Je viens de finir Secrets d'outre-tombe de Katy Reichs. Voici ma critique provenant de SC.
Salut je suis Pedro Rodriguez et voici Mario El Toreador et Alejandro Ramon et Alejandra Ramona et Alejandrina Romanina et je déterre un cubitus, un crâne, encore un crâne, encore un crâne, encore un crâne, encore un crâne, encore un crâne, encore un crâne, encore un crâne, encore un crâne, encore un crâne, encore un crâne, encore un crâne, encore un crâne, encore un crâne, encore un crâne, encore un crâne, encore un crâne, encore un crâne, encore un crâne, un crâne, encore un crâne, encore un crâne, encore un crâne, encore un crâne, encore un crâne, encore un crâne, encore un crâne, encore un crâne, encore un crâne, encore un crâne, encore un crâne, encore un crâne, encore un crâne, encore un crâne, encore un crâne, encore un crâne, encore un crâne, encore un crâne, encore un crâne, encore un crâne, encore un crâne, encore un crâne, encore un crâne, encore un crâne, encore un crâne, encore un crâne, encore un crâne, encore un crâne, encore un crâne, encore un crâne, encore un crâne, encore un crâne, encore un crâne, encore un crâne, encore un crâne, encore un crâne, un crâne, encore un crâne, encore un crâne, encore un crâne, encore un crâne, encore un crâne, encore un crâne, encore un crâne, encore un crâne, encore un crâne, encore un crâne, encore un crâne, encore un crâne, encore un crâne, encore un crâne, encore un crâne, encore un crâne, encore un crâne, encore un crâne, encore un crâne, encore un crâne, encore un crâne, encore un crâne, encore un crâne, encore un crâne, encore un crâne, encore un crâne, encore un crâne, encore un crâne, encore un crâne, encore un crâne, encore un crâne, encore un crâne, encore un crâne, encore un crâne, encore un crâne, encore un crâne, un crâne, encore un crâne, encore un crâne, encore un crâne, encore un crâne, encore un crâne, encore un crâne, encore un crâne, encore un crâne, encore un crâne, encore un crâne, encore un crâne, encore un crâne, encore un crâne, encore un crâne, encore un crâne, encore un crâne, encore un crâne, encore un crâne, encore un crâne, encore un crâne, encore un crâne, encore un crâne, encore un crâne, encore un crâne, encore un crâne, encore un crâne, encore un crâne, encore un crâne, encore un crâne, encore un crâne, encore un crâne, encore un crâne, encore un crâne, encore un crâne, encore un crâne, encore un crâne, un crâne, encore un crâne, encore un crâne, encore un crâne, encore un crâne, encore un crâne, encore un crâne, encore un crâne, encore un crâne, encore un crâne, encore un crâne, encore un crâne, encore un crâne, encore un crâne, encore un crâne, encore un crâne, encore un crâne, encore un crâne, encore un crâne et finalement encore un crâne. Ah et j'ai failli oublier : j'ai aussi déterré un crâne. Et un crâne. Je vous avais dit que j'ai déterré un crâne ? Et aussi que j'ai déterré un crâne ?
C'était un bref aperçu de ce livre.
Il y a tellement de choses à dire... où commencer ? Les personnages... Il y en a beaucoup trop et ils sont stéréotypées en plus de ne pas du tout être approndis ; on dirait qu'on a affaire à des robots, ils n'ont absolument aucune personnalité, surtout l'héroïne, ce qui dommage, surtout que Tempe se retrouve apparemment également dans plusieurs autres romans. Parlant de l'héroïne... cela m'a pris un certain temps avant de me rendre compte que c'était une femme. C'est pour vous illustrer le manque de personnalité.
Ce n'est pas tout. Les relations entre les personnages sont encore pires que dans Twilight, si c'est possible. L'héroïne est amoureuse d'un homme, et tout à coup elle se retrouve à fréquenter un autre homme sans explications, et on ne décrit pas du tout ses émotions, excepté quelques rares passages extrêmement niais et puérils : « Il est sexy, oh la la ! ». Sans commentaire...
Ensuite, le style... C'est extrêment plat et rébarbatif. Aucun rebondissement. L'action quasi inexistante, donnée au compte-goutte. Une prévisibilité ahurissante. Le reste du temps, on a droit a des descriptions a n'en plus finir. Je n'ai rien contre les descriptions, au contraire, mais il faut au moins qu'elles soient intéressantes. Ici, ça ressemble à ça : « Cubitus. Radius. Crâne. Je creuse. Je trouve un autre os. Pedro m'appelle. Je creuse encore. » Et je n'exagère même pas. Cela est dommage, car l'endroit où se passe l'histoire (village maya du Guatemala) est original et aurait pu être beaucoup mieux exploité.
En outre, le vocabulaire est pauvre et j'ai rarement vu des dialogues aussi impertinents. C'est à croire que nous sommes téléportés sur MSN : « Salut. » « Salut. » « Ça va ? » « Oui et toi ? » « Oui. » « D'accord. » Etc.
Ce n'est pas tout. J'ai quelque chose à dire à Miss Tempe. Hum hum.
SI T'AS LE GOÛT DE VOMIR EN VOYANT UN SQUELETTE T'AS QU'À NE PAS DEVENIR ANTHROPOLOGUE !
Bon, maintenant ça va mieux.
En tout cas, cela ne me donne pas du tout envie d'essayer de nouveau du Kathy Reichs. Ma chère, vous devriez laisser tomber l'écriture et continuer à faire de l'anthropologie. Ah non c'est vrai vous être trop dédaigneuse... vous avez sûrement l'âge pour prendre votre retraite. Je vous encourage à la prendre ; c'est pour votre bien.
Je peine à croire qu'on ose appeler ce livre un « thriller ». On dirait plutôt un journal personnel, voire le carnet d'un archéologue.
Cordialement, Pedro.