Le premier héros (Deuxième partie)

Démarré par Gabriel10, 31 Mai 2009 à 05:17

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31 Mai 2009 à 05:17 Dernière édition: 11 Février 2010 à 03:01 par Gabriel10
Chapitre 1
La ville de granitte

Bien avant que la grande place du marché existe, bien avant que le château d'ivoire de la princesse Zelda ne sit irigé, il existait un bourg, une ville de granitte, une ville de nobles et de pauvres d'abondance et de maladie. Bien avant d'être le centre du monde, elle en était la risée. C'est ici que comence l'histoire de Cyrius, le premier héros. Mais justement, où était Cyrius? Comme une ombre, il se faufillait vers l'étalage d'un vendeur de légumes. Petit et agile, il avait le corps et les aptitudes parfaites pour être un voleur. Justement, il s'adonait à sa pratique de prédilection, grapillant entre oranges et pommes, cherchant une proie apaitissante. Il posa son oeuil sur une pomme sure bien verte. Elle avait aléchante et une rare explosion de couleur dans ce bourg gris et morne valait bien la peine d'être honoré. Il mis un bandeau sur sa tête et, comme pris d'une soudaine énergie il étira la main et à la vitesse de l'éclair pris la pomme et s'envola à pleine jambes. À la vitesse de l'éclair, il était aussi bien difficile d'esquiver un garde planté devant soi comme par hasard.

Paf!

Une collision imédiate, faisant reculer le garde...et tomber la pomme, tout près du stand. Le garde compris tout, il prit par le collet le petit voleur maladroit, il lui cracha au visage et s'exclama:

-Alors vaurien, tu t'amuses à dévaliser les étalages!

-Monsieur ça fait plusieurs jours que je n'ai pas mangé, s'il-vous-plaît, j'suis qu'un gosse!

-Un gosse banni par la déesse Nayru, si tu es dans cette situation, c'est que la déesse l'a décidé et donc que tu le méristes.

-Mais, ça ne fait aucun sens. cette stupide déesse-

Le garde lui donna une gifle, puis une deuxième et une troisième jusqu'à ce qu'un jeune homme apparaisse près de lui et retienne sa main.

-C'est assez, dit l'inconnu. Ce n'est qu'un enfant, vous n'avez pas honte.

-Il a insulté la déesse et en tant que représentant de celle-ci je-

-Non, vous me représentez moi, et tout les autres nobles qui paient votre salaire! Vous allez lâcher ce bambin espèce d'énergumène et prier pour que les foudres du colonnel Sébastien ne s'abatent sur vous.

-Co..co...colonnel, je suis vr...vr...vraiment désolé, je ne vous avais pas reconnu.

-Et vous n'avez pas non plus reconnu un enfant quand vous l'avez frapper, je comence à me demander coment vous pourez reconaître un ennemi sur un champ de bataille!

Le soldat lâcha l'enfan, et partit au pas de course tout en se retournant pour balbutier des excuses à Sébastien et à son protégé. Cyrius, leva la tête apeuré pour apercevoir une main qui était tendue vers lui. Sébastien le regardait avec des yeux bienveillants.

Sébastien était considéré comme un noble au bourg marchand d'Hyliacus, il était très grand, vif et doté de pouvoirs magiques impressionants. Il était parfois impatient, mais il était considéré comme un être juste. Cependant, il n'était pas aprécié par le reste du conseil des nobles. Pourtant Hylien, il entretenaît des relations amicales avec les zoras, gorons et même avec le peuple secret des kokiris, ceux qui ne vieillissent jamais. Cyrius fixait les yeux bleus profonds de son bienfaiteur avec beaucoup de méfiance. Après tout , ilvait vécu dans la rue et avait toujours aperçu les nobles comme des salauds hupés et plein de luxe. Pourtant celui-ci, avec ses habits sobres et sa cape de mercenaire, il ne ressemblait pas du tout à ceux qu'ils voyaient pavaner au square avc leurs femmes et leurs enfants durant les beux après-midi de printemps.

Il repoussa la main et regarda Sébastien dans les yeux, voulant être menaçant du haut de ses 1m32 et vieux de ses 9 ans.

-T'as pas l'air d'un noble toi!

Il vit passer un sourire sur le visage du colonnel, il lui fit un clin-d'oueil et énonça:

-Vraiment, qu'est-ce qu'un noble pour toi? Un homme vicieux, vantard et plein d'argent, raciste et en plus méprisant. Et bien tu as bien raison. Pour ton information, je ne suis pa qu'un noble, si j'étais comme ut le penses j,aurais laissé ce pauvre fou de Clauvis de giffler jusqu'au sang.

Cyrius s'apaisa un peu, mais il avait toujours son air apeuré, il froissait son bandeau nerveusement dans ses mains.

-Vien avec moi petit, tu n'as pas dû manger beaucoup ces derniers temps. Où sont tes parents petit?

-Je suis pas un gosse cria-il j'en ai pas de parents et je suis très bien dans cette situation!

-Bon d'acord monsieur responsable, voudriez-vous accepter mon invitation à vous empifrer?

Cyracus hésita puis accepta finalement de suivre Sébastien qui s'engageait déjà dans une allée. Ensemble ils marchèrent, silencieux. Tout près des reparts du bourg, une porte massive se déssina. Cyrius s'y engagea sans savoir que, une fois à l'intérieur, son aventure comencerait.



03 Juin 2009 à 22:51 #1 Dernière édition: 12 Septembre 2009 à 20:11 par Gabriel10
Chapitre 2
Le calme avant la tempête


Cyrius était surpris de voir ce qui se profilait devant lui. Loin d'être luxueux, ce manoir ressemblait plutôt à un château-fort. Le sol était fait de bois lisse et les mûrs de béton. Le couloir menait à un grand salon, six sofas de velours rouge autour d'une grande table formait le décors de cette pièce assez sobre. Un grand foyer surmonté d'une peinture complétait le décors. Deux arches se trouvaient à chaque extrémités du mûr de fond du salon. Un couloir menait aux chambres et à quelques chambres inconnues au sous-sol. Un feu chaud et réconfortant brillait et éclairait de ses chauds rayons le manoir. Cyrius avait la bouche ouverte et les yeux brillants. Lui qui avait vécu orphelin durant les 4 dernières années, il se sentait choyé. Sébastien lui fit un clin d'ouiller et quitta la pièce en précisant à celui-ci qu'il pouvait se reposer s'il voulait. Il ne refusa pas, aussitôt dit, il se coucha sur l'un des divans, il enleva son bandeau et le déposa sur la table avant de sombrer dans un profond sommeil. Il se réveilla quelques heures plus tard, la nuit était tombé sur le bourg et il était dans un grand lit recouvert de draps de satin. Il avait devant lui un tableau représentant des zoras descendant une cascade. Ils semblaient se confondre à l'eau tant leur corps était mince et gracieux. Il le va la tête et vit qu'un habit semblable à ceux dont portaient les mercenaires. Il mi les pantalons et le chandail et traversa tant bien que mal. Ils devaient appartenir au maître des lieux car ils avaient presque le double de sa taille. Celui-ci s'esclaffa justement lorsqu'il vit son protégé entrer dans le salon.

-Quoi tu me trouves rigolo dit Cyrius avec un regard malin.

-Approche un peu pour voir, je trouve qu'ils te font très bien!

Alors qu'il marchait, il senti le pantalon se serre autour de sa taille, il le sentait rétrécir lentement jusqu'à atteindre sa grandeur. Même chose pour le chandail qui, après quelques secondes lui faisaient comme un gant!

-Alors, tu as fait un plat pour rien n'est-ce pas dit Sébastien avec un petit sourire en coin.

-C'est vous qui avez-

-Oui, amusant comme tour de passe-passe non?

-Vous pourriez me faire grandir rapidement alors?


-Oui, si tu veux voir tes os se broyer, libre à toi de gagner un pouce ou deux.

Pris de stupeur, Cyrius balbutia une excuse fébrile. Sébastien s'esclaffa et se pencha devant celui-ci pour avoir un contact œil à œil.

-Tu es plutôt grand en fait si on prend en compte que tu as été sous-alimenté pendant un long moment.

Comme pour lui donner raison, le ventre de son invité se mit à gargouiller bruillament.

-Assis toi à la table, j'ai une bonne dinde qui t'attend, que la dégustation commence!

Le jeune garçon s'élança à toute vitesse vers la table et pendant 20 minutes, on entendit dans la maison le tapage d'un ogre. Cyrius s'affala finalement sur un divan et le ventre plein il remercia son hôte avec une larme sur le coin de l'œil. La lune était maintenant bien placé dans le ciel. Sébastien offrit à Cyrius de retourner se coucher. Il s'engagea dans le couloir avec lui, laissant son bandeau sur la table du salon.


2 heures plus tard


Cyrius se réveilla en sursaut, il cherchait son bandeau de courage (il l'appelait de cette façon car il le serrai quand il paniquait), mais il n'était pas là. Soudain, il entendit du tapage à l'autre bout du couloir. Il descendit l'escalier silencieusement, l'un de ses nombreux talents, et se cacha derrière le mûr de pierre. Deux hommes et Sébastien semblaient en pleine discussion animée.

-Écoutez moi bien, je prend qui je veux sous mon toit et si vous me réveillez à cette heure tardive pour me sermonner sur un enfant que j'ai accueilli car il crevait dehors!

-Vous avez empêché à un garde mandaté de faire son travail, vous l'avez menacé et vous avez accueilli un criminel chez vous.

-Vous avez fait assez honte à ce conseil.

-Ah oui Richard, et ses petites filles habillés en loques qui rentrent chez toi la nuit pour satisfaire tes fantasmes, c'est pas un crime ça?

-Vous n'avez aucunes preuves!


-Et vous, Carlos vous n'avez que de passion que pour l'argent, votre mobilier pourrait payer trois repas par jour à une centaine de familles pour un siècle!

-Mon argent ne vous concerne pas espèce de faux Hylien, vous encouragez une colonisation es autres races en entretenant des relations avec les zoras et les gorons, et même les bêtes de la forêt!

Sébastien, fou de rage brisa son ver et le pointa vers la gorge de Carlos, les yeux pétillants de sang.

-Vous allez retirer vos mots ou bien je retire votre gorge de votre cou!

Cyrius trébucha et attira l'attention des deux nobles et de son bienfaiteur. Le visage de Sébastien s'adoucit. Il vit son bandeau dans la main de Richard. Il s'élança vers lui.

-Donnez le moi! Donnez le moi!  

Richard lui donna un coup de coude au visage, qui fit vaciller Cyrius.

-Petit impertinent s'exclama Richard l'air outré.

Le ver brisé se mit à fondre dans la main de Sébastien alors qu'une boule de feu se formait. Il la pointa vers les deux hommes.

-Sortez de ma maison ou je ne répond plus de mes actes dit Sébastien en appuyant sur tout ses mots.

Ils s'éloignèrent et alors que le feu s'atténuait dans la paume de Sébastien, Carlos s'exclama sur un ton menaçant:

-Vous allez payer pour ça Sébastien, vous allez payer!

La porte se ferma brusquement, laissant Sébastien et Cyrius seul dans la pièce. Cyrius, la tête dans ses mains, affalé sur le plancher pleurai à chaudes larmes. Sébastien le serra dans ses bras et attendit que Cyrius se calme pour glisser le bandeau sur son front, le prendre et l'emmener jusqu'à sa chambre.

Sébastien revint dans le salon, s'assit et sirotta un autre ver de vin. Il était prês pour le pire.

Dehors, les deux nobles préparaient déjà leur coup, ils auraient leur vengeance, une vengeance à coup de cris et de sang...



09 Juillet 2009 à 01:09 #2 Dernière édition: 12 Septembre 2009 à 20:13 par Gabriel10
Bon après une longue absence je m'y remet.


Chapitre 3
La liquidation


Cyrius avançait dans l'obscrité de la plaine Hylienne. Devant lui se profilait une cascade magnifique. Cette image de quiétude et de sérénité fut soudain brisée quand il entendit...de cris. Lugubres et constants ils semblaient s'intensifier au fil du temps. Il s'approcha et comme il sentait l'eau ruisseler sur son front, il se sentit secouer. Il trébucha et tomba de la falaise. Il se réveilla en sursaut, couvert de sueur il vit la silhouette de Sébastien se profiler devant lui. Il semblait affolé et épuisé. C'est alors qu'il entendit des bruits de pas et des cliquetis d'armures provenants du rez-de-chaussé.

-Cyrius, prend tout ce qu'y est essentiel et suit moi vite!

-Que se passe-il Sébas-

L'ombre d'un homme se profila à l'entrée de la chambre. Sébastien se précipita sur lui et avant qu'il ne put ouvrir la bouche il créa un typhon miniature, il recula d'un pas et le relâcha sur son ennemi qui fonça à toute vitesse sur le mûr. Un silence de mort s'instala dans la pièce...indécis, ils regardaient le corps du soldat inerte. Comme si le temps reprenait ses droits, Sébastien agripa Cyrius par le collet et le tira vers l'arrière.

-Vite, grouille-toi, prend ton bandeau et suis moi.

Docile, Cyrius pris son bandeau et s'élança à toute vitesse au côté de son protecteur. Arrivé devant une fenêtre ouverte Sébastien se figea. Il ouvrit la fenêtre qui donnait vers la plaine. En un croisement d'oeuil, Cyrius comprit.

-Mais...mais on ne se rendra jamais de l'autre côté, il faudrait sauter par dessus les remparts et...et.

-Ils sont sûrement à l'étage, montons dit l'un des soldats au loin.

-Il faut le faire, vite Cyrius!

Il hésitait toujours, les soldats montaient à toute vitesse l'escallier principale, dans quelques secondes ils auraient pénétrés dans la salle!

-Je...je...ne peux pas.

Sébastien baissa le front, il la releva et fixa Sébastien droit dans les yeux.

-Désolé, tien ton bandeau et serre le très fort.

Il agripa Cyrius, s'élança et alors que des flèches siflaient près de son oreille il se sentit soulevé...lentement il gagnait de la distance, et il se raprochait de la plaine. Cyrius serrait les dents, il broyait son bandeau entre ses mains. Ils atérire sans égratignures de l'autre côté. Cyrius le regarda apeuré.

-Où allons-nous maintenant?

-À l'orée des bois perdus, j'ai des alliés là bas qui pouront nous acueillir, enfin je l'espère.

-Je...je te fait confiance.

Sébastien le regarda soulagé, il prononça un merci et le pris dans ses bras. Cyrius, qui était légé comme une plume ne fut pas difficile à transporter. Quelques minutes plus tard, ils ateignient un chariot recouvert d'une toile. Sébastien la souleva, réveilla les cheveaux et dit à Cyrius de s'y alonger. Dans celle-ci se trouvait des provisions, des armes qui semblaient avoir été forgées la veille et ce qui lui semblait être de l'eau de vie. Des potions et tout sorte de bricoles insolites étaient elles aussi éparpillées dans la charette. Il s'intalla, et vit Sébastien faire de même de l'autre côté. Celui-ci prit les reines et donna un bon coup sec qui eut pour effet d'enclencher la redondente cavale des sabots sur la terre et l'herbe. Distrait il entendit Sébastien qui lui disait que le voyage durait environ 12 heures et qu'ils seraient sûrement en sureté au levé du soleil, heure à laquelle ils auraient fran chis la barrière invisible qui délimitait l'espace où les vigils osaient s'aventurer. Cyrius, distrait n'écoutait les encouragements de son coéquipié que d'une oreille lointaine. Les récits qu'il avait entendu sur les bois perdus étaient peu encourageannts. Une forêt d'âme perdues...évidement où se perdre était à la portée de n'importe qui et, où avait lieu la nuit des rituels épouventables dans l'enceinte d'un vieu temple décrépis, pris dans un monde sans présent mais prisonnier d'un passé plus sinueux que ses nombreuses dédales. Mais il ne voulait pas montrer sa crainte, il s'alongea et, trop excité pour dormir, il se laissa bercer par le rythme de la charette tout en observant ce qui se trouvait devant lui.

Le temps s'écoula et, si il ne possédait pas de façon pour savoir l'heure (il était dépourvu de cadran solaire), il pouvait tout de même s'imaginer que quelques heures avaient passées, la lune, à peine naissante durant leur echapé, seprofilait maintenant grosse et paisible au centre de la voûte céleste. Il regardait pour la énième fois une paire de dagues fait de fer quand soudain, il sentit le sol trembler. Sébastien acélera, premier mauvais signe. Le sol se soulevait et formait un nuage de poussière derrière eux, deuxième mauvais signe. Et le troisième mauvais signe pointa son nez quand une flèche passa près de la haper.

Une troupe de soldats montés sur des cheveau les suivaient. Pas de façon de les éviter, ils étaient aculés à un afrontement. Leur charette n'irait pas plus vite c'était une question de minutes, une question de temps.


Questions, comentaires, insultes??? :ninja:



J'avais commencer à lire ton histoire y'a deux trois semaines, je crois.
J'accroche plutôt ^^'

Je ne sais jamais quoi dire sur les récits, désolée hein. :mrgreen:
Bonne nuit. :siffle:

J'aime bien ton récit, continue comme ça c'est très bien.

Voila ce que j'appelle une Fic géniale et réalisée d'une main de maitre.Tout est bien construit et captivant

Je suis fier de toi Gabriel10 et bien entendu je t'encourage à continuer ;)

10 Juillet 2009 à 05:32 #6 Dernière édition: 12 Septembre 2009 à 20:14 par Gabriel10
Ah bon, alors un autre dans trois, deux, un et voilà. :mrgreen:


Chapitre 4
Un voyage mouvementé

Cauchemar, après avoir fui une résidence assiégie par des soldats sans emblèmes, leur charette était maintenant pris pour cible par une bande de voleurs des routes. Cyrius ne savait plus où donner de la tête, en quelques minutes, le nuage de poussière s'était raproché jusqu'à s'étendre comme une toile au-dessus de la charette. Une simple flèche avait presque touchée Cyrius, maintenant un essain de celles-ci ricochaient sur le bouclier d'énergie de Sébastien. Celui-ci devait se concentrer sur le bouclier, tâche presqu'impossible en tenant compte de la petite boule de peur enroulée dans le fonc de la charette. Tout comme ceux qui avaient attaqués sa maison, ceux-ci n'harboraient aucun emblème et ne brandissaient aucun drapeaux. C'était louche, n'importe quel voleur, aussi tenace peut-il être, aurait rebroussé chemin en voyant le bouclier d'énergie. Pourtant ceux-ci, comme possédés, continuaient de les suivre et de tirer. Tenaces, ils ne se laissaient pas distancés. Sébastien sentit son bouclier vaciller. Quelques minutes et plus rien...plus rien pour se protéger. La vie, leurs vies respectives, ne tenaient qu'à un seul fil.

Cyrius vit le bouclier disparaître, puis réaparaître miraculeusment. Mais, il ne l'entourait plus que lui. Sébastien le regarda avec un sourire mélancolique de déssinné sur son visage.

-J'ai réduis le bouclier pour qu'il ne t'entoure que toi, de cette façon, il durera plus longtemps, un bon truc n'est-ce pas.

-Non...tu ne peux pas...non.

-Cyrius écoute moi, tu dois survivre, tu dois continuer à vivre. Prend l'argent qui se trouve derrière la charette, ou va dans la forêt on t'y recueillera, prononce mon nom au grand chêne ou à la roche vivante, ou même à la sorce des eaux anciennes et ils t'ouvriront leurs coeurs.

Cyrius baissa la tête et, comme si il avait pris une grave décision, il releva la tête et cria:

-Non!!! Je ne te laisserai pas ici, je ne laisserai pas, tu vas venir avec moi parce que...parce que...c'est moi qui dirige maintenant!

Sébastien, amusé leva un sourcil et dit:

-D'acord et qu'est-ce qu'on fait chef?

Un flèche passa à toute vitesse près de l'oreille droite de Sébastien.

-On survie.

-Plutôt précis, j'aime bien ce plan. Suis-moi et ne te fais pas tuer.


Sébastien se tourna vers les cheveaux, il prononça une incantation incompréhensible entre ses dents. L'un des deux cheveaux la selle et sa sangle rétrécirent et il acrue sa vitesse. Le cheval au pelage brun clair et à la crinière blanche avait fière allure et était parfait pour Cyrius.

-Cyrius, tu as déjà voulu monter à cheval?

-Non pas vraiment dit-il la voix tremblante.

-Je n'attend rien à cause des bruits de sabots et des flèches. Tu as dit que c'est ton plus grand rêve. Bien c'est ton jour de chance!

Sébastien s'installa sur la selle du second cheval, un étalon blanc mouchetté à la crinière blonde. Cyrius, se sentit progeté vers la selle, il avait beau se débattre et se confondre en explications, il se raprochait de son cauchemar. Une fois attérit, il ne pouvait plus bouger.

-J'ai fait en sorte que tu n'aurais pas à contrôler le cheval, il me suivra et tu ne pouras pas tomber.

-Mais à quoi ça sert d'embarquer sur ces cheveaux si ils sont attachés.

-Bonne question, et la réponse dans 3...2...1 maintenant.

Sébastien cligna des yeux. Les cordes retenant les cheveaux se coupèrent. le chariot pris feu et se tourna sur le côté. Les voleurs toujours en mouvement ne furent pas tous chanceux. Trois d'entre eux furent happés et suite à une tirade d'insultes et de cris, ils se renversèrent sur le chariot et si certains s'en tirèrent avec quelques fractures mineures, d'autre furent écrasés par le poid de leur cheval.

-Trois de moins, sept à surplanter! Oh Cyrius regarde dans ta ceinture tu as un petit cadeau.

Cyrius suivit son conseil et vit...les deux poignards qui se trouvaient dans la charette. Il se trouvait aussi une potion de vie et une bourse. Le bouclier s'était évaporé, Sébastien avait les mains libres mais ses réserves d'énergie étaient...à plat. Il lançaient tout de même une onde de force verticale qui eut pour effet de faire tomber de leurs montures deux de leurs assaillants.

-Tu as aimé ce tour de passe passe? Eh bien j'espère que tu en as profité car c'est ma seul représentation pour ce soir. Je suis vidé!

Une flèche piqua en ligne et frappa le flan du cheval de Sébastien, une seconde celui de Cyrius. Sébastien réussi à puiser une dernière parcelle d'énergie pour adoucir la chute de Cyrius...mais pas la sienne. Il s'en sortit sans trop d'égratignures mais sa jambe droite était endomagée. Juste assez pour le ralentir, mais pas assez pour l'empêcher de bouger.

-On abonde les cheveux, suis moi, il faut trouver une planque ou quelque chose dans le genre!

Ils coururent pendant quelques secondes. les voleurs s'étaient dispersés ce qui facilitait la tâche des deux comparses. Finalement, ils virent une roche rouge sang. Il faisait noir et Sébastien se dit que ce serait un endroit parfait pour se cacher. Ils se colèrent sur son flanc arrière. Cyrius s'éloigna à toute vitesse.

-Sébastien, c'est tout visqueu et poilu.

Sébastien devint livide, sa respiration devint rapide et sacadée.

-Oh non, cours cours!!!

Ils s'élançairent, choix judicieu qui leur sauva la vie. La .roche s'éleva dans les airs et ce qu'ils avaient pris pris pour des stalagmites s'étandirent pour devenir des élices. Cette chose s'élença dans les airs. Il repéra Cyrius et Sébastien, il s'élança dans un bruit atroce. Les voleurs appeçurent cette abomination qui flotait dans les airs, ils déduirent que leurs proies avaient dût le déranger et donc qu'il fallait la suivre pour les trouver.

Ils se mirent en formation d'attaque. À leur tête se trouvait un homme austile, méchant et vicieux. Un homme qui peuplait les cauchemars de Cyrius et qui lui avait donné la vie dûr durant ses escapades dans les rues. Il semblait être un personnage lointaion, un mauvais souvenir et pourtant il l'avait vu quelques jours plus tôt dans les ruelles du bourg durant sa dernière escapade.

Plus à faire que de courir...


Pour clore le tout je tien à mentionner que Cyrius a en fait 8 ans et qu'il ne mesure que 1m32 désolé pour cette méprise. :)



13 Juillet 2009 à 03:53 #7 Dernière édition: 17 Septembre 2010 à 18:00 par Gabriel10
Chapitre 5
La chasse est ouverte!

La plante maléfique ouvrait ses élices et s'apprêtait à lancer ses rejetons. Sébastien en avait déjà affronté une durant sa vie. Elle lui avait infligé une blessure au bras quand elle lui avait coupé le raidus à moitié. Un être humain ne pourais pas réutiliser son bras après une telle attaque. Mais, il avait survécu grâce à un coup de chance. La coupure n'avait pas rejoins le centre ou l'influx nerveux convergeait. Il avait donc pu, grâce à la magie curatrice, reprendre des forces et acélérer la regénération de son os. Mais Cyrius pourait-il résister à un tel impact? Petit, il n'avait que la peau sur les os, et son jeune âge le rendait plus vulnérable à de telles blessures.

La plante figea dans les airs, puis, dans un tourbillon infernal elle se lança sur Cyrius. Celui-ci plaça son bandeau et s'élança à toute vitesse sur le côté, privant son assaillant d'un repas pour ses petits. Sébastien, vidé, ne pouvait qu'éviter maladroitement les attaques de son adversaire. De toute façon, à quoi servirait sa magie? Cette plante résistait aux flames, à la glace et même aux tempêtes! Ils étaient donc limités à courir, courir et courir de plus en plus vite. Cyrius, loin d'être le plus fort était tout de même très rapide. Cette vitesse éait acrue pr son bandeau, créant une petite tornade compacte. Mais Sébastien lui souffrait de limitations au niveau de ses jambes.

Sébastien se retourna et fixa Cyrius.

-Je ne pourais plus continuer, je perd mon soufle. TYu dois continuer sans moi, je vais la retarder!

-On en a déjà parlé Sébastien je reste et tu t'y fais.

-Alors suis, moi. Nous changeons notre trajectoire. Je connais un espace à l'orée des bois perdus où se trouvent une crevasse d'où s'échape un gaz inflamable, je pourai créer un géser de feu, si ça ça ne la tue pas, alors on cours.

-D'ac...c'est quoi un géser.

-Une image vaut milles mots petit!

Elle fonça à nouveau, Cyrius ne pourait plus éviter. Sébastien, en dernier recours, sauta et plaqua Cyrius à terre, lui permettant d'éviter le coups. La surprise fit reculer la créature qui décida de changer l'ordre de ses prioritées. Elle s'éloigna, créant une euphorie passagère chez les deux comparses. Elle fut de courte durée, puisqu'au loin, ils aperçurent des versions miniatures de la plante meurtrière. Elles aussi enduient de piques surdimensionnés. L'un d'eux fonça sur Cyrius qui fut happé de plein fouet. Au lieu de retomber sur le sol, il vit qu'il s'élevait dans le ciel. Il leva la tête pour s'apercevoir avec effroi que sa manche était acroché à l'un des piques de la créature. Il avait environ la même taille qu'elle et à chaque fois qu'il se dandinait, il se raprochait de ses excroissances et d'une mort horrible. Il prit son courage à deux mains, et s'agripa à la créature en évitant des blessures graves. Il prit l'un de ses poignard et le planta dans le corps encore mou de la bête. Elle se débatue, de plus en plus fort de plus en plus vite. Cyrius agripa son poignard et tira de toute ses forces. Il entendit un "crac". L'élice de la créature venait de se détacher. Du sang verdâtre coulait sur ses manches, mais la proreté était le cadet de ses soucits. Il tombait en chute libre à plus de 10 mètres du sol Coups de chance, SÉbastien pu l'attraper à temps, mais un telle chute ne pardonnerait point une seconde fois. Il agripa Cyrius, sauta et progeta sa toute dernière parcelle d'énergie sous la forme d'une flamèche dans une crevasse. Cyrius decendit des épaules de Sébastien. Il sentit le sol vibrer sous lui, ce vacarme devenai de plus en plus insoutenable et son intensité augmentait, comme ci quelqu'un tentait de sortir de la terre. Din allait-elle pointer son nez?

La créature et ses rejetons se positionèrent au-dessus de la crevasse, se préparant à foncer. Le bruit s'arrêta soudainement. Puis, plus rien. Soudain une explosion retentit...puis une deuxière, et alors qu'elles fonçaient un mûr de feu sortit de la terre. Les explosions simultanées créaient un mûr naturel de flammes. Cyrius laissa échapper un soupir, il releva la tête. le mûr perdait de son itensitée. Il se retourna et dans tout le brouhaha il n'entendit l'avertissement de Sébastien que comme un murmure. Il se retourna et vit la plante maîtresse sortir du mûr et foncer une dernière fois. Il n'entendait plus rien, un silence de mort régnait, il voyait sa vie défiler, puis...le noir. Pas le néant...non! Le noir que l'on voit quand quelqu'un se place devant soi. Il se sentit poussé sur le côté. Cyrius ouvri les yeux et vit le cadavre en feu de la plante et sous elle...Sébastien. Il ne bougeait plus. Comme si stimulée par le plus triste des concertos du monde, des larmes humectèrent ses yeux. Il cria un cris de bête, son bandeau s'ilumina, il fonça et souleva le monstre comme une simple brindille.

-Eh...petit......tu...es toujours là?

Cyrius était muet...sans voix il vit Sébastien se relever péniblement, il souriait et riait. Il en était bouche bée, coment pouvait-il survivre?

-Je ne te laisserai "Argh" pas tomber avant d'arriver à la forêt.

Il fit un pas vers l'avant puis entndit un scilement dans ses oreilles. Il toussa et vit du sang dans sa main droite, sa vue s'embrouilla, il tomba comme un arbre.

Cyrius se retourna, blême, il entendit une voix soupirer dans son oreille.

-Je suis revenue.

Il reçu un violent coup derrière la tête. Il s'écrasa sur le sol inconcient.[/i]



Comentaires, questions, insultes? :)



Aucune insulte en ce qui me concerne ^_^

Que des compliments.Ta fic est toujours aussi interressante à lire.

Je ne peut que t'encourger à continuer.

Wa !
Cette fic est...parfaite  :super: !
Je t'encourage a continuer ;) !

J'ai hate que tu fasse la suite !

Merci beaucoup our ces comentaires. ^_^

Vous ne voyez pas quelque chose que je pourais améliorer? :)



Peut-être un peu l'orthographe, même si elle est déjà d'un niveau assez satisfaisant :). Pour ma part, je ne vois pas vraiment quoi dire d'autre, sinon que ton style est très immersif tout en restant simple et accessible. Au niveau du style pas de réel problème donc. Je ne qualifierais pas ta fic de parfaite (il y a toujours des choses à améliorer, c'est un peu ma philosophie^^), mais elle est bien supérieure aux quelques unes que j'ai lues jusqu'à présent (pas assez fan du monde de Zelda pour me sentir intéressé par les fics, mais la tienne m'intriguait ;))

Si tu veux juste un conseil, prends la peine de te relire attentivement, il y a quelques fautes de frappe, et ça gêne toujours à la lecture... Mais rien de grave, rassure-toi B)

Sur ce, bonne continuation!

Citation de: antevre le 13 Juillet 2009 à 23:35
Peut-être un peu l'orthographe, même si elle est déjà d'un niveau assez satisfaisant :). Pour ma part, je ne vois pas vraiment quoi dire d'autre, sinon que ton style est très immersif tout en restant simple et accessible. Au niveau du style pas de réel problème donc. Je ne qualifierais pas ta fic de parfaite (il y a toujours des choses à améliorer, c'est un peu ma philosophie^^), mais elle est bien supérieure aux quelques unes que j'ai lues jusqu'à présent (pas assez fan du monde de Zelda pour me sentir intéressé par les fics, mais la tienne m'intriguait ;))

Si tu veux juste un conseil, prends la peine de te relire attentivement, il y a quelques fautes de frappe, et ça gêne toujours à la lecture... Mais rien de grave, rassure-toi B)

Sur ce, bonne continuation!

Merci pour cette analyse antevre, ça fait toujours du bien de savoir ce que l'on doit améliorer. :)

Citation de: Gabriel10 le 13 Juillet 2009 à 23:08
Merci beaucoup our ces comentaires. ^_^

Vous ne voyez pas quelque chose que je pourais améliorer? :)

Citation de: angenoir37 le 13 Juillet 2009 à 21:46
Aucune insulte en ce qui me concerne ^_^

Que des compliments.Ta fic est toujours aussi interressante à lire.

Je ne peut que t'encourger à continuer.

Merci beaucoup, la suite ne devrais pas tardé. :)



16 Juillet 2009 à 04:21 #13 Dernière édition: 12 Septembre 2009 à 20:18 par Gabriel10
Bon, on y vas pour un autre (c'est drôle, j'écris toujours tard en soirée). :mrgreen:


Chapitre 6
Quand une flèche sauve une vie


Tout fut noir.

Il ne reprit ses esprits que peu après, ouvrant les yeux, croyant s'éveiller d'un mauvais rêve, il se ravisa rapidement. Il y avait devant lui des tentes et des torches répartient autour du camp. Cyrius regarda à sa droite, croyant voir son compagnon, il tourna à gauche, un dernier espoir...rien. Il tenta de se relever mais sans sucès. Ses bras et ses jambes étaient liés par des cordes qui lui laçairaient la peau quand il tentait de les remuer. Le camp semblait désert excepté pour un homme qui faisait sa ronde tout en calant une bouteille d'alcool Gerudo. Il entendit des pas à sa droite, il se retourna et vit le garde du bourg se raprocher de lui.

-Eh bien eh bien eh bien, si ce n'est pas notre ami de tout à l'heure. Alors petit, tu t'amuses? Parce que moi je m'amuse comme un petit fou avec ton grand frère. On joue à un petit jeu d'endurance et c'est à son tour d'endurer, il assure ton potte, il assure! Il va faloir que je passe à la deuxième étape avec lui.

Il chancella sur ses jambes en s'aprochant de son prisonier, il puait l'alcool.

-Tu sais qu'il me connaissait ton coupain! Il m'avait déjà vu biiiiiiien avant que tu arrives dans le portrait. Il m'a enlever mon travail pour "usage excessif de brutalité" et psychose légère ah! Alors, ces deux nobles qui l'ont énervé chez lui ont décidés de me donner une nouvelle chance, et c'es ton ami ma nouvelle chance, c'est pas super ça, cependant, c'est la première fois qu'on me demande de ne pas ramener un prisonier vif! Un peu de changement ça fait du bien!

-Espèce de monstre! Vous allez le lâcher!

Il se pencha et lui frotta les cheuveux.

-Oh mais le petit boutchou il est fâché hein!

Il tituba et s'éloigna, vers la tente la plus grande du campement, il s'arrêta quand il entendit un cris.

-Oh, pas de chance, on dirait qu'il ne m'ont pas entendu pour comencer, ils sont mauvais joueurs ces gars!

Cyrius ferma les yeux, son bandeau était encore collé sur son visage. Il ruisselait de sueur mais il avait froid.

Il entendit d'autres cris provenant de la tente, mais il ne reconnut pas la voix de Sébastien. Un soldat fut projeté hors de la tente, puis un deuxième. Finalement, ce fut le garde du bourg qui fit un vol planné jusqu'à un arbre. Sébastien sortit en courant, Cyrius sentit ses liens se déchirer comme par magie. Il se leva et suivit Sébastien. Il vit qu'il saignait, celui-ci tentait de retenir le sang en recouvrant sa plaie avec son bras. Il quittairent le camp, puis coururent pendant quelques minutes jusqu'à ce que Cyrius s'arrête. Il regarda Sébastien qui était blanc comme un drap.

-Si on continu tu vas perdre tout ton sang et cette tentative aura échouée.

Sébastien se retourna, il avait la langue pâteuse et il avait de la difficulté à articuler.

-Non, puisque le but était que tu sois sauvé, ma vie importe peu si tu es en sécurité.

-Et moi, elle compte pour moi elle...Sébastien tu m'écoutes...Sébastien?

Sébastien regardait snas voir, ses yeux semblaient brûmeux. Il ne pouvait plus bouger.

-Oh ça devien lassant à la fin s'écraser comme ça pensa-il.

Il mit un genou par terre et ferma les yeux. Il n'entendait que les appels de Cyrius.

Cyrius, lui, voyait encore tout ce qui se passait autour de lui et c'était effroyable. Le garde cinglé de tout à l'heure se profilait devant lui.

-Désolé petit, je n'ai pas eu le temps de me présenter.

Il fit une révérance maladroite et se redressa péniblement. Il dégaina son épée.

-Je m'appel Igneus à votre service, il s'ssuilla la bouche, tu le pleuras en enfer!

Cyrius eu un réflexe qui lui sauva la vie, il sortit sa dague et réussi miraculeusement à bloquer le coup. Igneus releva son épée et s'apprêta à l'abattre sur le jeune garçon.


Puis loin, derrière un rocher deux personnes préparaient leur attaque. La première était grande, athlétique et avait une épée longue dans sa ceinture ainsi qu'un arc dans ses mains. Elle avait des cheveux bruns et un air moqueur. Son comparse lui était plus jeune jeune et plus petit. Il était musclé et avait une gigantesque hache dans les mains, il la prenait comme si elle ne pesait qu'une plume.

-T'as spotté le chef Lucia?

-Oui oui Émacial, et on dit trouvé pas "spotté" d'ac.

-Ça fait quatres heures qu'on cherche le chef, j'ai faim, je suis fatigué alors mon langagié je m'en fou un peu.

-Mon langage ou mes capacitées liguistiques Émacial dit-elle en extirpant une flèche de son sac.

Elle la plaça et visa l'homme qui faisait tournoyer son épée. Elle allait tirer mais, se ravisa, elle vit Cyrius qui tentait de se protéger maladroitement.

-Émacial, il y a autre chose, un garçon, très jeune, très petit aussi, il semble être attaqué par le même homme qui a bousculé le chef tout à l'heure.

-D'ac, on va comme prévu alors.


Cyrius était mal en point et Sébastien inconcien, il savait très bien qu'il ne pourait plus parer. Il ne croyait plus aux déesses après ce qu'il avait vécu. Il allait défendre sa peau. Il fonça vers son agresseur mais celui-ci le repoussa comme une brindille. Il s'écroula sur le sol. Il était aux premiers rangs pour voir sa propre mort.

-Tu étais marant petit...c'est domage, sans rancunes, d'acord, dit Igneus.

Foush! Une flèche sifla dans le ciel, Cyrius, surprit, vit Igneus être frappé d'un spasme puis, il vit du sang couler sur sa tunique. Il se tourna vers Cyrius.

-Espèce de petit-argh!!!

Deux autres flèches siflairent, touchants Igneus. Il s'écroula mort sur le coup. Lucia et Emacial sortirent de leur cachette et se précipitèrent vers Cyrius.

-Sébastien crièrent-ils.

Émacial fut le premier à s'adresser au petit garçon qui tremblait comme une feuille.

-T'es qui toi dit-il, sans aucun tacte.

-Émacial, tu ne vois pas qu'il est mal en point!

Elle se retourna et fixa avec tendresse Cyrius.

-Tu connais cet homme petit dit-elle en pointant vers Sébastien.

Cyrius fit oui de la tête, Lucia lui sourit le pris dans ses bras et l'embarqua sur ses épaules. Émacial prit Sébastien et l'installa sur son épaule comme s'il n'était pas plus lourd qu'un sac de pattates. Il sentit Sébastien s'agiter comme prit de peur.

-Chef, tout va bien, on retourne au village Kokiri, vous allez voir, tout va bien aller dit-il avec un ton qui se voulait rassurant!

-Hum...est-ce que Cyrius est en sûreté.

-Le petit garçon, il est avec Lucia. On dirait qu'il a eu une sacré aventure!

-Merci, soufla-il.


Ils s'éloignèrent de la plaine et du bourg. Cyrius ferma les yeux en regardant celui-ci qui se profilait au loin, il y avait vécu l'enfer...mais il y reviendrait, plus grand, plus fort et prêt. Il y reviendrait en héros.[/i]

En héros...

Questions, comentaires, insultes! :mrgreen:



28 Juillet 2009 à 05:13 #14 Dernière édition: 12 Septembre 2009 à 20:19 par Gabriel10
Chapitre 7
Le village sans âge


Cyrius ne se réveilla pas quand on le déposa dans le convoi. Il ne remarqua même pas que Sébastien dormait à ses côtés. Lucia conduisait le chariot alors qu'Émacial se tournait les pouces à l'arrière. Il se tourna la tête pour s'adresser à Lucia.

-Tu as déjà vu le petit gars qui était avec Sébastien.

Elle fixa Cyrius qui dormait comme une bûche, elle se retourna vers Émacial et fit non de la tête. Il se retourna et recomença son trvail méticuleux.

-Tu sais Lucia, tu as bossé toute la journée. Repose toi un peu. Tu n,as pas à prendre la place de Sébastien à chaque fois qu'il part, tombe malade, disparaît ou tout ce qu'il a déjà fait.

-Émacial, j'ai vécu avec lui toute mon enfance sur la plaine, voyageant, vivant au jour le jour. On avait tout les deux 13 ans au début et toi,qui était aussi parmis nous, tu n'avais que 6 ans. Mais, dès le début ont s'était donnés un but. Nous allions établir un travail honnête et vivre sous un toit. Et on y est, en fait, on a une résience dans tout les coins d'Hyrule. On a travaillé dûr pour ça, on est resté ensemble.[/i]

-Ouais je comprend mais tu n'as pas à prendre tout sur tes épaules.

-Et pourquoi pas, après tout, tu as toujours été le "bébé" du groupe.

-Qu'est-ce que ça change, tu n'as pas dormi depuis deux jours.

Elle soupira, fit un signe de tête à son coéquipier et lâcha les rènnes. Elle alla s'étendre sur le plancher du chariot tout près du jeune garçon. Elle lui flatta les cheveux et sourit.

-Tu l'aimes déjà n'est-ce pas Lucia.

-Il est mignon, il a quelque chose...un "je ne sais quoi".

-Et moi j'ai un "je ne sais quoi"?

-Oui, une grande gueule, maintenant conduit.

Elle ferma les yeux et s'endormit quelques secondes plus tard.


Le voyage dura environ trois heures. Émacial réveilla Lucia alors qu'ils traversaient un gigantesque pont en rondins. Elle avait des poches sur les yeux, mais un grand sourire de béatitude. Ils étaient arrivés dans la forêt sans âge, dans la forêt kokiri.



Cyrius ouvrit les yeux, tout était embrouillé. Il cligna un peu des yeux et la clarté revint peu à peu, il était visiblement dans une hutte dans un lit douillet. Il chercha un Sébastien ou ces deux comparses mais ne trouva dans ce réduit que quelques meubles, de la vigne sur les mûrs et un pichet d'eau sur le côté d'une table. Il fit un grand effort, bailla et se leva lentement, ces membres engourdis. Que c'était-il déjà passé durant la nuit, il avait couru...avec quelqu'un...Sébastien et il avaient été attaqués. On les avaient secourus, un jeune homme et une femme, elle l'avait porté et...oh merde! Sébastien était blessé et il n'avait aucune idée où il se trouvait , où était-il en fait, lui même en avait aucune idée. Il trouva son bandeau sur la table de bois, il le prit et l'attacha. Il fit le tour de la pièce, quelque chose n'allait pas ici, mais quoi? Il s'assit sur un banc pour se recentrer et la réponse de sa réflexion lui sauta aux yeux. Le lit, les meubles, la hutte tout avait été fait pour un enfant, à la taille d'un enfant en fait. Sébasyien pouvait acomplir ce genre de tour de passe-passe, il en doutait, encore plus avec les blessures qui devait l'afliger. Blessures qui devaient l'affliger! Mais, il devait aller le voir imédiatement, et pourtant son esprit semblait tellement reposé, tellement bien, était-ce un coup qu'il avait reçu? Non, peu probable, c'était le climat de ce village, calme et serain, joyeux et festif, comme s'il était l'habris du reste du monde.

Il couru vers la crevasse qui fesait office de porte et s'élança à l'extérieur, il courait à toute vitesse en regardant droit devant lui quand soudain il sentit so pied se dérober du sol, et son corps tomber vers l'avant. Il s'agripa juste à temps à une échelle, dans toute l'exsitation il n'avait même pas remarqué qu'il était dans une maison surélevée. Résultat, il pendait à quelques mètres du sol et la manche de son pyjama était acroché à une branche. Il espérait bien que quelqu'un arriverait pour l'aider à déscendre. Il aperçu deux gamine de son âge qui s'aprochaient de lui, l'une était blonde aux yeu bl;eus et l'autre avait des cheveux noir et des yeux bruns. En fait, elle était des opposées, comme si l'une regardait dans une flaque d'eau qui aurait préfféré par caprice montrer l'opposé et non le reflet. Deux petites créatures ailés survolaient leurs têtes respecives, elle était ronde et tès lumineuses.

-Eh vous en bas, vous voulez bien vous magner, j'ai besoin d'aide et ça presse!

Les deux gamines se regardairent et sourirent à l'étranger elles semblaient trouver la situation plutôt cocasse.

-Alors Aqua, tu crois que c'est un nouveau jeu?

-Peut-être bien Terra, nous devrions lui demander si nous pouvons jouer nous aussi.

-Tu es sûr Aqua, je ne suis pas sûr que je vais aimer ce jeu.

-Comme tu veux, après tout, on peut bien aller faire autre chose, mais je suis curieuse, je veux savoir ce qu'il fait!

-Très bien, il a l'air un peu fâché, mais il est mignon avec ce petit air grogron.

-Eh! Vous voulez bien m'aider! J'ailes deux pieds dans le vide et ma manche est coincée, grouillez-vous merde!

-Il n'est pas très gentil, devrions-nous l'aider?

-Tu as bien raison, il n'est vraiment pas très poli, allons jouer ailleurs.

Ils s'éloignèrent alors que Cyrius criait et se débatait, il se démenait qu'il entendit un son, un genre de craquement. La branche où était acroché son pyjma crsqua à nouveau, Cyrius ferma les yeux et elle cassa,Cyrius alla atérir dans un buisson qui amortit sa chute. Il regarda autour de lui et ne vit personne. Tout était magnifique, mais il devait se reprendre et retrouver Sébastien. Il avait un peu froid...oh non, pas ça pensa-il. Son pyjama était resté accroché à la branche du tronc où la hutte semblait reposer. Il se décida, il décida de foncer à toute vitesse, après tout il avait encore la partie la plus important de son pyjama! Il prit ses jambes à son coup en se réfugiant derrière une roche ou un buisson si quelqu'un s'aprochait. Il vérifiait chaque maison, aucune d'elle ne semblait habriter ébastien où ses deux comparses. Il monta une pente et se retrouva derrière la seule maison qu'il n'avait pas encore vérifiée, il regarda à l'intérieur et aperçu Lucia et Émacial qui jouaient aux cartes, tâche difficile puisque la maison et son mobilié était lui aussi "child size". Émacial se retourna et aperçut Cyrius dans l'embrassure de la porte. Il s'esclaffa alors que Lucia l'observait avec un regard maliieu et affichait un sourire en coin.

-Alors tu avais froid se moqua Émacial.

Cyrius soupira et regarda Lucia d'un oeuil supliant.

-Sébastien est en haut, et non...je ne veux pas savoir ce qui t'est arrivé, je préffère passer une petite journée tranquille dit Lucia.

Cyrius monta rapidement les escaliers, il vit Sébastien qui était assis sur une chaise, il pensait ses blessures en fredonant une chançon. Cyrius ouvrit la bouhe mais Sébastien le devança.

-Tu aprécies les charmes de ce jolie petit village à ce que je vois, j'ai en fait entendu que les baies éxotiques de ces buissons étaient bon pour la peau.

-Oh ah ah ah comme c'est drôle.

-Ouais je sais c'est hilarant!

Il rit à s'en fendre la jointure, soudain Cyrius entendit un craquement, Sébstien se serra l'épaule en essayant maladroitement de garder une attitude de béatitude.

-Tu as mal, je vais chercher les-

-Non non non s'il-te-plaît, ne t'inquiète pas, j'ai vu bien pire, bien pire. Oh, et quelqu'un veut te rencontrer tu sais, il serait très heureux de te voir.

-Un autre liliputien?

-Ne fais pas ton dûr, ils sont plus grands que toi après tout, non, tu vas voir il est sage comme un vieux saûle.

-Et il est où cet arbuste.

-Primo va voir Mido il te le dira, secondo c'est moi qui fait les jeux de mots faciles d'ac. Oh et prend toi une tunique abdos d'aciers.

Cyrius attrapa la tunique verte qui se trouvait sur la table de nuit et décendit, en bas, le liliputien le plus modeste du monde.


Comentaires, insultes, menaces de mort??? :mrgreen:



02 Août 2009 à 14:53 #15 Dernière édition: 13 Août 2009 à 01:41 par Gabriel10
J'étais plutôt mécontent des derniers chapitres dût à leur début et à leur fin. Alors, j,ai regroupé le septième et le huitième et rajouté un peu de contenu à ce nouveau chapitre combiné, le prochain sera donc sur mon prochain post et sera le huitième.

Vous ne saignez pas trop du nez? :mrgreen:




26 Août 2009 à 16:26 #16 Dernière édition: 12 Septembre 2009 à 20:20 par Gabriel10
Chapitre 8
Amélia ou la fleur de la forêt


Cyrius décendit les marches d'un pas las, après tout, il ne voulait qu'un peu de repos, mais il semblait qu'il ne pouvait jamais avoir un moment de répis. Émacial et Lucia étaient assis autour de la table et un enfant aux cheveux bruns semblaaient s'esclaffer. Émacial quant à lui était rouge de colère, il semblait être prêt à exploser, Cyrius trouvant le tout cocasse ouvrit l'oreille à la conversation.

-Tu vas me laisser tranquille espèce de lutin insuportable cria Émacial.

-Je ne suis pas un elfe, mais bien un kokiri, tu n'as pas l'air si intéligent mais là ça se confirme, tu es vraiment plus moront que j'aurais crût.

-Ce que j'ai pas dans la cervelle je l'ai dans les bras alors tu te l'as ferme ou je te brise ton petit nez.

-Allez les gars on se calme, on a une belle table, un bon vin pourquoi ne pas se calmer et trinquer à notre santé.

-Ouais écoute ta maîtresse petit chien si tu ne veux pas recevoir une baffe.

Cyrius tourna la tête vers Mido et aperçut son bandeau qui reposait sur son front, il s'élança vers lui en criant, dévalant les marches deux à la fois. Il sauta et atterit sur Mido, il tenta de lui arracher son bandeau du front mais,
celui-ci se débatait. Ils renversairent la table et les brisèrent les verres sur le plancher. Lucia les pris tout les deux par le collet et les leva dans les airs. Il tentaient tout les deux de se frapper mais celle-ci les gardaient à une distance raisonable pour empêcher un tel incident.

-Donne moi mon bandeau voleur!

-Va te faire voir, si je l'ai vue alors il est à moi, c'est comme ça que ça marche d'acord minable.

-Va te faire voir espèce de grande gueule!

-Les garçons vous voulez bien arrêter tout ça.

Elles les déposa et se plaça entre eux. Ils se regardaient de façon menaçant mais ne bougeaient pas, elle était svelte mais aussi grande et imposante.

-Donne le moi tout de suite!

-Non!

-Mido, donne lui tout de suite!

-Pourquoi je t'écouterais toi?

-Tu marches au pas avec Sébastien alors ça marche pareil avec moi, donne le lui imédiatement.

Il détacha le bandeau et le lança à la figure de Cyrius, il le regarda, méprisant alors que Sébastien décendait les escaliers.

-Sébas, je t'avais dit de rester au lit, tu es blessé après tout, ne fvait pas ton super héros incassable!

Il s'avança lentement en titubant et en se tenant au mûr, il souriait et mettait son masque souriant qui était assez peu convaincant.

-Émacial tu veux bien acomlagner nos deux chenapans jusqu'au lieu de rendez-vous, je vais apporter notre grand malade dans son lit et l'attache avec ses draps dit-elle en regardant Sébastien d'un air perçant.

Émacial se leva, peu motivé, poussa sa chaise et fit signe aux deux autre de le suivre. Cyrius et Mido se regardaient toujours d'un regard menaçant. Après quelques minutes à traverser un long sentier de terre, Cyrius se risqua à poser une question qui lui brûlait les lèvres depuis son réveil.

-Dit, où sommes-nous?

-Tu veux dîre que tu es si ignorant petit dit Mido espiège.

-Oh la ferme!

-Vous deux, ne m'obligez pas à vous traîner jusque là, maintenant explique lui.

-Tu es dans le plus bel endroit du monde mon cher, je te présente le village kokiri, le village sans âge! Tu as dût remarquer que tout ses habitants sont des enfants, eh bien c'est parce que nous sommes les enfants de cette fôret et donc nous gardons cette apparence indéfiniment, par exemple je garde mon joyeu visage d'un enfant de dix ans, et je suis pourant bien au-dessus de mon centenaire.

-Et toujours aussi espiègle.

-Toi la ferme Cyrius, tu étais encore en couche il y a pas si longtemps.

-Et toi tu dois bien cacher tes rides vieillard.

-"Hum" Continuons tu veux, alors comme je le disais ce village ne vieillit jamais, mais pour la garder dans cet état, une malédiction y a été placé, les hyliens qui y entrent, les adultes en fait, ne survivent pas logtemps dans nos forêts infinis pour ne pas entrer dans les détails et quant aux kokiris ils soufriront eux aussi si ils entrent une certaine zone de ce paradis sur terre. Une anguille sous roche si tu veux.

-Et ces fameux bois perdus tu nous y enmènes?

-Mais non voyons, je te hais mais pas à ce point!

-C'est réconfortant...et Sébastien il semblait bien connaître ce paradis comme tu l'appels.

-Ah oui, Sébastien est bien passé une dizaine de fois dans ce village, lui et sa bande ont même un petit repère un peu plus au nord près de la plaine.

-Et cet personne que je dois rencontrer il est coment?

-Il est plein d'écorce et il est gigantesque.

-Attend...tu m'a perdu tu le décris comme un arbre où quoi?

-Petit Hylien ignorant, c'est un arbre ha ha ha!

-Quoi, je vais voir un maudit arbre, c'est tout?!

-Heh si tu ne me fais pas confiance fais au moins confiance à ton ami. Justement le voilà là bas et il a amené Amélia aussi!

Le temps se figea Cyrius fixait la jeune Kokiri qui se profilait devant lui, elle était magnifique, belle mignogne et avec de beau cheveux blonds comme le blé. Cyrius, bouche bée restait en place, comme une image il ne voyait même pas la plante carnivore qui volait au dessus de sa tête.
Amélia Sortit un lance pierre de sa poche et tira une pierre qui frappa de plein fouet la bête, elle tomba sur le sol flétrie. Cyrius avait la gueule ouverte et en bavait presque il avait été frappé par un coup de foudre.

-Abah...abah....b'jour.

-Tu devrais faire plus attention sinon tu vas te faire mal dit-elle avec un petit rire cristalin.

-B'jour.

-Oui bien sûr bonjour quel est ton nom?

-B'jour "paf" ouch!

Sébastien venait de lui donner une claque derière la tête qui l'avait réveillé de sa rêverie.

-C'est drôle, tu es précoce petit, je croyais que ce genre de réaction venait de paire avec la puberté ria Sébastien.

-Oh je suis désolé mon nom est Cyrius et toi?

-Hi hi, tu es rigolo tu sais, dernière fois que j'ai vu ça c'est quand Mido m'avait rencontré.

Cyrius sourit et décisa d'utiliser cette anecdote au dépend de Mido, mais plus tard, ils aprochaient de l'orée de la forêt.

-Amélia fait partit de notre petite bande, elle y est depuis sa naissance, elle est une kokiri mais bizarement elle a pu survivre au monde extérieur avant qu'on la recueille, mais si on l'y abandonne trop longtemps elle ne survivra pas longtemps. Elle a des talents particuliés c'est le cas de le dîre. Elle peut lire et déchifrer le futur et voir des chose que l'on ne peut pas. Et elle une de ses tartes quand on revien au village.

-Je croyais que kokiris venaient tous de l'arbre mojo dit Mido.

-Tu lui demanderas, c'est une information que je n'ai pas encore pu soutirer du vieil homme.

Ils débouchairent sur une petite clairière remplie de fleurs et de grands arbres dont le plus grand s'élevait au centre, il semblai avait un visage humain et pourtant il était fait d'écorce et de racines c'était à la fois beau et mystérieux. Ils s'avançairent et s'ssirent dans l'arbre près à entendre les paroles du grand sage de la forêt...



Cette histoire est franchement magnifique aussi bien sur le point scénario que style. Mais à quoi pouvions nous nous attendre de la part de Gabriel10 ?
La Reine des Ténèbres 2.0 : http://fr.scribd.com/doc/128034226/Rdt
A découvrir et redécouvrir :)
(A tribute to Gabriel10)

Plus de renseignements : http://forums.zelda-solarus.com/index.php/topic,22646.0.html

03 Septembre 2009 à 18:00 #18 Dernière édition: 03 Septembre 2009 à 19:09 par Les link
Citation de: vahahatiii le 03 Septembre 2009 à 10:37
Cette histoire est franchement magnifique aussi bien sur le point scénario que style. Mais à quoi pouvions nous nous attendre de la part de Gabriel10 ?
Ben, d'un bonne fict.
Je le dit franchement, depuis que j'ai posté la première fois je n'ai pas encore lu la suite. Je la lirais quand je sortirais du collège à 13 h 45 ( oui j'ai un emploi du temps de tueur ).

EDIT : C'est bon j'ai tout lu.

07 Septembre 2009 à 02:48 #19 Dernière édition: 12 Septembre 2009 à 20:21 par Gabriel10
Citation de: Les link le 03 Septembre 2009 à 18:00
EDIT : C'est bon j'ai tout lu.

Et tu en penses quoi? :mrgreen:


Chapitre 9
L'arbre Mojo


Cyrius et compagnie s'assirent près du gigantesque chêne noueux, dont ceux-ci semblaient créer un visage de vieillard sur l'écorce. Soudain, une umière de vie sembla s'allumer sur le tronc de l'arbre. Une voix caverbeuse résonna dans toute la forêt, elle venait de partout et de nul prt en même temps,comme si la forêt entière se réveillait avec un soubresaut. Cyrius surpris se retint de crier pour ne pas sembler être un peureux auprès d'Amélia. Il cligna des yeux croyant voir une illusion mai il lui semblait qu cet arbre lui souriait, mais à lui seul, comme s'il avait un âme.

-Sébastien qui donc m'as-tu ammené ce soir, tu emble plus jeune que la dernière foi jeune homme.

Cyrius regarda Sébastien qui souriait.

-Mon ami vous confondez les temps et espaces à nouveau, nous à la troisième lune et il est à peine mi matin.

-Ah oui, c'est plutôt gênant, après tant d'années entre chaque monde et univers on confond tu sais, je ne suis plus aussi jeune.

-Mais non, vous n'êtes que bi-centenaire après tout, j'ai amené Cyrius avec moi.

-Cyrius ah j'aurais crus qu'il s'appelait, enfin sans importance, je te souhaite la bienvenue jeune homme, tu as fait connaissance avec Mido et Amélia à ce que je vois et Émacial toujours aussi colleux.

-Cette brûte épisse colleux, c'est une blague!

-Ha ha! Vous confondez à nouveau il a seize ans maintenant mon ami.

-Eh bien, comme le temps passe vite, ou bien lentement je ne sais plus. Mais venons en aux fait, Cyrius lève toi mon jeune ami!

Cyrius surpris par le ton sans équivoque se leva en titubant. L'arbe mojo ouvrit grand la bouche, enfin ce qui semblait en être une, Cyrius comme hypnotisé entra sans regarder en arrière. Amélia se retourna et fixa Sébastien.

-Sébastien, tu crois qu'il veut le tester comme il l'a fait avec toi et moi.

-Un étranger qui se fait examiner par le vénérable, injuste que je dis!

-Oh Mido, tu veux bien te la fermer pour une fois!

-Amélia du calme, quant à toi Mido le futur te réserve un grand rôle, mais le fait que tu n'es pas été convoqué par l'arbre mojo ne le diminue pas et n'y porte pa ombrage.

Sébastien s'étendit dans l'herbe et arracha une tige de blé et se la plaça entre ses dents la machouillant légèrement.

-Cha pourait être long, mettez-fous à l'aise dit-il en machouillant.

Il sourit en coin et ferma les yeux pour méditer sur celui de Cyrius et son futur propre futur, ils étaient entralacés mais jusqu'à quel point, il n'osait pas suposer, pas du moins si tôt.


À l'intérieur de l'arbre mojo


Cyrious cligna des yeux étourdit et déstabilisé, il cria à l'aide ne voyant que de la noiceur autour de lui. Soudain il vit apparaître un mince faiceau de lumière qui pointait vers une gigantesque fontaine. Il s'en approcha et regarda à l'intérieur, à nouveau hypnotisé. Il se pencha et regarda à l'intérieur, rien ne s'y trouvait, qu'une lueur, il sembla appercevoir et se pencha encore plus. Il fixa son reflet quand "chlaq"!

Il se sentit happé par une main squelettique qui lui mit la tête dans l'eau et le fit plonger, il se sentit aspiré et avant qu'il ne puisse réagir se trouvait dans une eau crystalline où il flotait, il se sentit pris de frailleur et retint son souffle, impossible de sortir. Il ne pu se retenir plus longtemps, son heure était venu. Il inspira...de l'air! Il respirait même dans cete eau limpide. Il sentit l'eau se dissiper et il toucha d'un pied à la terre ferme. Une image se forma, il voyait le bourg d'Hyrule qui brûlait, un homme grand en armure avec un masque vermeille avec une épée en main semblait au contrôle d'une armée alors que l'autre un jeune homme aux cheveux blonds une épée en main semblait était à la tête de la seconde.

L'image changea à nouveau, il y voyait maintenant Sébastien combattre de toute ses forces contre un ennemi inconnu, il semblait en difficulté. Il voulu lui porter assstance que déjà il vit cette image se dissiper et une autre se former, une brûme englobait une plaine ensanglanté, une voix s'éleva.

"Ceci est le travail de la sorcière aux deux visages, elle créa cette misère de ses mains de porcelaine et de son coeur sombre. Elle a tout détruit Cyrius tout détruit, même toi".

Incapable d'en prendre plus il ferma les yeux en pleurant et en criant il se bouchait les oreilles avec ses mains il se sentit défaillir et il s'écroula toujours en criant. Il cria et s'égosilla sans secours, seul.


Seul




J'en pense que c'est génial, l'histoire est bien raconté et on arrive bien à imaginer la scène ( ce qui est le plus important dans un récit ).
Vivement la suite.

09 Septembre 2009 à 02:45 #21 Dernière édition: 12 Septembre 2009 à 20:25 par Gabriel10
Chapitre 10
Le départ


Il fallut qu'Émacial intervienne pour retenir Cyrius et l'isolé dans la grande hutte. Ce qu'il avait vu l'avait chambranlé bien sûr mais il semblait avoir perdu tout son sang il criait et pleurait sans arrêt. Sébastien, Émacial et Lucia étaient assis autour de la petite table au rez-de-chaussé. Sébastien sirotait une bière des champs, une boisson kokiri bien connue alors qu'Émacial éguisait sa lame sur un bout d'acier. Lucia regardait Sébastien attendant une quelqu'on que réaction de sa part. Cyrius semblait s'être calmé Émacial gigotait sur sa chaise. Il lui démengeait énormément de relâcher ce qu'il avait sur le coeur. Finalement il se résolut et parla.

-On était bien mieux sans ce morveux.

Sébastien releva la tête réveillé dans sa rêverie et visiblement très agacé.

-Émacial que dis-

-Je dis ce que tout le monde pense y compris toi Lucia, l'attaque des soldats, notre échappé, ta blessure Sébas et maintenant ça s'en est trop.

Sébastien explosa il s'étala sur la table attrapa Émacial par le collet il cria brutalement le relâcha et lui adressa un regard menaçant.

-Tu aurais préfféré le voir mourir de faim ou de froid n'est-ce pas, espèce de bête insensible et nombriliste pour qui te prends-tu, pour qui!

Il se leva brusquement et quitta la hutte laissant Émacial et Lucia seul, Émacial regada Lucia avec un regard supliant.

-Qui es-tu pour me mettre des mots dans la bouche.

Elle se leva, donna une bonne claque sur le derrière de la tête d'Émacial et monta à l'étage veiller sur Cyrius. Émacial renversa la table et sortit avec ses poignards et son épée. Il n'entendit même pas Lucia crier au deuxième. Cyrius avait disparu, il avait dût sortir par la fenêtre. Elle fit de même et sprinta vers la hûte d'Amélia.


Prairie de l'arbre mojo


Sébastien rageur s'approcha de l'arbre mojo. Comme à l'habitude celui-ci sembla bouger et une voix caverneuse engloba la forêt.

-Sébastien tu sembles troublé qu'y a-il.

-Tu le sais très bien vieillard, que lui as-tu montré.

-Je t'en suplie Sébastien respire et calme toi.

-Que lui as-tu montré cria-il.

-Je lui es motré des visions du futur raproché tant qu'éloigné.

-Ok mais explique moi pourquoi il pleure en boule en se berçant dans un lit alors hein!

-Je ne puis te le dîre après tout tout dépend de celui qui voit, comme toi la première fois je m'en souvien tu-

-Arrête de radotter! Qu'est-ce que je fais moi hein!

Le silence se fit, seul le vent persistant semblait chanter sa sollitude.

-Silence, c'est nouveau ça.

Un vrombrissement se fit entendre dans la forêt, l'expression de l'arbre semblait consternée.

-Je sens mes frères bosquets du nord souffrir sous le poid de sabots. Je les entend approcher de la forêt kokiri et je les vois chercher le sang chaud.

-Pouvez-vous voir quel est leur armoirie dit Sébastien inquiet.

-Noir marqué par une flamme rouge.

-Les étalons noirs se doit être la force d'invasion et s'ils se dirigent par ici je crois savoir celui qu'ils veulent. J'ai mis la forêt en danger en me réfugiant ici, je dois réparer cette erreur.

-Que feras-tu Sébastien contre une telle force d'invasion.

-Je vais chercher Emacial et Lucia nous les distrairons et leur donnerons une bonne course. Je veux que vous protégiez Cyrius dans la forêt ainsi que les autre kokiris.

-Je comprend si tel est ton choix.


Plaine d'Hyrule pès de la forêt kokiri


Émacial éguisait ses poignards assis sur une pierre en bordure du village les yeux rivés sur l'horizon. Sa hache giganteque se trouvait dans son dos attaché avec une sangle de cuir solide. Il tendit l'oreille croyant entendre es bruits de sabots. Pourtant la plaine si calme en ce début de crépuscule ne semblait offrir que promesse de calme et de relaxation. Mais il entendait bien quelque chose, comme un frétillement sur la terre, comme des bruits de sabots. Il dégaina sa hache avec aisance comme s'il ne s'agissait que d'un couteau. Il se cacha derrière la roche où il s'était assis, il respira profondément, Sébastien et Lucia avaient leur façon d'attaquer lui il avait la sienne, fesse puis pose les questions après.


Pont du village kokiri


Cyrius son bandeau sur le front résumait son existence de vagabond la reprenant là où il l'avait laissé. Il était évident qu'il avait entraîné beaucoup de problèmes à Sébastien et sa bande et qu'il devait mieux partir. Marchant vers le nord il crut entendre un bruit distinctif provenant du nord mais en fit fi. Il attacha son bandeau et courut à une vitesse effarante, comme avant pensa-il. Il s'arrêta cependant dans sa course quand ilapperçu un éclaireur galloper au loin. Appercevant son armoirie il reconut l'éclaireur comme faisant partit d'un ordre de cavalier qu'il avait vue parader au bourg quand il était petit, enfin plus petit. Il dégain la petite épée qu'il avait "emprunté" à Sébastien pour le voyage et se coucha dans une crevasse regardant la scène de loin. Des cavaliers suivaient en grand nombre l'éclaireur, comptant rapidement il put en recenser au moins une trentaine. Il ferma les yeux et se fit petit et invisible pour ne pas être apperçu.


Village Kokiri

Le village était en complète éfervaissance et des torches s'alumaient un peu partout. Sébastien avait avertit le village de l'arrivé iminente des soldats hostiles et quelle ne fit pas sa surprise d'apercevoir Lucia et Amélia se précipiter vers lui.

-Sébastien que s'est-il pssé, pourquoi est-ce que tu cours autour du village comme un enragé.

-Et toi tu sembles être quelqu'un qui s'est payé un joli jogging et toi de même Amélia.

-Alors que se passe-il demanda Amélia curieuse mais pas trè affolé.

-La cavalerie noir approche du village et cela n'anonce rien de bien bon alors j'avertissais le village. Où est Cyrius?

-Il n'est pas avec toi?

-Non il-QUOI! Il n'est ps avec toi non plus, alors où est-il et Emacial, il est peut-être avec lui.

-J'en doue après notre petite discussion Emacial a renversé la table et est partit sans laisser de trace il éguise sûrement l'une de ses lames sur la plaine.

-Pas bon, pas bon du tout, Émacial est entre le village et nos bon amis les envahisseurs et Cyrius est introuvable, aucune idée où il peut être allé.

-Et bien notre petite dispute l'a peut-être réveillé et alors il aurait eu un impulsion de nous quitter, aprè tout il est débrouillard il a dût croire pouvoir partir et recomencer "à neuf".

-Ouais surtout avec une petite armée en directe collision avec un petit patelin tranquille et sans défence cria presque Sébastien!

-Moi je dis allons vers la plaine Emacial doit y être et si nous voulos ralentir l'envahisseur nous aurons besoin de monsieur muscle en personne dit Amélia.

Ils se regardairent et se dirigèrent vers la plaine où un combat sanglant allait s'engager. Ils seraient cependant surpris qu'un petit kokiri armé d'un lance piere les suivaient.


Plaine d'Hyrule

L'éclaireur en armure nir fesait son raport à l'opfficier aux comande de la troupe envoyé pour récupérer un traitre et sa bande probablement armé.

-Aucun signe d'eux, ils doivent être encore dans cette forêt mon comandent.

-Beau travail, ce sera une occasion parfaite pour tâter ce terain fertille à la colonisation hyrulienne.

-Mon comandent, justement, eh bien les euh-

-Parle éclaireur!

-Ils ont peur d'une malédiction ils disent la forêt hanté par l'âme de démons et de défunts maquiabéliques.

-Des fantômes, des démons quelles sornettes ha! J'en ris!

Un autre soldat, à pied celui-là, s'approcha des deux hommes.

-Lord Rickard vous attend dans sa tente comandent Max.

-Eh bien mieux vaut ne pas le faire attendre. Oh et je vous attend véhiculer des sornettes de la sorte et je vous coupe la langue et faites circuler le messge à vos camarades poltrons invétérés.


Max entra dans la tente du seigneur Rickard, un homme corpulent l'yattendait étendit sur un lit plus que moelleux un poulet à moitié mangé à ses côtés. Il sourit deses dents jaunes et acueilli son serviteur servile à s'assoir, par terre bien sûr.

-Max, quel plaisir, j'ai de nouvelles instructions du sénat, vous devez inspecter cette forêt aussitôt les sujets apréhendés, je vous rappel que nou voulons l'ex noble en chair et en os mais quant aux autres...amusez vous.

-Très gracieux de vote monseigneur.

-Oui n'est-ce pas, oh et très important, une fois cette forêt inspecté vous devrez soumettre un rapport sur vos trouvailles et surtout si vus la découvrez habité encor une fois libre à vous de faire comme bon vous semble mais ramez-en au moins un encadeau à Carlo mon bon esclave qui est justement en manque de distractions et, s'il ne le trouve pas distraillant il désire aussi recevoir un nouvel esclave, tout à un usage comme je dis toujours.

Il souriat à nouveau de ses dents jaunes en faisant signe à son larbin de résumer ses foctions. Il prit une aille de son poulet et y mordit à bonne dent.

À l'extérieur Max mit son casque ornu et fit signe à ses hommes de se mettre en formation. Tou partirent à l'unisson dans un vrombrissement insoutenable de sabos et de cris charactéristiques à cette troupe de chiens sauvages comme Rickard les appelait affectueusement.


Répartient un peu partout Sébastien, Lucia, Emacial, Amélia et Cyrius allaient passer une nuit blanche, car déjà le soleil terminait sa ronde et la lune se levait à l'horizon, projetant une ombre laiteuse sur l'herbe verte de la plaine, une plaine qui serait teintée d'éclats vermeille.





Après ce long texte je vous souhaite une bonne nuit! ^_^


PS Une petite ereur s'est glissé dans le précédent texte, en effet la "Partie 1" ne se termine pas avant une bonne paire de chapitres, c'est corrigé et je pene même ne pas diviser le texte de cette façon pour le garder fluïde. :ninja:



Toujours aussi bien à ce que je vois.


27 Septembre 2009 à 05:13 #24 Dernière édition: 26 Octobre 2009 à 02:11 par Gabriel10
Chapitre 11
Combat en paralèle


Plaine d'Hyrule/Cyrius


L'escouade sétait fragmenté en plusieur petits groupes et troi éclaireurs s'approchaient trop près de Cyrius pour son comfort ce qui mettait ses nerfs à rude épreuve. En effet, il pouvait l'air chaud dégagé par les narines de l'un des cheveaux dans ses cheveux. Il respirait d façon saccadé sentant ses assaillnts s'approcher de plus en plus. Quand l'un d'eux sembla s'éloigna il soupira et sentit les deux autre le suivrent. Ils enfila son andeau et à la vitesse de l'éclair alla d'un sens à l'autre pour échaper à ses poursuivants. Ils ne savaient plus où aller. Il ne voulait pas mettre le village en danger et il ne pouait pas non plus retourner au bourg. Ce serait comme s'accrocher un paneau disant: "venez, je veux m faire arrêter". Il se concentra donc sur sa course et scruta l'horizon pour y voir se profilr un habris potentiel dans le tronc d'un arbre. Il s'y glissa avec peine, le trou étant très étroit, il remercia sa petite stature, ce qu'il faisait rarement et se retourna vers la plaine pour y voir les dévelopements et évenements.



Plaine d'Hyrule/Sébastien et cie.


-Alors tu comprends bien le plan Lucia, tu tires puis je fonce à toute vitesse et tu viens me rejoindre avec ton adresse à l'épée.

-Et moi Sébastien demanda Améliane?

-Toi reste en arrière et vérifie ce...attendez, quelqu'un approche!

Lucia prépara son arc d'uncoup sec, une flèche pointé vers un buisson alors que Sébastien faisit apparaître du feu dans ses paumes. Mido, embarassé sortit du buisson.

-Alors le gars, coment va votre-

Sébastien sauta et lui bloqua la bouche avec sa main.

-Chut, tais-toi Mido tu vas tout faire foirer.

-Hum, désolé heh heh.

-Qu'est-ce que tu fais ici Mido demanda Lucia exaspérée.

-Je vien défendre le villge, en tant que fvoris du vénérable arbe mojo je dois défendre ce village avec ma vie.

-Oh et coment monsieur Mido compte-il sauvé le village à lui seul d'une horde de chiens, un lance pierre ironisa Amélia?

-Euh en fait oui...c'était ça mon plan.

Sébastien soupira et secouant la tête.

-Eh bien on ne peut pas te laisser repartir au village tu nous ferais repérer, alors reste mais ne soi pas dans nos pattes.

-Sébastien j'entends des bruits de lames à l'ouest, regarde s'écria Amélianne!



Plaine d'hyrule/Émacial


Émacial n'avait jamais été le genre qui réfléchissait avant d'agir, il plutôt du genre à attaquer à la prochaine menace...ce qu'il fit encore une fois. Alors qu'un petit groupe de trois soldats s'approchaient de la pierre derrière laquelle il se cachait, il dégaina sa hache et attendit. Ces trois soldats fonçaient au galop ce qui lui donna une excellente occasion. Il prit sa hache à deux mains et sentant l'un deux se rapprocher, il empoigna sa hache à deux mains, s'extirpa de sa cachette, prit une grande inspiration et fit tournoyer sa hache à quelques centimètres du sol.

-Freinez! Freinez cria l'un.

Trop tard, Émacial donna un bon coup précis ce qui lacéra les pattes avant du cheval lui faisant perdre l'équilibre. Il alla s'écraser sur le sol éjectant son maître qui alla s'écraser la tête sur le sol.
Apeurés, les autres chevaux furent rappelés à l'ordre par leur maître ce qui donna assez de temps à Émacial de soulever sa hache et de foncer vers l'un d'eux. Il n'eut pas le temps de voir ce qui le frappa que déjà le second chevalier avait une hache enfoncer en plein milieu de son crâne. Ne perdant pas de temps, le troisième cavalier descendit de sa monture et dégaina son épée. Il fonça vers Émacial qui tentait d'extirper sa hache de la tête fendue du second cavalier. Il réussit à la dernière minute et bloqua le coup. Le soldat déstabilisé fut une cible facile pour la hache de notre protagoniste. Le bruit alerta cependant cinq autre cavaliers qui se précipitèrent vers le jeune combattant. Voyant cela, au lieu de se cacher, Émacial serra ses mains autour de sa hache, prit une grande inspiration et la fit tournoyer la lâcha juste au bon moment ce qui la projeta à plusieurs mètres plus loin. De loin on entendit un cris de souffrance, la hache avait touché l'abdomen de l'un des cinq soldats qui étaient pourtant à une bonne distance.  Il dégaina une épée longue qui semblait, tout comme sa hache, très lourd. Il respira et se plaça en position de combat.



Plaines d'Hyrule/Cyrius


Toujours recroquevillé dans son arbre, il perçut des bruits tout autour de lui, il semblait y avoir un remue-méninge et une odeur forte de putréfaction soudainement. Cyrius sortit la tête du tronc. Il aperçut tout près, une petite créature, qui se mouvait lentement sur le sol, rachitique, squelettique même, ils se rapprochaient de lui. Cyrius sortit la tête, il vit bien que les combats s'étaient éloignés plus au sud, vers le village et, résultat, il eu un pincement au cœur. Il dégaina sa courte épée. Il vit que d'autre de ces créatures minuscules immergeaient du sol à leur tour. Il regarda, sourit en coin, elles ne représentaient pas de menace après tout, elles n'étaient pas plus grosses que son pouce. Il s'élança vers le village d'où lui parvenait les bruits de l'escarmouche qui faisait rage. Il sentit son pied être agrippé, horrifié, il aperçut ces créatures se rassembler et l'agripper avec leur nouveau bras, formé de centaine de petites créatures. Il se libéra de l'emprise et ce retourna pour voir les créatures se rassembler et former un corps difforme qui grandissait...grandissait...grandissait jusqu'à imiter parfaitement sa taille. Il approcha sa main et la créature fit de même, tout comme dans un miroir, ses mouvements étaient parfaitement imités.
Cyrius cligna des yeux et se vit grandir devenir plus grand, gigantesque...sa doublure faisait maintenant le double de sa taille. Il ouvrit grand les yeux et avant qu'il ne put bondir, il fut saisi et soulevé dans les airs comme une vulgaire poupée de chiffon. La créature ouvrit grand sa bouche qui semblait être une caverne sans fond formée de ses hideuses bébêtes. Il frappa le bras avec son épée qui fut cisaillé à moitié. Celui-ci se reforma alors que Cyrius se dirigeait le plus loin possible.


Plaines d'Hyrule


Sébastien fit volte face et frappa un fantassin en pleine poitrine, il envoya une décharge fulgurante qui propagea de son poing jusqu'au thorax de celui-ci qui fut projeté par le choc. Lucia frappa un cavalier qui se dirigeait justement vers Mido qui tentait de frapper des ennemis avec son lance-pierre, caché derrière une pierre. Amélia, voyant Mido quasi à découvert ferma les yeux et créa un champ d'énergie qui repoussa une dizaine de soldats, les désarçonnant par la même occasion. Suite à une si grande évacuation d'énergie, elle s'écroula sur le sol.

-Sébastien, Mido est un poids mort et Amélia est en perte d'énergie, profitons de cet arrêt dans l'action pour nous regrouper sur le pont du village.

-Pas sans Cyrius ou Émacial.

-Émacial peut se débrouiller et puis...qu'est ce que-

Sébastien se retourna fixant dans la direction que pointait Lucia. Cyrius dévalait une petite colline poursuivit par une énorme chose indescriptible. Celle-ci se transforma lentement en un quadrupède, potentiellement un loup ou un renard qui fonçait à toute vitesses vers Cyrius. Au moins dix fois plus grand qu'un loup, il se rapprochait dangereusement de son encas. Lucia saisit Cyrius alors que Sébastien prenait Amélia sur ses épaules suivit de très prêt par Mido. Ils traversaient le pont à toute vitesse et entraient dans le village en état d'alerte laissant les soldats et la bête en tête à tête.



Quel suspens.
J'ai vu quelques fautes d'orthographe mais rien de grave.

28 Septembre 2009 à 03:09 #26 Dernière édition: 26 Octobre 2009 à 02:13 par Gabriel10
Bonjour tout le monde, et oui la partie #1 est presque terminée et je sui à un point du 1000 messages et du rang zora ce qui m'amène à l'écriture de ce chapitre tant symbolique.

Bon assez de coneries à l'écriture! :lol:


Chapitre 12
Le village rongé par les flames


Un brave kokiri sonait toujours l'alarme de rassemblement alors que tout les kokiris se dirigeaient vers le bosquet du vénérable arbre mojo. Effrayés, ils n'avaient jamais vécu le stress d'une attaque enemie et ils n'étaient pas près de demander un deuxième service.

-Ça va Lucia tu peux me lâcher maintenant!

Lucia qui courait toujours Cyrius entre les bras le lâcha brusquement. Celui-ci se stabilisa et continua sa course. Sébastien, essouflé respirait avec peine et semblait pret de s'écrouler. Sentant le sol se dérober il s'acrocha à un arbre.

-Sébastien, tu as-

-Cours Mido..."wheze" ne fait pa attention..."wheze" à moi.

Mido s'élança à toute vitesse laissant Sébastien en plan qui haletait avec fureur. Il pouvait sentir les cavaliers qui hésitaient à s'engoufrer dans cette "forêt maudite". Il se concentra mais ne put sentir cette créature hideuse.

Il sentit une main se poser sur son épaule, il se retourna brusquement, face à face avec Lucia. Elle lui souriait et lui fit signe de continuer. Il lui agrippa la main et s'élança en titubant. Environ à mi-chemin de leur pénible course, Sébastien sentit son corps se raidir, il lâcha la main de sa comparse et mit la main sur son épée.

-Qu'y a-il Sébastien, tu sens quelque chose, as-tu pu sentir la bête.

Un déclic se fit dans son esprit, il se retourna une lumière dans les yeux.

-Elle a un visage moins carré espèce de salope.

Il dégaina son épée et lui trancha la gorge. Il sourit de façon machivélique voyant l'imitation se désagréger et disparaître comme de la poussière dans un coup de vent. Sébastien reprit sa course vers le bosquet sentant ses forces diminuer graduellement.

Il arriva finalement au bosquet où l'arbre mojo tentait tant bien que mal d'appaiser les kokiris. Sébastien attira leur attention en enfonçant son épée dans le sol. Il leur fit face et, avant de comencer repéra Lucia et cie. Il pesa ses mots dans son esprit et finalement entama son discours funeste.

-J'ai une mauvaise nouvelle pour vous, une bête s'est introduite dans ce village sans défence.

-Alors nous n,aurons qu'à la-

-Non! Elle peut prenre la forme de n,iporte qui d'entre nous, fixez tut vos congénères et tentez de repérer une différence, imperfection ou autre chose du genre.

Mavaise idée, déjà chaque kokiri fixait son voisin signalant n'importe quelle illusion crée pr la paranoïa et le soupçon. Tous criaient se chamaillaient alors que Sébastien décendait vers l'arbre mojo pour tenter à son tour de les ramener du côté du gros bon sens. Cyrius chercha Sébasten du coin mais, soudain, il vit Émacial qui se trainait péniblement, ensanglanté et blessé à divers endroits. Il cria, le temps s'arrêta, il vit Lucia et Sébasten se lancer vers le nouveau venu pour le soutenir. Mido pris la parole, habité par le sentiment de l'urgence.

-Qu'est-ce qui nous proue que ce n'est pas lui, plus que tout autre il et le drnier à être entré dans ce bosquet.

Sébastien voulu considérer les fait mais il en fut inquapable, un serrement dans sa gorge regardant Émacial pour y percevoir une quelqu'onque différcne...rien.

-C'est lui le monstre, mort au monstre.

Les kokiris se saisirent de pierres et de branches aiguisées, l'arbre Mojo semblait muet, attiré ailleurs. Cyrius, suprenant s'élança su Mido et le roua de coup, Sébastien tenta de le retenir alors que Lucia acotai Émacialà un arbre.

Le chaos régnait.

Un bruissement se fit entendre entre les branches des arbres de la forêt. Tous crurent entendre un cris de fillette, urire satanique, malveillant et omniprésent. Amélia riait à tout rompre alors que tous e retournaient vers elle, même Cyrius c'était relevé. Soudain elle secoua la tête et s'éleva lentement dans les airs, les pupilles sombres. Sébastien sentit une puissante énergie se rassembler, il se retourna.

-Courez, tous aux habris.

Trop tard, une force intense se dégagea du corps d'Amélia qui les envoyèrent tous valser plus loin à l,exception de Sébastien et de Cyrius qui avaient mystérieusementt résisté à l'impact. Lucia put s'agripper à une branche solide, elle se remit sur ses deux jambes et fixa la créature. Elle se méramorphosait lentemnt en une abomination sans forme ou âme.

-Regardez-vous courir minables petits insectes, courez vous cacher attendre que je vous rattrape!

-Espèce d'harpie tu vs en baver ma grande s'écria Lucia.

-Une harpie, mais quelle bonne idée, laisse moi deux scondes chérie.

Des ailles germairent sur son dos, fendant l'air alors que sa bouche s'llongeait pour former un bec biscornue.

-Heh heh, il n'u airait pas de façon de t'avoir avec le bon vieux truc de la souris n'est-ce pas dit Sébastien.

-En effet chéri.

Elle s'élança, serres tranchantes prêtes à l'attaque. Lucia se mit en travers de sa route et mis la main sur le pomeau de son épée courte. Elle ferma les yeux, se concentrant sur les bruissements et les bourasques, atteignant le paroxisme de la concentration, que dis-je un zénith du contrôle, elle dégaina et enfonça son épée sur le flanc de la bête qui ne put freiner. Elle s'agripa, escalada le corps de la bête en évitant le tranchant de sa lame qui était flanqué dans le corps massif de la mégère. Elle se releva essuiyant une tache de sang de son visage. Elle agippa le duvet plumeux de la bête et tira de toute se forces. Prit de douleur, la harpie plongea vers le sol à toute vitesse, ne pouvant s'arrêter. Lucia, dans un tour de haute voltige sauta et atterit dans un buisson. Sébastien, s'assurant que tout allait bien s'élança vers le monstre qui semblait avoir disparu. Ereur, celui-ci n'avait que rétrécit à la taille d'une jeune gamine, plus jeune que Cyrius. celui-ci justement s'en aprocha, alors qu'il allait abattre sa lame, Sébastien retint son bras.

-Clara...c'est toi?

Cyrius abatit son arme mais Sébasten la bloqua avec sa propre épé, voyant une ouverture, il renversa Cyrius d'un coup de coude. Il respira, les larmes aux yeux et un sourire béat aux èvre il souleva l'enfant et dans un éclat de poussière disparut. Cyrius, surprit se releva péniblement, obsevant Lucia pétrifié, fixant un point invisible.

-Non, imossible...Sébas.


Sébastien, il était entouré de magnifiques arbres, devant lui, sur une ptite colline se dressait Clara, sa bien aimé. Elle rit avec un éclat cristallin alors que celui-ci regardait émerveillé.

Ensemble pour toujours pensa-il.





13 Octobre 2009 à 02:43 #28 Dernière édition: 26 Octobre 2009 à 02:14 par Gabriel10
Chapitre 13
L'illusion


Sébastien ouvrit les yeux, confus quant à l'endroit où il s'était si brusquement éveillé. Des souvenirs se bousculaient dans sa tête, bien sûr, il avait rêvé...mais quel rêve épique. Il y avait reconnu des visages familiers ainsi que des lieux bien connus, et ce petit gosse, quel était son nom déjà...Cyrius bien sûr. Il se retourna sentant une présence, il soupira de soulagement voyant que Clara, sa femme était allongé à ces côtés. Il l'embrassa et celle-ci lui afficha un sourire.

-Pas maintenant Sébastien, je dors.

Il souris à son tour, lui mis la main sur son ventre et la serra, elle et cet enfant qui allait bientôt naître. Il bailla puis se leva, attrapant au vol ses vêtements. Il descendit dans le hall du manoir et y croisa son valet qui parlait avec le père de sa fiancé, il lui sourit et longea le couloir jusqu'à la fontaine. Il pris un peu d'eau de celle-ci et en versa dans un récipient finement ciselé. Il échappa soudain l'enfôre, voyant dans l'eau limpide, l'image bien clair d'une petite fille qu'il crut bizarrement reconnaître. Elle lui sourit et sembla lui demander de la suivre.

-Qui êtes-vous....qu'êtes-vous?

Elle le regarda comme si elle scrutait son âme, le visage disparut soudainement sans plus d'explications. Son valet venait d'entrer dans la pièce.

-Y a-il un problème monseigneur.

-Non bien sûr que non Jacques...seulement en train de réfléchir tout haut.

-Mademoiselle Lucia et votre fiancée Clara vous attendent dans le salon monseigneur.

-Je monte, ne vous inquiétez pas, j'ai simplement une petite chose à faire.

Il se retourna vers la fontaine, tranquille et y scruta un visage ou bien un signe qu'il n'avait pas rêvé. Il sourit à lui même se disant qu'il méritait bien une journée de congé. Il monta à l'étage, oubliant l'enfôre brisée sur le sol.


Bosquet de l'arbre Mojo


Les kokiris n'avaient pas encore découvert l'absence de Sébastien qui avait disparu, emporté par la créature. Cyrius et Lucia avaient rejoins Émacial qui saignait toujours abondamment.

-Il faut que quelqu'un lui trouve des pansements et vite sinon il ne survivra pas longtemps. Cyrius trouve Mido et dit lui qu'il aille chercher tout ce dont on a besoin, il devrait y avoir le nécessaire dans ce village.


-Et Sébastien...et Amélia que fait-on?

-Je...je ne sais pas. Je ne sais pas, mais nous avons un blessé et c'est de lui qu'il faut s'occuper en premier avant qu'il ne perde tout son sang.

Cyrius s'élança à toute vitesse, Lucia quant à elle sortit en douce du bosquet pour revenir vers le village où ils se reposaient tranquillement il n'y avait pas si longtemps. Elle déboucha près de la petite rivière et vit, devant elle, Amélia perché sur le toit d'une maison qui regardait au loin, impassible. Lucia s'élança et la secoua de toute ses forces pour la ramener à la réalité. Celle-ci se retourna et parla d'un ton monocorde, fantomatique même.

-Il n'est pas partit, il n,est simplement plus là.

-Sébastien s'écria Lucia, où est-il, dit le moi et vite!

-Ailleurs, il est confus, il se croit dans la réalité...je dois le rejoindre

-Explique moi vite, que se passe-il qui l'a enlevé?

-Lucia, il y est de son plein gré, c'est sa fiancée qui l'y a amené,elle l,hypnotise en lui montrant de fausses images qu'elle crée elle même.

-Clara, mais elle est morte et qui plus est pourquoi?

-Je ne crois que c'est Clara...mais plutôt une créature qui change de forme à volonté...une ombre.

Amélia sembla perdre toute notion de la présence de Lucia et se retourna vers le village désert, distante même absente, son visage était vide, elle murmura quelque chose et disparut.


Sébastien parlait avec Lucia et Clara dans un petit parc aménagé près du manoir de la seigneurie de Maisonneuve. Il parlait de tout et de rien et fixait parfois le ventre de sa bien aimée d'où sortirait bientôt une petite fille. Bien sûr il n'avait pas dit à sa femme qu'elle attendait une magnifique petite fille dotée de bien spéciaux pouvoirs, il avait fait une petit sonde et y avait découvert le fœtus. Il serait, si rien n'arrivait sortit de sa petite enveloppe protectrice dans deux ou trois jours, encore là il était resté muet.

-Il fixe encore son enfant on dirait, fait attention il va le marier et te divorcer si tu ne fais pas attention.

-Si c'est un petit garçon, il sera sûrement aussi curieux que son papa.

Sébastien Sourit, ironie quand tu nous touches pensa-il. Il se retourna vers le manoir et faillit s'évanouir en apercevant la petite fille qui l'observait de ses grands yeux limpides, il balbutia une excuse et s'avança vers le manoir. Il entra et elle le suivit le regardant toujours. Il la prit par les épaules mais glissa voyant ses mains traverser son corps sans aucune difficultés.

-Sébastien...reviens dit-elle,  souviens-toi...s'il-te-plaît.

-Arrêtez de me suivre moi et ma famille où je ne répond plus de mes gestes.

Elle le prit dans ses bras et il fut saisi d'une secousse, croyant voir les images changer et revenir à la normale, soudain la vérité le frappa...Clara était morte, tout était une illusion, il pouvait le nier, mais encore le visage du petit garçon lui revint. Il les avaient abandonnés et il réalisait finalement la teneur de sa lâcheté. Le monde autour de lui sembla devenir floue, puis disparaît...ne laissant que sa femme qui le regardait.

-Tu veux partir n'est-ce pas...et pourtant j'ai tant à t'offrir, un monde où ta femme ne mourait pas et où tu voirais ta fille grandir et s'épanouir, une vie comme tu l'as toujours rêvé.

-Mais j'abandonnerais tout ceux qui comptent pour moi.

Elle s'avança et lui sourit, persuasive elle glissa ces quelques mots.

-Je peux même les faire venir, Cyrius et tous pourraient avoir un rôle dans ce petit univers.

Il sourit et s'approcha, puis, sans avertissement, il envoya un champ de force gigantesque, dégageant toute l'énergie de son corps. Celui-ci, cependant, ne fit même pas broncher l'ombre machiavélique qui rit.

-Dans ce monde, tu n,es qu'un petit garnement sans défense et sans aucun pouvoirs, dommage, tu aurais pu avoir tout et maintenant je te donne le vide.

Alors qu'elle s'approchait lentement de Sébasien qui semblait figé, une brèche violette s'ouvrit d'où sortit Amélia, elle tendit la main et cria.

-Vite, suis moi Sébastien, suis moi!

Sébastien couru mais fut retenu par le monstre hideux qui avait repris son apparence de loup rachitique gigantesque. Il fixa sa proie de ses yeux fous et ouvrit la gueule, prêt à le happer entre ses canines. Soudain le loup s'arrêta, retenu par un bouclier impréssionant qu'Amélia avait pu former à la dernière minute. Elle regarda Sébastien et s'élança vers la brèche alors qu'il y pénétrait. La bête hurla mais ne pu sortir à temps, elle était prisonnière de sa propre création, de son propre vide.


Village Kokiri

Sébastien apparut tout près de Lucia qui tentait de faire Amélia à la réalité. Elle se retourna et en apercevant celui-ci se jeta dans ses bras, il tremblait comme une feuille, il la regarda et murmura en sanglotant.

-Elles est vraiment morte.

Amélia se retourna, affolé par une présence qui semblait s'approcher à tout vitesse.

-Ils approchent dit-elle, d'un ton grave.





13 Octobre 2009 à 03:18 #29 Dernière édition: 26 Octobre 2009 à 02:14 par Gabriel10
Chapitre 14
Remords et espoirs inespérés


Hutte, village kokiri


Sébastien frappait avec emprêssement la table avec ses doigts, interprêtant une mélodie ponctuée d'apréhension et de remords. Il semblait absent, stressé même, ce qui contrevnait à ses habitudes et à son charactère normal pensa Cyrius. Puis il fut frappé par une évidence qui l'ébranla: que savait-il de Sébastien et sa bande...rien que ce qu'il voulait savoir. Il dût cependant laisser de côté le cours de ses pensées, il se concentrait tant bien que mal sur les paroles de Lucia lui qui passait une longue et pénible nuit blanche.

-Cyrius...Cyrius alons un peu de nerf soupira Lucia, c'est une nuit difficile pour nous tous tu sais et si on veut s'en sortir, il faut réussir à se concentrer sur notre prochain geste.

Amélia entra Mido à ses côté.

-Les kokiris sont en place derrière le champ protecteur et un second est irrigé devant l'entré du village, ça devrait nous laisser un peu de temps et de plus, il est impossible que le cavaliers puissent y pénétrer avec leus montures.

Lucia se retouna vers Sébastien semblant attendre un geste invisible ou une aprobation.

-Hum...qu'y a-t-il?

-Et bien, c'est normalement à ce moment que tu vas te lever et donne une merveilluse idée qui semble impossible mais qui fini par réussir à la dernière minute.

-Tu es naïve tu sais...je ne suis pas un, non, ne dit rien, tu es naïve Lucia, je ne suis parfait et je ne sais pas quoi faire dit-il, menaçant.

-Tu n'as pas à me crier comme un gosse en colère Séb!

Il rit se leva et renvesa sa chaise, regardant Lucia yeux à yeux il beugla:

-Tu ne sais pas ce que j'ai vu, ce que j'ai enduré, ce que j'ai pût ressentir là-bas, jamais tune pouras même t'imaginer ce qu'on m'a infligé comme torture psychologique et émotionnelle Lucia...jamais!

Il se leva et faisant fi de Lucia qui tentait de le rejoindre il claqua la porte de la chambre du second étage et se ferma au reste du monde.

-Lucia ne te lève pas, je vais lui parler dit Amélianne, décidée.

-D'ac, alors pour vous deux, j'ai pensé, en cas préventif d'icendier le pont à leur arrivée, quand il s'y engagerait. Mais pour cela il me faudra laiser l'entrée du village à découvert et donc vulnérable en cas d'échec.

-Moi et le petit prétentieux pouvont y aller dit Cyrius.

-Je suis d'acord avec la tête de mûle dit Mido.

-Ce sera difficile, vous devrez vous orienter dans ce bois et toujours rester ensemble, sinon vous serez à la merci de ses dédales et de ses ilusions.

-Nous serons prudent, nous te le promettons Lucia dit Cyrius.

Et alors qu'il s'apprêtait à sortir il se returna et dit, sincère:

-Merci pour tout à l'heure, ma place c'est avec vous Lucia.

Elle sourit et lui fit signe de se dépêcher, elle même se dirigea vers la chambre où Émacial dormait maintenant dans un état stable grâce à une interventon rapide et à la sève de l'arbre mojo.

-Émacial, coment vas-tu demanda-elle, souriante en lui flattant les cheveux.

-Bien je suis fait fort tu sais.

-Je sais, mais tu es encore le petit garçon sensible à qui j'ai appris à se battre et qu ne pouait même pas tenir une épée corectement tu sais.

Il grimaça, sachant qu'elle avait et tenta maladroitement de se lever.

-Non s'il-te-plaît, tu es encore trop faible.

Il ferma les yeux, la douleure trop grande ettomba dans les pommes, Lucia l'embrassa sur le front et se dirigea vers la porte.


Chambre de la hutte, village kokiri


Sébastien pensait, il ne faisait que penser se torunant les pouces assit sur la banquette du petit lit. Il sentit une présence se glisser dans la chambre et le fixer. Il sourit nostalgiquement en appercevant Amélia se coucha près de lui et le regarder de ses yeux bleus, limpids comme un lac calme.

-Sébastien, je ne peux pas prétendre de comprendre ce qui s'est passé là-bs, j voyais mais ne comprenait rien à ce qui se passait, mais, je crois ue u aurais intérêt à me parler de tou ça, je veux t'aider tu sais.

-Tu as toujours été mature pour ton âge tu sais, tu n'es qu'une petite fille et déjà tu es plus mature que pluieurs fois...en fait, tu sas, je crois qu'en ce moment c'est moi l'enfant dan toute cette situation pleine de nuages. J'ai blesé Luciaet je ne pourais ne même plus la revoir, qui sait, comme Clara, comme, il ne put continuer, les larms aux yeux, soupirant.

-Je te a dois tu sai, j'ai toujours voulu devenir aussi forte que toi, aussi bonne leader aussi charismatique.

-Amélianne, je ne suis pas toujours un bon leader loin de là et tu surpasses la force magique que j'avais é ton âge. Tu la canalises très bien et tu sembles même pouvoir rivaliser avec moi, je suis fier de toi tu sais.

Il a prit dans ses bras et lui frotta la tête vivement avec son poing comme quand elle était plu jeune, elle rit. Reprenant son sérieux, elle le regarda.

-Et Clara, que lui est-il arrivé.

-Elle est morte, comme tu dois t'en douter, je préffère ne pas en parl, pas maintenant du moins.

-Et la petite fille ele, que lui est-il arrivé, elle est morte elle aussi?

-Elle est vivante quelque part, je l'ai vue quelque fois tu sais, mais jamais à a conaissance, j'ai perdu sa trace par la suite, elle doit avoir environ neuf ans en ce moment, elle était entre bonnes mains.

-Pourquoi ne l'as-tu jamais confronté directement.

-Je ne voulais qu'elle se retrouve dans ce merdier qu'est mon existence, je ne vulais qu'elle meurt comme Clara.

-Oui mais tu sais, moi je l'aime ce merdier dit-ele souriante.

Il sanglotait silencieusement en y repensant, à cette périod inocente où il avait femm et enfant, ami et famille unie.

-J'ai tout perdu ce jour là, tout perdu et je n'ai gardé qu la haine pendant un long moment, j'ai vécu grâce à elle, et encore maintenant, ele me nourit dans des jours comme aujourd'hui.

-Mais, tu nous a encore nous...

-Et je remerci la vie de m'avoir permis de rester avec vous.

Avant de ressortir, elle se retourna vers Sébastien qui reprenai lentement ses esprits.

-Ils t'attendent en bas, et tu sais, ils comptent tous sur toi, surtout le gosse.

-Tu l'aimes n'est-ce pas, parce que lui, il remplit un lac avec la bave qu'il expulse en te voyant.

Elle fit fi de ses dernières paroles et quitta la pièce. Sébastien se mit la tême entre ses mains et ferma ls yeux. Il la releva, décidé et prit son arme.

Je sais ce que tu aurais voulu que je fasse Clara pensa-il.




20 Octobre 2009 à 03:01 #30 Dernière édition: 26 Octobre 2009 à 02:15 par Gabriel10
Chapitre 14
Bataille dans l'océan d'arbres I


Plaine, tout près de l'orée des bois perdus


Igneus surplombait ses hommes du regard, de son cheval, il observait critiquemnt l'attitude et l'allure de chacun. À part pour quelques exceptions, plusieurs d'entre eux tremblaient de peur et ce malgré le regard inquisiteur de leur comendant.

-Je vois la peur dans vos yeux...je vois la folie, la foie d'un iconnu qui vous envahi et vous détruit...pitoyable. De quoi avez-vous peur, il n'y a aucune fumée, aucune preuve de vie, que des histoires pour gosses qui veulent sortir trop tôt au goût de leur maman.

Bien sûr, chacun se souvenait de la bonne vieille enfance, inocente et tant bénie. Ils se souvenaient bien sûr de cette peur de l'inconnu qui refaisait maintenant surface, eux maintenant adultes, se remémoraient de ces histoires d'enfant. Un éclaireur fit surface des forêts dîtes éternelles par les bardes hyliens, effacé, il semblait garde.

-Problème chef, il y a un genre e champ de force magique qui nous bloque l'accès. Il semble être alimenté depuis l'intérieur du village.

Igneus sourit, sadique dans le coeur et dans l'âme il dit:

-Ce sera donc une guerre d'usure, sans moyens de briser ce champ d force, nous n'aurons qu'à attendre, jusqu'à ce qu'ils s'épuisent. Coment est ce champ de force?

-Fort, mais exécuté par un novice, il n'est ps uper bien entretenue et il cédera dans une heure, deux au top.

-Bon alors, repos troupes, nous foncerons sur ces vastes étendues inofensives et ferons de ce territoire le notre et de notre nouveau prisonier la prise du siècle!


Bois perdus


Mido et Cyrius marchaient, en état d'alerte dans ces bois mystérieux, scrutaient les différents passages qui se profilaient devant eux. Mido, grande gueule parlait sans arrêt au grand désespoir du plus discret Cyrius.

-Et puis si l'arbre Mojo fait et que moi j'ai fait et qui lui m'as dit...et tu m'écoutes minus?

-On est en forêt, en territoire inconnu et dangeureux et tu continue de parler comme une pie.

-Bah ne t'inquiète, je suis un super traqueur et je connais tout sur tout sur ce qu'il y a savoir de cette forêt, elle n'a plus de screts.

-Bon, alors on va où monsieur le chasseur.

-Gauche!


Environ une heure plus tard


-Droite!

Mido et Cyrius marchaient maintenant depuis plusieurs minutes et avaient, à nouveau, croisé leur point de départ. Inutile de dîre que Cyrius, exaspéré sentant sa colère bouilloner.

-Gauche!

-J'en ai assez! Tu n,as aucune idée où tu vas et tu nous fais perdre du précieux temps et tout ça à cause de ton maudit orgueil de macho, tu te comporte en minable alors tagueul et arrête de marcher, il faut ce ressentre.

Piqué au vif, Mido répondit au tac au tac.

-Parce que toi tu ne te comporte pas en minable avec Amélia, tu baves en la regardant, tu trépignes quand elle te parle, c'est pitoyable!

-Oh toi j vais te faire un tabas.

-Allez vien minable, on va voir s tu es aussi fort que tu es stupide!

-EH!!!

Une voix s'éleva de nul part, les deux coq s'arrêtairent et regardairent autour d'eux, n'appercevant que la quiétude rompue tempoirairementpar leur duel.

-C'est moi Amélianne, je vous rejoins du village, le champ e force va bientôt lâcher alors grouillez-vous.

-Mais c'est à cause de Mido qui-

-Cyrius je me fou pas mal de ce qui se passe entre vous deux, ouvrez vos oreilles et fermez votre haine, écoutez le champ de la forêt et suivez le, il vous guidera vers la distance que vous cherchez, seul toi Cyrius poura l'entendre puisque tu n'es pas un kokiri.

La voix se dissipa soudainement, laissant place à l'éternelle bruissement des feuilles dans le vent.

-Alors, tu l'entends cette maudite musique eh tu m'entends!

Mais Cyrius n'écoutait pas, il suivait la musique de la forêt qui échapait à son coéquipir, ironique que seule une créature éloignée de cette puissante énergie qui connectait la nature aux koikiris pouvait l'entendre.

-Par là dit-il en pointant un tunnel.


Village Kokiri


Amélianne suait à grande goutte, elle dévoilait son épuisement par divers tics et tremblements qui sésissaient tout son corps. Lucia s'approcha et prit les épaules d'Amélia, elle lui embrassa le frond et la regarda dans les yeux.

-Amélianne, tu dois tenir bon, si tu arrêtes maintenant, le plan échoura.

-Je ne....peux pas...je ne peux pas.

-Tu dois résister, pour tout le village!

Le champ de force frémit, perdant de son intensitée, il ne résistait plus et s'ébramlerait sous peu. Amélianne continuait é pleurer et à dîre qu'elle ne pouvait plus continuer, elle s'éffondrait quand soudain son bras se redressa, saisit d'une force si puissante qu'elle en était elle même surprise, elle sentit une présence derrière elle, elle se retourna et vu...Sébastien qui projetait son propre champ de force.

Il planta ses pieds dans le sol et renforcit son emprise, permettant à Amélia de relâcher la sienne.

-Tout repose sur eux maintenant dit Sébastien, confiant.



Chapitre 14
Bataille dans l'océan d'arbres II


Bois perdus


Il suivait la douce musique qui transportait ses sens dans un extase indescriptible. Il pouvait presque toucher aux notes de cette douce mélodie, elle augmentait, il s'approchait. Le tempo endiablé ne lui laissait point le temps de réfléchir, il suivait, instinctivement la musique de la forêt sylvestre. Mido avait beau ronchonner, il n'entendait pas, si belle, si inaccessible, folâtrant dans les brumes de bois qui furent perdus et pourtant retrouvés par milles esprits confus qui ne savaient pas écouter cet air enivrant.

-Je vois le bout de la forêt, je vois le pont de bois dit Cyrius.

La musique s'arrêta soudain, il était nostalgique, comme l'innocence, cette musique l'avait quitté brusquement, emportant avec elle la légerté que l'on éprouve en longeant le chemin de la vie. Il cligna des yeux, sortit de cet état d'ivresse avancé, non pas provoqué par un élixir, mais bien par les vents qui sifflaient entre les arbres de la forêt. Il s'approcha, tâtant la mousse de ses mains, il la sentit praticable et facile à descendre. Il sourit et s'élança, accrochant ses mains aux ronces et à la mousse de cette vigne stratégiquement placé pour ses dessins. Mido le suivit, toujours à tâtons, ils descendirent la muraille sylvestre, croisant écureuil et chenille, nullement dérangés par les deux géants. Ils étaient enfin arrivés sous le pont de bois, après avoir traversé toute la forêt, ils touchaient à leur but.

-Mido, je ne peux pas rejoindre le pont, tu devras me faire la courte-échelle pour que je puisse y accrocher les engins explosifs que Lucia nous a remis.

-Pourquoi ce serait toi hein? Je peux faire ça moi même.

-Je ne me querellerai pas avec toi Mido, il faut réussir à bloquer l'ennemi le plus tôt possible avant que le champ de force ne s'épuise.

Mido soupira et se plaça en position pour accueillir la semelle de la botte de Cyrius, chambranlant, il réussi à élever Cyrius dans les airs qui, en brandissant son bandeau, réussi un bon prodigieux. Il s'accrocha à l'une des planches du pont de rondins et réussi tant bien que mal à se hisser jusqu'au sommet. Il inspira et plaça l'une après l'autre les décharges d'énergie à des points stratégiques qui auront pour effet de faire voler le pont en éclats. Sa tâche exécutée, il aida Mido à se hisser à son tour sur le feu d'artifice en attente. Souriant, ils firent signe en faisant face au champ de force que leur tâche était terminée. Celui-ci se dissipa laissant passer Lucia, un flambeau à la main, qui leur fit signe de se dépêcher. Cyrius, heureux se retourna vers le résultat de leur travail acharné et fit une grimace de frayeur...ils avaient mal calculés la distance entre les explosifs, il allait s'élancer quand Mido, voyant cela, se précipita lui même vers la structure suspendue. Il devait tout replacer, mais, le champ annulé et Sébastien n'étant pas en état d'en créer un autre, il n'avait plus le temps de tout replacer. Il prit une grande inspiration et ferma les yeux, il fit signe à Lucia de se dépêcher et saisit le bâton enflammé qu'elle portait dans sa main droite. Il se dépêcha de placer les explosifs laissant Lucia qui tentait tant bien que mal de convaincre Cyrius de la suivre. Mido, maintenant seul continuait sa besogne, il savait pertinemment bien qu'il n'aurait pas le temps de tout replacer puis de ce mettre à une bonne distance des explosifs avant que les cavaliers arrivent.

Quand ils arrivèrent, ils rirent de bon cœur de ce petit kokiri qui leur faisaient face, un bâton enflammé à la main, mais soudain, un cavalier vit le stratagème...bousculade. Les vingt envahisseurs rassemblés sur le pont furent saisis de panique et tous tentèrent de sauver leur peau. Igneus sauta de sa monture d'ébène et sauta du pont, imité par deux de ses camarades. Mido, voyant le champ de force se refermer derrière lui, se rendant compte que le village était maintenant protégé, il sourit et laissa tomber le flambeau pas terre.

Les oiseaux s'envolèrent alors que les flammes ravageaient le pont qui fut entièrement consumé par la déflagration. Personne ne survécut à l'exception d'Igneus et de ses deux comparses qui se cachèrent dans les bois, se préparant à rejoindre le village de toute manière possible, on avait mis leur tête à pris mais, s'ils revenaient victorieux, ils seraient promus et Igneus, en bon opportuniste ne pouvait pas laisser passer une tel chance.

Comme un ver, il se terrait, attendant le bon moment pour ronger ses ennemis de l'intérieur.



Chapitre 15
Seul la mort ne m'en priverai


Bois perdus

Vengeance cria Igneus. Pas au bout de ses peines mais à la limite de ses nerfs il était dans une position précaire. Sa tête mise à prix et celui de sa proie toujours bien encrée sur ses épaules, c'était un double échec et une mort assurée s'il ne quitait pas cette forêt de malheur avec un corps accroché à un bâton. Il cligna des yeux, il se sentait faible, son armure...lourde, son casque opressant, imité par ses hommes, il déposa le tout sur le sol ne laissant qu'une couche de vêtement. Étourdis, il prit son souffle et se fraya un chemin entre les ronces et les épines suivit de ses compagnons de misère.


Au pied de l'arbre mojo

Sébastien fixait le tronc plein de noeufs de viellesse, de sagesse qui s'élevait devant lui. Cyrius, réconforté par Lucia pleurait en silence la mort d'un compagnon qu'il ne connaissait que trop peu. Le roi sylvestre, regardant partout et nul part à la fois parlait d'une voix indescriptible, comme d'habitude quoi.

-Un brave être nous a quitté, il nous a quitté mais il reste suspendu dans ces vibrations ou se confondent chant des oiseaux et frétillement des feuilles. Il reviendra comme un gland repousse chaque printemps, tien, je le vois lumineux devant moi, il tente d'entrer en mon tronc pour revivre, prenant une partie de moins même que je donnerais bien volontier mais...non!

La forêt cria, les oiseaux crièrent et les arbres pleurairent laissant tomber leur feuillage bien modeste face à la détresse du jour.

-Il y a des êtres malains dans cette forêt, ils nous observent et complotent contre nous en ce moment, des hommes de la terre de granite.

Cyrius se libéra de l'étreinte de sa protectrice et s'exclama avec frayeur: "Il est vivant, c'est Igneus et ses hommes, ils sont encore parmis nous.

Sébastien, ne voulant pas créer un nouveau mouvement de panique chez les sylvestres décida de lever le ton, fermant les yeux, il pensa et donna naissance à son plan.

-Nous devons garder l'affaire sous couvert, moi et Lucia ferons ce qu'il faut pour nous occuper de ses enmerdeurs.

Lucia fit un signe de tête et se leva, Émacial était blessé, elle devrait donc assurer deux rôles plutôt qu'un, la force et la vitesse, bof, pas si mal. Cyrius, avec véhémance il s'opposa au plan, voulant en faire partit et faisant valoir sa valeur, bien maladroitement, mais ses moeurs se heurtairent à un mûr. Sébastien ne voulait pas à nouveau le mettre en danger, il resterait avec Amélia, point à la ligne.

Sébastien se leva, suivi de Lucia et se dirigeairent vers l'orée des bois. S'engoufrant une fois de plus dans ses profondeurs occultes. Cyrius soupira et prit son mal en patience, maugréant en se dirigeant vers la maison commune ou se reposaient Amélianne et Émacial.


Bois perdus

Il vomit, la terre tournait autour de lui. Il se retourna, ses hommes étaient ateins du même mal qui les rongeaient, lentement, péniblement. Il se releva et toucha son visage, il semblait plus squelletique, grimaçant il arracha un bout de peau morte, dégoûté il la lança saisit d'un autre vomissement, il cria saisit d'une convulsion symptome inédit et terrible de sa maladie. Soudain, tout s'arrêta, il sentait toujours son corps se détériorer mais, une nouvelle force le saisissait, il sourit de ses dents jaunes et pouries qui s'écrasaient une à une sur les sols au rythme de ses régurgis bestiaux. La vengeance, voici ce qui le nourissait, il ferma les yeux et cria, force surpuissante qui le saisissait, force surpuissante qui l'envahissait l'embrassant de sa chaleur, malédiction bénéfactrice pensa-il, prêt à bondir comme un lion sur sa proie, rachitique mais habité par un nouveau souffle de vie, de mort plutôt. Il sentait son corps évoluer sur un autre plan astrale, un autre façon de voir, son corps l'importait peu.

Saisissant son casque, il le fixa sur son crâne dégarnie lentement par toufefs tombantes ou arrachés dans un élan de folie, prenant son Symithare, il fit signe à ses hommes qui acoururent, tous lâchant un autre cris bestial.


Bois perdus, un peu plus loin

Sébastien et Lucia se sentirent pris d'un frisson d'effroi en entendant ce cris d'une âme conduite par la vengeance. Tant de questions brulaient les lèvres gersées de Lucia, mais elle n'en voyait pas le bout, n'osant pas en saisir une concrète, elle serra plus fort le pomeau de son arme et ravala ses interrogations. Sébastien la plaqua soudainement contre un mûr, l'obligeant au silence. Elle aurait put facilement le repousser avec sa force mais elle vit bien vite ce qui affolait son ami. Trois silhouettes avançaient au loin, se raprochant à une vitesse affolante. Une d'entre se profila finalement, leur souria et fit une révérence grotesque. Même droit devant eux, cet "homme" ne semblait qu'une abracadabrante illusion, il sourit et imité par ses deux comparses, il fixa Sébastien et le pointant, laissa tomber une longue plainte caverneuse:

-Ta mort me prévaloir, seul la mort m'empêchera!




C'est toujours aussi bien Gabriel 10.

Je ne sait plus quel commentaire choisir qui soit à la hauteur tellement c'est bien  :blink:

(Note de l'auteur: Igneus n'est pas celui qui affronte Sébastien dans les bois perdus, c'est une erreur de syntaxe, le vrai Igneus est mort, le véritable guerrier devenu Stalfos se nomme Krale)


Chapitre 16
Le labyrinthe d'arbres


Bois perdus


Déjà la fatigue envahissait Sébastien, cette rondo d'épées et de boucliers le fatiguait et il ne percevait aucune issue favorable à un combat contre des morts. Cependant il continuait se prévalant de l'idée fastueuse que peut-être une partie d'humanité persistait entre ces peaux dégarnies, humanité qu'il pourrait écraser et détruire pour la survie de sa sœur d'armes et de la sienne. Pourtant cette trace il ne trouvait pas et le combat était perdu depuis le premier engagement, mais de son expérience il pouvait soutirer qu'il n'y avait jamais qu'un chemin droit et sinueux pour se sortir d'un trouble. Lui et Lucia étaient côte à côte combattant inlassablement, il ne pouvait pas savoir que de le voir si près d'elle réchauffait le cœur de Lucia, après tout n'était-il pas aveugle à ce genre d'amour depuis la mort de Clara. L'épée de sa comparse l'étala de tout son long à nouveau sur le corps d'un ennemi ne provoquant que rire de sa part alors qu'il la retirait. Ils ne souffriraient pas d'altération physiques lui et sa partenaire car ils étaient protégés par la lueur du grand arbre Mojo, il aurait souhaité ne pas l'avoir cependant car au moins il aurait pu combattre à force égale. Ironique comment au même moment que cette scène d'atroce félonie pouvait se tramer une scène d'amour enfantin, d'amour pur au village kokiri.


Hutte, Village kokiri

Cyrius avait les jambes croisées sur ce petit lit de cette petite hutte ou grand malheur avait aujourd'hui plané. Émacial était étendu, la plaie légèrement enflé et empreint à un état de sommeil legé et lui tentait de reprendre le fil de ses pensées, tant de choses s'étaient produites en trop peu de temps. Tiré de sa rêverie par un appel timide à entrer dans la maigre demeure, il répondit par l'affirmative et fut plus qu'heureux de sa décision en voyant Amélia se profiler lentement.

-Oh je croyais que Sébas était revenue depuis un moment, désolé je repasserai plus tard ce soir.

-Non reste, tu dois avoir froids après tout, viens t'asseoir dit-il tendrement.

Elle acquiesça et s'approcha, d'abord lente et pénible la conversation s'engagea le vent dans les voiles et Cyrius se surprit à rire et à décrocher du fil de la réalité prit de sérénité et d'allégresse.

-Alors, tu as connu Sébastien comment Amélia?

-Je l'ai connu durant ses visites au village kokiri, j'étais très jeune et il m'a un peu adopté, évidement mon don me permettant de quitter le village sans problèmes à bien aidé la chose!

-C'est drôle mais j'ai jamais remarqué, en fait maintenant que tu en parles, je m,Étais pas rendu compte que tu étais beaucoup plus grande que n'importe quel autre kokiri du village, je sais que c'est un détail mais-

Outragé elle se leva laissant Cyrius plutôt perplexe et mal alaise, se retournant elle s'écria:

-C'est pas moi qui est grande c'est toi qui est petit minus! 

Marchant d'un pas lourd elle franchit le cadre de porte touchant au cadre de porte du bout de son crâne elle s'écria:

-Et c'est ce maudit cadre de porte, ça doit être Sébastien qui l'a rétréci pour toi!

Atterré, Cyrius retourna dans ses rêveries maintenant peuplés du beau visage d'Amélia qu'il avait maladroitement repoussé, il ne pouvait point savoir qu'en ce moment même elle pleurait sur sa couchette dont ses petits menues dépaçaient, pendant dans le vide.


Bois perdus

Encore et toujours Lucia tournoyait son épée et décapitait Krale et encore et toujours il remettait sa tête sur ses épaules. Épuisé, tout comme Sébastien, ses coups devenaient mous et imprécis.

-Fatigués rats siffla Krale entre ses gencives dépessées de dents.

-Non vermine je ne fais que commencer répondit Sébastien du tac au tac.

Une autre décharge fulgurante jaillit de ses mains toujours accueilli par le même rire et la persistante inefficacités. Les idées ne voulaient plus sortirent de leur tanière et ses options rétrécissaient, il serait donc prit dans ce labyrinthe d'arbre pour toujours dans ce combat futile. Attend! Labyrinthe d'arbres il avait la solution! Prenant Lucia par le bras, il l'extirpa du chemin et de lame d'un adversaire qui ne fit pas mouche. Il l'entraîna à sa suite, courant de toute ses forces qui lui restait. Gauche! Droite! Droite! Gauche! Prenant toutes directions ils arrivèrent si profondéement dans la forêt qu'ils ne pouvaient même plus en percevoir la musique. Il s'arrêta et fit un tour sur lui-même: parfait. L'endroit rêvé, loin et isolé. Ils les voyaient arriver, concentrant le reste de ces forces il se prépara à se téléporter lui et Lucia à l'orée des bois.

-Alors vermine dit Krale, tu es perdu, tu es bloqué ici?

-Oui, et toi aussi s'exclama Sébastien.

Une lumière verte l'entoura et il disparut laissant Krale incrédule. Lâchant un cri d'oûtre tombe démentiel, il se mit à genou réalisant que seul des moignons osseux y restaient, squelettique comme son âme il était devenu le reflet de son être. D'un dernier cris, d'une dernière plainte il tonna contre cette ironie fatale. Il avait tout perdu et seul un temple en ruine se profilait devant lui, il y entrerait pour y trouver un refuge et s'y terrait à jamais honteux et haineux face aux hommes et à celui qui l'avait emmené dans ce merdier. Profanant une menace et crachant une viscosité méconnaissable, il se terra dans les abîmes caverneuses de sa nouvelle demeure attendant son heure.

Attendant un héros à se mettre sous la dent.




Et bien super comme d'hab !

" Entre ses gencives dépessées de dents " dépessé c'est pour la peau nan ? :ninja:

Dépecé c'est pour la peau oui ^^


Citation de: Couet le 22 Janvier 2010 à 18:26
Dépecé c'est pour la peau oui ^^

Ah bah oui effectivement. :P



Chapitre Final
Le jour se lève


Village Kokiri


Un éclat vert scintilla tout près de l'orée des bois perdus. De celle-ci apparurent Lucia et Sébastien complétement épuisés mais tout de même heureux. Ils étaient inquiets cependant que peut-être un autre mal allait bien frapper ce petit coin paisible et pourtant, le ciel déclinant vers le bleu du jour paisible leur anonçait le contraire. C'est donc se suportant l'un sur l'autre qu'ils réussirent finalement à rejoindre la grande petite hutte qui leur servait de demeure. Sans même faire attention, Lucia enleva son ses bottes et les lança sur le placher alors que Sébastien faisait de même. Cyrius était étendu sur sa couette plus haut, la bouche tremblante et l'air calme alors qu'Émacial semblait stable et en état de repos.

-Nos deux bébés dorment dit Lucia tout bas.

-Et c'est pas trop tôt, j'aurais pas pu répondre à une trâlée de questions de môme numéro 1 et à une éminente série de plaintes de môme numéro 2.

-Et pour môme numéro 3?

-C'est drôle je l'avais oublié ma petite fleur des bois, elle doit dormir dans sa propre hutte. J'irai la voir demain...peut-être...je crois.

-Tu devrais dormir d'abord, tu dois dormir d'abord en fait dit-elle d'un ton faussement autoritaire.

Soupirant il prit un peu d'eau de la bassine qui se trouvait près de la table et s'en arosa le visage une fois et deux pour reprendre le fil de ses pensées.

-Je ne sais pas ce que tu fais quand je me repose mais ça doit être amusant parce que tu m'obliges toujours à le faire.

-Bah non, c'est toi qui est déraisonable Sébas, allez va te coucher espèce de môme numéro 4 dit-elle en riant!

-Je le ferais bien mais les lits sont trop-

-Alors fais un peu d'abracadabra et met les à taille non mais, je croyais que tu aurais su ça ou peut-être es-tu trop fatigué pour t'orienter?

-Un peu des deux je supose, bonne nuit Lucia, je te revois demain aux aurores.

-On est au aurores.

-Ne me contredis pas avec des vérités tu veux dit-il à son tour en riant.

Rebroussant chemin il alla se placer près d'elle devant la fenêtre ouverte. Les premières lumières du jour s'y profilait et la vue était magnifique. Peut-être était-ce pour ça que dans cet atmosphère de féerie Lucia se sentit le droit de prendre Sébastien par la taille et de l'embracer furtivement sur la bouche. Peut-être était-ce même pour la même raison que celui-ci, ne sachant que faire la repoussa lentement et gentiment avant de bégailler qu'il devait dormir. Il partit d'un empressé et saccadé laissant Lucia seul à ses rêveries, ses remords et les pensées ce qui aurait pu être.



Magnifique, bravo et félicitations pour cette première partie.  :)
Continue comme ça !

Bonjour tous et toutes, on ne pouras pas dire que j'ai chaumé. Voici donc le premier chapitre de la deuxième partie du Premier Héros qui, je l'espère, vous procuera autant de plaisir à lire que j'ai eu à écrire (ou du moins que vous posterez une critique constructive ce qui serait encore mieu. Mais je transgresse, voici.





Chapitre 1
Les temps changent, mais pas tant que ça

Village kokiri, Hutte de Sébastien

Minutieux, Sébastien occultait sa patiente. Il n'était évidement pas médecin mais, pour sa petite fleure, il voulait bien envisager un rôle curateur. La faisant se retourner sur elle même, observant son pouls et ses yeux, il attendait que surgisse le syndrome qui aurait justifié le caractère urgent de sa protégée. Elle lui avait sommé de l'occulter de cette façon prétextant un grand mal, une grande misère et pourtant, il ne voyait rien qui pourrait justifier tel panique. Elle s'entêtait cependant à lui dire que problème il y avait.

-Ok Amélia lève toi ma grande.

Elle sembla tressaillir en entendant ce petit surnom pourtant inoffensif et affectueux. Suivant les directives de son mentor, elle se plaça tête contre mûr droite comme un piquet alors que Sébastien voyait des pieds à la tête pour finalement poser son verdict. Soupirant, il présenta la chaise bois à sa patiente.

-Alors, c'est quoi?

-Rien d'anormal, pleine d'énergie, jolie, une jeune fille tout en santé.

-Non la mesure bêta.

-Oh, eh bien si tu y tiens. Euh, pas mal, un peu grande pour ton âge.

-Un peu! Sébas, j'ai une tête de plus que tout les kokiris du village, je suis une géante pour eux. Hier Mido a voulu me faire un câlin et j'ai failli l'étouffer avec mes bras!

-Il vient de revenir de l'écorce de l'arbre Mojo après tout, il est un peu faible c'est tout.

-Sébastien pourquoi je suis différente?

-Parce que tu es unique, tu voudrais être sans intérêt. Comme je le dis toujours « se conformer c'est-

-Je m'en fiche, je veux pas être un peu plus grande, je veux pas être une énergumène! Des fois, je me dis que je suis pas ce que je devrais être.


Village kokiri

Le jeune s'améliorait décidément. Cyrius n'avait pas bien changé physiquement mais ses coups étaient devenus plus précis et plus déterminés. Le genre de combattant qu'elle aimait. Du genre escrimeur mais courageux, déterminé, un peu comme elle au fond. Ces entrainements quotidiens lui rappelait ses escapades avec Sébastien et le petit Émacial sur les plaines, des nomades sans contraintes qu'ils étaient. Sébastien était le bon vivant et avant qu'il n'accepte son titre légitime à la cour, il était aussi le libérateur libéré. Comme un mercenaire doté de scrupules, il acceptait des contrats qui l'inspiraient, des contrats qui étaient pour lui foncièrement bon pour les clients. Puis ils avaient migré et fait leur niche dans cette forêt sans âge pour permettre à Sébastien d'oublier. Cyrius et Amélia étaient ses ports d'attache, ils le gardaient sur terre. Trois ans déjà qu'ils restaient au même endroit, ils avaient tous vieillis mais sans rien dire. Cyrius avait maturé, en proses de combat et en esprit. Amélia aussi, trop même, Sébastien était dépassé par son évolution physique, il n'était pas une fille après tout. Ce qu'il avait connu c'était des hommes, c'était Émacial et c'est tout. Justement en parlant du loup, il pratiquait ses coups de haches de l'autre côté du petit bosquet. Il ne voulait pas se mêler aux autre lors de l'entraînement, il était un solitaire après tout, un endurcie.

-Ok arrête mon petit soldat, on plis bagage pour aujourd'hui.

Cyrius respira un bon coup, profitant de la pause dont il avait profité. Depuis déjà trois ans il s'entrainait de la sorte avec sa maîtresse d'armes. Son secret pour une telle constance, il voulait revenir fort dans le bourg sombre qui l'avait vu naître, il voulait être le héros qu'il n'avait jamais été. Son propre égaux lui faisait peut-être de l'effet, son orgueil aussi, la vengeance y tirait aussi son poids. Sa vie était meilleur, belle, mais il se sentait lâche quand il se voyait devant Sébastien, Lucia, Émacial et même Amélia. Il se prouverait à lui même tout comme envers les autre.

Bosquet de l'arbre Mojo

Sébastien, couché sur une petite dénivellation fixait les sages branches du grand arbre de la forêt. Le petit Mido était revenue parmi ceux qui vivent éternellement, née d'un nouveau bourgeon, il avait germé lentement et avait rapidement regain son apparence initiale. Cependant, son caractère n'était plus le même. Peu sûr de lui, facilement apeuré, il n'était qu'une ombre du fougueux et imbue Mido des temps passés. Il avait fait sa niche dans ce même bosquet où il marchait en ce moment et il passait son temps avec Amélia qui était passé de pair à grande-sœur dans le cœur du petit Mido. Tourmenté, cette légère phase d'apathie et de peur récalcitrante était très souvent démystifié par le grand Arbre Mojo qui n' voyait qu'une courte période d'adaptation.

Pourtant inquiétude il y avait, encore même à ce même moment Sébastien lançait un argumentaire au grand sage.

-Vous avez beau plaider que c'est une phase, il ne change pas, il a peur et ne vous attendez pas à ce que je regarde les bras croisés!

-Soyez calme mon cher ami, ce jeune bourgeon doit prendre son temps pour éclore.

-Ouais, et bien je crois que le problème est à la racine mon cher, et sans racine plus rien ne passe, je vous croyais plus adepte de la botanique que ça vénérable vieil homme.

-Alors que proposes-tu qui pourraient alléger tes maux.

-M'autoriser à partir, je connais une personne au bourg d'Hyrule qui peut confectionner un onguent assez puissant qui saurait raviver la flamme dans cette coquille vide. Je partirais après le festival des sylvestres.

-Seul?

-Non, la bande habituelle, Lucia et Émacial.

-Et les deux plus jeunes, que feront-ils?

-Cyrius je doute mais Amélia je m'y oppose, elle est encore trop jeune.

-Tu l'infantilises Sébastien, elle est plus vieille que tu veux le voire.

-Non, elle n'est pas prête.

-Je ne parlais pas de ça mon cher ami, je parle de-

-Je peux voir où vous voulez en venir vieux fou, je ne puis pas lui dire maintenant, à mon retour peut-être.

-La douleur sera vide si elle le découvre elle même sans savoir ce à quoi elle fait face.

-Peut-être, mais...je me sens dépassé.

-L'aide n'est point un handicap, Lucia pourrait se prouver indispensable si seulement tu lui laissais prendre un peu du poids qui fait souffrir tes épaules.

Pensif, Sébastien fixait le petit Mido qui se berçait lentement en position fœtale, pourquoi tant de changements secouaient son univers soudainement. Le festival saurait peut-être lui redonner une bonne dose de légèreté.


Hutte du village

-Non Cyrius, reste deux secondes tu veux.

Le jour avait sa place à la nuit et une grande lune d'un blanc laiteux se profilait à l'horizon. Sébastien, assis à la table fumait une petite pipe d'herbe kokiri en se délectant de son arôme veloutée. Cyrius rebroussa chemin et redescendit les escaliers pour s'asseoir sur la chaise que son « grand-frère » lui pointait. Prenant une dernière bouffée de sa pipe, Sébastien la déposa sur la table de bois tout en fixant son protégé d'une paire de yeux critiques. Il aimait ce qu'il voyait, tout comme s'il analysait une nouvelle charrette, il faisait une critique cartésienne de son interlocuteur.

-Tu vois Cyrius, Émacial et toi, j'ai remarqué que vous ne vous entendiez que très peu.

-Pas surprenant, il ne m'adresse jamais la parole et me dénigre sans arrêt à cause de...de tout en fait! Pas comme Lucia, elle, elle m'encourage à me dépasser alors que ce gros balourd-

-Restons tout de même polis Cyrius tu ne veux pas. Eh puis en parlant de politesse Amélia ne t'aie-je pas dit cent fois que c'est pas bien de disparaître pour écouter les conversations des autre!

Si tôt dit, si tôt fait. Amélia apparût aussitôt de nul part sa peluche en main et en pyjamas près au sommeil. Évidement, comme à son habitude, Cyrius se retrouva la bouche pendante devant la vision qui s'offrait à lui. Plus jeune elle n'en aurait pas fait pas cas, mais à son âge, Amélia pouvait bien voir ce que cette moue laissait présager. Lui frappant le derrière de la tête avec sa peluche, elle fini par monter sans se retourner.

-Plutôt moribonde ces temps-ci. Mais qu'importe, Cyrius je crois que toi et Émacial devraient partir à la chasse ensemble. Une activité comme celle-ci te permettrait peut-être de nouer des liens ou quelque chose du genre.

Soupirant un bon coup, Cyrius monta exaspéré après avoir acquiescé de la tête résigné. Satisfait de sa piètre performance de persuasion, Sébastien fit apparaître une étincelle et pris une autre bouffée de sa pipe.


Hutte du village, chambre d'Amélia

Recroquevillée, la petite sylvestre ne pouvait pas dormir. Toutes ces changements qui semblaient la percuter à une vitesse folle ne lui réussissaient pas. Frémissant, elle releva sa tête de dessous ses couvertes.

-Sébastien, tu ne m'avais pas fait la moral sur le fait d'espionner les autre.

Apparaissant soudainement, il fit quelques pas en direction de sa protégée et s'assit sur sa douillette. Clignant des yeux, il lui fit un petit sourire en coin.

-Ce n'est que pour assurer ta propre protection chère petite!

-Ouais, et bien je peux me protéger moi-même, comme preuve, j'ai facilement pu voir ton champ de magie dans la pièce.

Elle se retourna rapidement serrant la tête dans son oreiller et ignorant ce que disais son interlocuteur, boudant son Sébastien.

-Alors, la dernière fois que tu m'as appelé par mon nom complet c'était...il y a longtemps. Tu dois être vraiment fâchée contre moi pour m'infliger ce traitement dit-il, riant d'un rire amer.

Se retournant légèrement la frimousse, elle fixa Sébastien de ses deux puits limpides aujourd'hui remplient de peurs.

-Parle moi de ta fille Sébas.

Surpris, il voulu changer sujet mais se butta à un mûr de curiosité. Ce même mûr qui semblait être fait de ces mêmes briques qui constituait le sien. À défaut d'avoir élevé la sienne, Sébastien l'avait au moins élevé elle lui disait-il toujours.

-Elle était belle, tu l'aurais aimé je crois. Si menue et fragile, elle était la plus belle pierre précieuse et-

Elle dormait déjà. Cette petite histoire lui permettait toujours de l'endormir en quelques minutes, et de le faire larmoyer en quelques secondes. N'y tenant plus, pleurant silencieusement, il regagna sa chambre croisant au passage Lucia qui n'osa pas le prendre dans ses bras pour lui servir réconfort qu'il avait si souvent repoussé. Les temps avaient bel et bien changés, ou peut-être était-ce qu'il ne tenait à camoufler sa peine.


Hutte, premières aurores

Soleil rayonnant, haut dans les cieux, prêt au jour qui se levait faisait face aux trois amis qui discutaient autour d'un repas de substance dans cette hutte qui avait semblé si pleine de vide à la tombée du crépuscule. Bien, c'est de Sébastien, Lucia et Emacial dont il est question. Ils n'avaient pas bien changés avec le passage des années : Sébastien, lyrique quoique têtu, Lucia, aimante mais bafouée et Emacial...qui était ce qu'il était.

Le plan était exposé, chacun d'eux allait, suite au festival, prendre la route à nouveau vers le bourg qu'ils avaient fui trois ans plus tôt. Gardant quelques réserves, Lucia et Emacial avaient tout de même hâte de reprendre leur vie de nomades qu'ils avaient laissés, même si cet interlude ne serait que bref. Cependant, ils avaient un élément dont ils devaient prendre compte : ils avaient des responsabilités. Ils ne pouvaient pas laisser Cyrius ou Amélia seul pour s'embarquer dans ce périple, et pourtant ils ne pouvaient point les amener non plus.

-On a des responsabilités Sébastien, on ne peut pas tout simplement laisser Cyrius ou-

-Wow, déjà-vu. Désolé, continue.

-Comme je le disais, dit Lucia exaspérée, on ne peut pas partir avec eux ou sans eux, c'est le dilemme.

-Cyrius, je veux bien le permettre Lucia, mais pas sans un petit test. Je lui ai dit qu'il partirait à la chasse avec Emacial tout de suite après le festival pour leur permettre de renouer des liens meilleurs, ce sera le test parfait pour voir s'il peut se débrouiller dans la nature!

-Super, alors c'est une excuse pour le tester dit Emacial.

-Continue de rêver, c'est exactement pour les raisons que je viens de te dire.

-Je m'entend très bien avec le gamin, alors arrête d'insinuer que...Lucia aide moi ici non de-

-Désolé petit, mais Sébas a raison, vous devriez apprendre à vous connaître.

-Qu'est-ce que j'ai à connaître? C'est un minus insupportable et faible, point à la ligne.

Exaspéré, se levant de table prestement, il claqua la porte derrière lui prétextant l'envie de marcher. Replongeant dans le vif, Lucia, perplexe, posa une seconde question : « Et Amélia? »

-Pas question, elle reste ici.

-Sébastien, elle est beaucoup plus forte que Cyrius et plus vieille mais tu veux la garder ici, c'est quoi la logique?

-Que je ne veux pas l'amener.

-Elle est malheureuse ici de toute façon, tu ne vois pas qu'elle se sent étrangère à tout et chacun à part nous ces temps-ci.

-Oui, je suppose, enfin, je crois. Mais ne t'inquiète pas Lucia, j'ai tout sous contrôle.

-Ah oui, laisse moi te dire ce qui n'est pas sous contrôle, c'est cette habitude de toujours-

-On parle de moi? J'ai cru entendre mon nom.

Quand on parle d'elle justement, Amélia profilait sa frimousse par l'embrasure de l'escalier ouvert qui descendait en colimaçon sur la pièce centrale. Curieuse comme toujours, elle avait dut entendre un bout de la conversation alors qu'elle se réveillait. Descendant les marches une à une, toujours en pyjama, son air gamine revenue d'on ne sait ou fit chaud au cœur de Sébastien du point qu'il ne pu même pas retenir Lucia de lui jouer un tour.

-Oui, en effet! Nous parlions de toi  ma chérie, viens dont t'asseoir ici!

-(Tout bas) Que fais-tu Lucia?

-(Toujours tout bas) Check ben le show Sébas.

-Alors, nous allons t'épargner les détails mais moi et Sébastien devons partir avec Emacial en mission au bourg tout de suite après le festival, on aurait bien besoin de l'aide de notre petite magicienne.

Criant et sautant de place de joie, elle s'élança sur Lucia et Sébastien en les enlacent sur place, les serrant le plus fort que ses petits bras menues le permettait.

-Je vais préparer mes choses, oh merci merci!

Escaladant marche après marche à une vitesse effarante Sébastien et Lucia un sourire toujours figé au visage.

-Heureuse Lucia? Tu vois la bourde que tu viens de faire?

-Tu as raison, j'ai été très très très méchante Sébastien dit elle sur un ton faussement coupable. Alors maintenant va dont lui dire que finalement, elle ne vient pas et que sa joie n'était que le fruit d'une vilaine illusion et qu'elle doit rester ici seule au village!

-Tu es diabolique tu sais Lucia.

-Merci j'ai appris du meilleur des maîtres Sébastien.

-Et merde, je vais prendre une marche moi aussi.

-Ne te perd pas en chemin dit-elle sarcastique.

Le regardant s'éloigner au loin, satisfaite, se régalant de son coup, elle saisi une poignée de fruits de la forêt et les englouties en souriant.



Toujours aussi bien, je trouve que cette fois-ci, on se repère mieux dans l'espace par rapport à la première partie.
C'est mieux décrit aussi, et tu utilise un vocabulaire riche et varié que tu sais placer dans toute les situations.
Je crois que je prendrais toujours autant de plaisir à lire tes histoires Gabriel 10.

Chapitre 2
Le festival


Village kokiri

La machine à préparation, on peut dire qu'elle allait bon train. Bien huilée, composée de douzaine de petits ouvriers habillés de vert qui allaient et venaient d'un bout à l'autre de ce qui allait devenir l'antre du grand festival sylvestre. Parfois un sur l'autre pour atteindre les plus hautes cimes des nobles ormes, je les aidai ça et là pour leur enlever du mal. L'air respirait le léger et l'innocence, parlant d'innocent, voilà Cyrius qui viens de tomber d'un balcon à tenter de se plier en quatre pour soulever une boîte qu'Amélia soutenait très bien. Ces deux là sont si différents, ça me fait bien marrer pour sûr. Le petit est déterminé, j'apprécie sa témérité. Moi aussi j'avais bien couru après la belle Clara, la noble comtesse qui aimait bien le petit homme des grandes idées. Je m'étais même fait noble pour sa main et sa quiétude, de belles années. On me sort de ma rêverie, c'est un petit homme des bois qui tir sur la le tissu de mon pantalon.

-M'sieu Sébastien, l'honorable Arbre Mojo veux vous voir.


Hutte de Sébastien

Amélia n'avait pas regretté son choix de déménagement. Quitter sa petite hutte pour s'établir dans celle de sa famille adoptive aura été un changement d'établi judicieux. Sauf peut-être pour un problème, un petit problème qui avait un nom qui te reste en tête comme en problème: Cyrius. Ce petit nain obsédé lui courait autour comme une mouche autour d'un gros pic-nic. Tout les jours, elle voyait le minus se ridiculiser, se blesser, s'humilier et se faire retourner comme une crêpe à la journée longue dans ces étalements d'essais infructueux. Il lui avait même composé un poème, oui! Sébastien lui avait donné la bonne idée, il lui avait proposé d'écrire du fond du cœur ce qui se tramait dans son âme et qui lui mangeait l'attention. De son grand-frère, elle aurait sûrement apprécié, lui qui l'a berçait de ses rimes depuis qu'elle n'était pas plus petite que la pomme de sa main. Une autre preuve qu'un début aux fleurs et aux couleurs citées n'amènent pas plus qu'un ras-le bol. Encore là, il tentait de s'acoquiner de celle-ci par ses façons. Il avait choisi de la complimenter sur, bof, le physique.

-Eh Amélia, tu as de très belles jambes.

-Trop longues, peuvent t'écraser si tu veux.

-Ok, et ce visage, comme il est jolie.

-Tu le vois, il ne te sourie pas.

-Et ces yeux, ils sont-

-Beaux je suppose, oui, Sébastien m'a dit la même chose, mais lui mieux. Tu sais pourquoi, parce que lui quand il me complimente, je l'écoute. Lui c'est mon frère et c'est un homme, toi non. Je ne suis pas foncièrement méchante, encore pas avec des petits animaux comme toi, mais de jour en jour tu trouves des façons de me faire exploser! Je ne suis pas une petite fille que tu peux séduire avec ton aussi petit show de macho haut comme trois pommes, je suis assez mature pour voir que tu es énervant, inintéressant et petit de nature comme de physique et si je devais entretenir une conversation pour l'éternité et plus loin  entre toi et Émacial, j'irais avec le stoïque, au moins lui il me laisserait respirer non de merde! Sors de mes jambes et trouve toi une autre conquête!

Il est sortit, maladroitement mais il est sortit. Elle se trouva méchante, un petit peu beaucoup mais judicieuse. Surprise qu'elle avait pu être imposante malgré sa petite tunique et ses allures fillettes, elle se décida à tenter ce même numéro avec Sébastien la prochaine fois.


Bosquet de l'arbre Mojo

-Il est comme ça depuis combien de temps?

-Le temps m'est ironique, mais je pourrais dire trop longtemps.

-Et il répète la même chose depuis-

-Depuis toujours, depuis qu'il est renaît il le cris en lui, mais maintenant, il le cris pour tous et toutes qui veulent l'écouter.

En effet, le kokiri qui avait tiré Sébastien de ses pensées débridés était sérieux dans son urgence. Le petit Mido, déjà bien silencieux et renfermé semblait maintenant en transe, il marmonnait toujours et encore la même prédiction. Sébastien s'approcha, observant la petite forme recroquevillée et scrutant tout des yeux. Lui mettant les mains sur les épaules, il lui dit calmement:

-Petit, que veux-tu dire?

Secouant légèrement la minuscule forme, voulant lui sortir les mots de la bouche en l'extirpant de sa torpeur, le stimuli sembla le réveiller, rapidement, il dit:

-Le chevalier noir et celui de blanc combattront, l'un gagnera mais que dira-on, qui dit vrai, qui dit mieux, y répondre personne ne peut. Tout cela n'est pas si vrai, le voir personne ne veut.


Chambre d'Amélia

La farniente, c'était la consolation de la petite entre deux gros problèmes. Couchée, les longs cheveux en broussaille, les menues pieds dépassant jusqu'à la commode, le visage reposé. Un cognement à la porte et entre Lucia,  le sourire aux lèvres et la sueur au front, sûrement avait-elle aidée les kokiris du village à organiser les festivités. Faisant signe à Amélia, elles s'assirent tout deux sur le matelas, comme elles le faisaient il y a bien longtemps. Riant, jasant de  tout et de rien, des petites peccadilles de la vie, navigant paisiblement dans les anecdotes et en affrontant les flots torrentiels des gros chagrins, une genre de grosse descente en canot des chutes hyliennes.

-Lucia, je dois t'avouer, ces jases me manquaient.

-Et avec Sébastien? Il me semble que tu as toujours la tête sur son épaule à lui parler et à l'écouter.

-Bah oui mais, tu as une chose que Sébastien n'a pas, il n'est pas une femme Lucia. Il me parle comme à un Émacial plus sensible ou un Cyrius plus intelligent.

-Justement, ce n'est pas vraiment sa faute, il se fie à ce qu'il a côtoyé et puis, il ne peut pas tout comprendre non?

-Nan je sais bien, il n'est qu'un imbécile de garçon après tout.

Le rire fut cristallin, mais aux oreilles de Lucia, il sonnait faux. Déjà sa petite elfe ne parlait plus, elle était grave à présent, le visage ombragé.

-Lucia, qu'est-ce que je suis?

Ah bah voilà, la question redoutée. Elle pourait toujours lui dire la vérité, mais, Sébastien lui pardonnerait-il un autre affront à sa confiance? Elle n'était pas prêt pensa Lucia, c'était donc l'heure de jouer sur les belles paroles.

-Tu es...Amélia, et tu es ce que tu devrais être. Et si tu ne l'étais pas, le monde ne saurait comment survivre.

Elle l'embrassa sur le front, c'était plus ou moins réussi, elle pouvait voir la résignation sur son visage. Le festiva saurait l'égayée un peu, Lucia ne pouvait pas savoir que son frère d'armes souhaitait la même chose.


Place du festival, centre du village

L'ambiance était à la fête. Lumières multicolores, musiques enivrantes et ambiance sylvestre, un vrai festival kokiri. Celui dont on parlait pendant toute année mais, d'une façon indescriptible, n'était jamais aussi bon que l'année suivante. Leur secret pour ce momentum sagement conservé: aucun. Spontanés, les enfants de la forêt tout simplement s'amuser, surtout en ce jour  de joie où, légendes disaient, l'arbre Mojo avait éclot d'un bourgeon titanesque. Mais où étaient nos comparses? Lucia s'amusait avec les tout petit, une épée de bois en main, feignant d'être en position d'échec face aux  cinq lilliputiens qui l'encerclaient. Sébastien lui, pipe en bouche, comptait milles et une histoire et périples qui avait bordé sa jeunesse aux fêtards voulant prêter oreille, ils étaient plusieurs et se bousculaient pour bien entendre. Émacial, lui, s'ennuyait ferme mais fut tiré de sa rêverie quand, d'un geste malicieux, l'un des petits êtres lui renversa son verre sur le pantalon. Tous rirent quand, pourchassant le  « maladroit » kokiri, Émacial trébucha sur une ronce et se retrouva face contre terre. Et comme ils rirent, Sébastien et Lucia se turent quand, se tournant vers leur chaumière, ils virent leur petite fleur en sortir. Sa tunique d'un vert des plus purs, ses cheveux,  d'un blond doré coulant sur ses épaules et un sourire radieux sur ses lèvres, Sébastien s'arrêta de déblatérer ses histoires pour observer Amélia, ce petit bout de fille, grandir devant ses yeux.  Elle était toujours la petite fille mais, comme un œuf craqué, on pouvait maintenant discerné, pour l'espace d'une nuit, une femme des lendemains.  Mettant les points sur les i et terminant son histoire d'un coup sec, Sébastien se leva et s'approcha de d'Amélia. Lui souriant, il l'invita à danser avec lui sur la piste invisible qu'ils s'étaient créé. après quelques pas maladroits, Amélia fit un geste de tendresse que son frère pris à cœur, montant sur ses souliers, se posant la tête sur sa poitrine, elle l'éleva et fixa son partenaire de danse droit dans les yeux. De petites pupilles bleus le fixaient ardemment et lui sourirent, tout comme sa bouche et son cœur. La musique les poussait au transe et Sébastien se sentait relaxer, une première depuis bien longtemps. Mais, étrangement, une froideur le tenaillait au niveau de la cuisse et, voyant qu'Amélia ne dansait, l'inquiétude le saisit. Là, sur sa petite tunique verte, une tache rouge se formait et prenait expansion alors qu'elle s'apprêtait à crier. Une tache rouge sang. Sébastien ferma les yeux et, les ouvrant sur la chambre d'Amélia, évanouie, il la déposa sur le lit, fit disparaître le sang et, tête entre les mains, regretta son mutisme et ses secrets.



Chapitre 3
Une partie de chasse



Hutte de Sébastien, nuit

Il chiquait son bon vieux tabac, machinalement et robotique, un mauvais réflexe ne produisant aucun plaisir. Il avait voulu tout faire, sauver le monde des sombres réalités mais, au bout du compte, c'était lui qui passait un rinçage mémorable. La petite dort, peut-être pas paisiblement mais, ce qui est sûr, c'est qu'elle n'a pas bougé depuis qu'il l'avait déposé sur ce matelas qu'il avait agrandit. Crampe au cerveau, il lui épargnerait une crampe aux pieds du moins. Des pas montaient les marches de bois, pas surprenant, de la façon dont il avait disparu il fallait bien que quelqu'un se pose des questions. Intérieurement, il souhaitait bien que ce ne soi pas Lucia, illogique puisqu'elle l'aiderait sûrement, et pourtant, il ne se sentait pas capable d'affronter son regard inquisiteur et l'évidence qu'il n'aurait pas dût se passer de son aide précieuse. C'était elle.

Elle ne posa aucune question, ne demanda rien, niette. Fixa Sébastien, piteux et dans un état lamentable puis s'en retourna dehors. Celui-ci se retourna, fixant un point imaginaire quelque part on ne sait ou, concentrant toute son attention effilochée en cette même entité invisible. Du bruit venait d'en haut, la petite secouait et pleurait, froissant ses couvertures et plissant son oreiller sous le poids de sa peur et de ses inquiétudes. Fermant les yeux, les ouvrit assis sur la couchette de sa protégée qui tremblotait. Un geste qu'il pratiquait depuis des années maintenant sans quelle ne s'en rende compte, il lui flatta les cheveux et lui massa le cuir chevelu, la calmant d'un coup. Ils étaient blonds comme le blé, si beaux et ondulants. Maladroit d'abord, il se coucha finalement sur ce petit lit près d'elle et, sentant un minuscule bras l'empoigner en quête de réconfort, il s'endormit.


Chambre d'Amélia, jour

Le soleil perçait par les fenêtres de la construction d'écorce. Pendant quelques instant, Sébastien se crut revenue à une période chérie, antérieur, et pourtant, il sentait bien la petite forme blottie contre lui. S'extirpant de la légère étreinte, il se retourna pour tomber face à face avec un ce visage angélique qu'il protégeait si fort : petit, fragile et si doux au regard, innocent par reflets lumineux d'un certain angle. Un baiser sur le front, elle frémit au contact des lèvres mais ne se réveilla pas. Sébastien partit laissant sa petit fleure fanée, sa rose aux épines teintées se bercer dans son sommeil intermittent. Cyrius et Émacial n'étaient pas là à son arrivé au premier étage, Lucia brillait elle aussi par son absence. Se penchant, déboucha sur le village fleurie post festival qui brillait de milles et une couleurs et éclats. Les petits êtres de la forêt couraient et folâtraient en tout sens sans considération à sa présence, comme si de rien n'était. Lui leur enviait ce sentiment vierge de peur ou d'inquiétudes. Trouver Lucia était assez facile, rien qu'à chercher la géante parmi les lutins. Elle n'était pas si grande, pas qu'elle ne l'était pas, mais le contraste était si évident qu'on pouvait le discerner bien plus qu'ailleurs. La logique porta ses fruits, son minois se pointa de la clairière qui débouchait sur le grand pont de bois. S'approchant presque timidement, il lui fit signe de continuer vers lui mais, redressant théâtralement le visage, elle s'éloigna d'une telle façon qu'il se sentit invisible. Probable, il était si bas ce jour là qu'il n'avait pas d'ombre après tout. « Lucia! » Elle ne réagissait pas.

« Je sais que tu m'entends Lucia, je...tu dois comprendre que je t'aime beaucoup et que je ne veux pas te perdre, pas comme ça. »

Elle s'arrêta, se retourna mais ne dit toujours rien, fixant Sébastien, attendant sa prochaine phrase.

« Pas comme ça, j'ai...j'ai besoin de toi. »

-Je vois.

Cette simple réponse énoncée, péniblement extirpée des lèvres de sa sœur ne lui apporta aucun réconfort et, la voyant s'éloigner plus loin, vers la hutte, il baissa plus bas qu'il ne l'aurait jamais cru.


Plaine d'Hyrule

L'homme était imperturbable, un roc de Gibraltar qui essuyait tout tracas sans un seul sourcillent. Il ne parlait pas et il ne voulait pas que personne ne parle, surtout pas durant sa chasse. Car c'était la sienne et ce, il l'avait bien clairement fait valoir dès leur départ du village. Émacial ne rendait même pas une regard au petit être derrière-lui, une nuisance dont il ne pouvait pas plus se foutre. Épée en main, Cyrius suivait tant bien que mal les consignes silencieuses du guerrier renfermé, n'osant pas s'attirer les foudres d'une telle force de la nature. L'objet de la chasse était un animal assez commun des plaines près du village : une créature bipède et rapide, facilement apeurée, il fallait manier précaution et silence pour la capturer car, à défaut d'une force incommensurable, elle avait la particularité de posséder un système de défense en dernier recours. Si besoin il y avait, elle se donnait la mort sans réfléchir dans une explosion isolée aux effets fort négatifs. Il fallait donc l'attraper au dépourvue puis l'achever sans attendre.

« Alors quand je vais la voir, que dois-je faire hein? »

Lui baissant d'un coup la tête, Émacial le força au silence alors qu'il se réfugiait dans un buisson. Une forme aux jambes minces et burlesques se profilait à peine plus loin qu'à cinq mètres. Regardant d'un bord à l'autre, elle avait dût percevoir leur présence et pondérait maintenant une façon de s'échapper. En guise de premier mots de la journée, Émacial expliqua ses intentions : « Tu restes à couvert et je vais l'attaquer d'un coup avec ma hallebarde ».

-Non mais, je suis pas venu pour rester à couvert non! Et puis, je suis plus silencieux et rapide que toi après tout. Tu as oublié mon bandeau porte-bonheur? Avec ça sur la tête, je peux facilement l'étriper en un clin d'œil. Elle ne pourra même pas réagir. »

N'attendant même pas une réponse, Cyrius s'élança à toute vitesse en envoyant un clin d'œil à son comparse, bouché. Épée en main, vitesse accrue sous l'effet du bandeau.

Hutte de Sébastien

Assis, elle mangeait une pomme. La nuit lui avait été clémente et pourtant ses yeux ne semblaient pas reposés. Saillit du linge de Lucia, elle appréciait le sentiment de petitesse que cette pièce de vêtement lui donnait. Sa garde-robe ne lui faisait plus vraiment de tout façon et puis le sang tâchait sa seule tunique qui ne lui donnait pas l'air d'avoir eu une soudaine poussé de croissance. Elle ne se retourna pas en voyant Sébastien entré et ça l'attrista. Puisant de l'énergie du souvenir de tendresse d'hier au soir, il s'assit, le regard de sa protégée évitant le sien. Ou étaient ses yeux, ses beaux yeux bleu? « Salut petite, tu as l'air drôle là-dedans, tu as rétrécie durant la nuit ou bien quoi? » Son rire n'était pas franc, celui d'Amélia n'était tout simplement pas au rendez-vous. « Tu vas arrêter Sébastien! Ce n'est pas drôle! »

-Comment veux-tu que je commence alors hein?

-La vérité ce serait pas mal si tu veux mon avis!

Une respiration longue et pénible puis, le moment tant redouté.


Plaines d'Hyrule

Cyrius avait pris la créature en chasse, le bipède courrait à une vitesse folle mais le jeunot suivait de près. Il crut même la saisir à un moment, mais, ce n'était qu'illusions et la proie faisait encore et toujours affront au prédateur. Il tournait en rond et revoyait souvent le gros balourd qui lui disait d'arrêter immédiatement. Il l'aurait à l'usure et on ne l'arrêterait pas dans sa lancée. Le plan fonctionna puisque, d'un coup sans avertir, la créature s'arrêta, rivant Cyrius de ses petits yeux ronds. « Eh Émacial, regarde, je l'ai eu! »

-Non minus, tasse toi de là!
-Quoi jaloux Émacial?

La chose gonflait mais ça, Cyrius ne le voyait pas. Émacial n'avait pas le choix, passant du passif à l'activiste, il s'élança vers Cyrius en lui criant à tue tête de courir. Celui-ci ne réagit que trop tard et, trébuchant sur une ronce, il se vit incapable de se mouvoir. Émacial le rejoignit à temps mais, pas assez vite pour se mettre à l'habris. La solution la plus simple lui sembla la meilleur. Saisissant le petit par le collet, il le projeta dans les airs, affrontant l'explosion de plein fouet. Cyrius leva la tête et le vit étendue, il ne bougeait pas.







Toujours aussi bien !
Je sais que je me répète mais c'est vraiment excellent ! :)
Vivement la suite !

Comme d'habitude le texte est rédigé avec beaucoup de  recherche et de forme et c'est toujours aussi passionnant de lire cette histoire.

Bonne continuation Gabriel10  :)

Tu devrais publier un livre... Je suis sûr que tes livres auraient un succès.  ;) :P

Citation de: Supersigo le 22 Avril 2010 à 01:49
Tu devrais publier un livre... Je suis sûr que tes livres auraient un succès.  ;) :P

Bah merci, mais là je ne vois pas publié ça c'est sûr! :mrgreen:

Je fais mes petites lubies sur le fofo et je suis parolier pour mon groupe mais, ça se limite-là. :lol:[quote

author=angenoir37 link=topic=20220.msg399485#msg399485 date=1271888938]
Comme d'habitude le texte est rédigé avec beaucoup de  recherche et de forme et c'est toujours aussi passionnant de lire cette histoire.

Bonne continuation Gabriel10  :)

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Citation de: Les link le 20 Avril 2010 à 19:38
Toujours aussi bien !
Je sais que je me répète mais c'est vraiment excellent ! :)
Vivement la suite !

Très gentil, quelque chose à améliorer? :)



Ah oui, ce n'est pas par rapport au texte mais de temps en temps tu poste les chapitres avec trop de décalage et on ne se souvient pas du chapitre précédent.

Je te dirais si je vois quelque chose d'autre.