Êtes-vous un(e) poète ???

Démarré par Medulla, 08 Novembre 2004 à 22:20

0 Membres et 1 Invité sur ce sujet

C'est vrai qu'il est joli ton poème GG, mais manque un peu de clarté... Mais maintenant que tu nous as expliqué son sens, je comprend mieux ;)

Sinon, j'aime beaucoup le poème de Morwenn, et contrairement à Couet, je ne trouve pas qu'il manque d'une fin. Pour moi, c'est comme si cet homme savait qu'il allait mourir d'une seconde à l'autre... Sa lettre ne doit pas prendre trop de temps pour qu'il réussisse à l'envoyer avant la bataille. Enfin bref, je sais pas comment décrire ça, mais je n'ai pas eu cette sensation de "pas fini" ;)

26 Avril 2007 à 19:19 #1101 Dernière édition: 29 Avril 2007 à 19:15 par Morwenn
Citation de: Couet le 25 Avril 2007 à 20:43
Morwenn > Je pense que cette lettre aurait pu être beaucoup plus gorgée de sentiments écrite en prose. Elle est bien écrite actuellement, mais je reste sur ma faim en ce qui concerne ce qu'il ressent au moment où il écrit ces mots.

Il écrit cela à un instant proche de sa mort, il le sait, il devrait relâcher tout ce qu'il a au fond de son c½ur, tous ses sentiments qui se bousculent pour sortir.

Grevious > Joli aussi, même si je ne sais pas trop bien où tu veux en venir.
Le premier paragraphe tenterait à décrire quelqu'un au bout du rouleau, qui n'espère plus rien.
Et pouf, sans transition, on découvre qu'il ne vit que pour un seul c½ur.

Je suis de ton avis, mais je dois juste signaler que, comme c'était pour l'école, j'ai du le faire en une heure, j'étais donc obliger de faire un poème en vers, mais j'aime aussi la prose ^^!

Pour ce qui est des poèmes en prose, je m'y suis déjà essayé, les paroles et le titre du poème qui va suivre ne sont pas censé avoir un sens précis, prenez-les comme vous le désirez...

Epitaphe Temporaire

Ci-gisent les temps,
ceux-là même qui ont régi l'ancien monde...
Ils ont tout bâti et tout détruit,
donné toutes les naissances et toutes les morts,
on leur doit tout...
Ils ont conté l'histoire
de leur aube à leur crépuscule,
et maintenant ils reposent ici
en attendant leur fin...

J'espère que vous aprécierez, je l'avais ressorti dans une rédaction, je crois que ma prof, sans en saisir le sens, avait aimé ce petit poème.

Heu... je crois que moi non plus j'ai pas tout tout compris... Pourrais-tu expliquer un peu ?  :ninja:

Sinon, voici un poème que j'ai composé aujourd'hui :
I lorien Traduction : Le rêve
Citation
*Do you see, do you feel the kingdom of dreams ?
This is all that the mankind lost, when the innocence has gone...
(Lothloryen-Elfic)*

Assis, il regardait les étoiles,
Priant chaque nuit pour que nul nuage ne les voile,
Autrefois, il les admirait,
Mais aujourd'hui, il ne sait que les désirer,
Tendant les bras pour les saisir, pour les prendre,
Pour enfin leur beauté comprendre.
Car en son coeur, il le savait,
Vivaient mille et mille nuits étoilées
Là-bas, en son esprit,
Dans son monde, où reigne la folie,
Où s'embrasent mille passions,
Non ! Où s'embrasaient mille passions !
Car, si ses rêves maintenant il désire,
C'est qu'il n'a su les retenir...
Ce n'est plus l'âge d'or,
Les héros d'autrefois sont morts,
Les quêtes n'ont plus nul sens,
Et le rêve, même, a perdu toute sa quintessence...
Le vide et l'obscurité,
Sur ce qui faisaient sa vie sont tombés,
Et en son coeur ne brille plus qu'une unique lueur...
Où sont donc les rêves, et les contes enchanteurs ?
Que sont devenus les cruels démons, et les héros invincibles ?
Les guerriers aux lames assoifées, les anciens mages _ tout ce qui rendait ses mythes imperfectibles ?
Tous, elle les a chassés,
En un instant, ils se sont évaporés
Dans l'ombre, ne laissant plus qu'un souvenir,
Un regret de ce qu'il n'a su finir.
Et pourtant ! Il l'aime !
Plus que tout, plus que ses rêves mêmes.
A chaque instant, son coeur elle fait se soulever,
Mais il aurait souhaité ne jamais la rencontrer...
Non, comment peut-il vouloir cela ?
Trahison ! En elle le sens de la vie il trouva !
Sans elle, il n'était qu'un lépreux,
Un lépreux qui a joué à Dieu,
Un simple rêveur,
Qui créait des mondes en son coeur.
Ces mondes, n'étaient-ils point beaux ?
N'aurait-il pas du y demeurer, plutôt ?
A-t-il réellement choisi ?
Elle est venue, il l'a aimée, et c'était fini...
En un instant, il était capturé,
Ensorcelé...
Charmé par sa beauté,
Mais ne l'avait-il pas désiré ?
N'avait-il pas voulu se croire le héros d'une histoire ?
Histoire de deux êtres qui s'étaient aimés dès que le destin leur a permis de se voir...
Oui ! Ce serait d'une telle beauté...
Et il s'autorise à espérer.
Mais elle ne l'aime pas,
Ou peut-être... Surement pas !
Il ne sait plus !
Il n'a jamais su !
Il voudrait fuir,
Loin, ne plus jamais revenir,
Mais il ne peut la quitter,
Il ne peut se forcer !
Elle est là...
Peut-être aujourd'hui il osera...
Non !
Oui, si elle disait non ?
Il a déjà perdu ses rêves, et s'il la perdait ?
Si il échouait ? Saurait-il se le pardonner ?
Pourtant, tout semble si facile, ils s'étaient rencontrés,
Et s'étaient aimés pour l'éternité.
Mais ce n'est qu'un histoire dont il n'est pas le héros,
Notre monde n'est pas si beau...
Mais elle lui prouve le contraire,
Lui prouve que la beauté existe sur cette vieille terre.
Mais est-ce à lui qu'elle est destinée ?
Saura-t-il son coeur charmer ?
Il ne sait plus,
Il aurait voulu... Qu'aurait-il voulu ?
Nulle par il ne peut se réfugier,
Il ne peut que l'aimer. Souffrir, mais toujours l'aimer...

Oui, je sais, c'est un peu long, mais bon...  :rolleyes:
[/url]

C'est pas parce que c'est long que ce n'est pas bien ^^!

J'ai remarqué que tu aimes beaucoup parler de liberté et d'amour, fais attention de ne pas finir seul en prison :lol:

C'est très bien de composer un poème en une seule journée, mais c'est presque impossible d'y associer le rime quand il est aussi long. Mais ce n'est pas grave puisque de toute façon, la rime n'est qu'une toute petite partie d'un poème, le plus important est le message que l'on veut y faire passer.

Si tu veux connaître le sens de mon poème, j'ai déjà spécifié qu'il n'en a pas et que tu l'interprêtes donc comme tu veux ^^!

J'ai bien aimé le fait que le titre de ton poème soit en elfique à la Tolkien, c'était une très bonne idée !

Alors je pense que je peux te souhaiter une bonne continuation, écris tes poèmes partout où tu le peux si tu ne veux pas qu'ils disparaissent, moi, je fais en sorte de tous les avoir écrits 5 fois sur des cahiers différents pour qu'un jour quelqu'un tombe dessus par hasard ^^!

Un poème alors que ma vie, un jour, à 18 ans, a pris une nouvelle direction et un nouveau sens....

Je n'ai jamais fumé un joint,
Je n'ai jamais touché un pétard,
Mais je reviens de si loin
Que ma vie a pris du retard.
Un beau jour de novembre,
Sur une route ensoleillée,
La mort voulait me prendre,
Elle n'a fait que m'éveiller.
Une voiture, un mur, un pare-brise,
Un écart et la vie se brise..
Dans ce coma où je suis plongée
La "faucheuse" n'ayant pas de prise
Elle me laisse enfin immerger..
Blessée, écorchée, chancelante..
Mais, plus que jamais : vivante!..

Beh dis-donc, moicoucou...!
Voilà une façon singulière de raconter un tel évènement. On sent que ça vient du coeur!
Signé : Un mec relou

 Une thérapie en quelque sorte!... Il faut relativiser après un "truc" pareil....

Je suppose que tu as eu un petit peu de mal à t'en remettre sur le coup... Mais faire des poèmes fait toujours du bien :) Mais tu es encore là pour nous gâter de ta bonne et gentille humeur, alors on en est tous heureux :)

En tout cas, comme l'a dit KH, très joli poème qui vient du coeur ! On est comme transporté dans ton histoire...

J'avoue que le poème en lui-même est très beau, et comme un certain nombre de poèmes postés ces derniers temps, il cherche à sensibiliser le lecteur, d'ailleurs c'est réussi ^^!
En tout cas, on n'aurait pas aimé être à ta place, on doit vraiment avoir très peur - et également très mal  ;) -

C'est vrai que ce poème joue bien son rôle et est lui-même beau, bravo à toi, et espérons que cela ne nous arrive quand même jamais.

24 Mai 2007 à 16:22 #1109 Dernière édition: 24 Mai 2007 à 18:50 par Grevious-ganon798
Demain


Citation
*And who knows what of our future ?
We can all try to change the past...*
Lee Brotherton - Dreams of an Absolution


Les demains d'hier ne sont plus
Les mêmes que ceux d'aujourd'hui _ les voilà perdus ;
Et cet espoir qui en mon coeur a vécu
S'en est allé,  a disparu.

Mais voilà !
Je ne souffre pas...
Mon coeur est-il blessé ?
Pleure-t-il ? Je ne le sais.

Et me voilà qui repense à mes espoirs perdus,
Ces rêves fous, ces spectres auxquels j'ai cru !

Mais pourtant ! Ce ne sont là que de vagues souvenirs,
Des idées qui, à l'instant, nul sentiment ne m'inspirent !
Dans ce long gouffre de désespoir
Je ne me laisserai pas choir.
Car les demains d'aujourd'hui, les nouveaux espoirs
Me montrent une nouvelle voie, de nouveau je veux croire.

Et ce qui fut perdu est retrouvé,
Non pas identique, mais neuf, inexploré.
J'explore à présent de nouvelles voies,
Et de nouveau, je crois.

Et demain
S'ouvre à moi, me tend la main.
Demain !
J'y suis déjà, sur ses nouveaux chemins !
[/url]

Bon, je double-poste, parceque le topic est un peu mort, et en plus, j'ai un nouveau poème  :rolleyes:

Là-bas

Citation_Dis-moi...
_Quoi ?
_Dis-moi un peu, comment c'est là-bas ?
_Tu le sais, t'en viens, tu vis là-bas.
_J'y vis, mais je ne sais pas, je ne vois pas...
_C'est vrai, c'est si grand là-bas...
_J'y suis, mais...
_Mais tu vois sans regarder.
_Je regarde quand même un peu !
_Tu vois bien peu.
_Pourtant...
_Je sais, tu essayes, mais c'est si grand !
_Alors dis-moi un peu, comment-c'est là-bas ?
_Où ca, là-bas ?
_Mais tu le sais ! Nous en parlions, tu le visites à chaque instant !
_Mais c'est si grand...
_Alors dis-moi tout !
_Tout... C'est vrai que là-bas, c'est un tout !
_Un monde ? Une autre terre ?
_Un monde, un univers...
_Et j'y vis, moi ?
_Oui, c'est chez toi, et c'est chez moi..
_Chez nous ? Ca vient d'où ?
_Chez nous, ca vient de nous.
_De moi aussi ?
_J'ai l'impression... Oui, de toi aussi !
_Mais c'est chez moi ! J'y suis né !
_J'ai l'impression que tu étais là avant, pourtant. Etrange idée !
_Comment est-ce possible ?
_Peut-être étais-tu là, avant. J'ai créé là-bas pour que pour toi, vivre devienne possible...
_Et où étais-je avant ?
_Là-bas... Tu y étais déjà avant.
_Mais tu dis que NOUS l'avons créé !
_Oui, mais ca y était déjà. C'était confus, nous lui avons donné une forme : nous l'avons créé.
_Etait-ce seulement pour moi ?
_Mais qui es-tu, TOI ?
_Tu le sais.
_Je l'ai toujours ignoré.
_Tu le sais. Mais parle-moi plutôt de là-bas !
_Là-bas, c'est où vivent ces idées-là.
_Ces idées-là ?
_Celles qui vivent là-bas, dans ce monde-là.
_Ce monde-là ?
_Ces mondes-là...
_Parle-moi de là-bas ! Explique-toi !
_Là-bas, c'est chez moi.
_Toi ?
_C'est chez ce qui aurait dû être moi...
_Ce que tu aurais dû être ?
_Oui, tout ce que j'aurais dû être !
_Et tout ca vit là-bas ?
_Tout ca vit, tout ca n'existe que là-bas !
_Et ca fait quoi, tout ca, là-bas ?
_Ca vit, ca fait plein de choses, là-bas... Ca fait tout ce que ca veut, là-bas.
_Tout ce que ca veut ?
_Tout ce que je veux.
_Tout ce que tu veux !
_Mais si je le veux, ca le veux !
_Pourquoi ?
_Parceque tout ca, tout ce qui vit là-bas, c'est moi.
_Mais ca existe, même en dehors de toi.
_C'est vrai que ca s'impose à moi.
_Ca te donne des ordres, ca te commande. Tu n'agis que pour là-bas.
_Mais c'est parceque je ne veux vivre que là-bas !
_Corrige-toi !
_Oui... Tu as raison. Je ne PEUX vivre que là-bas. Autre part, pas de place pour moi.
_As-tu cherché ?
_Oui, j'ai essayé.
_Tu n'as pas trouvé ?
_On ne me comprend pas. On me regarde, on ne me comprend pas. Là-bas, je fais ce que je veux, sans m'expliquer.
_Tout ce qui te plaît ?
_Là-bas, tout me plaît.
_Tout ?
_Tout ce que je fais là-bas me plaît. Tout.
_Ce qui te plaît, c'est ce que tu fais ?
_Oui, car je fais ce qui me plaît.
_Et de ce tu ne fais pas là-bas ?
_Je fais tout, là-bas.
_Tu vis là-bas. Tu existes là-bas. Tu aimes là-bas ?
_J'aime... là-bas.
_Et là-bas, tu es aimé, là-bas ?
_Je crois que je suis aimé, là-bas.
_Mais là-bas, tout n'est que toi !
_J'aime le moi qui est là-bas. C'est un autre moi.
_Autre ?
_C'est le moi entier. Il n'est pas amputé. Il est autre.
_Amputé ?
_Là-bas, je fais ce qu'il me plaît. Tout ce qui me plaît.
_Des choses qui te plaisent, mais que tu ne fais que là-bas ?
_Des choses qui ne peuvent être faites que là-bas.
_Uniquement là-bas ?
_Je ne suis pas ce que je suis ici. Je suis différent là-bas. Et aussi, c'est différent, là-bas.
_Tant que ca ?
_Oui, tout y est différent. Il n'y a que ce que je veux, là-bas.
_Peut-être est-ce trop parfait ?
_Mais c'est comme ca que j'aimerais...
_C'est comme ca que tu aimes.
_Oui, tu as raison.
_Tu parles d'une étrange facon !
_C'est comme ca que j'aime parler !
_Et... tu peux y arriver ?
_Il me suffit de me concentrer, et je le fais...
_Mais voilà, tu es retombé. Tu ne commandes pas tant que ca.
_Pourtant, j'aimerais, commander. Je le fais déjà là-bas.
_En es-tu sûr ?
_Oui, j'en suis sûr... Là-bas, c'est moi. C'est de moi. J'y commande, j'en suis sûr.
_Alors pourquoi tu ne peux t'en échapper ?
_Mais où aller ?
_Et où sont les autres ? Rejoins-les !
_Mais je ne peux y arriver !
_Tu ne le peux ?
_Je ne le peux... Et je ne le veux !
_Pourquoi ?
_Là-bas, c'est chez moi. Chez les autres, c'est plus chez moi. C'est même plus moi !
_Si, c'est toi ! C'est ce que tu es.
_Mais ca ne me plaît pas. Là-bas, ca me plaît !
_Mais là-bas ce n'est pas ici !
_Je préfère être là-bas plutôt qu'ici !
_Pourtant, tu es ici ! Là-bas, ca n'existe pas.
_Mais j'y crois. Alors ca existe. Je veux croire que ca existera !
_Tu ne peux pas créer là-bas.
_Mais, autant que je le pourrais, je m'approcherais de là-bas.
_Peut-être s'il y avait quelqu'un d'autre que toi...
_Quelqu'un, là-bas ? Quelqu'un chez moi ?
_Tu n'as jamais essayé ?
_Plusieurs fois... Mais ca n'a jamais marché.
_Tu as essayé, mais tu fais l'étonné ?
_Je n'ose plus y croire... Et tu m'en as parlé !
_L'aurais-je fait si...
_Si c'était impossible ? Si je ne pouvais y arriver ?
_Voilà, continue ! Tu vas y arriver !
_Et si je faisais de là-bas un vrai monde ? Là où tous aimeraient être ?
_D'autres l'ont fait, déjà... Tu y arriveras, peut-être !
_Mais ce ne sera pas vraiment là-bas, vu que je l'aurais changé !
_Mais ca restera chez toi, cet endroit que TU auras créé !
_Oui, ne perdons plus de temps ! Je dois m'y mettre !
_Et un jour, peut-être...


Et désolé d'être long  :ninja:
[/url]

C'est joli, romantique et mignon cette discussion.
Les répétitions en masse en font son charme curieusement... Et j'aime beaucoup !


J'hésite pour l'explication :
[spoiler]- Un schizophrène qui parle à son autre lui, ou pas forcément un schizophrène mais un dédoublement dans un rêve ou dans la réalité
- des membres pairs du corps qui se parlent, des mains par exemple
"Ca te donne des ordres, ca te commande"
"On me regarde, on ne me comprend pas."
[/spoiler]

Mais je penche plus pour la première ^_^


Très beau poème :) Très réussi, la longueuer ne nuit en rien à sa beauté, je sens que je vais sortir un recueil que je appeler "Made in Solarus" ou si je veux que ça corresponde plus à la communauté que nous sommes, ce sera : "Mads in Solarus"^^!

CitationEn effet, nous sommes hommes, nous sommes fous,
Ne prétendez pas que vousne l'êtes pas, car ce serait s'enfoncer encore plus loin dans la folie...
La folie, mais qu'est-ce donc ?
Je suis fous, vous l'êtes tous...
L'existence même est une folie, je vis donc je suis fou !
Attachés que nous sommes à cette éphémère vie, quelle folie !
Qu'est la folie ? Que sommes nous ? Qu'est-ce donc que la vie ?
Et la mort ? Quelle rôle a-t-elle dans tout ça ?
Ne serions nous pas plutôt victimes de la vie ?
Cette vie qui nous est insufflé, puis qui s'en va quand bon lui semble...
Ce n'est pas grave, ne m'écoutez pas... Ceci n'est que folie...
Ce que vous lisez n'est qu'une lettre d'un fou...
Un fou parmis tant d'autres...
Dans un monde fou...

Et voilà, le poème que je pourrai nommer "Mads in Solarus" qui d'ailleurs est fait "made in Solarus" puisque je viens de l'improviser^^!
Cela faisait un moment que je n'avais pas eu le temps de poster de poème ici, même s'il ne vaut en aucun cas le superbe dialogue que nous a concocté Grevious-Ganon798 :)

Bravo à lui pour cette petite merveille ^_^

Grevious ton texte est très joli, j'aime beaucoup l'ambiance qu'il dégage.
Couet quant à moi j'aurai plutôt penché pour de l'imagination.  :)
Je t' lily.

Regex / Les ravages de linux
CitationDites, dans un CV, faut mettre si on préfère vim ou emacs ?
Dis papa comment on fait les bébé
[/table

J'aime beaucoup moi aussi le texte de GG. :) Bon, il est un peu trop long à mon goût, mais bizarrement, il m'a rappelé "Le petit prince" de St-Exupéry. A cause de ce dialogue qui pose plein de questions... ^_^


Morwenn : Pas mal, mais bon, on dirait que tu représentes ZS comme une communauté folle, alors que pour moi, ce n'est pas trop ça :P Certes, on rigole bien, mais "fou" n'est pas l'adjectif que j'aurai associé... ;)

Pourtant, Mymy, folie est soeur de passion... Et passion mère de poésie, non ?
Il faut être un peu fou pour composer, je pense...  :rolleyes:


Sinon, pour le sens de mon poème...
En fait, "là-bas" représente un monde imaginatif.
"Ici" le monde réel.
Le dialogue est entre quelqu'un et son double... (moi et mon double ?  :unsure:)
Le double est issu de l'imagination (encore, je ne pense pas que ce soit vraiment de la schizophrénie). Et il interroge sur le rêve. Et petit à petit, on se rend compte que c'est le rêve qui domine complètement la personnalité, qu'il n'agit que pour le rêve. Cette domination passe par les rimes par exemple (c'est le double qui donne la rime à respecter, et l'autre doit obéir pour ne pas casser la rime. Pourtant, il finit par la casser, et par vivre réellement).

C'est vrai qu'en y repensant, ca me fait penser au Petit prince, comme tu le dis (livre que j'adore d'ailleurs et que je relis avec autant plus de plaisir que quand j'étais petit  :wub:). Encore que sur le moment, quand j'ai composé, ce me rappelait plus le doube de Nathalie Sarraute dans Enfance. Mais à y repenser, c'est vrai que ca ressemble plus au Petit prince...
[/url]

Ah ah ah I was right !  B)

Vous allez rire mais je n'ai jamais lu le petit prince  :mellow:
On m'en a fait écouter des extraits quand j'étais à l'école maternelle mais sinon rien...

Je me répête, mais j'aime vraiment beaucoup la structure et le concept du dialogue dédoublé un peu décousu. C'est flou et j'aime ça ^^


Quand je parle de fous, je ne parle pas des Solarussiens, je parle de tout le monde, et en particulier des poètes, ce sont eux qui ont les idées les plus folles^^!

Ils aspirent parfois de la drogue, certains les trouvent dépravés... Les poètes sont souvent mal vus, mêmes si c'est moins vrai de nos jours...

Et puis l'être humain est fou : sa bétise l'entraîne presque à détruire toute la vie existante sur sa planète, lui y compris, donc nous n'en réchappons pas nous sommes tous fous, libres à vous d'en penser ce que vous voulez :)

Citation de: Couet le 12 Juin 2007 à 16:26
Vous allez rire mais je n'ai jamais lu le petit prince  :mellow:
On m'en a fait écouter des extraits quand j'étais à l'école maternelle mais sinon rien...

Ah nan Couet, on va pas rire... Par contre, si tu ne remédies pas à ca dans les plus brefs délais, c'est toi qui va pleurer  :ninja:

Enfin, sérieusement, il se lit rapidement (1h - 1h30), et est vraiment...  :wub:
[/url]

Grande nouvelle : tous les poètes qui sont ici peuvent poster leurs poèmes sur http://madsolarus.canalblog.com/

C'est un blog né de ma coopération avec Grevious-Ganon798, il y aura un classement par auteur, et en plus, ce sera plus simple que maintenant où on doit trouver le topic parmis d'autres en cherchant bien dans la bonne section du forum :P

Le blog n'est que provisoire, lorsque j'aurai appris l'html ou lorsque quelqu'un qui sait utiliser ce language m'aura aidé à réaliser ce site, ça fera tout de suite plus professionnel^^!
Couet a déjà proposé son aide, je suis d'accord^^!

Donc : pour vous inscrire, il vous faudra présenter à moi ou à Grevious-Ganon798 ce petit formulaire :


Pseudo :

Ma couleur :

Mes thèmes de prédilection :

Comment et pourquoi j'écris :

Depuis combien de temps j'écris :

Autres détails que j'aimerais dire :


Donc voilà^^!
C'est tout, alors ceux qui sont intéressés, prévenez-nous^^!

Et viendez nombreux les poètes !  :P

Sinon, voici un petit texte que j'ai composé à l'instant.
Il est inférieur à ce que je fais d'habitude (surtout en taille  :rolleyes:), essentiellement parceque ca ne vient pas de moi, mais de la supposition de ce que pourrait ressentir une autre personne :


Pleure pas
Citation
Ne pleure pas
Tu sais, la vie, c'est comme ca...
Y'a des jours,
Où on se rend compte que la vie ne prend pas de détours,
Et le temps
Avance, inexorablement,
Vers un destin, vers cette fin
Que l'on attend, et que l'on craint.
Et il est certains voeux,
Des petits voeux, pas si ambitieux
Que ca,
Mais qui pourtant, ne se réalisent pas.
On y croit,
Pauvres fous que nous sommes, on s'y voit
Déjà,
Là-bas !
Mais pourtant non...
On a tout fait pour, pourtant non !
Jusqu'au dernier moment
On y a cru, on l'a attendu patiemment,
Mais d'un coup, plus rien !
C'est la fin...


Mais non !
Ce n'est qu'un début, voyons !
La liberté reprend ses droits,
La vie suit un nouveau chemin, tu t'y vois ?
Vas-y, elle ne t'attendra pas !
Cours, vole, tu y arriveras !
Adieu,
Le passé est déjà si loin de tes yeux...
Et de nouveau, on croit
Que demain sera mieux, oui, on y croit.
Et de nouveaux voeux se font,
Certains se réaliseront,
D'autres, de nouveau nous décevront
En nous disant... Non !
Et c'est comme ca que la vie continue, elle sait ou elle va,
Seule elle le sait, pourtant, un jour, on y arrivera...
Des voeux qui se réaliseront,
Qui ne nous diront plus jamais non.
Alors ne pleure pas,
La vie c'est comme ca,
Et c'est pas si mal que ca !
Ne le crois-tu pas ?
[/url]

03 Juillet 2007 à 21:28 #1121 Dernière édition: 03 Juillet 2007 à 21:30 par Lord Ganondorf
Vieux poème recyclé mais toujours très actuel. Je l'ai remis à mon goût du jour. ^_^

Les gens

Les gens se plaignent d'être trop laids, trop béants,
Bien trop vides ou encore pas bien entourés.
La vie semble filer devant leurs yeux absents,
Sans émotion, sans vie; ils laissent tout passer.

Les gens vomissent des cris de douleur du cœur
Derrière une façade épaisse, ils font signe.
Ah! ce brouillard n'annonce rien ! Menteur ! Menteur !
Et, peu à peu, entre eux, s'écorche cette ligne.

Les gens demeurent de marbre devant l'espoir.
Impossible de se sortir de cette impasse ?
Là, c'est à eux d'ôter leurs lunettes trop noires :
Ce n'est pas le rose qui leur retire leur grâce.

Les gens enfilent gants et masques en permanence.
Est-ce utile d'essayer de les jeter ?
Qui sait ce qui se cachera sous cette potence ?
Des blessures ensanglantées qu'ils devront soigner...

Les gens se refusent à avoir bien des tords.
Leur plus grand sera bien de ne pas essayer.
Pourtant, c'est là qu'on est rongé par les remords.
Je suis tous ces gens, voici la réalité !

C'est très joli :) Un peu trop philosophique pour moi, mais j'avoue que ce n'est pas mal... ;) Et puis il y a une morale ! (Ca rime héhéhé :P *sort*)

Un petit poème fait ce matin alors que j'étais sur le forum...

Observation,

J'étais là, ce matin devant mon ordinateur,
Quant une tâche fauve attira mon oeil.
Dans le jardin marchant sans peur
Se promenait un joli petit chevreuil.

Dans ma direction, il tourne sa jolie tête,
Ne bougeant plus, je l'admire sans crainte.
Au coin du bois, sa mère le guette
Prête à bondir à la moindre atteinte.

Il frotte sa tête contre le pommier
Aiguisant ainsi ses bois naissants.
Un oiseau s'envole soudain du poirier
La mère appelle son petit, elle a peur.

Il lève sa queue blanche en signe d'alerte
Regarde alentours d'où vient le danger.
Sa mère avance prestement pour le protéger,
Lui donnant de légers petits coups de tête.

Le voilà qui sautille montrant son derrière
Petit mâle, à l'allure déjà si fière,
Rentre dans le bois d'un pas sûr et leste,
Sa mère surveillant le moindre de ses gestes..


Voilà, rien de bien sensationnel, mais cette "visite" m'a inspirée et je tenais à vous faire partager ce moment de pur ravissement...


Joli petit poème. Ceux qui aiment la nature comme moi aimeront certainement :)

En effet, j'aime^^!

Très pur, très clair. Certes, ce n'est pas une oeuvre de grand poète, mais on ressent très bien ce que tu veux faire ressentir, très joli^^!

Tu as vraiment eu un chevreuil dans ton jardin ? Trop bien !!! J'aurai aimé être là pour voir ça ! :)
Ton poème est mignon et raconte très bien ce que tu veux dire :)

Non seulement j'ai un chevreuil qui vient dans mon jardin, mais il y a 2 petits et leur mère qui viennent.. Je n'invente rien... Et à cette époque de l'année on les voit très souvent..... Et avec toujours autant de plaisir....

Si tu veux les voir Mymy, tu sais ce qu'il te reste à faire!.... ;)

On va tous à Pessines cet été \o/

Je vien jamais ici car les poemes c'est pas mon truc, ^^ celà dit, j'aime bien ton poeme moicoucou. ;)

Quand moi je vois un chevreil, ma première réaction c'est: S'il vient vers moi je prend une pierre.  :ninja:

Citation de: Ganondark le 23 Juillet 2007 à 16:06
Je vien jamais ici car les poemes c'est pas mon truc, ^^ celà dit, j'aime bien ton poeme moicoucou. ;)

Quand moi je vois un chevreil, ma première réaction c'est: S'il vient vers moi je prend une pierre.  :ninja:

:blink: Ben pourquoi, c'est gentil un chevreuil!..... Merci pour le compliment... :)

Citation de: Binbin le 23 Juillet 2007 à 16:01
On va tous à Pessines cet été \o/

Tous!... ça va faire du monde!... :D.. faudra un plus grand barbecue!... :lol:

T'en fais pas pour le barbecue, on en a tous un quelque part enfoui en soi  ! (phrase poétique au plus au point :ninja:)

Nan, moi, si je voulais faire un poème sur ce que je voie dans mon jardin, j'aurai le choix : les pissenlits ou les escargots, deux sujets eux aussi très poétiques :lol:

C'est quand même une chance qu'ont très peu de gens de voir des cheuvreils dans leur jardin, c'est l'optimisme de moicoucou qui a dû les attirer :P

Je n'ai pas de jardin mais je veux biendécrire ce qu'on a sous la fenêtre:

Des voitures,des voitures, un voiture cassé, des voitures, des voitures, un oiseaux qui tombe d'un arbre et se fait écraserpar le camion qui transporter une livraison de PS3 pour le magasin de jeux video d'à coté..

Quelle Poésie.

Hop, un peu de remontée de topic, pour une fois que je suis inspirée pour écrire en vers, j'en profite...

Le cœur saigne, la mémoire est morte,
Parmi tous les sentiments peu nous importent.

La tête haute malgré tout,
Nous avançons parmi les fous.
A leurs yeux nous sommes les malades,
Mais ne voient-ils pas qu'on les balade ?

Dans cette vie sans nom,
Ils se traînent comme des moutons.
Et nous pauvres fous,
Voyons ce spectacle sans dessus ni dessous.

Nous sommes le noir,
Ils sont l'espoir.
Ils sont le blanc,
Nous sommes le sang.

Le cerveau pleure, le cœur se tord.
Existe-t-il une issue autre que la mort ?


Magnifique ton poème Couet! Et merci d'avoir remonté ce topic sinon je crois que j'aurais jamais su qu'il existait. :rolleyes:

Bon voilà, un jour j'ai lu un poème et il m'a vraiment inspirée donc j'en ai composé un aussi. (Veuillez prendre note que je ne suis vraiment pas une spécialiste dans ce domaine)

                                                         La Promesse
                                                             
                                                          Il lui a donné
                                                 Un présent qu'elle n'a pu refuser
                                       15 roses regroupées,éparpillées devant sa porte d'entrée
                                                Parmis ce bouquet délaissé
                                                   Une seule était en papier
                                                 Des lettres étaient gravées
                                                 Sur le mot qu'il avait laissé
                                               Malgré la pluie déchainée
                                             Pas une seule n'était effacée
                                                   
                        ''Je promet que je t'aimerai jusqu'à ce que la dernière rose soit fanée''

C'est court mais c'est joli et romantique ^^

Tu n'es peut-être pas une spécialiste mais c'est déjà une performance de pouvoir décrire/écrire des sentiments aussi forts :)


Je suis d'accord avec Couet, ce poème est très beau :)
Cepandant, en tant que fleuriste, je m'interpose :P La phrase qui promet d'aimer jusqu'à ce que la dernière rose soit fanée, bah ça veut dire que l'amour ne durera pas longtemps puisqu'une rose dure environ une semaine tout au plus... (je parle de roses coupées bien entendu). Donc pour moi, c'est un peu dénué de sens ^_^ M'enfin la romantique qui est en moi comprend très bien ce que tu as voulu exprimer ;)


@Couet : Ton poème aussi est joli, mais je sais pas, c'est pas trop ton style... Je sais pas comment expliquer. Il est beau, mais ça fait bizarre venant de toi :P Les autres te vont mieux ;)

Ah bon ?

Ça m'intrigue ça, tiens :P

Qu'est-ce qui ne fait pas "moi" ? Le fait que ça soit un poème en vers ?
Si c'est ça, honnêtement, je n'aime pas trop non plus les poème, c'est pas un secret ^_^
Justement parce que ça manque de spontanéité.

Mais si c'est pas ça, tu pourrais essayer d'expliquer s'il te plaît ? :P


Oui déjà les vers, ça casse un peu car on se sent obligé que ça rime. Mais y'a autre chose, mais je ne saurai comment l'expliquer désolée... :)
Peut-être que ça parle un peu trop de la mort ? En fait, j'en sais rien ^_^

Bon... Tant pis.
Celui-là non plus alors  :unsure:

Je suis toujours assise là où tu m'as plantée,
Le ciel était bleu quand je suis arrivée,
Il est devenu gris sous tes paroles.
Et toi tu t'en fous, t'es  parti comme ça,
T'as  même pas pris de gants pour me le dire.

Mais regarde mes yeux, regarde-les,
Ils pleurent ma haine envers toi.
T'avais pas le droit mais tu l'as fait,
T'avais promis de pas me laisser.

J'erre dans la rue près de là où tu m'as plantée,
La pluie tombe sur mon corps encore endolori.
Tu vois, il est meurtri par tes paroles.
Mais je m'en fous, je vais rester comme ça,
T'as même pas donné d'explications à tout ça.

Mais regarde ma bouche, regarde-la,
Elle hurle ton nom et te blasphème.
T'avais pas le droit mais tu l'as fait,
T'avais promis de pas me laisser.

Je me tiens debout sur le bord de cet immeuble,
Le tonnerre gronde et le ciel se déchire.
Lui aussi est en colère contre tes paroles.
Les gens en bas s'en foutent, c'est comme ça.
Et toi t'es même pas là pour me retenir.


Ah mais si, celui-là te correspond mieux ! :)
C'était ptête les rimes effectivement... :P En tout cas, ce poème est très joli ! Enfin pas dans le même sens dont je défini joli, mais on ressent beaucoup de tristesse, de haine, de colère... Un peu de tout mélangé quand on a pas eu ce qu'on voulait au final ;)
Bref, on le comprend parfaitement !

Aaah tu me rassures :P

Depuis le temps que je le dis que j'aime pas les rimes  :ninja:


Citation de: Mymy le 20 Août 2007 à 20:33
Je suis d'accord avec Couet, ce poème est très beau :)
Cepandant, en tant que fleuriste, je m'interpose :P La phrase qui promet d'aimer jusqu'à ce que la dernière rose soit fanée, bah ça veut dire que l'amour ne durera pas longtemps puisqu'une rose dure environ une semaine tout au plus... (je parle de roses coupées bien entendu). Donc pour moi, c'est un peu dénué de sens ^_^ M'enfin la romantique qui est en moi comprend très bien ce que tu as voulu exprimer ;)

Oui mais Mymy justement:
CitationParmis ce bouquet délaissé
       Une seule était en papier
Donc, l'amour durera longtemps puisque,à ma connaissance, une rose en papier ça ne fane jamais. ^_^

CitationJe promet que je t'aimerai jusqu'à ce que la dernière rose soit fanée
Donc, puisque une des rose du bouquet est en papier et ne finira jamais par fanée, son amour pour elle ne s'éteindra donc jamais.^^

Et sinon Couet, il est très joli ce poème. :)
                                     

Ouah, Licious, je m'avoue vaincue ! :D
M'enfin j'ai pas l'habitude de vendre des fleurs en papier non plus... :P Quoi qu'à notre magasin, ya bien des rose-string... :rolleyes:

Bref, je HS !

05 Septembre 2007 à 10:42 #1144 Dernière édition: 05 Septembre 2007 à 11:06 par Superknight
 :DJ'aurai bien voulu poster un commentaire pour chaque poème mais quand j'a vu qu'il y avait 23 pages, je me suis dégonglé (pchouuuuut).

Je vais donc me contenter de publier ce que j'ai écris.  ^_^ ( tous ces poèmes ont été publiés ailleurs sous mon nom et mon prénom...).

Message à la Reine

Le semi souffle dans ses bras
Je me sentais tel un roi
Et dans le doux frou-frou des draps,
Je ne pouvais penser qu'à ça

Si seul dans ce noir sentinelle
Mon esprit sera éternel
Mort ou vif je suis tel
Un homme déchu de sensations corporelles

J'attends l'instant tant attendu
Et dans ce flot de tissus
La position foetale est alors la bienvenue

Ô douces couleurs obscures
Vous m'avez fait réaliser, quelle sinécure!
Une pensée de bonne augure.

Il n'y a plus de doutes!
C'est la couronne que je veux!







Soleil

Voile, voluptueuse, blonde, Eol.
Les frottements de l'eau sur ton regard frivole
Je t'ai rencontré dans ce cadre ensoleillé.
C'est en cet instant que le vent s'est dévoilé.

Pourquoi se sentir ignoré ?
Ni le rouge, ni son, ni mon cœur
Ne te le feront remarquer...
Quelle douleur !

Mon inaptitude à être ce que l'on attend,
Ma solitude, je suis mécontent
Je suis amoureux, m'entends-tu ?

Ecoulement linéaire du hasard,
Sentiments circulaires, le cœur
Je suis amoureux, me vois-tu ?





Recherche N°1

Lyrisme des muses amusantes
Accorde l'instrument de ta passion.
Tel l'art du « je » sentimental,
Pour moi le « e » est cristal.
Les autres voyelles je m'en moque.




Outils poétiques

Expression de soi
Seule ta personne compte.
Expression du Roi,
Vieillerie poétique... t'en rends-tu compte ?

Homère, l'Iliade et ton odyssée.
Outil sonore à cordes.
Cueille la fleure de ta pensée;
Sent l'attention que les autres t'accordent.

« Lyrisme des muses amusantes
Accorde l'instrument de ta passion.
Tel l'art du jeu sentimental,
Dans une autre langue tu chercheras le wasserfall. »

Joue avec tes notions passées
Grammaire et lyrisme juxtaposé.
Pour moi le « e » est cristal.
Les autres voyelles ça m'est égal.



Ivresse sobre


Sonnerie  dingue et classique,
Donne le diapason de la vie
Esprit défaillant sans défense,
La dondaine à l'église se remplie la panse.

Humour d'ivresse sobre,
L'absinthe rouge diluée en octobre.
La pierre transforme l'or,
Il a décidé qu'on avait tord.

Rimes faciles et outils lyriques,
Rares sont les poètes qui oublient.
Miroir de l'âme, quelle chance ;
La dondaine à l'église est rentrée en transe.






IMAGE

La vidéo sur le tableau,
Tâchons de salir nos vestes.
Avec l'accordéon, joue du piano
Et puisque tu as tout mangé, termine tes restes.

L'éléphant vert, vient de la Terre,
L'éléphant rose, vient de la prose,
L'éléphant piverophile aime les piverts,
Mais voyons ! De quoi je vous cause ?




D'une belle poésie délirante,
D'une Lune de Soleil odorante
D'une douce paupière affriolante,
D'une ombre blanche réfrigérante.







Voici un poème sans nom...


Pulsions libadatoires,
D'un vers j'inhibe ma névrose,
Sur un papier j'étale ma prose.
Ma frustration apparaît dans ce miroir.

Mon « ça » est démoli par le « moi ».
Cependant tous les littéraires vous le diront :
« Je est un autre ».  Alors qui suis-je ?

Un gros pervers en manque de ça.
Un moine incontinent... un protestant ?
La chasteté... je la laisse aux autres.

Ah zut ! J'oubliais...
« Je est un autre ».





NON

Régicide rageant et acide,
Rengaine ton arme et ne soit pas frigide.
La terreur d'un homme trébuchant dans la nuit,
Je suis là, seul, attendant d'autrui.

Qui pro quo cadenassant le cœur.
Quand est-ce que tu me diras ton heure ?
Virtuose du volte-face, tout me tracasse.
Sans mots précis, je ne suis qu'une limace.

La sentence est donnée.
Sous ma cape, à nouveau je dois me cacher.





Retour aux sources ?

Je regarde par la fenêtre la pluie battant le bas sol,
Elle frappe et pousse les feuilles agitées par les vents.
Sont travail alourdissant me donne un raz le bol,
Je m'énerve et parle dans le vent.

Je regarde par la fenêtre ces grosses vagues mortes.
Elles déferlent inlassablement sur le sable et brassent les feuilles mouillées par la pluie précédente.
Par le hublot j'observe ce curieux spectacle sourd, tel un cloporte.
Sans nul doute, les algues orgueilleuses doivent les trouver bien amusantes.

Quant à moi je suis là ; au béaba de toutes choses.
Sur ma petite planète j'observe de ma prose,
Dans l'évidence des sentiments aussi fragiles que de la soie,
Il n'y a plus de doutes : c'est le retour du roi.






Poèsie perdue

Poésie perdue, le potache n'écrit plus.
Pouvoir de la chanson, la musique te donne un surplus.

Les vers reviennent, revendiquent et ravagent.
La poésie n'a plus d'âge.

Les rimes envoûtantes s'accordent et me placent.
Voilà que ma vieille enveloppe n'est plus de glace.


Le monde enfin se reconstitue.


Le Pérou refait chanter ses flûtes.
Ses couleurs chatoyantes et chaudes ne sont plus hirsutes.
La direction du bras est magnifique et belle,
Balance et tragédie s'exécutent sous l'ombrelle.

La pièce est commencée, l'abîme d'un mélange insensé.
Dans mes yeux naissent la représentation cette chose.
Pourtant le ballet classique surprend et détonne.
Le protagoniste* est mort, tout le petit monde sort.





EUROPA

Cyanure sensationnel sans goût,
Nature archi belle, ça me rend fou.

Morale et raison d'un trait s'opposent.
Tant de tout de pourquoi des choses.

Le caducée attaque de son venin.
Sans plus douter, tu as le béguin.

Elargissement longitudinal des choses,
Le tout se langui dans une formidable nécrose.

Vers final virevoltant sans voir
Où il va. Il ne cesse d'y croire.




MESSAGE A LA REINE 2 (poème ayant participé au concours "Poèsie en Liberté")

Flûte chantante des saisons chatoyantes,
Attire la raison de cette belle enivrante.
Et son parfum et sa douceur paradoxale,
Ô ! Sans tarder font de moi son féal !

Plume à corde d'argent sonore,
Laisse donc découvrir ton corps,
Bonheur belliqueux et basique,
Partageons un moment cet instant magique.

Union unitaire de deux humains en âge,
Il sera pourtant temps un jour de tourner la page.




Là-bas

Magie de tes légendes tragiques !
Ton amour culturel m'a percé dès mon plus jeune âge.
Et Atahualpa perdure de ses citées d'or introuvables.
Garde bien ton secret tel la poèsie nouvelle.

Car si le parfum zapothèque envivrant d'orage détonne,
Sans se désopiler la magie astèque couvre de miel ta soufrance.
Pouvoir incas mélodieux sans anarchie de pomme,
Le fruit des couleurs offre une magestueuse clairvoyance.





Shakabam

Complications complexes de choses choquantes,
Le brouillard noir d'un amour, d'un amour
Batterie marine à tambours de roches tombantes,
J'ai envie de partir loin... allons à Singapour.

Mensonges et vérité entremêlée achevés.
Mal de crâne rouge et vert lance pourpre.
A couteaux tirés, mon cœur délogé,
Complication complexe des choses,
Complication complexe des choses...





D'où ça vient ?

Influences poétiques fluctueuses.
Les poèmes de mon enfance sérieuse.
La classe aux odeurs de craie et aux guêpes écrasées
A laissé place à la colombe de métal à raconter.

Ainsi les vers s'enchaînent, s'entrecroisent et se marient.
D'une poésie vague classique naît une nouvelle musique.
Mon but n'est pas de défendre la langue de la patrie,
Mais bien de donner à vos oreilles une sensation féerique






El Condor pasa


Voyage lointain d'une écume ancestrale,
Sous la nuit étoilée se réveil mon caractère tribal.
Allons, allez, va... allons vers l'arbre géant et exotique,
Trouvons le seuil d'une dimension féérique.

Par delà les brumes le condore vole.
Par le rythme des ailes, le tempo s'affole,
La flamenco lent soulève alors les robes,
C'est le vent, ce coupable qui se dérobe.




Et enfin le dernier, écris il y a quelques jours alors que j'avais rien écris depuis un an!


Distance


Comme une danse de Rock'n'roll sur 136 kilomètres,
Je courre essoufflé à force de faire tournoyer cette valse affolante.
La mesure des pas saccade et recadre la longueur des mètres,
Tourne, tourne sans fatigue apparente.

Ce n'est pas parce que tu es loin que la musique s'arrête,
Le cœur palpite, la danse infernale n'est pas finie,
Tourne, tourne puisque c'est la fête,
Après minuit, le gospel aura repris.

Le bitume bâtard qui nous sépare ne m'éloignera pas,
Les collines, les prairies, les montagnes ne comptent pas.
La mesure guide pas à pas mes passes sur la pulsation.
Lance le compte à rebours d'une arrivée sur le talon !




Voilà! Comme quoi on peut aimer les séries TV américaines et écrire des poèmes!  :lol:
Je ne cache pas mes grosses influences qui sont surtout Arthur Rimbaud et Pablo Nerruda. J'adore leur style!


Merci!
A Bientôt! Bon surf!





<center>


</center>

Arthur Rimbaud?....... C'est mon poète de prédilection.... J'ai une superbe lithographie de lui dans mon salon d'ailleurs!... ^_^ avec le poème "l'Eternité"... Bref... On sent bien dans tes poèmes ta source d'inspîration.. Et je ne peux que t'en féliciter... Ils sont rès beaux, chacun différemment et à leur manière mais j'aime ton style....

Ton "Message à la Reine" est très beau... "Recherche n°1" est comment dire?... "Amusant..."

Je ne vais pas tous les commenter, mais tes poèmes sont gais, frais et "sans complexe" (pardonne-moi cette expression).... Tu me donnes l'impression d'écrire comme tu penses et d'écrire, comme ça, pour le plaisir, non pas pour "faire des vers"... J'aime ça!... Je me trompe peut-être mais c'est réellement l'impression que me donne ta poésie...

Ne te gêne pas pour en mettre d'autres, je les lirais avec beaucoup de plaisir... ;)

Je trouve ces poèmes excellents, juste le plaisir du vers dont le sens est corrompu...


And the Legend Ends...

"Un plaisir ancestral de ces vers inouïs,
Et de la lune pâle, et conques dans les râles...
Sans immature pensée qui trop est réfléchie"

C'est vrai que ça fait du bien d'écrire comme ça des fois :linkXD:

Sérieusement, je dois dire que j'adire ce style qui change radicalement de ce que l'on trouve habituellement sur ce forum, encore bravo, et si tu veux : www.madsolarus.canalblog.com  :ninja:

Super les poèmes, c'est un style particulier qui est loin de me déplaire!

Voici un petit poème qui vient de me "couler" de la tête...

Une goutte

Une goutte de toi,
Une goutte de soi,
De sang qui coule,
De larmes qui croulent.

Et une de plus,
Et une de moins,
D'un temps elle fut,
D'un autre elle rejoint.

Une flaque,
Une rivière,
Un lac,
Une mer.

Mer de souffrance,
Mer d'enfance,
Une fois volée,
Une autre envolée.

Composé ici même dans la boîte de réponse!

06 Septembre 2007 à 12:36 #1148 Dernière édition: 06 Septembre 2007 à 12:39 par Superknight
Merci pour vos commentaires, ils m'ont fit très plaisir! :mrgreen:

Je sais pas si je pourrais en reposter des nouveaux car je suis pas trop inspiré en ce moment et j'ai pas de sonorités interressantes qui me viennent en tête.

Sinon bravo pour vos composition également. Comme j'ai déjà dit à Medulla, ce n'est pas ce que j'écrirais, mais j'aime bien!  ^_^

Bon surf à vous!



Suite au canablog, voici ma présentation...




Mes thèmes de prédilection : La musique, l'amour, le mouvement, les sens.

Comment et pourquoi j'écris : J'écris souvent en écoutant de la musique, mais pas toujours. Je recherche un texte fluide ayant un minimum de sens en mettant parfois des enchainements inatendus mais agréables à entendre.

Depuis combien de temps j'écris : J'écris depuis que je suis en 1ère... depuis 2005 en gros...

<center>


</center>


     "Idées Noires"

Perle de sang
Larme de pluie
La vie ressent
Comme une envie

Habits de deuil
Bientôt l'oubli
Et sur le seuil
Déjà l'ennui

Un jour blafard
Un matin gris
Dans ce brouillard
Quitte la vie