The Legend of Zelda - The Ocarina's Fest

Démarré par AxleTheRed, 12 Janvier 2010 à 13:38

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Avertissement: Il se peut qu'en lisant cette histoire, vous vous endormiez sur votre clavier...


Chapitre I) Le commencement... car il en faut un...


Tout commence dans une forêt paumée... eh oui, une forêt nommée la Forêt Kokiri

L'arbre Mojo, le vénérable gardien des fées et des kokiris, habitant de la foret du même nom, logique, se réveilla en sursaut.


« Navi.. Navi... ma fée... réveille toi... je sens un danger » une petite fée arriva devant l'arbre
« Oui, vénérable arbre Mojo? »
« Dis moi... ce... ce sans ami... enfin, ce garçon sans fée... »
« Link? »
« Oui... quoiqu'il en soit... j'ai besoin de lui, amène le pronto! J'ai un boulot à lui proposer! »
« Tout de suite... autre chose? »
« Oui, une pizza! »
« Quatre saisons? »
« Non, je digère jamais la neige sur la partie hiver... »

La fée se mit en route pour aller jusque chez Luigi (tous les pizzaïolos s'appellent Luigi c'est bien connu...) et ensuite arriva chez Link pendant que l'Arbre Mojo mangeait sa pizza. Navi tenta de réveiller le kokiri, totalement endormi...

« Link, le vénérable Arbre Mojo désire te parler » rien « ...Link... réveille toi, petit paresseux! » toujours rien « LINK!!!! » rien de rien. Mais enfin, le réveil de Link sonna, il l'éteignit, mal réveillé, en se servant de la petite créature qui volait au dessus de sa tête.
« ...Enfin, tu es réveillé... » dit Navi après s'être remise du choc
« Qu'est ce que t'es...? »
« Je suis Navi, ta fée.. ravie de faire ta connaissance... le très vénérable Arbre Mojo désire te parler... c'est un honneur pour toi... »
« Elle peut pas venir me parler directement ici cette vieille souche...? »
« Mais... Link! Tu te rends compte de ce que tu dis?! »
« Oui.. »
« Va immédiatement le voir! D'autres Kokiris tueraient pour voir le très vén... »
« Vénérable Arbre Momo... je sais... »

Link se leva, bougon, et alla voir l'Arbre Mojo, cependant, à peine sorti de sa baraque, une kokiri au cheveux verts accourut pour voir son maitre à penser au réveil.

« Liiiiiiink!!! » hurla t'elle
« Oh non, Coconne à deux heures!! » dit Link en pensant prendre la fuite, cependant, la jeune kokiri savait où étaient toutes ses cachettes, Link dut se rendre à l'évidence et répondre à son admiratrice « .. que veux tu, Saria? »
« Tu as enfin une fée... je suis si contente, hihihi »
« ... Euh... hahaha... écoutes t'es radieuse, mais j'ai à faire avec le vieux trou du cul alors... »
« Qui ça? »
« L'Arbre à deux sous qui vaut pas un rond! »
« Ah... Le très vénérable Arbre Mojo »
« Oui, cet arbre là... »
« On y va à deux, alors... »
« NON! »

Link s'échappa des griffes de Saria et alla jusque devant l'entrée de la clairière où se trouvait l'Arbre Mojo. Mais alors qu'il allait entrer, un autre kokiri s'interposa. Un garçon cette fois.

« Hop là... où tu crois aller comme ça...? » dit il
« Laisse moi passer, Mido, l'Arbre idiot veut me voir... » répondit Link
« Peuh! Comment ça... tu dois avoir une épée et un bouclier pour pouvoir passer... »
« C'est quoi ça? » Link montra l'équipement de Mido
« Ben une épée et un bouclier pourq... » Mido n'eut le temps de terminer sa phrase, Link l'empoigna et lui fracassa plusieures fois la tête contre le mur. Puis il se saisit de l'équipement de sa victime
« Maintenant j'ai une épée et un bouclier... »

Fort de cela, le kokiri se rendit devant l'Arbre Mojo, qui apparement semblait troublé.

« J'avais dis « pas de neige », Navi... » dit il
« Oh, pardon, j'ai oublié » ria sottement Navi
« Enfin passons... bonjour Link... tu m'excuseras si j'ai des gaz... »
« Qu'est ce tu veux? » demanda Link
« Je voudrai te confier une mission sacrée... »
« Ah, enfin un boulot qui me rapportera or, célébrité et femmes! »
« Euh.. ouais... enfin bon... comme tu le sais... le monde a été envahi par une maladie terrible... »
« Hein? »
« T'as pas lu les journaux?! »
« Je sais que la crise financière c'est un problème mais de là à dire que c'est... »
« Non, je te parle d'Hyrule... ce royaume est envahi par une malédiction qui m'a moi même atteint... à l'heure où je te parle.. mes forces s'amenuisent... »
« Ca c'est l'âge, tu deviens Alzheimer... et bientôt tu boufferas les pissenlits par la racine, et... »
« Tu vas t'taire p'tit con?! »
« Bon, je dois faire quoi... » L'Arbre Mojo ouvra sa bouche
« Tu vas commencer par un lavage d'estomac, j'vais gerber d'la sève à cause de cette pizza... »
« Ah non! Pas question que j'entre dans tes entrailles! »
« Tu entres dans mes très vénérables entrailles et tu fermes ta gueule, t'es gentil, merci! »

Râlant, Link entra dans les très véné... les entrailles de l'Arbre Mojo... sans savoir quels maléfices il y trouverai...

J'avoue que ta fic est assez rigolotte.

Cette idée de tourner Ocarina Of Time au vulgaire est assez sympa je trouve.J'attends de voir la suite.

Bonne continuation  :)

Pareil j'ai bien aimé la décalage de l'humour ^^


Avertissement : Cette histoire n'est pas censée influencer vos opinions politiques ou religieuses...

Chapitre II) Chez Momo


Link, ledit Kokiri, entra dans les trés vénérables entrailles (...oui oui...) de l'Arbre Mojo tout aussi vénérable. L'arbre Mojo entendait tous ce que Link disait et pouvait donc lui répondre, mais je vous raconte pas les tremblements qu'il faisait.

- " Aaah... ça chatouille bordel..." dit l'Arbre Mojo
- " Ouais bah je fais d'mon mieux..." dit Link en s'aggripant à une lièrre
- " AAaoouuuuh! pas là! c'est ma gorge! c'est ma goooorge!!!"
- " Arrêtes de t'plaindre!"

Link entra dans une pièce, vit un coffre, je vous raconte pas la galère qu'il a eut pour le prendre. Il avait tenté d'abord de le faire tomber de là où il était accroché en secouant les écorces internes de l'Arbre Mojo, ce qui provoqua une réaction physiologique chez ce dernier qui éternua bruyament. Ensuite Link lança son épée sur le coffre, quelques instants plus tard, le palais de l'arbre saignait légèrement. L'Arbre Mojo décida finalement de laisser Link avoir le trésor, sans se soucier de l'énigme, avant qu'il ne meure par un "bête accident". Link ouvrit le coffre avidement, mais Navi ne put s'empêcher de parler, comme elle avait l'habitude.

- " Ah, tu vois, Linkou... c'est le lance pierre que tu vas avoir et..."
- " Linkou...?... hey mais... c'est une tapette à mouche..." consata Link
- " Mais nan..." répondit Mojo "ça c'est mes bonbons à la menthe..."
- " Mais si c'en est une... j'ai pas la berlue!"
- " Linkou a raison..." dit Navi
- " Tu vas arrêter de m'appeller "Linkou", toi?" dit Link
- " Je maintiens que c'est mes bonbons à la menthe " s'obstina Mojo
- " Mais j'aime bien moi, Linkou..." tenta de dire Navi avant de se prendre un violent coup de tapette à mouche
- " T'as vu? t'es sûr que t'as pas confondu les coffres..."
- " C'est pour ça, alors, que j'avais du mal à les mâcher..."

Link, aprés sa fructueuse découverte, monta un peu plus haut dans l'arbre. Il y vit une grosse toile d'araignée. Avec une sorte de noisette au milieux...

- " Et ça, c'est le mal qui te ronge ça?" demanda Link
- " Non, c'est mon cerveau... j'l'ai pas fait nettoyer depuis longtemps..."

Link eut alors une idée de fou, il prit son élan et se jetta sur la toile, décrochant ainsi la toile, le cerveau, les fonctions nerveuses et vitales de l'Arbre Mojo qui dû "reformater" et le spectacle fut comiquement orné de "NON NE DECROCHES PAS CE TR..AGGAGAGAGAGAG AGA TING PAM BOUM OUAAAAAAAAAAAIS XDXDXDXD lol! je dis lol HAHAHAHAHA et ème dé ère". Aprés une difficile reconnexion, l'Arbre Mojo reprit son calme. Link était tombé dans un endroit sombre avec du liquide qui coulait.

- " Me dis pas qu'je suis où j'pense..." dit Link
- " Ben si tu penses que t'es dans mon intestin... si tu y es..." répondit Mojo
- " Ah j'ai eu peur..."
- " D'ailleurs j'm'excuse mais j'peux plus m'retenir..." un bruit sourd se fit entendre
" Quoi?!... AAAH DEGUEULASSE!!!"
- " Ah mais, j'suis vieux et incontinent moi!!"

Link continua sa route jusqu'à arriver devant une longue et grande écorce, pas du tout la forme d'un coeur. Pas même en rêve...

- " Bon... je suppose que c'est pas ça, ton coeur, Momo..." dit Link en tapant affectueusement sur l'écorce
- " Euh, non.. parce que ça, c'est ma bite..." répondit l'arbre Mojo
- " Eh bah dis donc, Momooo... t'assure pour ton âge"
- " Ah bah qu'est ce que tu crois, c'est la qualité Kokiri, c'bois là!"

Link explora de nouveau les crades entrailles du cependant toujours aussi vénérable arbre mojo jusqu'à trouver une pièce ressemblant au coeur. Il entra, sentit quelque chose bouger au dessus de lui mais ne fit rien. Navi l'interpella.

- " Linkou... y'a quelque chose au dessus de nous..."
- " Je sais..." rien
- " ... Bah alors?"
- " Quoi?"
- " Tu regardes?"
- " Non..."
- " Pourquoi?"
- " Comme ça le combat se lancera pas et je risquerai pas ma peau pour cette arbre à deux sous..."
- " Comme tu veux mais... l'araignée est déja descendue..."

Il n'y avait rien de plus vrai, l'araignée était sur le sol, prête à attaquer Link, mais malheureusement pour elle, notre vaillant héros, incapable d'arrêter ce monstre avec la tapette à mouche, eut une idée de génie. Il décida de sabotter le coeur de l'arbre Mojo afin de tout faire sauter et faire une sortie à la star wars. Cependant, aprés avoir détruit le coeur, même sa rapidité légendaire ne fut pas de taille face aux flammes grandissantes, et alors qu'il sentait sa dernière heure venue, il n'eut le temps de prier une dernière fois que le faucon millenium (sisi, le faucon millenium) qui passait par là attrapa Link et le sauva in extremis d'une mort atroce.

L'arbre Mojo accueillit son sauveur.


- " Bravo, héros, tu m'as sauvé de cette malédiction qui... mais.. mais que m'arrive t'il... mes forces m'abandonnent..." dit il soudainement
- " C'est rien, ça te passera" répondit Link
- " Hérooos.. je me meeeeurs..." l'Arbre expira. Link resta indifférent mais Navi, elle, paniqua
- " Liiiinkouuuu!!" cria t'elle "on a tué l'arbre Mojo"
- " C'est pas grave... on a toujours une aide quelque part... je connais quelqu'un qui pourra nous aider..."

Quelques instants plus tard, Link et Navi étaient dans une église, face à un prêtre.

- " Voila le problème, mon père..." commença Link ".. L'arbre de la demoiselle ici présente est mort... et elle parvient pas à l'accepter... que pourrait on faire pour qu'il revienne...?"
- " Eh bien..." répondit le prêtre " ... nous pourrions nous unir dans la prière..." Un temps passa
- " Hmhm..." reprit Link "... et il n'y a rien d'UTILE qu'on puisse faire...?"
- " ... Non..."


Link et Navi retournèrent bredouille dans la fôret...

- " Finalement t'avais ptet raison... il craint c'cureton" conclut Link. Il fut arrêté par Mido
- " Link.. tu as.... tu as.. tu as tué l'arbre moj..." Link, voyant sa vie juridique en danger avec cela, fracassa de nouveau le crâne de Mido contre le mur
- " ta gueule! ta gueule! TA GUEUUUULE!!!" puis le jeta dans l'eau et partit en courant, et surtout en hurlant " AAAH! C'EST TERRIBLE! MIDO A TUE L'ARBRE MOJO! IL L'A TUE! BWAHAHAHAHAHA!!!"

A tour de rôle, les kokiris regardèrent Link s'éloigner en hurlant, Mido sombrant dans la rivière et le cadavre de l'arbre Mojo, puis haussèrent les épaules et reprirent leurs activités quotidiennes

J'aime bien le côté humoristique que tu donnes à ta fict, il y a de l'originalité.
Quoi qu'il en soit, continue comme ça.


Avertissement : Attention !  Cet avertissement ne sert à rien.


Chapitre III) Tous au château!!!


Link sortit de la forêt Kokiri. Mais une voix l'interpella.

- " Alors... tu t'en vas...?" demanda Saria, toute triste
- " Oui, fier et heureux! adieu!" dit Link
- " J'ai toujours su qu'un jour tu partirai
- " J'en ai toujours rêvé également!"
- " Pourquoi faut il que nous soyons séparé?!" elle fondit en larmes
- " Je sais pas... pourquoi t'es aussi conne?"
- " Je voudrai que tu gardes... ceci..." elle tendit un ocarina, Link le regarda comme s'il s'agissait d'un extra-terrestre tombé du ciel "tu en joueras... et tu penseras à moi d'accord?"

Saria ferma les yeux et approcha son visage de Link. Un temps infiniment long passa, et, ne sentant pas de réponse à son approche, elle rouvrit les yeux, et eut juste le temps de voir son ocarina lui arriver en pleine tronche avant de s'évanouir

Ca y'est, la plaine d'Hyrule s'offrait à Link, midi tapante, soleil haut, ciel bleu, herbe verte. Link respira à plein poumon ce merveilleux monde qui n'attendait que d'être conquit par le héros audacieux qu'il s'imaginait déjà être. Mais alors qu'il allait passer sous un arbre qui délimitait l'entrée de la plaine d'Hyrule, il entendit une voix au dessus de lui.


- " Hou hou hou, bonjour, jeune homme!!" il s'agissait d'un hibou
- " Ah bravo, Nintendo était pauvre à ce point pour engager un hibou?" dit Link
- " Ne m'interromps pas..." le hibou était certes poli, mais sa voix était agaçante au delà de cinq secondes "j'ai pleeeeein de chose à raconter, à commencer par l'histoire de ma maman qui est morte"
- " Mais... je m'en fous..."
- " Quaaaaaaaand vas tu cesser de m'interrompre, petit effronté... tu semble venir de la forêt Kokiri. Laaa forêt Kokiri s'étend sur un looooooooong territoire d'une superficie de 500 mètres et... mais que fais tu avec ton lance pierre? c'est très dangereux de jouer avec." Un claquement sec retentit, un caillou avait été figé dans l'œil droit du hibou, qui ne cilla pas pour autant "Oooon ne lance pas de caillou dans le globe oculaire droit du hibou!" deuxième détonation "éventuellement! c'est malin! je ne peux plus voir maintenant, mais qu'est ce que tu as dans la tête" troisième lancé, cette fois dans la bouche. Le hibou continua cependant de jacasser bien qu'incompréhensible. Le kokiri tourna les talons pendant que le hibou continua ses marmonnements incompréhensibles. Un rocher colossal fut nécessaire pour le faire taire.


Link reprit sa route vers le château, malheureusement, au moment où il arriva il vit la porte du château se refermer. Le hibou avait en vérité réussit à tenir la grappe de Link jusque 18H tapante, les gamins devaient rentrer de chez eux, questions pour un champions et les chiffres et les lettres allaient commencer. Link courut vers le pont levis.

"ATTENDEZ!! ATTENDEZ!! J'APPORTE LE NOUVEAU VIN KOKIRI! LE MOJOLAIS NOUVEAU!!!"

Croyant que ça le sauverai Link sauta et agrippa le pont levis. Un garde vit la main s'accrocher puis se lever pour faire un pouce juste avant de disparaitre dans les douves. Link fut repêché par le garde, quand il revint à lui, il constata que son sauveur avait des cernes assez grand.

- " Eh bah, l'ami, faudrait voir à arrêter les heures sup''" dit Link
- " C'pas ça.. c'est qu'depuis deux jours, y'a une gamine qui chante toute la nuit sous nos fenêtres... on a tenté de lui expliquer, de la menacer, rien à faire... elle continue..."
- " Pense à la solution de non compromis..."
- " C'est à dire...?"
- " Laisse parler ton instinct"

Après avoir donner ce conseil de sage, Link alla voir cette jeune demoiselle. Une adorable petite rouquine aux yeux bleus, qui chantait bien, mais à force ça agaçait, je crois.

- " Salut" dit Link
- " Salut" répondit la demoiselle "je m'appelle Malon.. j'attends mon papa.. ça fait deux jours qu'il rentre pas... il a dû s'endormir quelque part..."
- " A mon avis si tu l'as pas revu depuis deux jours... je crois que l'endroit où il "dort" c'est la prison voire le cimetière"

Ne l'écoutant pas, la cantatrice amatrice reprit de plus belle son chant. Link tenta de l'arrêter, mais rien à faire. C'est alors qu'une chaussure arriva droit sur Malon qui s'étala au sol. Link regarda d'où elle pouvait provenir, et vit juste un soldat à sa fenêtre faire un "Ouais!!" et la refermer. Fier de la mésaventure à laquelle il venait d'assister, Link alla vers la porte d'entrée, une sorte d'arc de triomphe qu'on pouvait aisément contourner... elle craint un peu la sécurité à Hyrule...

- " Stop!!" dit le garde "c'est 500 rubis la visite"
- " Elle est pas donné ta visite!" répondit Link
- " C'pas moi qui fait les tarifs... et puis, tu sais... la crise et tout ça..."
- " Y'a quoi à voir dans ton château?"
- " Les douves.... les prisons... le parc... la princesse Zelda..."

Cette dernière proposition dite, il sentit quelque chose lui rentrer dedans. Quand il reprit connaissance, il y avait un énorme trou dans la porte, et un amas de fumée qui se dirigeait en toute hâte vers le château.

" Curieux personnage..." dit le garde

J'aime cette façon de revisiter l'histoire d'OoT, très réussi! A continuer dans le même esprit ;)

Toujours aussi drôle j'attends la suite avec beaucoup d'impatience  :)

Attention : Ce chapitre là est emmerdant

Chapitre IV) Le problème, en fait, tu vois...

Link arriva dans la cour du château, où dormait une espèce de tocard, affalé sur le sol sans aucune classe ni intérêt

« C'est qu'elle m'a pas menti la bougresse... il dort vraiment n'importe où son paternel... » Aussitôt, Link se saisit d'un ocarina (pas celui de Saria, il lui a envoyé à la gueule) et lui joua l'air du réveil de l'armée dans les oreilles
« Nom d'un pétard!! » hurla le père de Malon en se réveillant d'un bond « On m'appelle! J'arrive mon général! Je viens sauver la France de ces saletés d'bosches!! » et il partit ainsi sous un radieux soleil levant.

Link devait s'infiltrer dans le château sans se faire repérer par les soldats. Pas de panique pour ça, son bon ami Snake lui avait tout appris sur l'infiltration. Link avait passé les tests avec brio, maintenant, c'était l'heure de montrer qu'il avait tout retenu. Il se faufila dans la cour intérieure en passant sur une légère poutrelle... malheureusement il se ramassa un gadin devant un soldat, et fut éjecté du château.

Deuxième tentative, il avait prévu le coup, et s'était déguisé en Père Noël, afin de tromper la vigilance des gardes. Mais une fois encore, lorsque sa barbe prit feu parce que Link avait regarder un chandelier de trop prés, la ruse fut déjouée, et le Kokiri fut de nouveau expulsé.

Troisième tentative. Le déguisement était encore plus radical : Holly Dolly (vous savez, la p'tite bête qui chante un truc qu'on sait pas bien c'que ça raconte), et elle, euh... il ne comptait pas se faire avoir aussi facilement. Mais une fois de plus, lorsque les soldats lui demandèrent de chanter, il se retrouva dans l'incapacité de faire une performance aussi grande que l'artiste originale, et fut dégagé une fois de plus.

Quatrième tentative: il acheta son billet d'entrée comme tout le monde, et fit la queue... et dit merci... et enfin il vit la princesse Zelda. Lorsque cette dernière se retourna, elle vit la tête du Kokiri passer sous sa jupe.



« Tu portes déjà des strings? » dit Link en se relevant « T'as pas honte, à ton âge? »
« Mais... mais tu es.. le garçon que je vois dans mes rêves » répondit la princesse
« Oh, ça sent le bon coup ça... ouais, moi aussi je rêve souvent de toi! »
« Je m'appelle Zelda... je suis la princesse de ce royaume... »
« Les caisses sont pleines? »
« Comment? »
« Rien. Où est le prêtre qui va nous marier? »
« Mais... la prophétie... »
« Quelle prophétie? »
« Tu es l'élu! »
« Nan, ça c'est Neo... »
« Tu dois sauver le monde avec une épée qui déchire les ténèbres comme les éclairs »
« Nan, ça c'est Christophe Lambert... »
« Tu dois détruire le mal et ramener la paix et l'amour dans le monde... »
« Euh... ça c'est Florent Pagny? »

Link se vit alors en concert, acclamé par une foule en délire. Sortant son tout premier tube, il avait déjà fait un carton, le public l'aimait, et il le leur rendait:

Ô toi qui cherches un endroit
qui vient de te faire virer
toi qui cherches du réconfort...
Quand la vie t'as volé ton cœur
quand tu veux encore croire au bonheur

Ô toi qui t'appelles Leon,
qui n'a pas d'copine
qui est toujours fatigué
si tu veux rester t'reposer
ben casse toi faut pas rêver

Y'a toujours un endroit pour les vrais malchanceux
Y'a toujours une belle fin pour les pauv' malheureux
Si tu veux encore y croire...
bien qu'il n'y ait plus d'espoir...

Tu seras bienvenue chez Link
bienvenue chez Link
Pour partager tes rubis et ensuite tu pourras partir
bienvenue chez Link
Tu seras bienvenue chez Link
Que tu abandonnes ou pas
je m'en fous, ça m'intéresse pas!

Euuh.. la carrière de chanteur de Link est à revoir, je pense.


« Super » fit Zelda « t'as des textes vraiment profonds! » Ah bon...
« Cool... bon alors, où y'a l'feu? »
« Regardes » Zelda montra un type bizarre, ganté de noir, à la peau verte et écailleuse, ainsi que des yeux dont s'échappaient une cruauté visiblement sans limite, cet homme s'agenouillait devant le roi avec un petit sourire mesquin « C'est Ganondorf, il a juré allégeance à notre royaume, mais je suis sûr qu'il trame quelque chose »
« Il a un d'ces gros pif! » dit Link, Ganondorf se tourna vers lui. Link fut surpris quelques instants, puis il montra Zelda du doigt sans rien dire
« Il t'a vu? » demanda Zelda « Ce n'est pas grave, il n'est pas au courant de notre plan top secret d'expulsion de Ganondorf »
« Euh... tu devrais p'tet pas le dire aussi fort, miss... »
« Pourquoi? »
« Les fenêtres sont ouvertes... »
« Zut, je vais devoir changer de nom de plan... quant à toi, il faut que tu ailles au montagne de la mort récupérer le joyau du chef Goron... c'est l'une des trois pierres nécessaires à l'aboutissement du plan... mais l'Arbre Mojo te l'a expliqué, non? »
« Euh... oui... il m'a... expliqué... »
« Tant mieux, donc tu sais que tout va de travers dans ce monde parce que ce type existe... »
« Euh... ouais, enfin... c'est clair qu'il a l'air louche, mais t'es sûre que t'exagères pas un peu...? »
« Mais non ! J'peux pas me tromper : il est pas beau ! »
« ... Ah ouais, comme argument ça déglingue, y'a pas à dire... » les rêves et fantasmes de Link concernant la princesse Zelda furent définitivement éteint après une telle répartie de la part de la future altesse.
« J'ai tenté d'avertir mon père... mais il est sourd, aveugle, muet, immobile, paralysé de tous ses membres, Alzheimer, sa langue est toujours sortie, ses iris ont totalement disparus, sa peau est froide, et y'a des drôles de fils qui relient sa tête et ses mains au plafond... »
« ... Ah... ouais... ça t'es jamais venu à l'esprit de te dire que ton père était mort...? »
« Impossible, la dernière fois que je lui ai demandé si ça allait il m'a fait un « oui » de la tête ainsi qu'un numéro de claquettes improvisé. »
« ... A se demander pourquoi gros pif veut vous prendre le royaume, vu le Q.I moyen de ses habitants... »
« Bien, il faut que tu te mettes en route, donne cette lettre au garde à l'entrée du mont du péril » elle tendit un papier que Link prit machinalement « ... ma nounou Impa va t'accompagner à la sortie »
« J'ai pas besoin d'une noun... »

Arriva alors une madame exagérément musclée, des lèvres qui donnaient l'impression qu'elle allait nous manger, et une voix rauque et grave.

« Salut » dit elle. Link resta encore sous le choc quelques instants
« T'es sûre que c'est pas lui... enfin, elle, la méchante? » demanda t'il enfin
« Mais non, elle est très gentille » répondit Zelda. Link s'approcha
« Suis moi, p'tit gars » dit Impa « je vais te faire sortir ici avec une vieille technique de Sheikah! »
« Ah cool, tu vas me téléporter d'ici? »
« Euh... ouais en quelques sortes. »

Quelques minutes plus tard, Link était projeté par dessus les murailles du château à grand coup de pied dans l'arrière train. Elle est connue cette technique...

 E X C E L L E N T !!!!! :linkbravo: :linkbravo: :linkbravo: :linkbravo: :linkbravo: :linkbravo: :linkbravo: :linkbravo: :linkbravo: :linkbravo: :linkbravo: :linkbravo: :linkbravo: :linkbravo: :linkbravo: :linkbravo: :linkbravo: :linkbravo: :linkbravo: (désolé pour les émoticones mais c'est si bien !!) J'attends la suite avec une impatience de ouf !!!
Zelda et Link te suivent partout....Quand tu est a l'école ? ILS SONT LA ! Quand tu est chez toi ? ILS SONT LA ! Quand t'est aux W.C ? C'est peut-être bizzare mais... ILS SONT LAAAAAAAAAA !


Chapitre V) Un cadeau... à chier!


Link s'empressa d'aller au village Kokoriko, situé au pied de la montagne de la mort, sans doute pour être sûr de se prendre les chutes de rochers en cas d'éboulement (ils sont pas cons, ces villageois). Il y avait un garde, à l'entrée du mont du péril, personne ne savait qui il était, pourquoi il était là, qu'est ce qu'il voulait, lui même ne savait pas...

Link lui tendit la lettre que Zelda avait confié pour pouvoir passer, le garde la saisit, puis la lut gravement.


« Alors, alors... une boite de thon, un paquet de nouilles japonaises, des frittes surgelées, de la sauce barbecue, quinze kilos de cocaïne, une ogive T-90, des immigrés clandestins chinois, de l'arsenic et trois cheeseburger... tout ça à aller acheter...? punaise... bon, petit, garde la porte hein, je reviens, et personne passe, compris? »

Link laissa partir le garde et se dépêcha d'aller dans l'entrée du mont du péril, qui malgré son nom faisait en fait seulement 30 mètres de haut, avec juste une montagne au centre qui décollait jusque 30 km dans les airs, au delà des nuages, comme les grands monuments dans les débuts des dessins animés de Walt Disney (cf : le Bossu de Notre Dame, cf : Anastasia, cf : ...)

Link entra donc dans une des cavernes du lieu dit.


« Regarde, Linkou... » dit Navi « on est dans la grotte des Gorons, les Gorons sont très gentils, et... »
« déjà 1 : tu ARRETES de m'appeler « Linkou », et 2 : ...ta gueule! » claqua le Kokiri « elle est où cette pierre de mes deux?! »
« Beeen, je sais pas... » dit Navi « normalement elle est sur le rocher là bas, sur lequel personne peut aller sinon il ferai une chute mortelle... allons voir le chef, son troglodyte est tout en bas... »
« Ah ouais, juste là quoi... » Link sauta du haut de la grotte jusqu'à la planque du chef
« MAIS LINKOU TU VAS TE FAIRE MAL!!! »
« Mais nan, regarde... » Link n'avait rien, évidement, Navi avec sa taille de fée, voyait une chute mortelle de 500 mètres alors qu'il ne s'agissait pour Link que de 50 centimètres.
« Waoh... Linkou, t'es trop fort... t'as une copine? »
« Ta gueule! »

Après ces tendres échanges de compliments, Link entra dans la chambre du chef des Go... ah bah non, il l'avait fermé à clé. Le chef des Gorons, Darunia, assit dans son fauteuil, l'air ronchon, vit sa porte se faire démolir par un bulldozer. Link en descendit.

« Salut, gros lard » lança t'il
« Euh... t'es qui, p'tite tête? »
« Je suis un kokiri, ça devrait se voir non, espèce de face de téton fripé! » visiblement, Link s'essayait à de nouvelles insultes
« Euh... ouais... ben j'suis Darunia, le chef des Gorons... et... euh... ben voilà, quoi. Tu veux quoi? »
« Ta pierre... »
« Nan mais pourquoi pas cent balles et un mars, aussi?! »
« Ouais, et un paquet de frittes.... j'ai la dalle, moi à force de trainer avec cette conne... »
« Avec qui? » demanda Navi, inconsciente de qui Link désignait
« En effet, elle a pas l'air futée, ta fée... bon alors tu veux ma pierre... ben c'est pas que je veux pas te la donner, mais... t'es qui, en fait...? »
« J'ai été envoyé par l'arbre Mojo pour récupérer trois rubis... il aurait pu me dire d'aller récupérer ces trois rubis d'ailleurs, s'il l'avait fait, j'aurai volé le sien direct au lieu d'aller m'occuper de sa gerbe.... »
« Ah, Momo... comment va t'il, il répond plus au téléphone! » Link sentit sa gorge se nouer
« Il va... bien... »
« Ah...? bon, pas grave. Écoutes petit, j'aurai besoin de tester tes capacités... faudrait que t'aille dans la caverne Dogondo située au pied de la montagne, ces couillons nous empêche d'aller bouffer nos pierres... »
« Pourquoi vous bouffez pas la roche que vous avez là...? »
« Euuuh... parce que! »
« Hmhm? Et t'as pas une raison valable...? »
« Écoutes, tu la veux ta pierre, ou pas? »
« ... Mouais... cette quête est vraiment merdique... »
« Bon alors fais péter l'entrée de cette grotte de merde et ramènes nous des pierres, et beaucoup, j'ai la dalle, avec de la mayonnaise... »
« Bon, vu qu'j'ai pas le choix... »
« très bien, jeune héros... je vais te donner un objet qui te permettra de faire disparaître les rochers encombrants... »
« Ah cool, des bombes... »
« Le bracelet Goron, qui te permettra de soulever des choux-péteurs... »
« Quoi? »
« Tiens, le voilà... » un temps passa, puis Link pouffa
« Trop fort ta blague, pépé.... choux-péteurs, excellent... maintenant, sans blague, files moi les bombes... »
« ... Mais tu n'as pas compris... » Darunia semblait sérieux « ... c'est le premier objet de ta quête... »
« ... File moi les bombes... » le sourire de Link commença à se figer
« ... Mais... mais le bracelet Goron... » Link tremblait déjà de colère face à la cruelle vérité
« ... Les bombes... » tenta t'il d'insister
« ... Mais... mais les choux-péteurs... » Ceci fut la parole de trop, Link empoigna Darunia, malgré la différence de poids évidente
« Mais quoi « les choux-péteurs »?! MAIS QUOI « LES CHOUX-PETEURS??!!! » hurla t'il, en proie à une démence sans limite

Quelques minutes plus tard, Link ressortit de la caverne, fâché.

« Choux-péteurs... choux-péteurs... tu viens d'en recevoir un, de la part de toute la forêt Kokiri... » tonnait t'il
« Laissez moi sortir... » criait Darunia, derrière, enfermé dans sa propre caverne, tapant désespérément sur le rocher que Link avait mit pour bloquer l'entrée « ... CA FOUETTE!!! »

Toujours aussi drôle.

Comme d'Hab vivement la suite  ^_^.

Chapitre VI) La caverne Dogondo.


Link entra dans la caverne, accompagné de sa fée avec laquelle il semblait, visiblement, avoir un léger contentieux.

« Si, Link, je pense qu'on aurai pas dû procéder ainsi... » insista Navi
« Arrêtes de me gonfler, on a ouvert l'entrée de cette caverne de merde, quel est le problème? » claqua Link

A vrai dire, Link avait dû détruire un rocher qui bloquait l'entrée de la caverne, et pour cela, il avait dû se servir d'un choux péteur. Le problème était que le choux péteur était à une distance trop grande pour pouvoir le déterrer, le poser prés du rocher et s'éloigner avant qu'il n'explose. Notre cher Link eut donc l'idée magnifique de lancer le choux péteur de là où il était jusqu'au rocher. Sauf qu'en procédant ainsi, Link rata sa cible au moins une trentaine de fois, et les bombes qui tombèrent à côté s'encastrèrent dans le village, provoquant ainsi une destruction totale de Cocorico, des morts violentes et autres cataclysmes imprévisibles.

Link refusait cependant d'admettre sa faute et rétorqua fièrement que tout cela ne serai pas arrivé si on lui avait donné les bombes comme il l'avait demandé. Le kokiri se dirigea donc à l'intérieur de la caverne pour trouver un moyen d'entrer dans l'espèce de tête de dinosaure qui était mise au fond de la grotte.


« Avec une tête pareille dans cette caverne, je commence à me demander si elle appartient pas au Dogondos... » dit Link
« Non! » affirma Navi « cette caverne appartient aux Gorons, et les Dogondos sont des méchants vilains pas beaux qui ont volé cette caverne, surement à cause de Ganondorf... »
« Ce gros pif? Qu'est ce qu'il peut bien avoir à faire, là dedans...? »
« Je te dis que tout ceci est un piège tendu par cet être malsain... »
« C'est quoi son objectif? Avoir un nez normal? »
« Sois sérieux, Link! Nous faisons face à une crise terrible... »
« Bon alors on peut pas directement aller lui casser la tête, à ce gros nez? Plutôt que de moisir dans cette caverne à deux balles...? »
« NON! On fait comme l'a dit Darunia! On a déjà perdu l'un des porteurs des trois joyaux... fais pas de conneries, cette fois »
« ... C'est pas vrai... si j'avais pas cette chieuse avec moi, ça fait longtemps que Darunia serai mort, que Zelda m'aurait renvoyé et que je serai rentré chez moi... »

Grommelant, le jeune héros poussa une porte et entra dans une salle avec deux lézards qui l'attendaient, armés jusqu'aux dents, prés à entrer dans une lutte à mort. A vrai dire, seul Link n'y était pas préparé puisqu'il tenta la courageuse tactique de la fuite, mais les lézards furent plus rapides, et alors qu'ils allaient s'abattre sur Link, et que son destin semblait scellé, une spirale de feu venu de nul part transperça l'ennemi de part en part..... et... euh... non, attendez, ça c'est dans Dragon Ball...

... j'en étais où moi...? ah oui, la fuite ne marchait donc pas, Link compris que fuir n'y changerai rien et qu'il fallait se battre, et c'est pourquoi il décida d'agir de manière directe. Il prit son énorme gourdin à la main et répliqua comme une brute : des assauts réguliers, sans laisser le temps aux lézards de reprendre leur souffle, il allait et venait avec son énorme manche, quelle que soit la position, il dominait............. je parle d'un combat à l'épée, bien entendu...

enfin bref, les lézards s'enfuirent, sans doute de peur que Link leur perce le... ventre, cela allait de soi (Non, s'il vous plait, c'est pas le genre de la maison). La voie était donc libre, Link pouvait enfin accéder au trésor, et il ne se priva pas. Quelle ne fut pas sa joie lorsqu'il découvrit que le fameux trésor c'était des bombes, dommage qu'il n'y avait pas le turban qui va avec. Link, après avoir prit la résolution de se laisser pousser la barbe, entreprit alors de grimper jusqu'en haut de la statue à tête de dinosaure, à l'entrée de la caverne, mais comme l'ascenseur était en panne, ça prenait du temps avec son matériel d'escalade. Ensuite il eut, apparemment, une idée de génie : il mit une bombe dans chaque œil (deux en tout) du crâne de dinosaure. Lorsque les bombes explosèrent, les deux yeux firent une lumière qui donnait l'impression que le crâne était animé, mais rien d'autre ne se passa. Peut être les bombes n'étaient elles pas assez puissantes, peut être Link n'avait pas dit l'incantation magique qui ferai s'ouvrir la porte, ou peut être avait t'il tout simplement oublié que généralement pour ouvrir une porte, un passage, ou quoi que ce soit du genre, il fallait appuyer sur un bouton.

Fort heureusement, le Kokiri trouva ledit bouton qui ouvrit la mâchoire inférieure du crâne, permettant ainsi au duo de choc de pénétrer dans les profondeurs du donjon afin d'y trouver le boss (vous savez, les gros monstres un peu plus costaud qui gardent un trésor qu'on pourrait tout aussi bien voler quand ils dorment). Le seul soucis c'est qu'une fois entré dans la salle, Link ne vit pas de boss, d'ailleurs, la salle, pour tout vous dire, c'était un cabinet. Link s'assit dessus.


« Bon Navi, tu peux faire le guet dehors et me dire si y'a quelqu'un qui vient? Parce que j'ai pas envie de payer 2 rubis pour faire ce qu'aucun autre héros d'aventure ne fait... »
« Mais Link... et la quête... »
« Ouais mais j'ai inhalé de la lave, j'ai la méga chiasse, moi! »

Link fit sa, enfin ses, besogne et tira la chasse, mais alors il fut aspiré dans le toilette et tomba dans une cave avec un gros lac de lave au centre de celle ci. Un énorme dinosaure en ressortit, sans doute le boss. Link, voyant la bestiole lui foncer dessus en roulant, décida de tenter la tactique de la fuite, parce que c'est jamais agréable de se prendre une baffe au sortir des toilettes (croyez en mon expérience). Sauf que le Dogondo géant roulait plus vite que Link ne courrait. Et bientôt, Link était à la merci de son adversaire qui le fixait, l'air hagard. Un temps passa avant que le Dogondo ne se décide à faire quelque chose, et commença son attaque en reniflant Link, l'inspectant de fond en comble par son flaire, puis, face au kokiri tétanisé, le dogondo finit par lécher Link, qui passa de terreur à incompréhension totale.

Le dogondo fixait Link, l'air totalement crétin, langue pendue, tel un chien. Link recula pour voir si c'était un piège, mais non, le dogondo s'était affairé à se gratter l'oreille avec la patte arrière, ce que Link tenta vainement d'imiter. Après avoir joué quelques instants avec le Dogondo en lui lançant un bâton pour qu'il aille le rapporter, Link sortit de la caverne. Darunia l'attendait.


« Alors, tu as tué le boss? » demanda t'il
« Quel boss? Y'a un gros dinosaure vachement sympa qui veut juste jouer... t'as qu'à lui tenir compagnie si t'as rien de mieux à foutre que coller des missions bidons pour qu'on récupère ta pierre à deux balles... » répondit Link
« Bravo, tu as prouvé ta valeur! »
« Mais il m'écoute au moins, ce tâcheron? »
« Nous sommes des frères de sang... allez, viens faire bisou! »

A peine cette invitation faite, Link était déjà parti très loin. Le léger problème c'est qu'il n'avait pas tourné à droite et était, de fait, parti vers les sommets de la montagne. Link courut à perdre haleine jusqu'à se retrouver au sommet du mont du péril, qui, en fait, ne dépassait pas les 50 mètres. Link entra dans la première grotte (et surtout la seule) qu'il vit, c'était une de ces fontaines dans laquelle des folles dingues auto proclamées « reine des fées » vivaient.

« Hihihiii... comment vas tu, jeune héros...? » demanda t'elle
« Bien, et toi, la droguée? » répondit sèchement le kokiri
« Je peux te conférer des nouveaux pouvoir, l'attaque cyclone pour ton épée... »
« Ah, ça c'est bien... »
« Ça te coûtera 500 rubis... »
« QUOI?! Pas question alors! »
« Trop tard, tu as l'attaque, et maintenant, nous disions 1 000 rubis... »
« 500 »
« Ça vient d'augmenter, c'était à 500 rubis, mais maintenant c'est 1 500 »
« 1 000 »
« 2 000 »
« Mais... »
« 2 500 »
« Je... »
« 3 000 »


Link s'en alla en pestant

« L'attaque circulaire à 5 000 rubis c'est du vol! » puis il vit le Hibou, perché sur une pancarte « Oh, toi, j'espère que t'as des bonnes nouvelles à me raconter, cette fois... »

Le Hibou remarqua Link, alors, et s'exalta.

« Houu hou houuuu, bonjour jeune homme, nos routes se croisent à nouveau, je voudrai que tu m'écoutes, ah la laaa, cesses donc de t'agiter avec ton épée et ta tapette à mouche, je sais que tu es content de me revoir mais tu dois te calmer et m'écouter. Iiiil faut que tu ailles jusqu'au domaine Zora, parce que c'est là que t'attendras ta nouvelle quête, je peux te ramener en bas de la montagne si tu le désires... »

Link accepta, enfin le Hibou allait se rendre utile, au lieu de raconter des salades sans intérêt et...

« Hou hou houuuu... bienvenue sur Hibou air lines, veuillez attacher vos ceintures et ne pas fumer, ça m'évitera de prendre feu. Ce vol est assuré par le hibou qui sera en même temps votre stewart, en cas d'incident technique il n'y a pas de sortie mais vous pourrez toujours sauter du vol 2 mètres avant l'impact. Je vous rappelle que la consommation de boisson alcoolisé et la prise de substance illicites est iiiiinterdite, car cela pourrait nuire à votre san.. »
« TA GUEUUUUULE!!! » hurla Link

Le hibou posa Link et reparti, certes contrarié mais toujours de même humeur

« Dééécidément les gens sont de moins en moins poli... »


Link se dirigea vers la sortie du village, mais alors il se sentit observé, il regarda derrière lui : tous les villageois qui avaient survécut à la pluie de choux péteurs le fixaient avec des airs de tueur.

« C'EST LUI! » gueula l'un d'entre eux.

Link sortit du village, poursuivit par des villageois encore plus féroces que dans resident evil.

Toujours aussi drôle et avec une vitesse de sortie que même les quotidiens ne peuvent pas égaler!

C'est une histoire déjà terminée que tu nous délivres pas à pas ou bien, tu inventes au fur et à mesure?


C'est toujours aussi bien, tu as beaucoup de talent.

Avertissment : Le chapitre précédent ne contenait pas d'avertissement.

Chapitre VII) Quand Jabu-Jabu soif!

Link arriva au domaine Zora, parce qu'il fallait qu'il aille là bas pour avoir la troisième pierre... au moins celle là, puisqu'il n'avait pas les deux autres. Arrivé devant l'entrée du domaine, la même voix fatigante se fit entendre au dessus de Link.

« Hou hou houuu, Link, éééécoutes donc mes sages paroles... » dit le Hibou
« Oh non, pas encore lui... » pensa Link
« Teeee voici au domaine Zora, est ce que tu sais qu'il faut que tu prouve ta relation avec la famille royale...? »
« J'leur montre une photo de moi et Zelda à poil? »
« Mais non, jeune sôôôôt, iiil faut que tu prennes ton ocarina et... mais où as tu trouvé ce fusil calibre 12 qui m'a l'air authentique... saaaais tu que le port d'armes est interdit au mineur. Quuueeeeel âge as tu, d'abord? Et n'essayes pas de me mentir, je suis trééés perspicace sur ce p... »

Quelques secondes après, il ne restait plus du hibou qu'un amas de plûmes grillées, gisant toutes au sol. Link s'en alla jusque dans le domaine Zora, ce n'était pas la pire des choses à faire mais par contre, ce qui était pénible c'est que les Zora étaient des gens excessivement arrogants, renfermés, et peu accueillants. Link monta tout en haut voir le roi, mais celui ci dormait comme une masse, il tourna à gauche et vit que ce couloir finissait en cascade, un Zora vint à lui et lui parla d'une voix rauque et virile.

« Salut... tu veux faire un plongeon...? » proposa t'il « c'est gratuit la première fois... »
« Aha, ça a l'air fun! » dit Link
« Alors vas y... »

Link sauta à une altitude de quelques dizaines de mètres quand même, ses positions varièrent entre le plongeon, la roue, l'étrangleur, le pendu (il les inventait, à vrai dire...) mais il termina sa chute en faisait la classique et l'indémodable bombe. Quand il ressortit de l'eau, tout fier, il se rendit compte qu'il avait atterrit dans le bain des filles, provoquant ainsi une terrible cohue et une agitation, de la part des femelles, très virulente.

Il remonta voir le type de la cascade, passa entre les nombreuses femelles Zora venues manifester leur mécontentement au roi, quant à ces étrangers qui venaient les épier alors qu'elle faisaient tranquillement des trucs « de fille » dans leur bain. Le Zora n'eut pas le temps d'en placer une et fut immédiatement jeté dans le bain des filles à son tour, faisant ainsi redoubler de violence le mouvement féministe contestataire...

Link comprit qu'il n'avait plus beaucoup de temps devant lui et décida d'aller demander la pierre, mais le roi Zora était trop occupé pour lui répondre, alors Link tenta de la dérober, mais alors il trouva une lettre indiquant « maintenant j'ai une mitraillette, ha ha ha » écrite avec du sang. Comprenant au quart de tour qu'il s'agissait du message de Bruce Willis dans Die Hard et que quelqu'un l'avait placé dans cette histoire par erreur (ou pas) il chercha encore et trouva une autre lettre, disant cette fois : « Je suis prisonnière du Jabu-Jabu. Venez m'aider... la princesse Ruto » et cela continuait sur « pizzeria Luigi, 14 place du marché. Hyrule. 01 16 45 98 34 »...

Link réfléchit... de deux choses l'une : soit Ruto avait été kidnappée par Luigi (qui n'a strictement aucun lien avec le célèbre plombier) soit le Jabu Jabu avait kidnappé Luigi, et dans ce cas c'était le Jabu-Jabu qui avait tout manigancé...
Link se rendit au lac, derrière la salle du trône, où se trouvait le Jabu-Jabu, et il vit un gros poisson qui devait avoir une tension inférieure à 0 tant son temps de réaction était grand. Mais Link était plus malin que ça, et il parvint sans problèmes à lui faire ouvrir la bouche, en effet, le Jabu-Jabu était surtout très con, et quoi qu'on lui tende, il était persuadé que c'était à manger, Link n'eut donc aucune difficulté à entrer dans l'estomac du Jabu-Jabu.

Le kokiri entra dans les entrailles du poisson... décidément après une grotte, les entrailles d'un arbre et maintenant celles d'un poisson... cette quête n'avait donc aucun palais dignes de ce nom...? Link se retrouva bientôt devant la princesse Ruto, une Zora encore plus moche que les autres, disons le clairement, sans la tête pointue qui allait avec.


« Qu'est ce tu veux? » demanda la princesse
« Ben, j'suis venu te ramener, comme tu le demandais dans la lettre que t'as laissé avec le post it de chez Luigi... » répondit Link
« Luigi? C'est qui ça? Et t'es qui d'abord? Et j'ai jamais demandé à rentrer, je veux retrouver ma pierre! »
« Ouais bah ça tombe bien c'est ce que je cherche... »
« Naaan, t'auras pas ma pierre!!! »
« Je veux pas t'la voler, je veux juste l'emprunter pour je sais pas quelle connerie... »
« NAAAN, T'AURAS PAS MA PIERRE!!!! »
« RAAAH!! MAIS TA GUEULE ESPECE DE POISSON PUANT!!! »

Link perdit légèrement ses moyens et cogna violemment la princesse Ruto qui recula, sous le choc, trébucha dans l'une des artères du Jabu-Jabu (une qui n'était pas trop sale) et tomba dans un endroit bizarre. Link descendit pour voir s'il avait tué la princesse, car si c'était le cas il devrait faire croire qu'elle était vivante, et ce serai très dur de copier une puanteur de ce calibre là. Lorsque Link redescendit, la princesse était sonnée, mais elle vivait, elle se releva et vit alors une pierre bleu, sur une passerelle.

« C'est ça, c'est ma pierre! » cria t'elle « je vais l'attraper! »
« Attends! Chacun pour soi, bordel! » Link sortit son épée, prêt à arrêter la princesse par tous les moyens nécessaires pour prendre la pierre.

C'est alors que la passerelle commença à bouger, des monstres descendirent de l'étage supérieur et encerclèrent Link et Ruto, le temps n'était pas à la dispute pour la pierre mais à la bagarre pour la survie. Link se mit en position de combat et là... ce fut la scène de baston de l'histoire.

Sous les yeux ébahis de Ruto, Link se battait comme un vrai Dieu, il alternait entre coups d'épées bien placés et tirs précis et audacieux avec ses deux pistolets sortis de nul part. D'ailleurs, il n'était plus question de tunique verte de kokiri, mais Link portait désormais un long manteau rouge, et la musique de fond était dans un style à la fois électronique et métal, Link, lui même, avait changé sa voix et attaquait en agrémentant ses coups de paroles telles que « Eat this! » « Dropdead! » « Quick!! » et autres « Woooh!! ». En effet, dans l'esprit de Ruto, Link avait égalé le maitre à pensé de cette dernière : Dante.

Dans la réalité c'était beaucoup moins classe que ça, puisque Link se fit maitriser en deux secondes par les tentacules de la créature d'au dessus. Lorsque Link reprit conscience, il n'y avait plus de princesse Ruto, il dû chercher l'étage où elle avait été enlevée...

La princesse Ruto était capturée par l'estomac du Jabu-Jabu, et attendait que son prince charmant vienne la sauver. Elle a quand même attendu deux heures et demie avant que la porte finisse par s'ouvrir. Link était là, avec un lance flammes dans les mains, l'air visiblement pas content.


« Salut, pédé... » dit il avec une voix d'acteur américain très connu « ... la loi et l'ordre, c'est moi... »

Les tentacules de l'estomac attaquèrent Link qui chargea son lance flammes et le pointa... mais avant de tirer, il fallait qu'il sorte une tirade. Une phrase choc qui l'emmènerai tout droit au panthéon et mettrai sa parole dans la catégorie des répliques cultes. Ainsi, avant de détonner, Link déclara :

« Quand Jabu...Jabu soif! »

Et il tira...

L'intérieur entier du Jabu-Jabu fut calciné, et en quelques minutes, non seulement il ne restait plus grand chose mais en plus ça sentait le poisson grillé un peu partout. Link se sentit décontenancé par cette odeur, puis il entendit un rire léger derrière lui, il se retourna et vit la tête de Ruto, toute proche de lui. Il tomba à la reverse.


« Toi, tu me plais! » dit elle
« Ouais, bah pour moi, ce soir, ça sera un bon steak... j'crois qu'j'ai assez prit de poisson comme ça... » répondit Link
« Tiens, je te donne ma pierre... »
« VRAIMENT?! MERCI RUTO! »
« Si tu m'épouses... »
« ... Euh... ouais, j'vais réfléchir à ça, hein? On s'téléphone, hein? »

Ruto n'attendit pas que Link n'en dise plus, attrapa son visage et lui roula un palot que ni vous ni moi n'avons eu la chance d'en avoir auparavant : un coup à gauche, un coup à droite, un coup on sait pas bien comment. Ça aurait sans doute vachement plu à Link si sa dulcinée n'était pas un horrible poisson qui sentait très fort. Link s'enfuit en hurlant après ce supplice, mais au moins il y avait une fille à qui il plaisait...

Avertissement : j'ai double posté !

Chapitre VIII) La porte du temps.


Lorsque Link arriva devant le pont levis du château d'Hyrule, il lâcha sa brosse à dent, stupéfait.

« Hey mais ouvrez cette porte, bande d'enculés retournés! » gueula t'il sans aucune manière, tel le rustre qu'il était.

Ses désirs étaient des ordres, le pont levis se baissa, Link dit un « merci » non sans râler et au moment où il commença à traverser, un destrier blanc lui rentra dedans sans qu'il n'ait le temps de faire ou dire quoi que ce soit. Link se releva, totalement sonné, et vit alors un ocarina lui arriver dessus, il retomba au sol, délirant. Il se releva après cinq bonnes minutes, il sentit alors une présence et se retourna. Un destrier noir, l'air mauvais, monté par l'homme que Zelda avait montré à Link, Ganondorf, se tenait devant lui.

« Hey, petit... » fit Ganondorf « ... un destrier blanc avec la princesse Zelda dessus vient de partir, dans quelle direction est il allé...? et ne crois pas que ton silence va les sauver... »
« Alors là, gros pif, j'avoue qu'tu me poses une colle, figures toi qu'j'confonds ma droite et ma gauche »
« Indique la direction... » Link montra le ciel « ... oserai tu te moquer de moi? »
« Noooon non non non... maais non... tu sais qu't'as un nez vachement gros... c'est quoi ton secret? »
« Tu oses critiquer mon superbe visage...?! »
« Rien qu'le gros truc en plein milieu »
« Je vais te faire regretter tes paroles, insolent... »
« « Jeee vais t'faire regretter tes paroles, insooolent » oh l'autre, hé... »
« Ça suffit!! »

Ganondorf concentra une attaque d'énergie sombre dans sa main et l'envoya sur Link, qui partit dans les douves du château. Navi, voyant ça, sentit la rage monter et fonça sur Ganondorf, prête à venger le kokiri pour qui elle commençait à entretenir de très forts sentiments. Mais l'être maléfique à l'aura aussi imposante que son nez avait plus d'un tour dans son sac, il sortit une tapette à mouche similaire à celle de Link (sauf qu'elle était noire) et frappa Navi avec, la pauvre fée alla s'écraser sur un mur du château. Ganondorf clama sa victoire et partit.

Lorsque Navi se réveilla, elle chercha partout où pouvait être Link, mais hélas le kokiri demeurait introuvable. Elle pensa alors (car ça lui arriver de penser à de rares occasions) : il avait surement dérivé jusqu'au lac Hylia. Elle alla inspecter les lieux et vit un kokiri sonné avec un ocarina enfoncé dans la gorge...


« LINKOU! MON PAUVRE LINKOU!!! » hurla t'elle, dégageant l'ocarina malgré sa petite taille
« Ta gueule... » fut la première chose que Link dit, blasé
« Je suis si heureuse de te revoir, j'ai eu peur... tellement peur » elle sanglota
« Ta voix me glace le sang... et j'ai mal au cul rien qu'à voir ta tronche... »
« Non ça c'est les piranhas qui te font mal au postérieur... »
« Quoi?!! »

Link se débarrassa des poissons qui mordaient férocement son derrière, et reparti vers le château, tout en inspectant l'ocarina de Zelda, il y avait un mot dessus : « joues la mélodie du temps pour ouvrir la porte après avoir placé les trois pierres sur l'autel sacré ». Link s'esclaffa.

« HAHA! Encore un Ocarina, ils en ont pas marre des ocarinas cette bande de paysans?! Et puis pour ouvrir une porte, généralement, on se sert d'une poignée! »

Link arriva dans le temple du temps, très vite il constata que la porte qu'il fallait ouvrir était énorme, qu'il n'avait ni les pierres, ni l'envie d'apprendre la mélodie du temps. Il décida de choisir la solution de non compromis et installa de la dynamite devant la porte, et la fit sauter. La porte nous bougea pas, mais les murs de l'église qui gardait cette porte s'effondrèrent. Link contourna la porte après y avoir inscrit « Axle est génial » (et je l'suis! Woooh!), puis regarda ce qu'elle cachait : une épée dans un piédestal. Tel un lion enragé, Link se jeta sur cette épée pour tenter de la déterrer.

« AAAAARGH ! POURQUOI J'PEUX PAS LA SORTIR CETTE EPEE DE MERDE?!!! » hurla t'il

La réponse était très simple : il n'avait pas dit « s'il te plait », eh oui, on plaisante pas avec la légende. C'est alors que Link senti comme un coup sur sa tête. Il tomba évanoui. Lorsqu'il se réveilla, il entendit comme une voix:

« Liiink... Liiink... héros de la légende... » disait une voix de vieillard
« Qui me parle...? » demanda faiblement Link avant de se rendre compte que son interlocuteur était un vieillard habillé en marron, perché au dessus de lui
« Bon, coco, tu t'dépêches, elle va pas s'finir toute seule, la légende... » dit il
« Mais... t'es qui, toi? » demanda Link en se levant « ... et je suis où? »
« Je suis Rauru le sage de la lumière, et t'es dans mon temple... les lumières c't'un truc que j'ai rajouté pour tuner un peu mon temple, et l'ing' et son c'est Paulus, un sacré travail d'artiste... »
« Ah... ouais... »
« Link, l'heure est grave... depuis que tu as déterré l'épée, la porte du temps s'est ouverte et Ganondorf a pu prendre le contrôle du temps et donc du royaume Hyrule, les démons ont envahi le royaume, c'est la crise économique, on va tous crever... le roi n'a pas pu lutter »
« Évidemment qu'il a pas pu : il était mort! »
« Ah bon... ah... ça explique tout... bon eh bien... il faut tuer Ganondorf, tu sais le monsieur avec le gros nez... mais comme ton corps était trop petit pour soulever l'épée que tu as sorti du piédestal, nous avons scellé ton esprit pendant 7 ans... et désormais, regardes toi, tu es un adulte, maintenant!! »
« Un adulte?! » Link, qui faisait en effet 10 ans de plus, regarda immédiatement dans son pantalon, et, choqué, relâcha sa prise « HEY, PAPY!! mais c'est quoi ce 2cm que tu m'as laissé, là?! »
« Eh... oui... nous avions jugé que.. tu n'en aurai pas usage... »
« Mais tu délires oui?! Le monde des adultes, MERDE! »
« ... Nous bénéficions cette année... d'un héros de la légende quelque peu... turbulent... » Rauru reprit ses esprits « bien... ne perdons pas de temps et prends cette épée pour aller terrasser le mal... » il tendit l'épée que Link avait sorti
« Ça c'est la classe par contre... j'vais pouvoir dégommer de d'ces bestioles moi avec ça... et c'petit rocher d'merde là! » Link frappa violemment vers le piédestal de l'épée
« Non! Pas le piédestal sacré!! » trop tard, la lame se brisa en deux sous l'impact, Rauru était au bord de la crise cardiaque « ... l'épée... de la légende!! »
« ... Ah merde... ça c'est bête... » fit Link
« Il a cassé... l'épée de la légende... »
« eh, nan mais, pépé... c'est pas avec cette merde que j'vais tuer gros pif, moi... »
« Cette.. cette quoi..? »
« File moi un gun... et j'te règle ça en cow boy, à l'ancienne, à la méthode de non compromis, l'armoricaine... »

Quelques instants plus tard, la lame avait été remise à l'endroit habituel au moyen d'un morceau de scotch. Pendant que Rauru s'affairait à écrire sur le piédestal « l'épée au sparadrap de la légende », Link sortit du temple et retourna dans l'église, qui était en ruines, mais pas à cause de la dynamite. Il avança un peu puis, sentant une présence, se retourna d'un coup en dégainant son épée et l'envoyant droit sur la personne derrière lui. Cette dernière esquiva de peu la lame et la renvoya à Link.

« Ça va pas, oh! » dit il
« Ah, t'es pas un ennemi... t'es vachement con d'm'attendre dans l'ombre comme ça... » répondit Link
« Laisse moi me présenter... je m'appelle Sheik »
« En bois »
« ... Je disais... je m'appelle Sheik »
« En blanc... »
« ... Mon... mon nom est : Sheik »
« J'peux t'en faire des millions, tu sais...? tu t'épuiseras avant moi... »
« L'heure n'est pas à la plaisanterie, Link... une longue quête t'attends... »
« Si c'est pour récupérer des pierres : démerdes toi! »
« ... Une telle conduite est indigne d'un héros de la légende, Link. Il te faut traverser cinq donjons pour trouver les symboles des cinqs sages, afin de réveiller ces derniers et faire en sorte qu'ils puissent ouvrir le passage vers la tour de Ganondorf et... »
« Stooooop... question : pourquoi vous n'essayez pas de l'atteindre par les airs! »
« Parce que sinon la légende ne prendrait que cinq secondes... »
« Hmhm... »
« Maintenant, Link, tu vas devoir aller chercher un objet... rends toi à la tombe fu fossoyeur du village Cocorico... »
« Celui que j'ai détruit y'a 7 ans...? »
« Oui, celui que tu as dét... HEIN?! »
« Euh, pardon, j'ai rien dis... »
« Bon, rends toi vite à cette tombe, et quand tu y seras, tu devras trouver un objet qui te permettras d'accéder au donjon dans la forêt, donc après la tombe du fossoyeur, le bosquet sacré, vu? »
« Oui... » Link sortit en râlant
« Ah, et fais attention, dehors y'a des mons... » Sheik entendit alors Link hurler de peur et s'enfuir « ... trop tard... »

Bon sang !! Ou t'as eu ce talent c'est incroyable !!! Très réussi bravo surtout " l'épée au sparadrap de légende" et " je vais régler ça en cow boy " haha!!
Zelda et Link te suivent partout....Quand tu est a l'école ? ILS SONT LA ! Quand tu est chez toi ? ILS SONT LA ! Quand t'est aux W.C ? C'est peut-être bizzare mais... ILS SONT LAAAAAAAAAA !


Tout simplement génial!
J'adore cet humour décalé...
Vivement la suite!

Les chapitres se suivent inlassablement, sans perdre leur qualité. Bravo l'artiste!  :D

Tu devrais être rang animateur ! Je trouve que tu animes beaucoup les fanfics avec ton talent !!!!! ^_^ ^_^
Zelda et Link te suivent partout....Quand tu est a l'école ? ILS SONT LA ! Quand tu est chez toi ? ILS SONT LA ! Quand t'est aux W.C ? C'est peut-être bizzare mais... ILS SONT LAAAAAAAAAA !

Avertissement : on a fait le moins chiant...

Chapitre IX) Le flamenco de la Légende.


Link arriva jusqu'au village Cocorico, dont l'ambiance n'était vraiment pas des plus charmantes. En effet les villageois, ou du moins ce qu'il en restait, marchaient sur leurs misères, vivaient dans des maisons éventrées, et mangeaient des choses à peine comestibles. Les panneaux avaient tous été remplacé par des crânes, Link dû demander son chemin à l'un des villageois pour trouver le cimetière, un homme assez âgé tentant de faire son feu. Le héros de la légende s'approcha...

« Euh... excusez moi... monsieur...? » demanda t'il. Rien « Monsieur... » le villageois se retourna « ... je me demandais si vous saviez où était le cimetière... » Le villageois lui répondit quelque chose dans une langue qu'il ne comprenait pas « ... désolé de vous avoir dérangé... »

Alors que Link tournait le dos à l'homme, pour sortir de la cabane dans laquelle il était entré, il sentit le danger, se retourna et vit le vieillard l'attaquer avec une machette. Link fit un bond pour esquiver l'impact et sortit son épée, tous les éléments semblaient réunis pour qu'il sorte l'une de ses répliques de jeux vidéos favorite...

« Freeze! » l'homme continua d'approcher « I said freeze!! » rien à faire, le vieillard avançait toujours, machette en main.

Link trancha la tête de l'homme d'un coup d'épée... mais il l'avait pas fait exprès, il a juste frappé comme ça, pas sérieusement...

L'heure n'était pas aux lamentations, il entendit des cris dans la même langue étrange venir de dehors, il dû trouver son chemin vers le cimetière seul, attaqués par d'autres villageois qui avaient un comportement aussi étrange qu'agressif.

Link arriva enfin au cimetière où se trouvait la tombe du fossoyeur, il ne connaissait cependant pas le nom ni le numéro de la tombe de la personne qu'il cherchait. Il dû ouvrir plusieurs tombes, réveillant ainsi les morts, s'excusant auprès des fantômes qu'il dérangeait, saluant Kurt Cobain qui sommeillait là, etc etc...

Bref, Link trouva enfin la tombe du fossoyeur, le spectre l'attendait. Un spectre tout à fait classique si ce n'était qu'il lui manquait une jambe et la moitié d'un bras.


« Salut... j'suis Link, le héros... » dit Link, tremblant
« Salut... et arrêtes de trembler comme dans les films comiques sur les fantômes, je vois bien qu't'as pas peur de moi... » répondit le spectre
« Tu m'aides un peu... »
« Bon... je sais que normalement je devrais faire la course avec toi pour que tu prouves ta valeur et que t'aies mon trésor mais... il me manque une jambe comme tu peux le voir... »
« Tu peux pas voler...? »
« Non, et je ne peux pas traverser les murs non plus, et quand je fais « ouuuuh » aux mortels, ben rien se passe parce que personne n'est censé me voir... ils ont pas plus froid ou ne sente pas de présence ni rien... »
« Mais... et les autres fantômes?! »
« J'en vois aucun... je suppose qu'ils me voient pas non plus... »
« Mais ça a l'air chiant la mort... »
« Carrément... monde de merde! »
« Bon bah tant pis pour ta face, files moi ton trésor... »
« Tiens Link, l'objet qui va t'aider dans ta quête... un grappin... » Link regarda le grappin qui ne tirait que jusqu'à 35 centimètres.
« ... Excuse moi, pépère... mais tu veux que j'en fasse quoi de ton tas de merde, moi...? »
« Euh, dis... c'est mon trésor de toujours, ça... »
« Ouais, je vois bien que t'as astiqué ça toute ta vie... mais moi j'peux rien en faire si ce n'est... j'sais pas moi... » Link claqua des doigts comme s'il avait eu la révélation du siècle « .. un numéro de claquettes dans la vallée Gerudo »


Quelques instants plus tard, Link avait abandonné sa tunique verte et était en costard blanc, lunette de soleils, et coiffé d'un léger chapeau blanc. Faisant des claquettes dans ladite vallée, se servant du grappin comme de marra-casses, ses « olé » incessants avertirent bien sûr la garde Gerudo, qui en plus de se composer essentiellement de femmes plus féroces que des tigres et plus haineuses envers les hommes que les chiennes de gardes, n'hésitèrent pas à monter tout en haut de la montagne où Link s'était placé, et l'encercler, armées jusqu'aux dents. Link tenta d'ignorer leur mine patibulaire, mais fut contraint d'arrêter sa danse improvisée lorsque l'une des lances commença à pointer légèrement son beau costume tout neuf.


Quelques instants plus tard, Link était de nouveau en tunique verte, coincé dans une cellule, à attendre que son exécution soit faite. C'est alors que Sheik apparut, quelle ne fut pas la joie de Link quand il vit son sauveur.



« Sheik en bois! » déclara Link
« Link?!... mais comment as tu fais pour te retrouver dans une telle situation...? » demanda Sheik, abasourdi
« Mais... mais c'est la faute du spectre, là... il m'a filé un grappin de merde... rien à voir avec le grappin de Batman, et... »
« Oui, enfin bon, passons... je vais t'apprendre le menuet des bois... il te permettra de te rendre au bosquet sacré directement et... » Sheik remarqua alors que Link ne l'écoutait pas et faisait des dessins sur le sable « ... LINK! »
« ...Moui? »
« ... Répètes ce que je viens de dire... »
« Ce que je viens de dire... »
« ... Pourquoi ne t'intéresses tu pas à...? »
« J'ai pas d'ocarina... »
« Mais je t'en ai lancé... euh... la princesse Zelda t'en a lancé un y'a sept ans... »
« ... Hem... aurais je oublié ce détail...? »
« Bon, ce n'est pas grave... tiens » Sheik lança un autre ocarina « en voici un de rechange... et maintenant répètes après moi... » Sheik joua une légère mélodie à la harpe « à toi Link ». Deux secondes après, le Sheikah fut assaillit par un son strident produit par l'ocarina de Link, qui avait bouché tous les trous et soufflé comme une brute. Sheik mit quelques secondes à s'en remettre, et dû raccorder l'une des cordes de sa harpe « non, tu... tu n'as pas bien écouté... je vais te la rejouer... » Sheik recommença, Link joua un air totalement différent « On se concentre, OH!! » Sheik reprit, mais en beaucoup plus rapide. Cette fois Link joua correctement mais se trompa sur la dernière note, il regarda Sheik, penaud « ... qu'est ce qui ne va pas... encore? »
« Je sais pas faire la dernière note... »
« C'est un « la »... tu ne sais pas le faire? »
« Non... »
« Ce... ce n'est pas grave, je vais te l'apprendre... » il pinça la corde pour jouer la note et chantonna « laaaa » afin de bien indiquer la note à jouer « ... à toi, Link »
« Laaa » chantonna Link
« Mais non, avec ton instrument... » Sheik manifestait visiblement des signes de profonde exaspération
« Aaaa » reprit Link, son instrument dans la bouche
« Tu te fous de moi?!! » explosa Sheik
« Ouiiii » Link répondit sur le même ton que pour « laaa »
« Eh ben démerdes toi! »

Sheik s'en alla, laissant Link à son triste sort. Ce dernier fut contraint de jouer ce menuet des bois pour s'enfuir. Il fut aspiré dans un trou dimensionnel et tomba dans la forêt perdue...

Citation de: Vlad le 17 Janvier 2010 à 09:48
Tu devrais être rang animateur ! Je trouve que tu animes beaucoup les fanfics avec ton talent !!!!! ^_^ ^_^
Hum nan ce n'est pas ça le grade d'animateur...
Pas pris le temps de lire la fan fic, comme la plupart de celles du forum d'ailleurs. Faudra que je m'y mette un jour :P
Citation
Ash Nazg Durbatulùk, Ash Nazg Gimbatul,
Ash Nazg Thrakatulùk agh bruzum-ishi krimpatul.
The fellowship of the Ring - J.R.R. Tolkien

Attends qu'il la finisse comme ça le suspense te collera aux basques !!  ^_^ ^_^
Zelda et Link te suivent partout....Quand tu est a l'école ? ILS SONT LA ! Quand tu est chez toi ? ILS SONT LA ! Quand t'est aux W.C ? C'est peut-être bizzare mais... ILS SONT LAAAAAAAAAA !

C'est toujours aussi bien, voir même encore mieux.
Bravo.

Dans l'ensemble, c'est plaisant.

Mais je dois dire que des fois, on a droit à du vulgaire (trop ?) gratuitement, je sais pas si c'est judicieux de vouloir trop en faire, surtout que certaines blagues ne sont pas comiques du tout.

Vouloir jouer avec les faiblesses du scénario initial, c'est malin, mais y'a un moment où on tombe soi-même dans cette "facilité" et ça devient du grand n'importe quoi. Le chapitre IX illustre assez ce problème, je trouve qu'il y a assez peu d'inventivité dans cette partie par rapport aux premières où les réparties étaient mieux "cherchées".

Link est vraiment insupportable... moi aussi, il commence à me taper sur les nerfs.  :mrgreen:

Avertissement : Coucou maman !

Chapitre X) La Tennis de la légende.


Lorsque Link rouvrit les yeux, il était dans une sorte de clairière avec une sorte d'entrée de palais qu'on ne pouvait atteindre qu'en utilisant un grappin (et pour cause, y'avait une encoche prévue spécialement à cet effet)

« Ils pouvaient vraiment pas faire des escaliers...? » demanda le héros à lui même

Après être entré dans le temple, Link vit quelque chose de fort peu plaisant : des araignées partout. Des araignées à tête de mort pour être plus précis.

« C'est... vraiment... pas beau » constata t'il
« Linkou, ce sont des Skulltulas! Elles vont te... » tenta de dire Navi
« Oui, je me doute qu'elles ne sont pas là pour un pic nic, Navi, merci » claqua son fidèle compagnon
« Il faut trouver le trésor de ce donjon pour tuer le boss et libérer l'un des sages, et... »
« Oui, je me doute également... en fait, tu vois, Navi, la seule question à laquelle j'aimerai que l'on réponde c'est : pourquoi ne se démerdent t'ils pas tout seul, comme des grands, s'ils sont aussi puissants que ça, ces sages...? »

Link entra dans les profondeurs du donjon, et vit alors que l'ascenseur principal, qui était éclairé par quatre torches de couleur différentes chacune, se referma brusquement et s'enfonça dans le sol. Les torches s'éteignirent et à la place se tenaient quatre fantômes. Chacun parti de son côté, sauf celui à la torche verte que Link  agrippa comme un sauvage.

« Laisses moi partir, sale conservateur!! » s'écria le fantôme « les verts vaincrons! Vive le vert, la nature, José Bové! »
« Fermes la, pédale de spectre et dis moi comment on va au boss! » gueula Link
« Nooon, si je le fais, Ganondorf me tuera »
« Je te tuerai si tu le fais pas! »
« T'en es même pas cap... »

Quelques secondes plus tard, il ne restait du fantôme que les débris de sa lanterne dont la lueur verte s'était éteinte.

« Il fallait me prendre au sérieux, couillon... » affirma Link

Le héros continua son chemin à travers les sombres couloirs du palais, qui, cette fois, pouvait avoir la prétention d'en être un. Enfin un vrai palais avec des vrais énigmes, et pas les entrailles d'un autiste en bois, se disait Link. Il arriva dans une salle où l'attendait un chevalier squelette.

« Et... et ça c'est qui, Navi? Dis moi que c'est un gentil » dit Link
« Euh... c'est un chevalier Stalfos... esquive ses attaques... » répondit la fée
« Et comment?! »
« Je sais pas!!! »

Link eut une idée de génie, il frappa le squelette jusqu'à ce que celui ci tombe en ruines, et mit une bombe pour le désintégrer réellement.

« Waah, comment t'as su? » la fée n'en revenait pas
« Hehe... j'ai joué à « a Link to the Past », moi, tu sais... »
« Ah bon? »
« ... Nan, j'ai complètement improvisé... » Quoique dise Link, l'admiration que lui vouait Navi restait inchangée.

Link arriva devant un tableau avec le spectre rouge dessus.

« Ça va, le fantôme, je t'ai vu, sors de là... » rien « ... hey, spectre à la con, t'es en 3D, le tableau lui est en 2D... tu te doutes que t'es pas bien caché... » rien...

Link attendit, toujours rien. Il décrocha le tableau et le brisa en deux, le fantôme était déjà parti se coller à un autre tableau. Fou de rage, le héros de la légende lança son épée sur le spectre qui sortit, affolé, mais, faisant éclater sa lueur rouge, reprit confiance et lança un cri effroyable pour déstabiliser son adversaire.

« C'EST LA LUUUUUUTTE!!!! » cria t'il
« Enfoiré de communiste!!! » rétorqua Link, pour se défendre, engageant le combat.

Le fantôme rouge partit dans le décor où il se sentait le plus à l'aise : une antenne de la CGT. Link le poursuivit à travers les bureaux remplis de paperasse pas finie et de gobelets à café vides. Lorsque le fantôme s'arrêta, Link observa pour voir quels maléfices le spectre préparait. En fait, le spectre était en train de lire le règlement du syndicat.

« Che Guevara... si je meurs... je veux que tu saches que j'ai toujours cru en toi! » dit le fantôme avant de passer à l'attaque.
« Le Che est un vendu, comme les autres! » Link décida d'improviser l'attaque et colla son poing dans la face du spectre qui partit s'écraser contre un poster de Trotsky poussiéreux.

Après cette lutte d'opinion politique, Link partit trouver l'autre spectre, celui à la lanterne bleu. Ce dernier sorti de son tableau, l'air digne et hautain.

« Bon, files moi le trésor et on en parle plus... » dit Link
« Nan mais... » commença le spectre « ... est ce que vous trouvez qu'c'est normal, monsieur Link, que je vous donne comme ça l'arc et les flèches sans que vous y mettiez du votre. Eh bien moi je dis, la forêt Kokiri : aime la ou quitte la. J'vais vous dire une bonne chose, dans la vie faut travailler. Moi je dis travailler plus pour gagner plus... »
« Tu t'appellerais pas Nicolas, des fois? »
« Mais j'y crois, monsieur Link... et j'y crois même profondément »
« Bon, bah à demain si tu le veux bien l'ami, parce que j'ai autre chose à faire, moi... »

Link passa la porte suivante malgré les incisives de son interlocuteur, qui souhaitait apparemment se battre par les mots plus que par le reste. Link vit un coffre, enfin le trésor. Comme l'avait souligné le spectre bleu, il s'agissait d'un arc avec son carquois rempli de flèches. Link retourna vers la pièce centrale du donjon où l'ascenseur se trouvait. Le dernier spectre était là, il l'attendait, avec sa torche dont émanait une lueur violette.

« ... Allons, bon... qu'est ce qu'on a cette fois? » demanda Link « je peux passer? »
« Dis moi... » lui lança le spectre, le regardant sérieusement, l'air à la fois interrogateur et sûr de lui, comme pour faire douter son interlocuteur « ... t'es tu déjà demandé pourquoi notre société était t'elle remplie d'autant de tabous, de principes et de non-dits...? »
« Mais qu'est ce qu'il m'invente encore, celui là.......? »
« Sais tu qu'en fait, nous aurions dû vivre tous unis, en communion avec la nature...? »
« Ah ouais? En se roulant à poil dans l'herbe et la bouse de vache? »
« Ça... c'est ce qu'on essaie de te faire croire... »
« Ce qu'on essaye de me faire croire, c'est surtout qu'un type avec un gros nez est en train de prendre le contrôle du monde... et je vois que ses alliés sont aussi futés que les miens... »
« Je suis du côté de Ganondorf parce que... faut le dire... si le monde va aussi mal c'est la faute des chrétiens! Ces salopards de chrétiens nous ont menti avec leur Bible, de A à Z, et nous ont volé notre culture! Vive Thor! Vive Odin! Vive Freya!! »

Quelques minutes plus tard, Link descendait avec l'ascenseur, le spectre violet étant resté en haut, le regardant partir avec dédain, avant d'aller retourner courir tout nu dans la mousse.

« Encore un païen à la con, pourquoi il faut qu'ça tombe toujours sur moi...? » tonnait Link

Link entra dans la salle du boss, il arriva sur une arène. Son ennemi Ganondorf l'attendait, monté sur son destrier noir. Non, ce n'était pas Ganondorf, sa tête explosa et lassa place à celle d'un autre spectre : un spectre de Ganondorf.

« Han... même en spectre, t'as le pif toujours énorme... » déclara Link.

Cette fois, le combat c'était pas de la rigolade. La pièce était de forme octogonale, il y avait huit tableaux, chacun sur un mur, à la même hauteur, avec le même décor d'un chemin vue de face. Le spectre de Ganondorf entrait dans un tableau pour sortir d'un autre dans un ordre totalement aléatoire, et ne devenait réel que pour attaquer et envoyer ses foudres dévastatrices sur le héros de la légende. Link, après avoir perdu le ¾ de sa vie, perdit patience et se rua sur les tableaux puis les décrocha du mur sans faire de compromis. Le spectre parvint à sortir du dernier tableau avant de se faire casser en deux avec la toile, mais il y laissa son cheval. Il dû utiliser sa technique de lévitation afin d'attaquer Link par les airs. Sa nouvelle technique consistait à envoyer une balle électrique sur Link, qui para avec son épée.

Les deux épéistes engagèrent un duel à mort avec des techniques de coup droits, de revers et de smashs à faire pâlir de jalousie Nadal et Federer. Après avoir vaincu le spectre de Ganondorf qui avait fait une faute sur les quinze dernières secondes du match, l'arbitre siffla la fin, Link l'avait emporté : 3-2, ça s'était joué de peu.


Le spectre commença à disparaître, mais la voix de l'être maléfique retentit alors dans la pièce.

« Ha! Tu as vaincu une créature qui ne représentait qu'une infime parcelle de mon pouvoir... » Link reconnu cette voix, c'était Ganondorf, le vrai « ... je t'attendrai patiemment dans ma tour, viens si tu l'oses... »

L'être ria de manière maléfique, et au moment où Link voulut répondre, il entendit une sonnerie téléphonique signalant que la ligne était occupé. Ganondorf avait vilement raccroché au nez du héros. Link fut transporté dans le temple de Rauru, où Saria l'attendait.

« Coconne?! » s'étonna Link « mais qu'est ce que tu fous là?! »
« Liiiink! » appela Saria, folle de joie « nous nous revoyons enfin... enfin... »
« Pour mon plus grand malheur... bon sérieux, maintenant, qu'est ce que tu fais ici...? »
« Je suis le sage de la forêt... j'ai été choisit par les Déesses... »
« Aaaah... si toi t'es sage, alors je comprends pourquoi vous êtes incapables de vous défendre tout seul... »

Un bruit de chasse d'eau se fit entendre, Rauru sortit de la porte d'où venait le bruit, en remontant son pantalon

« Aaah... ah celle là elle squattait mon intestin depuis trois jours, au moins... » puis il se rendit compte qu'il n'était pas seul « Oh, Link, Saria... vous êtes déjà là?! »
« ... Et surtout te sens pas obligé de dire merci, papy... » ironisa Link « bon, j'ai une bonne et une mauvaise nouvelle pour toi : la bonne c'est que je t'ai ramené le sage de la forêt, la mauvaise c'est que tu pouvais pas craindre pire comme sage... j'ai jamais vu plus con qu'elle, même ton poisson rouge la trouvera consternante... »
« Ça risque pas, j'ai pas de poisson rouge... »
« Link... » demanda Saria, inquiète, le héros la fixa « ... c'est qui, Coconne, tu as une petie amie...? »
« Tu vois...? » demanda Link, en regardant Rauru
« En effet, elle est sacrément mal partie... bon, maintenant faut que t'ailles voir la dépouille de l'arbre Mojo, il te dira quelque chose... »
« Comment il peut m'parler vu qu'il a déced... »

Link n'eut pas le temps de finir sa phrase, il était déjà téléporté à l'endroit où l'Arbre Mojo avait vécu. Un bourgeon sorti du sol.

« Woah Zalut... » dit il « Ze zuis le bourzeon de l'Arbre Mozo »
« ... Euh... salut... je suis le... le héros de la légende, soit disant... » répondit Link
« Ouais, ze zais... vigures doi qu'd'es endré dans mes zendrailles y'a zzept ans... »
« Hmhm... tu vas parler comme ça toute ta vie, où si j'te tape sur la gueule assez longtemps ça va se corriger? »
« ... Ouais, ze zais, z'ai un défaut de prononziazion... mais du dois m'égouder... zinon on va perdre Hyrule... »
« Hmhm... »
« Alors, dézà... d'es pas un gogiri, d'es un Hylien... »
« Je me disais bien que j'étais plus intelligent que la moyenne ici... »
« .... Ouais zi du le dis... »
« ... Ensuite? »
« Ben enzuide... da mère elle d'a abandonné... parze gue bébé, d'édais dézà ziant, du vois... »
« Hmhm... j'étais déjà chiant... »
« Ouais egzazères bas, on gomprends guand même guand ze parle... » Link lui fit une légère moue « mais zi, mais zi... alors... l'Arbre Mozo... »
« Mojo... »
« Da gueule! » Link ne répondit rien « l'Arbre Mozo, z'dizait, il avait drop la claze, mais du l'as dué, gomme un gon... mais maintenant, vu gue ze zuis là, on va pouvoir faire renaidre la forêt Gogiri... et doi du dois aller dans la mondagne... »
« Oui... dans la montagne... »
« ... Bon allez cazes doi, du m'fais zier... »

Link s'en alla, et pensa alors

« Hey mais... je me rapproche de gros pif... »

==

Epilogue

Link posa le pied dans la tour de Ganondorf, l'atmosphère sombre et pesante était quasiment insoutenable, mais le héros ne se laissa point abattre, il avait traversé un donjon forestier infesté de fantômes odieux, et tant d'autres épreuves terribles, il ne pouvait plus reculer. Il était prêt à faire face au malin. Il montait les escaliers, encore et encore, cela n'en finissait pas. Mais il savait qu'il se rapprochait, la sombre musique jouée à l'orgue par son ennemi, qui se faisait de plus en plus entendre, lui indiquait sa position par rapport à Ganondorf. Le cavalier sombre jouait cette mélodie, souriant de façon sadique, comme s'il invoquait le diable, mais c'est alors que deux mains arrivèrent derrière lui et martelèrent plusieurs touches de son orgue, ruinant ainsi la mélodie, ce qui agaça fortement Ganondorf, qui se retourna cherchant le coupable. Link, puisqu'il s'agissait de lui, sortit de derrière le fauteuil de Ganondorf, mort de rire...

« Gros pif! » ajouta t'il en tapotant le nez de son ennemi

==

Link sortit de sa rêverie et partit en direction de la plaine d'Hyrule.

Chapitre XI) Le barbecue de la légende.


Link sortit de la forêt Kokiri et se dirigea vers la montagne du péril, mais avant cela il dû faire une courte halte au temple du temps.

Sheik l'y attendait, et à voir ses yeux... enfin son œil, l'autre étant caché, ça avait l'air urgent.


« Hem... Link... j'avais oublié de t'apprendre une mélodie... je te recommande le sérieux cette fois... elle te permettra de revenir ici en cas de besoin... »
« Ouais en gros elle servira à rien... » ironisa Link
« Entonne... le prélude de la lumière... » Sheik commença à jouer, Link marqua sa protestation en jouant n'importe quoi. Sans perdre son calme, le Sheikah rappela le héros à l'ordre en branchant une guitare-bass au son saturé au maximum, et joua à nouveau la mélodie, faisant trembler les murs. Tétanisé, le héros fut plus enclin à jouer la mélodie « ... merci... » ajouta Sheik
« ... Il a de l'avenir ce garçon » pensa Link en imaginant Sheik en concert de Death Metal avec pour titre phare « Crucify the Hero of the Legend »

Après avoir tenté de convaincre Sheik de son avenir musical, en vain, Link reparti vers la montagne, sa prochaine destination. Il passa à nouveau le village Cocorico et ses autochtones agressifs habituels, puis se dirigea vers la grotte des Gorons. Ces derniers étaient restés fidèles à eux mêmes; lorsque l'un d'entre eux aperçut le héros, il s'écria :

« HEY REGARDEZ, C'EST LIIINK! »

Avant qu'il n'ait le temps de s'en rendre compte, le héros était déjà entouré d'une foule de Goron en délire qui hurlaient et clamaient son nom, Link leva les deux bras pour saluer son public, la gloire, enfin, la gloire tant attendue. Darunia était là, lui aussi, mais il ne gueulait pas comme les autres, son statut de chef l'obligeant à rester calme. Link se saisit de son ocarina et joua l'air des corridas, ce à quoi les Gorons répondirent en cœur par un « OLEEE » des plus enthousiastes. Mais Link perdit une voix au moment où il joua un autre air plus dégradant, dédié à Darunia, faisant éclater de rire les autres Gorons.

Mais alors, une secousse retentit. La cave toute entière se mit à trembler : le volcan du mont du Péril s'était réveillé...

Darunia tenta de rassurer son peuple, en vain, les Gorons avaient tous cédé à la panique en un instant. Link arriva devant le chef des Gorons.

« Dis, toi.... » commença Darunia « tu m'as fais perdre mon autorité avec ton ocarina.. »
« La faute à Sheik, c'est lui qui me l'a donné... » Répondit Link
« Puisque c'est comme ça, va immédiatement voir la source de ce tremblement dans le volcan... sinon tu trouveras pas le sage du feu... »
« Et putain de légende de merde... »

Prenant sa destinée avec enthousiasme, Link se rendit donc au cratère du volcan. Outre le fait qu'il était sensé brûler vif sur place, il dû d'abord entrer par la cheminée, car Darunia avait perdu la clé de la porte de sa chambre qui menait directement au cratère. Link escalada à la force de ses seules mains la montagne, sous les encouragements de Navi, qui manqua de se prendre un énième coup de tapette à mouche. Lorsqu'il arriva au cratère, il vit Sheik qui l'attendait à l'entrée du temple.

« République Sheik-oslovaque?! Comment t'es entré? » demanda Link. Pour toutes réponses, le Sheikah lui indiqua la billetterie à laquelle Link aurait pu aller s'il avait emprunté l'escalier, comme tous le monde.
« Link... je vais t'enseigner une mélodie qui te permettra de revenir ici quand tu le souhaiteras... »
« Tu as bien raison, l'endroit idéal pour se faire un barbecue... »
« ... Entonne le boléro du feu... »

Sheik se mit à jouer une autre mélodie, Link n'attendit pas et entonna une sorte de marche militaire à l'ocarina, gardant son sérieux. Sheik ne perdit pas son calme et avança vers Link, quelques secondes après, le héros était suspendu par les pieds au dessus de la lave, il daigna enfin à jouer la bonne mélodie

« Tu vois que quand les gens sont motivés, ils peuvent des choses incroyables... » affirma le Sheikah.


Après avoir appris ce chant totalement inutile, étant donné que Link n'avait pas l'intention de revenir dans ce temple une seconde fois. Il entra dans une caverne... une caverne dans un volcan, oui oui... et malgré le fait qu'il fasse de la spéléologie à une profondeur incroyable dans le cratère, JAMAIS il ne vit un couloir qui communiquait avec la caverne Dogondo, alors que celle ci se trouvait dans la même montagne... mais faut pas trop en demander à une légende...

Link déambula dans les couloirs de ce donjon totalement infernal, car en plus d'être long et dur... la chaleur était insoutenable....... je parle d'un donjon, messieurs...

Link vit que la pièce du donjon où le mal contenait le sage était inaccessible parce que de la lave séparait la paroi où la porte vers cette salle se trouvait à la paroi où Link se trouvait. Il dû donc chercher un moyen d'accéder et parti vers l'autre côté. Il vit alors que le temple du feu était terriblement vaste, avec des monstres enflammés prêts à surgir de la lave pour cramer le héros. A vrai dire, un temple dans un volcan, déjà, du point de vue architectural, ça frisait le délit culturel, la roche étant censée fondre normalement au contact de la lave, d'où l'appellation roche en fusion, mais comme stipulé plus haut : faut pas trop en demander à une légende.

Link monta dans les hauteurs du temple... déjà quelque chose n'allait pas, la cheminée volcanique du mont du Péril, vue de l'extérieur, était plus fine que l'Arbre Mojo, et de l'intérieur, le temple était plus gros qu'un Yéti. Enfin, Link fit abstraction de ces détails techniques pour le moins perturbant et continua son bonhomme de chemin pour trouver le trésor du temple. Il trouva enfin un coffre dans un endroit à peine protégé... les ennemis semblaient du niveau des Gorons, intellectuellement parlant. Il s'agissait d'une massue, Link, ne sachant trop quoi en faire, commença à tester la massue sur Navi, qui, malgré sa petite taille, encaissait bien les chocs.


« Linkou... » dit elle finalement « je crois qu'il faut s'en servir sur cette colonne là bas afin de la faire tomber, je crois que cette salle est au dessus de celle où y'a la porte pour accéder au boss... »
« Mais j'ai envie de te taper, tellement tu m'énerves... » répondit Link
« Mais... »
« Ta gueule! » le hylien frappa de plus belle.

Après un bon quart d'heure d'amusement intensif, Link daigna enfin à arrêter et se saisit de son énorme masse pour frapper d'un grand coup de rein dans la longue colonne afin qu'elle se décroche et aille combler le trou........ non ! C'est pas le genre de la maison!!


Bref, Link put enfin pénétrer dans la chambre forte du donjon où l'attendait le soit disant dragon légendaire (moins légendaire que Link, ça va de soi) Volcania... qui, vous l'aurez tous deviné, a été appelé ainsi en hommage au film Volcania, cette magnifique perle cinématographique parlant des problèmes que l'on pouvait rencontrer si l'on habitait au 15 rue du Python de la Fournaise...


« Hahahaha » s'esclaffa Link en voyant le dragon sortir d'un trou de lave « comme c'est intelligent... je parie que ce dragon va être aussi sympa que le Dogondo... »

Link était, bien sur, complètement à côté de la plaque : Volcania était un démon entièrement sérieux. Ce dernier n'hésita pas à attaquer Link d'un lancé de flammes qui passa sur le héros sans que celui ci n'ait le temps de dire ou faire quoi que ce soit... la légende était une chose cruelle...

Après que l'odeur de tunique kokiri grillée soit dissipée, Link se décida enfin à se battre et pour se faire, il se saisit de son énorme massue, une fois de plus, qui valait cent fois mieux que l'épée qu'on lui avait confié, qui pouvait même pas couper un rocher. Le seul ennui c'est que Volcania encaissait très mal les coups de marteau, et donc dés que Link réussissait à le taper, le dragon entrait dans une rage sans précédent et cramait son adversaire sans faire de compromis. D'une vitalité qui n'en surpris qu'une seule, Navi, parce que Volcania, lui, il s'en foutait, Link ne tomba pas pour autant. Il se saisit de son ocarina et commença à jouer le boléro du feu... mais rien ne se passa, le dragon fixait le héros... circonspect...


« Ça sert vraiment à rien cette merde... »

Et c'est que Link pensa : que ferai Sheik? Et il repensa aux prouesses musicales de son ami ce matin, aussitôt il se saisit d'une guitare électrique et commença à chanter sur le même genre qu'il avait imaginé pour le Sheikah, devant le dragon.

Blood, I wanna see blood
I crave for blood
I'm gonna drink blood
I need your...

Blood, I wanna see blood
I'll kill for blood
I'm gonna drink FUCKING FUCKING FUCKING BLOOOOOOOD

WOUUAAAAAAHHHH

L'effet fut concluant, le dragon fur prit de panique. En effet, les dragons n'étaient habitués qu'au metal du genre Rhapsody, mais là c'était du niveau de Disturbed... Le dragon n'eut d'autre choix que de se suicider en entendant ça. Link avait gagné le combat, il fut de nouveau transporté dans le temple de Rauru, ce dernier était occupé avec son ami Paulus à remixer le célèbre tube « Alphonse Brown » de Michael Youn (le célèbre penseur), ça donnait à peu près ça :

Rauuuruuu Liiiight

La puissance de la lumière

Son nom c'est Raaauruuu Liiight

La culture de la légeeende!


Bref, Link frappa à la porte pour faire remarquer qu'il était là. Rauru interrompit son nouveau tube, disponible dans les bacs juin 2010 et regarda qui était à la place du sage du feu, et c'était Darunia.


« AH NON! » s'écria le Goron « je refuse! Je proteste! »
« C'est bien gentil mais on vous demande pas votre avis... » claqua Rauru « En plus... vous avez fait une utilisation abusive de la caverne Dogondo ces 7 dernières années, alors à moins de payer une énorme dettes qui vous couterai trois ou quatre générations de sur endettement, je vous conseille d'obtempérer, mon p'tit père... »
« Link! » cria Darunia « c'est de ta faute! De TA faute! »
« Hey, j'y suis pour rien, moi, moi non plus je voulais pas participer à ce délire... »
« Bon allez, Linkounet... » dit Navi « faut aller au domaine Zora, maintenant... »
« Oui et méfiez vous... » indiqua Rauru « Les Zoras sont devenus plutôt... étranges... »


Link sortit du temple du temps et pensa :

« Hey mais... je suis de plus en plus près de gros pif... »

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Epilogue

Link posa le pied dans la tour de Ganondorf, l'atmosphère sombre et pesante était quasiment insoutenable, mais le héros ne se laissa point abattre, il avait traversé un donjon forestier infesté de fantômes odieux, un volcan remplit de démon enflammés, et tant d'autres épreuves terribles, il ne pouvait plus reculer. Il était prêt à faire face au malin. Il montait les escaliers, encore et encore, cela n'en finissait pas. Mais il savait qu'il se rapprochait, la sombre musique jouée à l'orgue par son ennemi, qui se faisait de plus en plus entendre, lui indiquait sa position par rapport à Ganondorf. Le cavalier sombre jouait cette mélodie, souriant de façon sadique, comme s'il invoquait le diable, mais c'est alors que deux mains arrivèrent derrière lui et commencèrent à le chatouiller, Link agrémenta sa taquinerie d'un :

« Guili guili guili guili... Gros Pif... »

Ganondorf posa sa tête entre ses mains, légèrement exaspéré

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Link sortit de sa rêverie et partit en direction de la plaine d'Hyrule.

Chapitre XII) Les Fashion Victims de la légende.


Link arriva enfin au Ranch Lon lon, pourquoi? Parce qu'après avoir enduré les éternelles plaintes de sa fée qui en avait assez de la marche (alors qu'elle volait), il avait cédé au caprice de cette dernière : il leur fallait un cheval.

Link n'y croyait pas, il avait cédé face à une fée, tous les coups de tapettes à mouches n'avaient servi à rien, la fée était déterminée, il fallait qu'ils trouvent un cheval. Link arriva donc dans le seul ranch de tout Hyrule, le Ranch Lon lon. Il entendit un chant qu'il reconnut rapidement, celui de la petite rouquine qu'il avait vu 7 ans plus tôt : Malon. La Malon en question avait bien changé et grandit, et elle ressemblait à une vraie femme, le parti idéal diront nous, à la seule exception que, à l'instar de Nicole Kidman, elle ne se laisserai pas impressionner par le premier homme venu... (cf : Australia, ce film grandiose...)

Link n'avait, de toute évidence, pas le temps de se prêter à ce sordide jeu d'attrapes moi si tu peux amoureux et alla voir Malon d'un pas décidé.


« Hey, miss, arrêtes de chanter deux secondes... » Malon s'arrêta de chanter à ces mots, et regarda Link, hautaine
« Vous n'avez pas à me parler comme ça, sous prétexte que je suis une femme! » dit elle sèchement
« Ouais ouais... bon, écoutes j'ai besoin d'un cheval... j'ai ma fée qui arrête pas de se plaindre pour en avoir un et c'est insupportable... alors files m'en un, n'importe lequel... »
« Pour avoir une de mes montures, il faudra me vaincre dans un duel de rodéo! Comme des vrais cow boys! »
« ... Tu crois sincèrement que j'ai que ça à faire, l'allumée...? »
« On ne discute pas! »

Malon monta sur un cheval qui semblait caractériel, et commença à faire un tour de champ en sautant des clôtures. Elle fut cependant interrompu car Link se mit à lui tirer dessus avec un revolver comme au temps du Far West.

« T'as pas été assez rapide, Calamity Jane... » lança Link
« Mais t'es malade?! » s'écria Malon « ... bon, essayes de faire mieux... »
« Les yeux fermés... »

Link prit une jument qui semblait assez peu confiante quant à son conducteur, mais au bout de quelques minutes, Link avait les rennes en main, et la jument semblait tolérer celui qui la montait.

« Il se débrouille très bien avec Epona... » s'étonna Malon
« Plus vite! Plus viiiite! » criait Link, euphorique... jusqu'à ce qu'il se retrouve accroché à la queue du cheval, qui dépassait alors le 200 km/h, en parallèle avec le sol « AAAAH! MOINS VIIIIITE!!!! »

Le cheval perdit la raison un court moment et sauta par dessus la clôture qui menait à la sortie du ranch. Sous la vitesse, Epona et Link furent projeté dans les airs, et semblaient se diriger vers le domaine Zora, l'atterrissage fut douloureux.


A son réveil, Link flottait dans les eaux un peu éloignées du domaine Zora, il en ressortit en hurlant, il est vrai que cette rivière était anormalement froide. Epona fixait Link, avec l'air crétin propre à tous les chevaux, assise sur la berge. Link tenta de l'engueuler parce qu'elle ne l'avait pas sorti de l'eau, mais Epona répondit en hennissant calmement, sans doute pour indiquer qu'elle avait faim.

Link réussit à lui faire comprendre qu'il fallait qu'il aille au domaine Zora et qu'elle attende sagement, et entra dans la grotte. L'espèce de piscine géante qu'était le domaine Zora avait totalement gelé. Il n'y avait plus d'eau douce et tiède, mais de la glace froide, agressive, et les Zora eux mêmes avaient changé, ce n'était plus soit des mâles bien virils parlant d'une voix rauque et grave ou des femmes féminines sachant ce qu'elles voulaient, mais seulement des moitié de mâles parlant d'une voix anormalement efféminée, tous vêtu de couleurs flashe, regardant Link du coin de l'œil la plupart du temps, notamment son postérieur.


Link tenta de faire abstraction de ce phénomène de société pour le moins étrange jusqu'au moment où il entendit une voix venant d'en haut, aussi efféminée que les autre, dire :

« Et maintenant, les filles... les Zoras people! »

C'est alors que Link vit arriver sur la glace plusieurs Zora : un en marin, un autre en indien, un autre en chef de chantier avec son petit marteau sur le côté et un en motard. Ils commencèrent à faire une chorégraphie totalement ridicule, Link regarda en haut, le nom « domaine Zora » avait été effacé et remplacé par un nom écrit en néon, pour qu'on le voit quand il s'allume lors des innombrables soirées disco : « le Stalactite ». Les Zoras dansaient tous comme des folles, Link se dépêcha d'aller voir le roi, mais ce dernier couinait bêtement, et il était impossible de le ramener à la réalité, Link pensa alors au grand Jabu Jabu et y alla, mais il n'y avait plus de poisson, cependant Sheik était là.

« Hey, Sheikoifaire... » appela Link « Les Zoras sont tous devenus des tarlouzes... »
« En effet... » répondit Sheik « ... Pour des raisons que j'ignore... il y a sept ans : les femelles Zora ont toutes déserté le domaine... sans doute les méfaits de Ganondorf... »
« En... en effet... sans doute sa faute à lui... »
« Tu y es allé, il y a sept ans, il me semble... tu n'as rien remarqué d'étrange, lors de ton passage...? »
« ... Hmm... non... non... du tout... »
« ... Si tu le dis... Link, je vais te faire une faveur... je vais te donner la tunique Zora te permettant de respirer sous l'eau ainsi que les bottes de plombs qui te permettrons de te déplacer librement sous l'eau... »
« Ah c'est gentil, ça... »
« Mais à une condition : que tu apprennes la mélodie de l'eau... »
« Oh nooon.... »
« Allez, dépêches toi... »

Ronchon, Link sortit son ocarina. Sheik joua la sérénade de l'eau, puis il conclut par un « A toi, Link! ». Link mit son ocarina en bouche et l'on entendit alors exactement ce que Sheik avait joué... y compris le « A toi, Link! » que le héros coupa de justesse. Sans perdre son calme, Sheik saisit l'ocarina de Link, le secoua quelques secondes, et en fit tomber un enregistreur, il l'écrasa, et rendit l'ocarina à son propriétaire. Link regarda Sheik l'air de dire « tu m'auras pas la prochaine fois » et joua la mélodie normalement. Le Sheikah acquiesça puis s'en alla, Link attendit d'être téléporté... mais...

« Hey mais elle sert à rien ta mélodie, ducon!!! »