiévreux et fou, où lui-même avait si follement poursuivi le grand pierrot, Meaulnes se trouvait là plongé dans le bonheur le plus calme du monde.

Sans bruit, tandis que la jeune fille continuait à jouer, il retourna s'asseoir dans la salle à manger, et, ouvrant un des gros livres rouges épars sur la table, il commença distraitement à lire.

Presque aussitôt un des petits qui étaient par terre s'approcha, se pendit à son bras et grimpa sur son genou pour regarder en même temps que lui ; un autre en fit autant de l'autre côté. Alors ce fut un rêve comme son rêve de jadis. Il put imaginer longuement qu'il était dans sa propre maison, marié, un beau soir, et que cet être charmant et inconnu qui jouait du piano, près de lui, c'était sa femme...

Mais était-ce pourtant un rêve ? Alors que du piano de la salle d'à côté continuait à sortie des mélodies si douces qu'elles recouvraient quiconque pouvant l'entendre d'une béatitude telle qu'aucun saint du paradis n'en connaitraît jamais, la jeune musicienne pénétra dans la pièce d'un pas léger, virevoltant, musical. Meaulnes crut à une apparition, les deux petits enfants sautèrent lestement de ses genoux et coururent vers elle, tels deux chérubins voletant de toute la force de leurs ailes gracieuses pour accueillir Vénus en personne. Ce ne pouvait qu'être elle, assurément, son divin visage ternissait, cachait, effaçait les lieux alentours, ne laissant plus voir qu'elle. Les deux chérubins se retournèrent alors, leurs boucles blondes bondissant allègrement sur leur tête et leurs épaules : "Eh bien, père, que vous arrive-t-il à rester figé ainsi ? Ne reconnaissez-vous donc pas maman, votre épouse ?". Meaulnes la reconnaissait bien sûr, mais la beauté de sa Vénus l'éblouissait et le charmait toujours, à chaque instant. Les deux soleils de ses yeux se posèrent lentement sur lui, et il se sentit rougir d'amour.

Voyant qu'il ne bougeait pas, elle sourit, ses lèvres roses s'étirèrent sur son pâle mais pourtant radieux visage. De sa bouche sortit ce qui aurait pu être un chant tant cela était en osmose avec la musique qui continuait d'habiter la pièce : "Eh bien, mon Augustin, serait-ce la première fois que vous me voyez pour être ainsi pétrifié ? Ou bien me serais-je métamorphosé en Gorgone et usé de mon pouvoir sur vous ?". Augustin s'entendit répondre, d'une voix lointaine, perdu qu'il était dans son admiration : "Assurément non, ou alors les dieux ont à présent dôté Méduse d'une beauté qui pétrifierait un mortel.". Elle éclata alors d'un rire cristallin qui réjouirait bien plus que l'ambroisie et le nectar des dieux bienheureux. Il se sentait ridicule, écrasé par la perfection de son épouse, debout devant lui, tandis que les chérubins continuait à virevolter autour d'eux en criant gaiement.

Elle avança finalement vers lui, ses pieds nus effleurant à peine le sol. Elle ne touchait d'ailleurs pas le sol, elle lévitait, comme dans un rêve. Les deux anges la suivirent, lui tenant chacun une main. La musique ralentissait petit à petit, sûrement la fin du morceau qui approchait. Vénus aussi s'approchait de la table. Elle se plaça dans son dos et enlaça son corps de ses bras fins. Il sentait son parfum féérique, mystérieux philtre issu d'essences de fleurs, arriver dans ses cheveux, porté par la respiration de son épouse. Il lui prit les mains, ses mains aussi pâles que son visage, et qu'il aurait pu contempler des siècles durant. Elles étaient fines et aussi douces que la soie de sa robe. Meaulnes pensa qu'il n'y avait que de telles mains pour faire produire au piano des mélodies aussi uniques que celle qu'il entendait, une musique de rêve conduite par des mains de rêve. Ces mains lui semblaient bien trop parfaites pour être réelles, et pourtant il les sentait sous les siennes.

Elle se pencha légèrement et une mèche de ses longs cheveux savamment noués trouva le moyen de se libérer de ses divines entraves pour tomber devant son visage. Il sentit une fois encore l'envoûtant parfum, aussi unique que celle qui le portait. Il vit les reflets magiques de cette mèche qui lui semblait vivante. Il entendait la musique ralentir à nouveau, accompagnant le léger balancement de cette mèche qu'il aurait voulu contempler à jamais..

La jeune femme se déplaça une nouvelle fois pour s'asseoir là où étaient les deux chérubins à son arrivée dans la pièce. Ils se regardaient droit au fond des yeux, où Meaulnes aurait aimé se noyer tant ils lui paraissaient profonds. Il voyait sa bouche bouger à nouveau, il savait que son doux chant en sortirait à nouveau, mais il n'entendait plus que la musique ralentir, ralentir... Elles se turent enfin toutes deux et Augustin ne vit plus rien avant de se réveiller. Il se retrouva assis à la même table, le livre ouvert au même endroit. Mais les chérubins étaient partis, il les entendaient dans la pièce attenante. Vénus aussi avait quitté la pièce, il la vit passer fugacement, presque irréelle derrière l'entrebâillement de la porte. Tout ceci avait paru tellement réel aux yeux d'Augustin, il se remémorait les odeurs, les sons, la douceur de sa peau, la beauté de sa voix, des traits de son visage... Mais au fond de lui-même, une voix disait : "Mais était-ce pourtant la réalité ?"



Voilà, mais je pense que j'aurais pu faire mieux :)
Titre: Re : Des récits, en écrivez-vous ?
Posté par: Lord Ganondorf le 24 Avril 2008 à 03:00
Salut à tous! Merci pour les commentaires en passant! Bravo aussi pour vos récits!

Je vous envoie donc un autre texte, un peu le texte parallèle de "Éternuements". J'aime écrire sur les petits moments anodins de l'existence! :P

CitationLa dernière marche

Le après, je m'en fous. C'est le pendant qui m'intéresse; celui-là même qui m'a mené jusqu'ici, à cet endroit si précis, trop exact, que même dans l'obscurité mes orteils pourraient reconnaître.
L'inconnu. L'inconnu a-t-il une texture? Non. C'est un vide : un vide sournois et malin, mais dans lequel, pourtant et étrangement, je me sens si bien.

Je ne sais pas.
   L'escalier...
      Je ne sais plus.
         Des marches...
            L'ai-je déjà su?      
         
Un pas...
   Non, c'est cela qui est jouissif : ne pas savoir ce qui arrivera!
Un autre pas...
   Je dors encore, je crois. Mon lit grince, pleure et appelle mon corps.

L'obscurité.
   Un escalier.
      Des marches.
         Une marche.
            Cette marche.
               La dernière marche.
Un temps. Suis-je déjà arrivé? Non...?
                     Un autre pas, donc.
Non! Le pied se perd. Je tombe, je chute lentement et tendrement, étourdi, presque, figé dans un portrait monochrome du temps tragique de cet instant unique.
Puis, voilà le plancher.
C'est cela, le après. Mais le après, je m'en fous.

Titre: Re : Des récits, en écrivez-vous ?
Posté par: Mymy le 24 Avril 2008 à 08:16
C'est très beau, on dirait presque un poème... :)
C'est marrant n'empêche la sensation que tu as et que tu aimes : celle d'être dans le vide et l'ignorance du futur, tout ce la pendant qu'un bref moment... ^_^
Titre: Re : Des récits, en écrivez-vous ?
Posté par: Morwenn le 24 Avril 2008 à 11:36
Vraiment sympa ce petit texte, tu fais vraiment des récits intéressants sur les diverses petites choses de la vie^^
Sauf que le truc de la marche d'escalier, il ne marche plus chez moi, je les connais trop bien T__T

Juste un détail : l'inconnu n'a pas de texture, dis-tu ? Y'a aussi la définition de réalité qui peut être sympa : Ce à quoi on se cogne quand on est dans le noir :ninja:
Titre: Re : Des récits, en écrivez-vous ?
Posté par: binbin le 24 Avril 2008 à 12:03
Lord Ganondorf va chez un éditeur et demande lui de publier ca. Tu deviendras riche :mrgreen:

Sans blague, j'aime beaucoup :) Je me suis cru dedans. Bref ca m'a fait une drôle de sensation en lisant ces quelques lignes :)
Titre: Re : Des récits, en écrivez-vous ?
Posté par: Couet le 24 Avril 2008 à 12:53
CitationJ'aime écrire sur les petits moments anodins de l'existence !
Tiens ça me rappelle mon style  :mrgreen:

Bravo pour ce texte, très réussi même s'il manque un "s" au tout début  :ninja:
Titre: Re : Des récits, en écrivez-vous ?
Posté par: Lord Ganondorf le 24 Avril 2008 à 17:33
Hé! Hé! Merci pour les commentaires! Et merci Couet pour la faute de grammaire qui revenait également à la fin...
Titre: Re : Des récits, en écrivez-vous ?
Posté par: dark8744 le 20 Mai 2008 à 22:49
Bon, je vais poster un petit extrait de mon récit personnel ici. C'est d'ailleur le seul que je dévoillerai car l'extrait qui suivrera fait parti d'un projet personnel, hors making, hors graphisme, bref, un projet sérieux et que je ferai tout pour aboutir à la fin de ma 20taine.

Cependant, le récit n'est pas une oeuvre merveilleuse, fantastique ou dramatique, mais plutôt une autobiographie accentuée sur un vrai problème.

Note: Tout mot, toute idée et tout évènement marqué sont vrais et sincères.
Aussi, l'extrait risque d'être difficile à comprendre pour certains qui ne sont pas forts en lecture. Le fait d'utiliser des méthodes d'écriture bizzares est voulu.


L'extrait est le suivant:


Extrait 3


Le début de ces temps chauds, brûlants, bouillants, je me sentais comme dans un hiver sans fin. Mon corps ne captait rien de la chaleur qui donnait le bonheur à tous les gens qui voulaient respirer et s'amuser dans des bonnes conditions météorologiques, au contraire, toutes mes parties grelotaient et je tentais désespérément de trouver l'endroit le plus chaud, plus chaud tu meurs.

Je devais et je voulais à tout prix travailler et obtenir un salaire, mais ma santé ne semblait pas vouloir me permettre de me donner un effort. L'impatient de la maison croyait que je jouais le jeu pour ne pas vouloir fournir d'effort, mais qu'en réalité, c'était archi faux. Je voulais! Je me disais que je pouvais! Je résistais à toutes mes douleurs et je partais de force en me disant que tous mes bobos partiront.

Tous les soirs, je me regardais dans une vitre et j'observais mon visage devenir ovale de jour en jour. Je commençais à me transformer et à comprendre la vie d'un pauvre Africain. Je pouvais toucher les os de mon ventre à un millimètre près.

Ce n'est pas tout, l'un de mes yeux commençait à s'envahir d'une couleur rouge qui me dégoutait. Des monstres apparaissaient peu à peu sur mon palais et lorsque je buvais, je les faisais réagir et ils me faisaient ressentir un énorme mal. C'était d'affreuses galles jaunes répugnantes. Quand j'ouvrais ma sale gueule en mauvaise état, c'était aussi pire que de voir un animal mort écrasé.

Je n'étais plus du tout en mesure d'avaler un aliment, je perdais l'un de mes plus grands plaisir où je vivais pour manger. Je croquais un aliment et après à peine deux ou trois bouchées, plus rien ne voulait rentrer. Parfois, à la fin des journées, je pouvais cracher tout ce qui ne voulait se faire brasser dans mon corps. La couleur de ce qui sortait de ma bouche pouvait parfois être bleue ou verte, même les barbotines ne voulaient pas se digérer.

La pire torture reste à venir et c'est la sortie du voyage sombre et turbulent que la nourriture endurait. Elle n'avait pas passé un bon séjour dans mon corps et le résultat, ils ne sortaient pas dans un bel état joyeux. Plus les jours avançaient et plus ça pouvait être aussi pire que la concentration d'un lait 1%. De plus, peu à peu, des monstres se créaient aussi à cette sortie et me brûlaient à mort lorsque j'évacuais sans cesse mes aliments mal digérés. C'était des fissures. Imaginez donc, pour chaque selle, je devais supporter une douleur insupportable et pire, mon système avait toujours et toujours envie. Je pouvais passer des journées assis avec pleins de rouleaux blancs qui disparaissaient aussi rapidement qu'une famille de dix enfants qui les auraient utilisés.

Je souffrais sans cesse, c'était ridiculement une souffrance sans fin et qui empirait le jour le jour. Je ne voulais qu'accoter ma tête épuisée sur un oreiller comme si je n'avais pas fermé les yeux depuis un mois. Je ne souhaitais que rester sous mes draps qui me réchauffaient du froid insupportable que mon corps ressentait dans un temps aussi chaud. Malheureusement, je ne pouvais être bien que pendant une ou deux heures minimum (correction: maximum), car mon système me donnait le signal pour me rendre à la salle où je devais subir ma torture à nouveau. Je souhaitais tant me retenir le plus longtemps possible, car j'étais si anxieux et je ne voulais pas ressentir encore et encore une fois de la douleur.

Les jours passaient et passaient, mon cas s'empirait, je dépérissais à vue d'œil, je perdais toutes formes de mes silhouettes, mes muscles entrainés autrefois, commençaient à fondre comme la neige au printemps. On me disait sans cesse, va te faire soigner. Je ne voulais pas! C'était non! Non et non! Je ne désirais aucunement subir, encore une fois, la pire phobie de ma vie. Je ne voulais pas retourner dans un immeuble ou je devais être uni et devenir copain avec un soluté. Ce n'est pas lui qui me faisait peur, mais c'est tout ce qui oserait se pénétrer dans mon anus. Colonoscopie... Non!!!! Liquide intra-rectale pour Scan abdominal.... Jamais!!! Pas ça non, pitié! Pas de trucs dans mon rectum! Jésus Christ! J'espérais que le temps allait faire son œuvre et que je n'aurais pas eu l'intervention des hôpitaux pour me remettre sur pied. Je visitais les pharmaciens de mon coin pour me rassurer et dire que ma mauvaise passe pouvait être normale et que tout individu pourrait subir cela.

Et finalement, la journée où je n'avais plus aucune force et où ma vie était en jeu, je devais choisir : Allez me faire guérir en ayant l'idée de sûrement à avoir à subir une sodomisation dont je ne voulais terriblement pas ressentir ou m'autodétruire en ayant la conscience tranquille pour avoir mon derrière en sécurité. On a dû me crier aux oreilles pour faire quelque chose et je n'avais plus aucune force, il fallait que je quitte la maison pour une période indéterminable et aller revivre l'un de mes pires cauchemars, comme le diabolique mois à l'hôpital lorsque je commençais l'âge adulte.
Titre: Re : Des récits, en écrivez-vous ?
Posté par: Couet le 21 Juin 2008 à 23:19
Je n'avais pas vu ton texte ^_^

Je viens de le lire, bien entendu ça se voit que c'est personnel et il est parfois difficile de mettre sur "papier" ce qu'on ressent ou ce qu'on essaie de faire ressentir.
C'est très bien réussi, bravo :)
Titre: Re : Des récits, en écrivez-vous ?
Posté par: dark8744 le 22 Octobre 2008 à 22:44
Bon, je me permets de faire ,comme vous surnommez, un "nécropost" pour poursuivre la discution de ce topic, malgré le dernier post qui date de longtemps.

Après le dernier post concernant mon extrait, oui j'ai toujours été en recherche personnelle sur l'écrit d'un projet que j'aimerais publier durant mes années de 20taines, concernant mon vécu avec la maladie de Crohn. Cet été, j'ai eu pas mal d'inspiration, grâce à une mauvaise fréquentation avec une fille, qui m'a plus du tout donné le goût de trouver l'amour. J'ai finalement trouvé le moyen pour décrire d'une façon créative et surréaliste des évènements vécus avec cette maladie.

Voici un extrait qui décrit le passage d'un test du colon:

C'est vraiment une attente sans fin. Ça fait plusieurs heures que je suis sorti d'un sommeil trop long et vide, l'évènement n'est même pas encore commencé. La porte de ma chambre est totalement ouverte et je ne cesse de fixer ce qui est à l'extérieur. Un moment sombre est sur le point d'arriver et je ne sais même pas lorsqu'ils viendront me chercher. Je fixe l'horloge, les temps prévus sont toujours retardés et le cœur ne cesse d'accélérer. Des individus passent tout droit et non, ce ne sont toujours pas ceux qui sont supposés m'amener.

Après un certain moment où le cerveau n'était plus capable de penser à d'autres moments que celui-ci, on arrive enfin à ma chambre. Je regarde à l'entour d'un endroit familier pour une dernière fois avant de partir. C'est l'heure...

Je voyage vers un horizon totalement inconnu et la destination sera fatale. Je tente d'observer ces hommes et ils ne disent rien. Leurs regards sont si ternes et froids comme s'ils étaient en train de me conduire à la toute dernière destination de mon existence. C'est le silence total accompagné des frôlements insupportables et brusques des roues.

Le voyage semble avoir duré à peine quelques secondes, malgré un long parcours. Je ne veux pas rentrer dans la zone stérilisée. Ni maintenant, ni jamais! Si je dois absolument rentrer là-dedans, ils doivent me mettre hors conscience. Pourquoi sont-ils obligés de faire ressentir des quarts d'heure aussi désagréables à tous les patients pour ces tests déroutants?

J'atterrie maintenant dans un endroit inconnu, loin de tout ce que je peux connaître, loin de mon monde. Il n'y a rien de mignon dans les parages. Les couleurs sont si pauvres et horribles. Il n'y a rien d'artistique, c'est l'endroit le plus bouleversant et ennuyant que l'on peut être. Comment peut-on vivre dans cet endroit sinistre et rugueux?

Ça va commencer, ce n'est pas vrai! Pas maintenant! Mon calmant ne fait même pas effet! Je ne cesse de combattre la peur à l'infini. Je ne vois pas grand-chose, c'est l'infrarouge! Des médecins masqués et tous recouverts s'approchent tranquillement. J'en vois un tenir un long fil qui est une caméra et en voyant le diamètre de cette chose la peur ne fait qu'augmenter.

Ils me disent de tourner les fesses! Je ne peux pas, c'est plus fort que moi! Je veux que l'on m'endorme! Je ne veux pas sentir de sensations désagréables, tu m'en as fait trop ressentir!

Je suis présentement une glace dure en forme de rectangle, je tourne et je vois à peine les détails de la pièce ténébreuse. MON VENTRE! Ils doivent arrêter, c'est insupportable! Ils tentent de me parler, je ne les entends pas bien! Leurs voix semblent être masquées par l'obscurité de mon état. Rien de concret ne semble venir à mes oreilles. Ça recommence! MON VENTRE! Il y a quelque chose en moi! Ça me fait mal, très mal, affreusement mal! T'as pas idée à quel point je hais ton existence pour que j'aille à subir cette torture! On te découvrira! Ton identité sera révélée et on trouvera le moyen de se débarrasser de toi.

Je vois de moins en moins de bidules, la lumière est absente, la douleur empire et le cauchemar continue son processus. J'existe de moins en moins, je...

***

- Hmm.. Je vois, la lumière est de retour... L'endroit où je suis est beaucoup plus familier. Oui, dans ma chambre d'hôpital. Que vont-ils m'annoncer. Est-ce qu'ils t'ont vue?
- Oui...Mais ne crois surtout pas qu'ils réussiront à nous séparer. Il n'y a aucun moyen! Tout ce qu'ils peuvent faire, c'est détruire mes œuvres d'art que tu ne sembles pas du tout aimer.
- On verra bien ma chère...
Titre: Re : Des récits, en écrivez-vous ?
Posté par: Couet le 17 Novembre 2010 à 22:23
Hop, tentative de relance du topic par un mini-texte :)

Le paysage défile à la vitesse du train. Je le vois sans le regarder. Je pense, comme d'habitude, à tout et à rien.

Personne ne s'est assis à côté de moi, les gens n'aiment pas s'asseoir à côté de quelqu'un en général, les gens n'aiment plus aborder les inconnus. Sont-ils personnels ou seulement plus timides qu'avant ?

Et puis soudain, il est assis là à côté de moi. Je regarde toujours le paysage, mais je sens sa présence. Mon regard se fixe sur le clocher d'une église et il se penche sur moi pour mieux la voir.
Je me tourne vers lui, vers son visage mal rasé. Sa peau est si attirante que je ne peux m'empêcher de l'embrasser. Sous mes lèvres, je sens la douceur de sa peau et le piquant de sa barbe naissante. La texture élastique de sa joue épouse avec perfection mes lèvres qui l'effleurent. Je ferme les yeux et sait qu'il sourit. Je me sens bien, sereine. Le temps s'est arrêté.
Il se remet correctement à sa place et la tendresse m'envahit, j'ai besoin de l'enlacer, j'éprouve l'envie de me serrer contre lui.
Alors je pose ma tête sur son épaule et lui enveloppe son bras de mes mains.

Le paysage défile à la vitesse du train. Personne n'est assis à côté de moi.
Titre: Re : Des récits, en écrivez-vous ?
Posté par: Teji le 17 Novembre 2010 à 22:33
Voilà exactement pourquoi il ne faut pas écouter Zaz et autres Coeur de pirate. :mrgreen:

Passons donc sur le fond.

Pour ce qui est de la forme, tes expressions sont claires et plaisantes à lire, mais peut-être pas assez musicales. (Oui alors ça, ça se pige en 2 jours comme en 30 ans, faut avoir le déclic.)
Après loin de moi l'idée de t'insulter, mais c'est plat et j'avais souvenir dans "poèmes" que tu avais une plume plus inspirée. :mellow:
Titre: Re : Des récits, en écrivez-vous ?
Posté par: Couet le 17 Novembre 2010 à 22:38
C'était juste quelque chose que j'avais envie de mettre à plat. Un vécu donc :)
Et donc rien à voir avec ce que j'écoute sporadiquement, je le rappelle ^_^
Titre: Re : Re : Des récits, en écrivez-vous ?
Posté par: Teji le 17 Novembre 2010 à 22:54
Citation de: Couet le 17 Novembre 2010 à 22:38
Et donc rien à voir avec ce que j'écoute sporadiquement, je le rappelle ^_^

Bah disons que si ce que tu as ressenti se limite à ce que tu as écrit... Ben j'ai bien l'impression que si, par extension: ta sensibilité se calque à celles de tes artistes favoris... ^^'
Titre: Re : Des récits, en écrivez-vous ?
Posté par: Couet le 17 Novembre 2010 à 22:59
Dans un sens oui, mais ce que j'écoute n'influence pas mon état d'esprit ;)
Je vais pas étaler ma vie ici, mais les chansons ne déteignent pas sur moi puisque je n'écoute pas ça en boucle toute la journée et que cet état d'esprit était déjà là avant ces chansons.
Titre: Re : Des récits, en écrivez-vous ?
Posté par: Teji le 17 Novembre 2010 à 23:05
Non non, mais je dis pas que tu t'abrutis continuellement avec! :P
Mais faut reconnaître qu'il y a une corrélation remarquable entre ta façon d'écrire et celle des parolières de génie auquelles je fais allusion. ^_^
Titre: Re : Des récits, en écrivez-vous ?
Posté par: Antevre le 17 Novembre 2010 à 23:26
Ah, tiens, longtemps qu'il était plus remonté à la surface ce topic ^_^ j'en profiterais bien pour y mettre quelque chose de mon cru, je vais p'têtre profiter d'un cours demain :P

Sinon, pour te commenter Couet, j'aime assez dans le sens où ça remplit bien son rôle d'évocation, c'est pas quelque chose d'évident d'arriver à esquisser un environnement, une situation, en quelques mots. Ca manque quand même un poil de développement de ci de là à mon goût, mais j'aime bien sinon ;)
Titre: Re : Des récits, en écrivez-vous ?
Posté par: Helmasaur le 17 Novembre 2010 à 23:56
J'aime bien mais ça me rappelle trop "Les voyages en train" que je ne supporte pas :rolleyes:.
Titre: Re : Des récits, en écrivez-vous ?
Posté par: Noxneo le 18 Novembre 2010 à 09:42
Je pense que Couet a tout simplement trop joué à Spirit Tracks !  :ninja:
Titre: Re : Des récits, en écrivez-vous ?
Posté par: Ka-Smeen le 18 Novembre 2010 à 12:58
Citation de: Teji le 17 Novembre 2010 à 22:33
Pour ce qui est de la forme, tes expressions sont claires et plaisantes à lire, mais peut-être pas assez musicales. (Oui alors ça, ça se pige en 2 jours comme en 30 ans, faut avoir le déclic.)

C'est exactement ce que j'ai pensé en le lisant ! Mais tellement exactement la même que c'en est effrayant. x_x
Titre: Re : Re : Des récits, en écrivez-vous ?
Posté par: Couet le 18 Novembre 2010 à 14:45
Citation de: Guillaume le 18 Novembre 2010 à 09:42
Je pense que Couet a tout simplement trop joué à Spirit Tracks !  :ninja:
Oui je pense que c'est plus plausible :P
Titre: Re : Re : Des récits, en écrivez-vous ?
Posté par: Jamyah le 18 Novembre 2010 à 20:03
Citation de: Couet le 17 Novembre 2010 à 22:23

Je me tourne vers lui, vers son visage mal rasé. Sa peau est si attirante que je ne peux m'empêcher de l'embrasser.


*Court se raser  :ninja: (Je suis plutot Docteur House sous Vico' en ce moment xD)

Et sinon, avec un peu de sérieux bah c'est bref, c'est direct sans l'être... Puis c'est toi   ^_^



Personnellement j'écris en rime ça compte ?

A COEUR OUVERT

" Le fond le l'oeil qui me rappelle la Riter, où coule mes larmes faute de sauter dans la rivière; deux ans, hanté par ton corps faute de serrer le sien, parce que deux ans à pleurer son sort, délié du mien.

Une taille, un déhanché qui ne laisse pas de marbre, comme la tombe qui recouvre à présent ses beaux habits de marques... Non c'est pas de l'amour, pas encore... Mais ça peut le devenir.
Moi qui sais qu'amour et mort sont liés comme "Pleurer / Sourire".

Parce que donner c'est souffrir alors mon coeur je le garde. Il sera à toi, si un beau jour tu me regardes, dans le fond de l'âme comme ELLE seule a su le faire; et je t'assure que pour tes larmes je serai prêt à croiser le fer.  

Mettre en parenthèse la seule fille que j'ai su aimer... Mais tout mes espoirs ont juste été déçus... Eh merde !
Alors faute de rose et de vie à vous consacrer, chacune je ferai de vous des reines si votre amour vous m'accordez. "



A PÈRE AIMANT

" Si je t'avais donné la vie, juste un instant, imaginons, il y'a de ça un an et demi, un grand voyage comme Magellan. Je serais peut-etre ce père qui coupe ses bras pour te bercer, où que tu sois histoire d'avoir ta peau de pèche à mes cotés.

Si je restais là, à t'écouter pleurer dans une langue inconnue, toutes les nuits j'échangerai tes ailes froissées avec ma plume. Je changerai du tout au tout, fini les conneries d'enfant, parce que pour UN de tes sourires ma fille... mon fils j'irai au front !

Au plus offrant je ne vendrai même pas un centième de ma vie ! Pour profiter de chaque instant ! Je serai fou à mon avis...
J'aurai troqué mes plus beaux jours contre un costume de père aimant. Mais je suis là devant ma feuille... Je ne suis personne pour toi apparemment...

Mama, mama, tu que lees en mi corazon, sabes que sin este sueno mi vida sera loca... Por favor no me golpes ! Solo quiero decir a mi nina, y a mi nino... No soy aya a tu lado, querida asi Lo siento...

Ma fille, si j'étais ton père, je coifferai tes rêves. Histoire de bâtir ton avenir, les peuples en guerre seraient en trêve !
Je regarderai ces dessins-animés que j'aime pas. Mais j'aurai le sourire aux lèvres parce que tu m'appellera Papa !

Mon fils, toi que je ne connais pas dans mes souvenirs, la galaxie sera pour toi, pour que tu y joues sans soupir.
Et si j'étais votre père... Je veux dire par là à plein temps...

Je rapprocherai le soleil pour que vos hivers soient printemps !

Et vous dessinerez des étoiles au plus profond de moi, parce que je sais que même une larme sous l'effet papillon me noie... Et moi ?
J'écouterai chanter les oiseaux... Je regarderai dans vos yeux pour y lire votre vision de la météo...

Mais moi, je n'suis qu'un perdant qui a laissé sa danse... J'ai pas su protéger ma reine. J'ai tout gâché avec sa descendance...
Quand je pense que je suis ce rappeur qui tue son encre, je devrai dessiner un château pour que vous viviez dans son antre !  
Et là ?

Et la je partirai heureux... Ce seau de larmes dans ma main droite, celles que j'aurai bannis de vos yeux...
Mais là je m'égare, je rêve déjà... Je pars avant...

Avant d'avoir vécu je meurs... Car je ne vous connais pas apparemment... "
Titre: Re : Re : Re : Des récits, en écrivez-vous ?
Posté par: Morwenn le 20 Novembre 2010 à 12:09
Citation de: Couet le 18 Novembre 2010 à 14:45
Citation de: Guillaume le 18 Novembre 2010 à 09:42
Je pense que Couet a tout simplement trop joué à Spirit Tracks !  :ninja:
Oui je pense que c'est plus plausible :P

Non non, c'était le résultat d'une fanfic écrite pour je ne sais plus quelle saison du Burger Quiz. C'était aussi dans un train dans la version de mon équipe, sauf que le beau gosse, c'était Nox :P
Titre: Re : Des récits, en écrivez-vous ?
Posté par: Noxneo le 20 Novembre 2010 à 18:04
Ah oui je m'en souviens de ça - ce récit serait-il donc la suite non officielle? :mrgreen:
Titre: Re : Des récits, en écrivez-vous ?
Posté par: Couet le 20 Novembre 2010 à 18:04
Désolée de casser vos fantasmes mais ça concerne quelqu'un que j'ai connu :P
Titre: Re : Des récits, en écrivez-vous ?
Posté par: Noxneo le 20 Novembre 2010 à 18:10
(http://farm4.static.flickr.com/3598/3321261130_3384c56b74.jpg)

Notre hypothèse se confirme!

Titre: Re : Des récits, en écrivez-vous ?
Posté par: Teji le 23 Novembre 2010 à 17:52
Je pensais qu'on commenterait le récit de Jamyah mais apparemment la personne qui a remonté le topic se moque éperdument des interventions qui ne concernent pas sa petite personne...
Je pourrais l'attaquer, mais je trouve que ce simple constat parle de lui-même (c'est bon à savoir...).

Voilà, ça c'est pour la partie "je suis désagréable mais vous le valez bien". :mrgreen:


Jamyah:

C'est larmoyant, je te renvoie à la réflexion que j'ai adressé à Couet concernant les influences, ça reste très sommaire sur le plan sentimental. ;)
Mais je suis amusé par tes images, assez pertinentes et qui ont le mérite d'être simples en plus d'être efficaces:
Citationj'échangerai tes ailes froissées avec ma plume
CitationCe seau de larmes dans ma main droite, celles que j'aurai bannis de vos yeux

Mais on sent un problème de structure... ce qui est dommage avec un phraser pareille!
Titre: Re : Des récits, en écrivez-vous ?
Posté par: Jamyah le 23 Novembre 2010 à 21:10
Enfin quelqu'un lol, j'aime ta première partie  :lol:

Merci de la critique, j'aime bien jouer sur les images, mais bon, puisque c'est destiné a être chanté et à s'adapter et à une mélodie, et à une batterie et son rythme ça tue parfois la structure comme tu dis....

Merci en tout cas  ^_^