Rougelame, ou le livre du quatrième prophète / Mon livre de fantasy

[Grevious-ganon798]

Cela fait maintenant quelques... années  que je fais murir en mon esprit l'idée d'écrire un livre de fantasy, et, après de nombreuses tentatives, j'en suis enfin arrivé au plan final de mon livre.
Donc, pour résumer, l'histoire de Rougelame se déroule dans un monde médiéval-fantastique nommé Tolonque.
En l'an 1496 de l'Ancien Age, Tolonque est en proie à la guerre : Ark-than, Dieu de la Mort et des Ombres, et son fidèle disciple Nei-than, Dieu du Chaos, répandent leurs innombrables créatures sur les Peuples Libres de Tolonque, semant partout sur leur passage destruction et cruauté. Déjà, la citée sacrée de Mellinale est tombée, et le lieu le plus sacré qui soit, le Val d'Eskendir, a été profané par le souffle mauvais de Nei-than. Et, alors que les peuples tombent un à un face à ces adversaires sans pitié, le Nouvel Empire, garant de la paix sur Tolonque depuis sa fondation 500 ans auparavant, refuse obstinément d'agir.
Mais, dans ce chaos, quelques héros osent se lever parmi les hommes. C'est ainsi qu'Hollnans, un ancien prince Lucis que la guerre a privé de son domaine, voit Vareth, son ancien ami d'infortune, un jeune humain timide et peureux, entamer le long périple qui fera de lui le Rougelame, l'élu censé sauver le monde. Triomphera-t-il du mal ? Vaincra-t-il ces dieux perfides qui osent se proclamer maîtres du monde ? Ce sont les questions que se posent Mérénice, la soeur d'Hollnans, et fidèle valet Telnes, alors que, bloqués au plus profond des abysses de la terre, l'espoir est la seule chose qu'il leur reste de leur ancienne vie.

Donc, comme vous pouvez le voir, ce roman suivra 2 histoires en parrallèle : celle d'Hollnans, qui accompagnera Vareth, ou plutôt le Rougelame, dans sa croisade contre le mal, et celle de Telnes et Mérénice, qui découvriront, dans les profondes galleries qui parcourent les abysses de Tolonque, des secrets enfouis depuis des temps immémorables, et un peuple dont l'existence avait été cachée au yeux de tous, ou dumoins de presque tous...


Voilà pour ce qui est de l'histoire, si vous êtes sages, je vous posterais un chapitre 

Maintenant, à vous de me dire ce que vous en pensez, et de donner vos critiques... constructives 

[Geomaster]

Le problème, c'est que tu nous files une sorte de quatrième de couverture et du coup, on a l'impression d'avoir une sorte de Seigneur des Anneaux pas très original Enfin moi, c'est le sentiment que j'ai, un grand méchant, une citée sacrée, un peuple qui refuse d'agir et quelques héros qui se lèvent dont un prince qui a perdu son royaume et qui le retrouvera sans doute un jour (Aragorn).

[Seb le grand]

L'ennui Geo c'est que depuis Tolkien rares sont les auteurs, amateurs ou professionnels, à fournir un travail original et de qualité.

Cela dit, bon courage pour la suite Gégé798.

[Gobbi]

Moi j'ai lu le premier jet de 80 pages (à la base un peu à reculons je l'avoue) et je dois admettre que pour quelqu'un comme moi n'aimant guère la fantasy en littérature j'ai trouvé ça passionant.
Nab' l'a fait lire à son prof de français (un type exceptionnel pour un prof  : amateur de MMORPG, de jeux de rôle (il dirige le club de Jeux de Rôle du lycée) et de tout ce qui à trait à la fantasy) qui lui aussi a beaucoup apprécié en pointant néanmoins du doigts certaines incohérances et choses peur originales que Nab' est entrain de corriger.
Moi j'y crois.

[Seb le grand]

D'un autre côté, part pas en couille comme les scénarios de la Fantasie Finale, avec des elfes fétichistes, des nains qui se travestissent, un gentil méchant qui porte des strings, etc 

[Gobbi]

D'un autre côté, part pas en couille comme les scénarios de la Fantasie Finale, avec des elfes fétichistes, des nains qui se travestissent, un gentil méchant qui porte des strings, etc 

Mais... mais... tais toi tu as lu le livre ou quoi ? Tu es entrain de dévoiler toute sa passionnante trame.

[Seb le grand]

D'un autre côté, part pas en couille comme les scénarios de la Fantasie Finale, avec des elfes fétichistes, des nains qui se travestissent, un gentil méchant qui porte des strings, etc 

Mais... mais... tais toi tu as lu le livre ou quoi ? Tu es entrain de dévoiler toute sa passionnante trame.

C'est vrai qu'elle est passionnante. Qui aurait crû que Ark-Than se serait fait saudomisé pendant son sommeil par Orgodemir, le nain travelo à la zgueg de black ?

[minishlink]

Lol, Gégé798 s'absente un peu et quand il revient c'est un dieu du roman !
Franchement bonne chance, moi à un moment j'ai éssayé d'écrire un livre pendant 2 ans : j'y arrivais pas !

Je veux le livre entier !!!

[Grevious-ganon798]

Loool, Minishlink ^^ On est les deux dieux du forum ^^ Sinon, si c'est un livre de fantasy ou de SF que tu écris, je te conseille un bouquin, d'Orson Scott Card : "Comment écrire de la SF ou de la Fantasy". Il m'a énormément aidé ^^

Bon, plus sérieusement, voici quelques précisions :
Déjà, oubliez les elfes, nains, dragons, et autres... La plupart des créatures et races qui apparaissent dans l'histoire sont inventée par moi-même ou inspirées de créatures plutôt rares dans le domaine de la Fantasy (bon, excusez-moi pour les Pégases et les Wyverns, mais là, j'ai pas pu m'empêcher...). Mais vous aurez droit à certaines autres créatures rares dans le domaine, comme les balaines (qui tiendront un rôle important, si si, je vous l'assure ^^), les Formoriens (ceux qui connaissent lèvent la main ^^)...

Et voici le premier chapitre ^^ :

Chapitre I : Rencontre nocturne

"Mérénice ! Mérénice !"
   Elle ne répondait pas. Où pouvait-elle bien être ? Il faisait trop sombre : de lourds nuages cachaient la lueur de la lune et des étoiles, puis, de toute façon, même en plein jour, il était presque impossible d'entrevoir la moindre chose à travers cette épaisse forêt constamment embrumée. Il faisait frais, presque froid : c'était l'automne. Vareth sentait ses pieds s'enfoncer lentement dans cette boue, mélange de terre humide et de feuilles en décomposition.
"Mérénice ! Où es-tu ?"
   Toujours rien. Lui était-il arrivé quelque chose de grave ? Elle paraissait si fragile ces derniers temps… Elle avait pâli, et semblait même avoir du mal à marcher. S'il lui arrivait quelque chose, Vareth ne se le pardonnerait jamais… Certes, c'était elle qui avait eu l'idée de ce rendez-vous nocturne, mais tout de même, vu son état, il aurait dû l'en dissuader. Après tout, la veille, il avait bien réussi à se faufiler jusqu'à sa tente sans se faire remarquer, non ? Mais il ne pouvait rien lui refuser : elle était si belle, si douce…
"Mérénice ! Mérénice !"
   Que faisait-il ici ? Il était si tard, et il avait besoin de repos : c'était la veille d'un jour de batailles, un jour de sang, d'épreuves et de larmes… ou de joie. Tout allait dépendre de l'issue du combat du lendemain. Vareth fit un rapide décompte : lui, ses trois frères… Ils étaient déjà quatre. Mérénice avait promis d'amener une dizaine des siens… Quatorze… Face à cela, combien d'ennemis ? Cinq ? Dix ? Cent ? Mille ? Plus ? Vareth n'en avait absolument pas la moindre idée. Certes, il connaissait la bravoure au combat de ses frères… Nul n'avait jamais vaincu Durlon Fièrehache en duel… Mais en face, qui étaient-ils ? Vareth ne connaissait pas ceux qu'il allait combattre. Il ne savait même pas à quoi ils ressemblaient. On disait qu'ils étaient tels des cadavres ambulants, que leur peau tombait en lambeaux alors qu'ils marchaient, et que, face à eux, les plus braves ne comptaient pas plus que des enfants. D'où pouvaient être issus de tels êtres ? Selon Radatt Barbefer, c'était Ark-than en personne qui les avait créés… Ark-than, le dieu de la mort et des ombres…. On dit que ses pouvoirs sont tels qu'il peut ranimer les cadavres, et en faire ses esclaves… C'est sûr, ces monstres sont les corps de tous les soldats qu'a emporté cette guerre, ramenés à la vie par Ark-than. Un instant, Vareth s'imagina combattre ses propres parents, ses amis, et tous ceux qu'il n'avait su défendre. Non ! Il ne fallait jamais penser à la mort la veille d'un combat ! C'était de mauvais augure !
"Vareth ? Es-tu là ?
-Mérénice ? Mérénice ! Où es-tu ?"
   Elle était là ! Enfin ! Maintenant, si le c½ur de Vareth battait encore la chamade, ce n'était plus à cause de la peur… Elle était là ! Juste en face de lui ! La nuit semblait moins sombre maintenant. Etait-ce seulement une impression ? Non, elle rayonnait réellement à travers cette brume.
"Mérénice ! Où étais-tu ? Ça fait des heures que je te cherche ! Mais que dis-je ? Dans l'état où tu es, je ne devrais pas te faire de reproches… Mais j'étais si inquiet !
-Désolée d'avoir tardé. J'étais retenue au camp. J'ai du attendre que tous dorment pour pouvoir sortir sans me faire remarquer.
-Non, tu n'as pas à t'excuser. Je n'aurais pas dû accepter de te rencontrer en de telles conditions. Tu es si faible… J'aurais du venir moi-même au camp. Excuse-moi de t'avoir fait sortir dans l'état dans lequel tu es…"
   Un instant, Mérénice demeura silencieuse. Vareth observa une fois de plus sa beauté. De son père, un Lucis, elle tenait sa peau, très claire, et que la maladie rendait encore plus blanche… C'était aussi de lui que lui venaient ses yeux bleus si profonds, les nombreuses mèches blondes qui parsemaient sa longue chevelure brune, et ses traits si fins. De sa mère, une Merens, elle avait hérité d'une voix aussi douce que le chant du vent printanier dans les branches, mais aussi d'une grande force intérieur, qui malheureusement semblait s'être quelque peu dissipée ces dernier temps. La maladie rongeait Mérénice : elle semblait avoir maigri, des cernes commençaient à se dessiner sous ses yeux, qui avaient perdu beaucoup de leur éclat.
"Tu es sûre que tout va bien ?
-Ne t'en fais pas pour moi, Vareth. Ma santé n'est pas ce qu'il y a de plus important…
-Si au moins tu voulais nous dire ce dont tu souffrais, peut-être pourrions-nous te trouver un remède !
-Vareth, nous ne devons pas perdre de temps… Chaque jour qui passe voit la puissance de l'ennemi se faire plus grande. La situation est grave, nous ne pouvons gâcher nos efforts à rechercher un remède qui n'aurait certainement pas le moindre effet sur la maladie dont je souffre. Nous devons agir, et vite ! En ces mines se cachent les pires êtres qui n'aient jamais été sur Tolonque… Ces créatures portent en elles toute la souffrance que peut imaginer l'esprit perfide de leur créateur… Si nous ne les arrêtons pas maintenant, si jamais elles s'échappent des profonds cachots où elles sont nées, alors tout espoir de gagner cette guerre sera réduit à néant. Vareth, demain, nous devrons donner absolument tout ce que nous avons, nous devrons vaincre !
-Quoi ? Tu comptes combattre demain ?
-Vareth, c'est la guerre… Tous ceux en état de combattre doivent prendre les armes…
-Mais, justement, tu n'es pas en état de combattre !
-Vareth… s'il te plaît, ne rend pas les choses plus dures qu'elles ne le sont déjà. Je dois combattre, c'est mon rôle en tant que Gardienne de la Tour de représenter les Lucis sur Tolonque. C'est mon rôle, Vareth, je dois absolument protéger ces terres, au prix de ma vie s'il le faut !"
   Alors qu'elle prononçait ces mots, courbant la tête sous le poids des sacrifices qu'ils représentaient, Vareth vit briller sur sa joue une petite étoile, un éclat de lumière qui lentement parcourait ce si beau visage. Il essuya de son pouce cette larme, puis posant sa main sur l'épaule de Mérénice, il murmura :
"Mérénice, s'il te plaît, ne fais pas de bêtises… Tu sais bien que…"
   Mérénice releva la tête, puis, regardant Vareth dans les yeux, lui répondit :
"Vareth, il est tard… Nous devrions rentrer maintenant. Demain sera une rude journée, et je ne sais même pas combien de temps durera le combat… Rentre chez toi, pour ce soir, rejoins ceux qui t'aiment… Rejoins ta famille. Ce sera peut-être la dernière fois que tu verras ton père et tes frères…
-Mais, tu sais bien que tu es la seule qui me reste de… d'avant… J'ai beau aimer ma nouvelle famille, personne ne compte plus pour moi que toi !
-Ne reparlons pas de ça maintenant ! Ces temps, ces sentiments sont oubliés, c'est le passé ! Nous avons une famille maintenant… Tu as trouvé un père, des frères… J'ai retrouvé mon frère, moi aussi, et j'ai aussi retrouvé cette tâche que le destin m'a assigné, et que je ne dois plus abandonner maintenant. Vareth, aujourd'hui, nous avons une raison de combattre. Rappelle-toi tout ce qui nous est arrivé ces cinq dernières années ! Voudrais-tu abandonner cela, et replonger dans tes douloureux souvenirs ? Nous avions promis de ne plus en parler ! Mais il faut rentrer maintenant… A demain…"
   Elle fit quelques pas en arrière, se retourna, et disparut dans la nuit aussi rapidement qu'elle était arrivée. Vareth resta un instant immobile, cherchant des yeux la lointaine silhouette de Mérénice. Mais celle-ci avait disparu, noyée dans cet insondable abysse d'ombre.

[Eidarloy]

Tiens, t'as fini par le poster sur Zelda Solarus - Forums ?
Héhé, toujours aussi imaginatif à ce que je vois mon p'tit dark
Ben...bonne chance pour la suite =)

[leboss]

C'est sympathique. J'aime bien vivement la suite mêmes si ca me fait penser aux seigneurs des anneaux.

[Gobbi]

C'est sympathique. J'aime bien vivement la suite mêmes si ca me fait penser aux seigneurs des anneaux.

Mince on m'avait pas prévenu que maintenant ils étaient plusieurs.

[Grevious-ganon798]

Bon, voici un up massif : La description des races peuplant Tolonque !


Voici la liste des races dites "Mortelles", par opposition aux Dieux et aux animaux.

Les quatre races fondatrices : ces quatre races sont considérées comme les plus vieilles de Tolonque. A chacune d'elle est associé un des quatre éléments fondateurs.

Humains (feu). Les Humains sont la race la plus ancienne, et la plus nombreuse de Tolonque. Ils ont colonisé toute la partie méridionale de l'île, et y ont fondé diverses nations (Nouvel Empire / Confédération Gaelline / Royaumes de Nautayelle et d'Ifinn), mais on en trouve aussi de nombreux qui mènent une vie nomade dans les Grandes Plaines, ou qui se sont tournés vers le mal.

Merens (eau). Les Merens sont certainement la race la plus mystérieuse de Tolonque. Ont dit qu'ils aiment prendre la forme de géants lorsqu'ils parcourent les terres émergées, à l'image des immenses tours de glace que forme leur unique citée sur Tolonque : Trarn Leibos. La plupart des Merens ont élu domicile au fond des mers, où ils prennent la forme d'animaux appelé baleines.

Fo-rins (terre). Les Fo-rins sont de petits êtres facécieux et insaisissables, qui peuplent un endroit nommé "La vallée", dont la position incertaine, mais qui est connue pour être certainement l'un des plus beaux endroits sur Tolonque. 

Pégases / Wyverns (air). Ces deux races partagent le pouvoir de l'air. Longtemps considérés comme des animaux, ce n'est que "récemment" qu'ils ont reçu les honneurs qui leurs sont dus. Les Wyverns se sont alliés aux hommes du Nouvel Empire, lui apportant sa puissance, alors que les Pégases préfèrent conserver leur liberté, ne s'alliant que rarement avec les Nalars.


Les races secondaires : ces races, plus récentes, sont associées aux éléments secondaires, c'est à dire ceux qui sont soit du côté de la vie, soit du côté de la mort. Ainsi, tous les membres de ces races, en fonction de leur élément, sont soit bons, soit mauvais...

Takrans (mort). Imposants, la peau grise, le regard profondément mauvais, la bouche ouvrant sur des crocs acérés qui prennent racine dans des gencives rouges sang... Les Takrans sont devenus une légende vivante pour leur cruauté au combat, et pour le plaisir qu'ils ressentent en faisant souffrir le moindre être vivant qui passe à la portée de leurs impitoyables griffes.

Gardiens (ordre). Les Gardiens sont très proches des humains (même physique, même espérance de vie...), outre le fait qu'ils sont un peu plus grands et plus forts, et qu'ils sont capables de parler à absolument tous les êtres vivants de Tolonque. Ils  ont fondé la citée de Mellinale, ville d'art et de magie, et carrefour de civilisations.

Dalkirs (chaos). Les Dalkirs sont des êtres mi-hommes, mi-bêtes, sans foi ni loi, barbares recherchant seulement l'ivresse des combats. Ces êtres sont crains dans tout Tolonque, même par leurs propres chefs... On dit qu'en dehors de Nei-than en personne, nul n'est capable de faire combattre une armée de Dalkirs sous un unique étendart.

Lucis (lumière). Les Lucis sont aussi une race dérivée des Humains. Blonds, très blonds, les yeux bleus, les Lucis sont aussi très souvent considérés comme bien plus beaux, et plus portés sur les arts que les Humains. Malheureusement, ils sont de constitution fragile, bien plus vulnérables que les autres mortels aux maladies et au temps qui passe. La plupart des Lucis vivent en une terre nommée Karas, située bien au dessus de Tolonque, et reliée à celle-ci par l'immense palais de la Tour.

Nalars (bois). Les Nalars sont des êtres peuplant les profondes forêts septentrionnales de Tolonque, prenant la forme d'arbres. Très proches de l'élément du vent, certains d'entre eux se sont installés sur les Grandes plaines, prenant des formes humaines, mais profitant tout de même d'une espérance de vie avoisinant les 1500 ans. Les Nalars sont aussi les seuls êtres capables de dompter des Pégases (la déesse du vent, Branisia, est une Nalar).

Deretis (métal). Etres dérivés des Humains, dôtés d'un coeur de métal les rendant insensibles à la pitié, à la générosité et à tant d'autres sentiments qui auraient pu les faire pencher vers le bien. Mais leur coeur est si solide qu'il n'a pas été corrompu par le mal. Finalement, la seule chose qui intéresse les Deretis est l'or, l'appât du gain, et, talentueux forgerons, ils se sont vite alliés au Nouvel Empire.

Créatures des ombres : Ces immondes êtres auraient du hériter du pouvoir des Ombres, mais nul ne sait pourquoi Nei-than a échoué dans sa tâche afin de créer les combattants parfaits qui devaient servir ses sombres plans de conquête. Quoiqu'il en soit, les créatures des ombres, cadavres pourrissant animés par un sombre pouvoir, sont assez redoutables pour mettre à bas les plus braves guerriers.

[Noxneo]

Sympathique, mais on reste dans la fantasy classique post Tolkienne.

Un petit peu de steampunk rendra l'ensemble bien plus joyeux ^^

[Link 57]

Bonne chance pour ton "livre" de fantasy, c'est plutôt pas mal pour le moment.

Continue. 

[Grevious-ganon798]

Un petit peu de steampunk rendra l'ensemble bien plus joyeux ^^

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Pour le moment, je suis en train de créer les royaumes et les 7 Grandes villes de Tolonque. Pour les royaumes, je pense poster cet aprèm, pour les villes, peut-être un peu plus tard.

[Noxneo]

Quand on parle de steampumk em fantasy, c'est que l'on inclue une revolution industrielle avec tout ce qui en decoule (par exemple dans le jeu de role Arcanum).

Moi, j'adore ^^

Bref, tu pourrais exploiter cela avec tes Deretis.

[Grevious-ganon798]

Ah, je vois ^^
Le blème, c'est que dans l'histoire, il ne reste plus que 4 Deretis vivants, et 3 d'entre eux crèvent à la fin du chapitre 3...

Sinon, voici, comme promis, la description des nations de Tolonque :

Le Nouvel empire (anciennement Empire Tresvin) : Cet empire est, sans conteste, la plus grande puissance de Tolonque. Créé par les Humains, il est, grâce aux Wyverns, le garant de la paix sur Tolonque, et lutte contre les Takrans et les Dalkirs. Sa capitale est Vérisal, la citée aux mille arènes, une des 7 grandes citées de Tolonque. La dynastie impériale du Nouvel Empire descent directement d'Ynnas, dit le Karali, qui a, en l'an 1000 de l'Ancien Age, mené la Seconde croisade contre Ark-than, le dieu de la Mort, du Chaos, et de l'Ombre.

La Confédération Gaelline : Il ne s'agit pas d'un pays à proprement parler, mais plutôt d'une mosaïque de petites principautés et de républiques, alliées dans un but essentiellement mercantile. La capitale de la Confédération Gaelline est Ramiere, la plus importante et la plus peuplée des 7 grandes villes de Tolonque. La confédération est dirigée par le conseil des Doyens, réunissant les plus sages des chefs des petites nations la composant.

Tervithal : En ce royaume se côtoient Pégases et Nalars. Ceux-ci, partant des innombrables écuries de Vethin (encore une des 7 grandes cités ^^), patrouillent à l'orées des Bois de l'Ombre, afin de surveiller les éventuelles activités des Takrans vivant plus au nord.

Nautayelle : La théocratie de Nautayelle est un haut-lieu de pélerinage, depuis que Ryan, dieu du feu, et Laryana, la Prophètesse, s'y sont unis pour débuter la Première croisade contre Ark-than. C'est aussi là-bas que se trouvent les Académies, haut-lieu d'éducation de tous les prêtres élémentalistes.

Ifinn : Autrefois, Ifinn était un petit royaume d'humains, mais, peu avant le début de l'Ancien Age, il fut envahi par les forces d'Ark-than. Tous les habitants de ce royaume furent tués, puis devinrent des Lucis. Après la Première Croisade, Ifinn devint un lieu de pélerinage, car c'était là qu'avaient vu le jour les formes incarnées de Miron, dieu de la lumière, et de Ryan, dieu du feu.

Monts de métal méridionaux : Ces montagnes, tirant leur nom de l'importante quantité de minerais qu'on y trouve, sont le domaine des Deretis. Ceux-ci ont creusé de profondes galeries dans le roc, mais leur principale demeure est la citée de la Pointe d'Or, taillée au flanc même des immenses montagnes.

Ristitl : Terres désolées, où Ark-than a élu domicile. La citée de Mrakft, lieu peuplé de Takrans, de Dalkirs, et d'autres mortels ou animaux fidèles aux forces du mal, est considérée, pour sa réputation, comme l'une des 7 grandes citées de Tolonque.

Tetseril (anc. Ithin) : Royaume frère d'Ifinn, Ithin était autrefois connu pour ses vertes collines, où la vie était simple et heureuse. Mais Ark-than envahit ces terres il y a bien longtemps, et les offrit comme fief à Nei-than, le plus fidèle de ses serviteurs. En l'an 453 de l'Ancien Age, Nei-than, décidant d'aggrandir son fief, envahit le Bois aux Licornes, lieu où vivaient les Grands Nalars, souvent considéré comme le plus raffiné et le plus beau des peuples ayant jamais existé. La majeure partie de la population de Tetseril est composée de Dalkirs et d'Humains corrompus, et leur capitale est Kinaral, le sombre palais de Nei-than.

Karas : Cette terre de magie lévite bien au dessus des nuages, si proche du Soleil que seuls les Lucis peuvent survivre par de telles conditions de température et de luminosité. On dit aussi qu'en ce lieu sont conçues de nombreuses gemmes. Les Lucis sont libres de quitter Karas s'ils le désirent, mais ne peuvent y revenir.


En rédaction : Les 7 grandes cités de Tolonque / Le Panthéon de Tolonque

[Noxneo]

C'est une tres bonne idee de detailler le monde et les races.
Cependant, je pense que tu devrais le garder pour toi afin de ne pas trop spoiler (bien qu'ici ca reste raisonnable)

[Grevious-ganon798]

Ne t'inquiète pas, je fait bien attention à ne pas spoiler l'histoire... Comment ? Ben j'ai créé ce monde avant d'avoir choisi quelle serait l'histoire de mon livre 
Enfin, plus précisément, au début, mon livre devait porter sur la Seconde croisade, mais j'ai finalement décidé de faire une autre histoire se déroulant 500 ans plus tard...

[Grevious-ganon798]

Premièrement, je suis désolé de double-poster, mais bon, une nouvelle postée sur ce genre de topic est un fait assez important pour le remonter, non ? 



Donc, voilà, il est 3 heures du mat', et je m'emm*****... Tout à coup, j'entends une chanson : Pumpkin Hill (tirée du niveau qui porte le même nom dans Sonic Adventure 2  )... Et une idée de nouvelle me vient à l'esprit... A vous de lire ^^ (P.S. : il s'agit d'un premier jet, qui sera amélioré par la suite) :

Mort de métal


"Nous n'allons pas nous laisser effrayer par des contes ! Aywa, ne me dis pas que tu crois à l'existence de ces fantômes ? Cela fait déjà plusieurs années que nous vivons ici, et nous allons bien, pas vrai, Aywa ? Aywa ? Aywa ! Où est-elle encore passée ? Aywa, reviens ! Arrête de jouer !"
Freylna, de ses petits yeux nerveux, scruta le ciel avec obstination, cherchant à y voir une trace de son Pégase. Rien - rien d'autre que les branches mortes et ce satané brouillard, qui s'obstinait à cacher tout, absolument tout... Un Merens aurait pu passer juste là, de l'autre côté de la rivière, Freylna ne l'aurait pas apperçu... Peut-être y'en avait-il un !
"Les Merens ne passent jamais par là ! On est bien trop au nord, et trop à l'ouest aussi ! Mais qui sait... Aywa, je vais boire à la rivière ! Ne bouge pas, je reviens !"
Freylna s'approcha à pas de loups de la rivière. Quelqu'un avait construit un petit quai ici.
"Les Merens ne construisent pas de quais... Ils ne construisent rien !"
Une forme s'approchait lentement, portée par le courant.
"Aywa ! Puisque je te dis que les Merens ne vont jamais sur les rivières ! Ils ont toute la mer à eux seuls, alors pourquoi s'embêteraient-ils des rivières ? Peut-être les fleuves, et encore... De toute façon, ils sont trop gros pour nager dans cette rivière ! Tiens, regarde Aywa ! Tu ne reconnais pas que c'est une barque ? Si si, regarde bien ! Elle s'approche. Je suis sûre que je pourrais l'attraper en tendant le bras... Voilà ! Hé ! Il y a quelqu'un dedans ! Aywa ! Viens voir ! Il y a une fille là-dedans..."
Ce n'était pas une Merens. Ni une Nalar... Freylna aurait aimé que ce soit une Nalar dans cette barque, elle aurait pu lui présenter Aywa... Mais qu'est-ce que c'était, au fait ? Ce devait être une Humaine... Ce sont les seuls à avoir les cheveux blancs. Les vieux Humains ont les cheveux blancs. Mais elle n'était pas vieille, elle semblait même plutôt jeune.
"Arrête de m'embêter avec ces détails inutiles ! Tu n'aimes pas les Merens, pour toi, je les déteste maintenant ! Mais tu vois bien que ce n'est ni une Merens, ni une Takran, ni une Dalkir ! Donc ce n'est pas une ennemie ! Prenons-la avec nous, et attendons qu'elle se réveille, on verra bien ce qu'elle a a nous dire. Et puis, regarde comme elle est maigre, elle ne peut rien contre nous... Et rappelle-toi que nous sommes deux, et elle est seule !" Freylna souleva d'un seul bras le corps fluet de la jeune fille, puis, la calant fermement sur son épaule, se dirigea vers sa maison. Elle eut certes un peu de mal pour descendre la longue échelle qui menait à sa chambre, mais elle parvint à arriver jusqu'au lit tant bien que mal. Là, elle posa avec délicatesse le corps inconscient de la jeune fille, et s'assit, attendant son réveil.

Voilà, la suite la prochaine fois ^^
(Vous comprendrez pourquoi j'ai choisi de couper précisément à cet endroit ^^)

[Noxneo]

Quelques fautes de langage, par exemple:

deux petits yeux nerveux

Tu peux mettre "petits yeux nerveux", on sait qu'il y'en a deux, ou encore:

au nord et à l'ouest

Nord-ouest, ca fait mieux non ? 

Sinon ce texte n'est pas tres interessant, car il ne developpe rien; on a juste une situation initiale. De plus, l'emploi intense de neologismes rend la lecture qrdue, ce qui ne convient pas trop a un texte tout seul.

Sinon, tu as un style correct, tres axe sur le descriptif comme beaucoup d'ecrivains de fantasy classique.

[Grevious-ganon798]

rend la lecture qrdue

Lol, ca sent le clavier QWERTY ca ^^

J'ai fait une relecture rapide pour corriger les quelques fautes que j'avais oubliées...
Sinon, c'est normal que ca ne développe rien : c'est une scène d'exposition  Je comptais poster cette nouvelle en plusieurs fois, afin d'éviter de faire des "posts massifs", qui auraient pu décourager bon nombre de personnes...

Sinon, je vois pas trop les néologismes, vu que, sur 22 lignes, il n'y a que 4 mots nouveaux (les prénoms ne comptent pas  )... Et pis, on apprend beaucoup de choses sur ces mots :
_Merens : les Merens sont grands, et vivent dans l'eau (plus précisément, la mer et les fleuves). Ils ne construisent rien. Ils passent au sud-est du lieu où se situe l'action. Freylna ne les aime pas, et ce à cause d'Aywa.
_Nalar : Freylna aime les Nalrs. Apparemment, ceux-ci ont une relation spéciale avec les Pégases ("Freylna aurait aimé que ce soit une Nalar dans cette barque, elle aurait pu lui présenter Aywa...").
_Takran / Dalkir : Ces deux peuples sont apparemment mauvais.


On en apprend aussi beaucoup sur les personnages :
_Freylna vit apparemment dans cette forêt depuis longtemps. Elle est plutôt paranoïaque. On apprend aussi qu'elle possède une certaine force (à la fin, elle prend la jeune fille sur son épaule d'un seul bras).
_Aywa est une Pégase. Elle semble plutôt absente (même si Freylna lui parle tout le temps, Aywa ne répond jamais... On ne la voit même pas).


C'est vrai que point de vue action, il ne se passe pas grand-chose, mais on en apprend beaucoup sur la situation, non ?