Bonjour les gens!
Voici une fiction que j'avais tenté de poster sur plusieurs forum's, et ça avait fait un bide total!
J'essaye donc ici:
Une aventure temporelle
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Chapitre 1 :Le soleil commence à se coucher et devient rouge à l’horizon. Petit à petit, la pleine lune fait son apparition. Le ciel s’obscurcit. Les étoiles se piquent petit à petit sur le firmament. C’est une belle nuit d’été, sans nuage. Sur le toit de sa cabane, j’observe le ciel s’étendant au-dessus de sa tête. Je pense à tout ce qui m’est arrivé depuis que j’ai commencé mes aventures. J’ai sauvé Hyrule des griffes de Ganondorf, délivré Termina du masque de Majora, sauvé coup sur coup les oracles des âges et des saisons…
Je suis las de toutes ces choses. J’aurais voulu que d’autres s’en charge, j’aurais voulu avoir une autre vie. Je repense a toutes ces personnes dont, de mon épée, j’ai détruit la vie. J’ai dû faire beaucoup de sacrifices, pour arriver à mes fins. Si j’avais su certaines choses bien avant, si j’étais né quelques années plus tôt, j’aurais pu par exemple empêcher Ganondorf de se faire contrôler par le démon Ganon. J’aurais pu faire que tous les peuples vivent en paix ensemble,j’aurai pu…
_A quoi penses-tu, Link ? demanda une voix de jeune femme
_Ah, bonjour, Saria. Comment vas-tu ?
Saria était juste en dessous de l’échelle de ma maison.
_Bien. Réponds à ma question !
_Je me demande ce que j’aurai pu faire si j’avais su ce qui allait m’arriver. J’aurai pu empêcher certaines injustices. répondis-je
_En clair, tu voudras remonter le temps, c’est bien ça ?
_Oui, voilà…Tu veux monter ? proposais-je
_Pourquoi pas ?
Saria grimpa sur le toit de ma maison et se colla à moi.
_Il fait froid, non ? dit-elle
_Saria, on meurt de chaleur, arrête de te chercher des prétextes pour te coller à moi ! la taquinais-je.
_Pfff… répliqua Saria, piquée au vif.
Elle s’allongea sur le dos, puis se releva d’un coup et me demanda :
_Quelle est cette constellation ?
_Laquelle ? demandais-je
_Celle-là, à ta gauche, répondit la petite Kokiri
_Je ne sais pas. Je ne l’avais jamais vu auparavant. Dis-je, étonné. Mais…c’est pas une constellation ! Ça bouge !
En vérité, une nuée de luciole passait dans le ciel. Elles décrivaient des formes complexes mais gracieuses. Les lucioles prirent alors des formes étranges, qui me semblèrent familières. Une vive lumière les entourèrent. Aveuglé, je mis mes mains devant mes yeux pour y voir quelque chose, mais sans succès. La lumière s’atteignit alors, et sous mes yeux et ceux de Saria, les fées Din, Farore et Nayru apparurent. Din était dans une robe de flammes, et ses cheveux coulaient comme de la lave orangée. Nayru portait une robe moulante rose et un châle blanc recouvrait ses cheveux blond clair. Farore avait la peau très blanche et un léger vent tournait autour d’elle. Son habit blanc et vert allait à ravir avec ses cheveux d’une blancheur immaculés.
_Link, commença Farore, nous avons une proposition a te faire.
_Nous avons entendu tes pensées, tout a l’heure, continua Nayru. Tu voudrais remonter le temps, c’est ça ?
_Nous voulons bien t’accorder ce souhait, dit Din, mais à une seule condition. Tu devras faire extrêmement attention à ne pas trop détourner le cours de l’histoire, ou de graves choses pourrait arriver.
_ Tu retourneras quelques années avant ta naissance, acheva Farore. Acceptes-tu ?
Chapitre 2 :Dans un sous-sol sombre, des formes se profilent. Trois personnes, tout habillées de noir, une capuche sur la tête, discutent entre eux.
_Franchement, vous ne pensez absolument pas que c’est dangereux ? s’inquiéta la premiere
_Puisque qu’on te dit que non ! répondit la seconde, il n’y a aucun danger ! Ce sera notre heure de gloire, on sera récompensé par le Seigneur des Ténèbres lui-même !
_Alors c’était ça, ton super plan, Myar ? C’est contraire à la loi Gérudo ! fit la troisième. Skay a raison, c’est du suicide !
_Mais vous ne comprenez pas qu’on restera dans l’histoire ? s’énerva Myar, nous, les trois plus puissantes mages noires Gérudos, celles qui ont ressucité Ganondorf, le Seigneur du Mal et de la Cruauté incarné ?
Le tombeau de cristal de Ganondorf, Maître des Ténèbres, était en position debout devant les trois Gérudos. Figé dans une expression de colère, il semblait prêt à sortir a tout moment.
_De toutes façons, si vous n’êtes pas avec moi, je vous tue, acheva Myar d’une voix énervée.
_Bon, d’accord, mais si on a des problèmes, ce sera entièrement de ta faute ! dit Skay
Les mages tracèrent un pentacle extrêmement complexe, constitué de triangles enchevêtrés et de formes rondes. Ils se mirent chacun à une partie du cercle magique, de façon à faire un triangle. Ils commencèrent à incanter tous en même temps :
_Oh, Seigneur de la Destruction, de la Désolation et du Désespoir, toi qui a été emprisonné dans une prison de cristal par l’incarnation de la Sagesse, de la Force et du Courage , revenez a la vie grâce au pouvoir des trois flammes !
Il y eut alors une gigantesque lumière noire qui engloutit toute la salle dans l’obscurité. On entendit le bruit du cristal se briser. Ganondorf sortait enfin de sa prison au bout de longues, très longues années. Une aura émanait de lui. La lumière noire disparut, et les trois Gérudos s’accroupirent et baissèrent la tête.
_Bienvenue, Seigneur de la Mort, fit Skay, nous vous attendions depuis si longtemps !
_C’est vous trois qui m’avait fait revenir a la vie ? demanda Ganondorf d’une voix grave, caverneuse
_Ou…Oui, Maître ! dit Myar. Vous allez repartir à la conquête de votre territoire ?
_Conquête ? répondit Ganondorf d’une voix de fausset. Mais je n’ai absolument pas envie de faire le mal ! J’aime les pâquerettes et la lumière !
_Ce…c’est vrai, Seigneur ? s’informa Skay, tout affolé
_Non, Crève ! dit Ganondorf en fronçant les sourcils et en reprenant sa voix habituelle
Une boule de feu violette consuma la pauvre Gérudo. Ganondorf étrangla Myar et découpa net la tête du dernier. Il leva la main, et toute la force des trois mages noires vint s’ajouter a la sienne.
_Maintenant, à nous deux, Hyrule ! Hahahahahaha !!!
Chapitre 3 :_Non, non et encore non !
_Mais, Zelda…
_J’ai dit non ! Il n’en est pas question, s’obstina la princesse.
_Mais il s’agit de choses importantes ! répondis-je
_Je ne te laisserai pas partir dans le temps comme ça ! Je tiens à toi, tu sais ?
Mes joues rougirent. J‘avais réussi à obtenir des fées un petit délai de réflexion avant de partir a l’aventure dans le temps. Mais c’était pas gagné, avec la réticence de Zelda. Elle est bien capable de m’envoyer l’intégralité de son armée pour m’empêcher de partir, et j’ai pas trop envie de faire un carnage devant ma bien-aimée.
_De toutes façons, j’irai ! Tu ne peux pas m’en empêcher ! dis-je
_Je te signale que JE suis la reine et que TU es l’habitant du royaume
_Hé, ho, « l’habitant du royaume », il est quand même héros du temps et il a déjà sauvé le royaume de Sa Majesté ! répliquais-je
_Arrête, tu sais que je déteste que tu m’appelles comme ça ! pleurnicha Zelda
_Eh bien, au revoir, Votre Majesté ! Moi, simple habitant du royaume, part à la conquête du temps !
Sur ces paroles, je m’en vais en lui tournant le dos. Elle n’a même pas la force de m’envoyer des gardes pour me retenir. Je déteste quitter Zelda dans une atmosphère de dispute. Enfin, passons. Je dois me rendre dans la plaine d’Hyrule, tout le monde est rassemblé pour me voir partir. Le peuple Zora, les Gorons, les Kokiris, tous seront là pour me souhaiter bonne chance. Je décide de dormir un peu sous un arbre, histoire de me reposer avant de partir.
Apres quelques heures, je me réveille, pratique quelques exercices d’étirement et vérifie que ma panoplie est au complet. Mon épée de légende, mon ocarina, mes habits, mes armes, mes masques…Tout y est. Je sors mon ocarina et entonne la chanson d’Epona, qui vient à moi quelques secondes plus tard. J’arrive au centre de la plaine d’Hyrule, là ou est prévu le rendez-vous. Il n’y a strictement personne. Le ciel est très, très sombre tout a coup. Bizarre autant qu’étrange. Les fées sont absentes elles aussi. J’entends du bruit derrière moi. Je me retourne brusquement. J’ai du mal à y croire ! Je me frotte les yeux, je me pince, rien à faire, cette atroce vision est bien réelle !
_Alors, Link, on ne reconnaît plus son vieil ami Ganondorf ?
_Ga…Ganondorf ?
_Pour vous servir, répondit le maître du mal en faisant une petite courbette
_Je vois ! On t’a ressuscité, c’est ça ? devinais-je
_Quelle perspicacité ! se moqua Ganon, C’est effrayant !
_Tu veux me tuer, c’est bien ça ?
_Bien sur, reprit le Seigneur des Ténèbres, en garde !
Chapitre 4 :Le combat entre Link et Ganon était acharné. Ils étaient de forces égales, si bien que chacun parait tout les coups de l’autre. Link sauta, Ganondorf fit de même. Leurs lames se bloquaient mutuellement. Link retomba, mais Ganon resta en l’air.
_Alors comme ça, tu as appris a léviter ? dis-je
_Tout à fait. Ça t’étonne, hein ?
_Oui, bien sur ! Je vais avoir du mal à gagner !
En fait, je cherche juste a gagner du temps. J’ai un plan pour gagner très facilement. D’un mouvement très vif, je sors mon arc et décoche une flèche de lumière à la vitesse de l’éclair. Ganon se la prend en plein au niveau du c½ur. C’est gagné ! Il n’a aucune chance !
_C’en est fini de toi pour la deuxième fois, Ga…QUOI ?!
La flèche avait rebondit sur l’armure de Ganondorf comme un gravier sur une plaque de métal.
_Ah, excuse-moi, Link, j’avais oublié de te prévenir, fit Ganon, je suis maintenant totalement immunisé a la lumière. Pas de chance, non ? Hahahahahaha ! Je vais te montrer une parcelle de ma véritable puissance !
Si en plus il n’était pas à fond, je n’ai strictement aucune chance ! Tant pis, je me lance dans la bataille et je sors ma masse des titans.
Mais plus loin, dans le désert Gérudo…
_Qu’est-ce qu’il se passe ?
_J’en sais rien, moi ! On était morte et plus maintenant !
_Je pense que c’est parce que…oui, c’est ça ! Le seigneur des Ténèbres est revenu !
_Kotake…Tu es absolument sure de ce que tu dis ?
_Certaine, Koume ! Il est même des dizaines de fois plus puissant qu’auparavant !
_Allons le voir, il sera sûrement très heureux de nous voir !
Dans la plaine d’Hyrule, le combat faisait toujours rage. Ganondorf n’était pas même a la moitié de sa puissance, il me maîtrisait comme il le voulait. Je range ma masse des titans et tire toutes les flèches que je peut. Elle rébondissaient toutes sur le maître démoniaque.
_C’est pas le tout, mais je commence a m’ennuyer, moi. Tu es si nul…
_Moi ? Nul ?! Tu vas voir !
Je fais un saut démentiel, prend à deux mains mon épée de Biggoron et frappe de toutes mes forces sur la tête de Ganon qui s’écrase au sol. Je viens de renverser la situation, c’est le cas de le dire. Soudain, les deux Twinrova, Koume et Kotake, arrivèrent a grande vitesse sur leurs balais.
_C’était donc vrai ! s’écria Koume
_Votre Majesté est bien revenue ?
Pour le moment, Sa Majesté faisait un petit somme. Mon épée de Biggoron est bien le meilleur des somnifères !
_Les s½urs Twinrova ! Il ne manquait plus que ça !
_Tu as assommé Ganon ? Tu vas le regretter ! dirent les deux sorcières a l’unisson.
Elles lancèrent en même temps vers moi un rayon de flamme et un rayon de glace. Je n’ai rien pu faire, vu la vitesse de leur attaque. Je me retrouve a terre, sans défense. La dernière chose que je voix est Ganondorf levant son sabre maléfique vers moi.
Chapitre 5 :Noir. Le noir complet. Suis-je mort ? Vivant ?
Je ne saurais le dire. En revanche, je me sens dans un état de bien-être extrême. Je me souviens de la lame du Ganondorf fondant sur moi.
Ca y est, quelque chose se passe. « Ca » bouge.
Une lumière blanche m’envahit soudain.
Je suis dehors, près d’un arbre, en plein milieu d’une forêt. A la base de l’arbre, il y a un trou, laissant la place à une personne normale de passer. J’entre, et je vois toute une maison comprise dans l’arbre. En plein centre se trouve une échelle allant aux étages supérieurs. De cette façon, je visite plusieurs étages : un avec une cuisine, l’autre une salle a manger, là une salle de bain, ici un salon…
J’arrive enfin devant la dernière échelle. J’y monte, et j’ai la surprise de me voir me foncer dessus !
Où plutôt, en regardant bien, c’est quelqu’un qui me ressemble énormément. Il doit avoir une trentaine d’années. Il a des cheveux blonds, comme moi, mais ses yeux sont d’un bleu dur et profond. Dans sa main se trouve une épée qui me semble familière.
Au dernier moment, je bloque son attaque avec mon bouclier hylien.
En le voyant, l’homme ouvre des grands yeux ronds, se crispe puis revient à la charge. Je l’esquive d’un mouvement agile, puis l’envoie au tapis en le frappant a la tête avec le plat de mon épée.
Dans la pièce, il n’y a rien à part un matelas de lianes douces contre le sol. Je dépose l’homme sur le lit, et j’attends qu’il se réveille.
Quelques minutes plus tard, ses yeux s’ouvrent doucement. Il a un mouvement de recul en me voyant, ce qui a pour seul effet de le renvoyer dormir sur les lianes car il s’est violemment heurté la tête contre le mur derrière lui.
Quand il reprend conscience pour la deuxième fois, il n’a pas peur de moi. Au contraire, il me fixe intensément de ses yeux bleus. Ou plutôt, il fixe mes oreilles pointues. Puis il s’écrie :
_Dire que je vous ai pris pour un de ces fourbes d’Hylien ! Pardonnez-moi, jeune homme, mais d’où vient votre bouclier ?
_Heuuu…, je l’ai hérité ! répondis-je précipitamment, méfiant.
_C’est donc un trophée de guerre ?
_Pas exactement !
_Enfin, passons. Comment vous appellez-vous ?
_Je m’appelle, heu… Dayl ! inventais-je. Je préfère toujours avoir un coup d’avance.
_Très bien, Dayl. Avez-vous faim ?
_Pas vraiment, merci bien.
Il me montra du doigt une chaise, puis descendit. Je m’y assit. Quelques secondes plus tard, il revenait avec des gâteaux sur un plateau, qu’il installa sur une petite table. Enfin, il s’assit a son tour.
_Alors, Dayl, racontez-moi comment vous êtes arrivé ici ! Je ne vous ai jamais à Aëlgaerden !
_A vos souhaits ! risquais-je
Il fut alors pris d’un rire magnifique. Un rire… curieusement familier…
Justement, je cherche un nouveau type de dialogue...
Avec cette fiction, je cherche a changer un peu de l'habituel.
Le changement de point de vue en fait partie, et la narration du personnage interne a la fiction aussi.
Ouais, le changement de narration, c'est pas nouveau, faut le savoir.
Mais aussi faut-il une transition. Là je n'en vois aucune.
Non, il se marre car hors du contexte, la phrase rappelle un bon cliché du jeune rebelle à capuche (aussi appelé Niketamer).