[OoT] Ainsi naquit la légende

Démarré par Couet, 16 Juin 2009 à 20:59

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16 Juin 2009 à 20:59 Dernière édition: 21 Juin 2009 à 17:55 par Couet
Ça fait un bout de temps que je voudrais écrire cette fan fic, je pense la faire en 2 parties :

[spoiler]Il est des destinés que nul ne saurait prévoir. C'est ainsi que la paisible vie d'un couple de paysans fut troublée et leur histoire gravée à jamais dans les mémoires.


Le soleil se levait dans un ciel sans nuages. Cela présageait d'une belle journée chaude et ensoleillée. Comme tous les matins, Silone se levait avant sa femme, Malda, pour sortir les vaches dans le pâturage qui entourait leur maisonnette.

Malda et Silone formait un jeune couple, ils étaient si fiers de leur propriété : une petite maison de 2 étages entourée d'un pâturage de 50 hectares, dans laquelle paissaient leur petit troupeau de 10 vaches. Sur le côté de la petite ferme, une échelle offrait un accès direct à leur grenier, dans lequel séchait à l'abri le foin pour l'hiver.

Sortant de la maison, dans le frais matin, Silone fit les quelques pas qui le séparait de la grange des animaux. A l'intérieur de celle-ci, une bonne odeur de foin régnait. Le calme et la sérénité des bêtes était apaisante. Tapotant au passage l'encolure de leur fougueuse jument, Silone se prépara à sortir les bêtes.

Pendant ce temps, Malda se réveillait doucement. Le lit était douillet et encore chaud du corps de son bien-aimé mari. Rester encore un peu était tentant, mais son tendre était déjà sorti s'occuper des bêtes, Malda devait préparer le petit-déjeuner.
Elle s'assit sur le bord du lit, tournant son visage vers la fenêtre qui offrait le spectacle du lever du jour.

« Une belle et chaude journée s'annonce » Commenta-t-elle dans un sourire.

Fourrant ses pieds dans ses chaussons, Malda se leva et ouvrit la fenêtre. Elle respira le bon air du matin, encore parfumé de la rosée perlant sur la végétation.

L'étage du haut ne comportait que 2 chambres et la salle de bain. La deuxième chambre était réservée... Pour plus tard. Malda passa devant la porte de la chambre inoccupée et se caressa machinalement le ventre encore plat.
Elle descendit prudemment les marches de l'escalier menant au rez-de-chaussée et mit l'eau à chauffer. Il restait du pain de la veille qu'elle mis sur la table, posa la confiture et mis à cuire du bacon et des œufs.

Silone avait sorti toutes les vaches, heureuses de se dégourdir les pattes dans ce pré si tendre et si vert. L'odeur de café vint chatouiller les narines de Silone et il se trouva chanceux d'être le compagnon d'une femme si prévenante et attentionnée. Il ouvrit la porte qui menait directement à la cuisine et s'assit à la table déjà prête.
Le jeune couple déjeuna en silence, respectant le doux et silencieux éveil de la nature.

Le petit déjeuner fini, Silone ressorti afin de travailler Myrtille, leur jeune jument bai de 2 ans, pendant que Malda rangeait la cuisine. La tâche accomplie, elle sortit et s'assit sur un monticule d'herbe dominant leur pré situé légèrement en contrebas de la maison. Elle resta là, réchauffant son corps au soleil levant.[/spoiler]

[spoiler]7 mois avaient passé depuis et bien des choses avaient changé. Le paysage était toujours aussi idyllique mais hélas, le silence avait été brisé.


Comme tous les matins, Silone s'était levé aux aurores pour sortir les vaches. Il s'arrêta pour caresser leur belle jument et ouvrit la porte, libérant le troupeau de vaches qui, paisiblement, alla brouter l'herbe verte et grasse du pâturage.
Silone s'assit sur un monticule d'herbe dominant leur pré situé légèrement en contrebas de la maison. Il resta là, réchauffant son corps au soleil levant. Mais son regard était lointain et vidé, dénué du bonheur naissant et naïf des jeunes mariés qu'ils avaient 7 mois auparavant.
Pourtant ça n'était pas ces 8 mois de mariage qui avaient essoufflé leur bonheur. Silone aimait encore Malda comme à leur première rencontre.
« Pourquoi ? Se répétait-il chaque jour. Pourquoi a-t-il fallu que ça nous arrive ? Les déesses auraient-elles puni notre mariage heureux ? »
La douleur était palpable dans sa voix.

Un cri déchira le silence qui régnait et Silone ferma les yeux, priant qu'il soit l'objet de son imagination et les rouvrit, constatant que ce cri venait bien de la chambre à coucher.
Les yeux plein de larmes, il se leva et rentra.

Malda était allongée dans le lit, un simple drap la recouvrant, car la fièvre l'avait envahie. D'ordinaire elle était calme, marmonnant parfois quelques paroles inintelligibles.

Tout avait commencé 6 mois auparavant. Malda et Silone attendaient un heureux événement, leur joie était immense et ne pouvait que combler un bonheur déjà parfait. La grossesse de Malda était sereine et Silone était plus attentif qu'il ne l'était déjà à la fatigue de Malda. Celle-ci se laissait bercer par l'amour de son mari, confiante. L'harmonie était parfaite.

Et puis un jour, alors que son ventre prenait peu à peu la preuve qu'un petit être y grandissait, sans aucun signe annonciateur, Malda s'écroula dans la cuisine, prise d'une fièvre intense.
Paniqué, Silone fit venir le médecin qui n'avait rien décelé d'anormal. Rien ne pouvait justifier que Malda puisse être aussi mal. Sa maladie était un mystère.
Le bébé et elle allaient bien... Mais Malda ne fut plus capable de sortir de son lit. Par moments, elle partait dans une folie incompréhensible, mais heureusement, ne mettant en danger personne.
Silone se désespérait. Et cela durait des mois. Qu'adviendrait-il au moment de l'accouchement ? En serait-elle capable ? Resterait-elle ainsi ? L'ignorance ne faisait qu'empirer la situation.


Le feu. Ah !

J'ai mal.

Pourquoi ces cris ? Stop ! Arrêtez ! Je...

Ah ! Non ! Plus loin ! Restez... Plus loin.

Qui êtes-vous ? Que faites-vous chez moi ?

Il vient. Je le sens. Pourquoi ? Que fait-il ? Laissez la ! Non !

Oh j'ai mal.

C'est un supplice ! Laissez le monde. Laissez les ! Non ! Ils sont sacrés. Pourquoi faites-vous ça ?

Immondes créatures ! N'approchez pas ! Ne me touchez pas ! AH !

C'est un cauchemar... Ce... Cet animal. Qu'il est beau ! Approche...

Tu ne veux pas. Je le sais. Mais tu n'as pas le CHOIX ! Viens ici sale petite vermine ! AH ! Je te tiens ! Enfant de malheur !
Non tu ne peux pas ! Tu ne dois pas, je te l'INTERDIS ! Tu m'entends ! TU NE PEUX PAS !

...

C'est ici. La mort ne vient pas ici. Le feu est derrière moi. La vie. Qui... ? Ces cris. Doux. Calme.




Le bébé était sain et sauf. Silone était partagé entre la joie et la tristesse. Tout le monde était sauf. Mais Malda... Il n'osait regarder en sa direction, craignant la déception de croiser une fois de plus son regard vitreux.

« Malda ? Fit le médecin. Malda ? Vous m'entendez ? Comment vous sentez-vous ?
- Bien... Je crois.. Je...
- Là... Reposez-vous, tout va bien, votre enfant va bien, Silone est à côté de vous juste là. »

La joie que Silone éprouva en entendant la voix claire et censée de sa femme était indescriptible. Leur petit bébé, à peine né, dormait paisiblement dans les bras de son père. Il s'assit à côté de sa femme dont les bras réclamaient le petit être.
Il avait les yeux bleus et la chevelure fine et dorée. Ses oreilles pointues prouvaient son appartenance au peuple Hylien.
Leur couple était à nouveau réuni et ils formaient à présent une famille. Une famille soudée et aimante.

Plusieurs jours avaient passé et Malda restait inquiète. Elle n'avait pas oublié les scènes que sa torpeur lui avait fait vivre. L'horreur, la haine et surtout... Lui.

Un soir, alors que Silone s'assurait que la grange était close, il vit au loin une armée de molblin qui approchait de leur terrain. Malda su que ses rêves n'avaient pas été que des visions inventées. Elle s'était confiée à Silone qui l'avait comprise, soumis à la confiance mutuelle qu'ils partageaient.
D'un regard, les deux parents comprirent que le moment était venu. Après avoir sellé Myrtille, Silone aida Malda à monter derrière lui, leur bébé dans ses bras et partirent en plein galop en direction de l'est, vers la grande forêt. Ils traversèrent la plaine, poursuivis par les Molblins, qu'ils arrivaient peu à peu à semer. Chevaucher Myrtille leur donnait un avantage non négligeable face à ces horribles créatures qui n'avaient que leurs pieds pour courir.

Le couple ne s'arrêta que devant un immense arbre.
Malda, le cœur brisé, déposa son bébé entre les racines de cet arbre.

« Ô puissance de la forêt, père de l'éternité, je l'ai vu, vous seul saurez protéger notre enfant. Par un douloureux destin, il a été choisi. Nous l'acceptons et nous battrons corps et âme pour que sa destinée s'accomplisse. Mais la puissance qui le cherche est trop puissante pour d'humbles paysans tels que nous. Père de l'éternité, accueillez le comme votre enfant. Je vous en supplie.
Link, mon amour, pardonne-nous. »

C'est ainsi que Malda et Silone repartirent, afin de tromper les ennemis sur leurs intentions et prirent la direction du château, au nord.[/spoiler]


Eh bien couet ton récit est tout à fait prometteur et bien construit.

Voila qui prouve que quand on y met du sien, une fic peut s'avérer tout à fait passionnante à lire.

J'ai hâte de lire là suite.

Je n'ai qu'un mot: bravo!
Très bien construit,bien rédigé,de belles descriptions a la fois courtes mais très "réalistes"
Des fics aussi bien écrites,on n'en voit pas tous les jours.Et encore,ça a a peine commencé!
très prometteur pour la suite.

J'aime bien comme c'est costruit, on se noie pas sous les dialogues XD ce qui est cruel c'est la distance dans l'écriture par rapport à quoi qu'il arrive ce qu'il va se passer ,_, ce qu'on ne sait pas c'est dans combien de temps exactement, alors voilà j'attends la partie 2.

Très sympa!  ^_^

(... Rien à rajouter. :paf:)

Merci pour vos impressions ^_^

Voilà la deuxième partie :)


Allez encore une fois:Bravo!
Très bon scénario!

Bien prometteur. ^^
J'aime ces textes, et j'ai commencé à comprendre d'où cela allait en venir à la fin. :)

Une troisième partie de prévue ?
Anciennement iArcadia / Zora Rouge

La 3è partie, j'ai envie de dire que c'est OoT :P


Citation de: Couet le 22 Juin 2009 à 00:38
La 3è partie, j'ai envie de dire que c'est OoT :P
Pas obligatoirement, tu peux encore expliquer entre l'abandon et le réveil de Link avec Navi.
M'enfin, ce n'est qu'une suggestion.
Anciennement iArcadia / Zora Rouge

22 Juin 2009 à 02:18 #10 Dernière édition: 22 Juin 2009 à 17:07 par angenoir37
Tout comme le premier,ce second chapitre est bien écrit et c'est un plaisir de le lire.Ce qui ne fait pas plaisir en revanche c'est de constater encore une fois que peu de membres on laissés un commentaire et pourtant cette fois on vous offre une fic qui tient la route et qui mérite qu'on prenne le temps de la lire (en plus c'est de Couet donc  :) ).

couet tu ecris vachement bien on simagine toutes les scènes avec plaisir et je narrive pas a trouver de mots pr te feliciter cest vraiment superbe jai trop hate de lire la suite
Canapé ? Ok
Piles ? Ok
Cannettes ? Ok
Jeux lancés !
C'est bon bonne soirée en vue :D

Citation de: azutas le 07 Juillet 2009 à 15:56
couet tu ecris vachement bien on simagine toutes les scènes avec plaisir et je narrive pas a trouver de mots pr te feliciter cest vraiment superbe jai trop hate de lire la suite
Sauf qu'il n'y aura pas de suite apparemment. ;)
Anciennement iArcadia / Zora Rouge

Aaaaaaaaaaaaaaa non c'est pas vrai stp Couet continue j'adore vraiment
Canapé ? Ok
Piles ? Ok
Cannettes ? Ok
Jeux lancés !
C'est bon bonne soirée en vue :D

Citation de: azutas le 09 Juillet 2009 à 14:03
Aaaaaaaaaaaaaaa non c'est pas vrai stp Couet continue j'adore vraiment

Tu sait Azutas je pense qu'en faisant cela Couet à avant tout essayé de démontré que si l'on s'y prend bien une fic peut être passionnante à lire et elle encourage ainsi les autres à en faire de même et de réaliser des texte bien construits et pas fait à l'arrache.

Couet si tu passe par là dit moi ce que tu en pense  ;).

Yep c'était exactement le but ^^
Hormis évidemment mon envie d'écrire cette fic qui me trotte dans la tête depuis un bout de temps ^^


Bon évidemment, je vais pas redire que c'est bien écrit hein, ça on a bien vu, quoi que peut être un peu trop précis quand à la description de la maison mais à part ça ^^.

Juste deux trois petites choses à te demander. Pour le coup de la salle de bain, tu penses que des paysans, surtout dans l'univers de OoT ont une salle de bain? J'sais pas ça me parait bizarre moi ^^. Et le coup de bacon m'a fait sourire ^^.
Ensuite bon le médecin, j'suis pas sûr non plus, ce serait plutôt un apothicaire pour moi ou quelque chose du genre.
Après tout cela est peut être fait exprès, corrige moi si je me trompe.

Et pour être très tatillon :P Dans OoT il est dit qu'une femme a amené son enfant à l'arbre Mojo. Le père n'est pas mentionné :P. Enfin c'est un détail, et bon tu me diras qu'on peut considérer qu'il était présent même si il n'intervient pas dans le récit du bourgeon de l'arbre Mojo me semble-t-il. M'enfin dans ma tête, j'ai toujours cru son père mort m'enfin c'est sûrement moi ^^.

Bah c'est une fic :)
Je ne prétends de rien.

Sinon pour répondre questions après question :
Citation de: metal ganon le 03 Novembre 2009 à 19:59quoi que peut être un peu trop précis quand à la description de la maison mais à part ça ^^
:huh:
Réflexion étonnante.

CitationPour le coup de la salle de bain, tu penses que des paysans, surtout dans l'univers de OoT ont une salle de bain? J'sais pas ça me parait bizarre moi ^^
Tu penses que parce qu'ils sont paysans, ils sont crados ?

CitationEnsuite bon le médecin, j'suis pas sûr non plus, ce serait plutôt un apothicaire pour moi ou quelque chose du genre.
Pour être moi aussi tatillon, un apothicaire délivre des potions, c'est l'ancêtre du pharmacien ;)
Il est mention d'un médecin dans TP si tu as besoin d'être convaincu du terme :)


CitationEt pour être très tatillon :P Dans OoT il est dit qu'une femme a amené son enfant à l'arbre Mojo. Le père n'est pas mentionné :P. Enfin c'est un détail, et bon tu me diras qu'on peut considérer qu'il était présent même si il n'intervient pas dans le récit du bourgeon de l'arbre Mojo me semble-t-il. M'enfin dans ma tête, j'ai toujours cru son père mort m'enfin c'est sûrement moi ^^.
Encore une fois, je ne prétends rien du tout, c'est une fic.
Alors oui, pour les puristes, effectivement, on pourrait enlever la présence du père, mais bon.


Citation de: Couet le 03 Novembre 2009 à 20:08:huh:
Réflexion étonnante.
Je sais pas je trouve que ça fait un peu bizarre l'inventaire des salles, ça fait un peu agence immobilière, comme les 50 hectares m'enfin, ce n'est que mon avis ^^.

Citation de: Couet le 03 Novembre 2009 à 20:08
Tu penses que parce qu'ils sont paysans, ils sont crados ?

:P J'ai pas dit ça, mais paysan c'est quand même une situation pas super bien rémunéré à l'époque ^^, puis bon si tu connais une salle de bain dans OoT dis moi où ^^.

Citation de: Couet le 03 Novembre 2009 à 20:08Pour être moi aussi tatillon, un apothicaire délivre des potions, c'est l'ancêtre du pharmacien ;)
Il est mention d'un médecin dans TP si tu as besoin d'être convaincu du terme :)

Oui c'est vrai, mais... Enfin c'est une fic, fini d'être tatillon :P