La Légende de Zelda : L'Ocarina du Temps -Suite-

Démarré par Bruno, 18 Août 2004 à 01:40

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Il y a quelque temps, j'ai mis le début du chapitre trois de ma "Fan Fic"!  Mais comme ça risque d'être encore longt, voici la moitié environ de ce chapitre!

Chapitre 3

La Princesse de la destinée

Le monde était grand, infiniment plus grand que le jeune homme aurait pu l'imaginer.  Pour lui, le plus grand étendu qu'il avait vu jusque là était le village Kokiri.  Maintenant, il se trouvait là, assis sur les ruine d'un mur de pierre perdu au milieu d'une plaine si grande qu'elle aurait pu contenir au moins cent fois le village que Link habitait.

Il se sentait seul.  Au loin, il voyait le soleil descendre dans le ciel transformant son éclat habituel en un magnifique mélange de rose, d'orange et de bleu rosé.  Malgré la beauté du spectacle qui s'offrait à ses  yeux, Link souffrait en lui même.  Il était encore en vie.  Cela prouvait finalement ce que le Grand Arbre Mojo avait dit : il n'était pas un Kokiri.  S'il en avait été un, il serait mort depuis longtemps.  Qu'adviendrait-il de lui maintenant?  Il n'était plus rien, seulement l'ombre de ce qu'il était hier encore.

« Tu es là!  dit une petite voix soulagée derrière lui, c'était Navie.
— Je suis toujours là, en vie!  Dit-il péniblement.
— Évidemment!  Tu as une grande destinée devant toi!
— Je ne suis rien! »

Navie perdit patience et s'approcha de la figure du jeune homme.

« Écoutes-moi bien!  Pourquoi crois-tu que le Vénérable Arbre Mojo t'a donné cette pierre?
— Je n'en sais rien!
— Parce qu'il avait confiance en toi!
— Mais Mido...
— Mido?  Ce garnement, la dernière fois que je l'ai vu, il barbotait encore dans l'étang!  Ça commence à être une habitude pour lui!  Oublies-le!  C'est à toi que le Protecteur a confié ce trésor!
— C'est facile à dire, je suis la dernière personne qu'il ait vu!  Il n'avait pas vraiment le choix!
— Cesses d'être si défaitiste!  Tu auras déçus l'Arbre Mojo si tu ne remet pas cette pierre à la Princesse de la Destinée. »

La pierre!  Link l'avait complètement oublié!  Il fouilla dans sa tunique et la ressortie.  Comment une si petite chose pouvait-elle être si importante pour un si grand arbre?  Il était difficile à comprendre celui-là, se disait Link pour lui même.

« Alors maintenant, dit Navie en forcent Link à se lever, tu vas aller au château et réaliser la dernière volonté du Protecteur!
— Mais...
— Pas de mais!  Je ne te laisserai pas tranquille tant que tu ne l'aura pas fait! »

Link hésita quelques instant.  Il regarda d'abord le ciel rosé qui indiquait que la journée se terminait et puis le château qui se trouvait un peu plus loin sur un sentier de terre battue qui passait près des ruines où le jeune homme se trouvait.  Avec un peu de chances, il réussirait à franchir le pont avant que les dernières lumières du jours ne disparaissent derrière les montagnes.

Le jeune homme, malgré la peine qui l'affligeait faisait route vers le château qu'il apercevait non loin de là.

Plus il s'approchait du palais, plus une impression étrange gagnait Link, une impression de déjà vu.  Il avait déjà vu ce château quelque part.  Une fois arrivé au pied du pont-levis, il leva les yeux et remarqua un symbole qui lui semblait également familier.  Un oiseau, trois triangles.  Il avait déjà vu ça quelque part.  Alors qu'il restait debout face à la façade de pierre blanche, un garde sortit et vient accrocher deux flambeaux un de chaques côtés de l'ouverture qui servait de porte.  Dès qu'il fut entrer, un bruit de chaînes retentit dans la nuit naissante et le pont se dressa sous les yeux de Link.  Il se rappelait maintenant où il avait vu cet endroit.  C'était dans son rêve, l'endroit où, dans son rêve, il revoyait encore et encore l'étranger qui était venu dans la forêt.  Comment était-ce possible?  Il n'avait jamais vu cet endroit au par avant.  Et pourtant, il reconnaissait bien le symbole, le pont et les flambeaux accrochés à la façade blanchâtre.  Sous le pont, il pouvait voir une petite rivière qui passait près de la forêt.  Elle passait même dans la forêt.  Pour Link, c'était comme s'il avait toujours connu cet endroit, comme un souvenir lointain qui lui revenait en rêve de temps en temps.  Vous êtes-vous déjà réveillé en pleine nuit sans vous rappeler de l'endroit où vous vous trouvez?  Ce genre de nuit où les ténèbres qui vous enveloppent ont pris le dessus sur vos souvenirs vous faisant perdre toute orientation et vous laissant totalement perdu dans un endroit qui ne vous semble que vaguement familier.  Plus votre raison reviens du fond de vos rêves, plus vous vous rappelez de l'endroit où vous vous trouvez et l'angoisse qui vous avait gagné vous laisse libre.  C'était exactement le sentiment que Link ressentait.  Il était cependant prisonnier de ce moment comme si sa conscience était restée prisonnière de ses rêves et qu'il n'arrivait pas à se rappeler de l'endroit où il se trouvait.  Pourtant, il savait où il était.  Il savait comment il pourrait rentrer à l'endroit qu'il considérait il y a à peine quelques heures comme chez lui.  Ce sentiment, c'était de la peur, comme tout les Kokiris, (Car Link s'était longtemps considéré comme un Kokiri) il avait déjà ressentit ce genre d'inconfort mais jamais de façon aussi présente.  C'était comme si la peur, cet ennemis invisible, s'était glissé en lui le laissant désorienté, inquiet et paralysé.

Je ne saurais dire combien de temps il était resté là, sans bouger mais, pour Link, toute la nuit aurait pu passer sans même qu'il ne s'en aperçoive.  

La lune était déjà haute dans le ciel quand il sortit de ses pensées.  Quelque chose se passait.  Dans l'ombre de la plaine, quelque part, quelque chose se déplaçait dans un bruissement qui se rapprochait étrangement de claquements.  Link prit l'épée qu'il avait gardé avec lui et se prépara à combattre.

« Que se passe-t-il? demanda Navie.
— Il y a quelque chose!  répondit Link.  Quelque chose de mauvais.   Regardes!

Link pointa deux yeux rouges qui le fixaient au fond de l'ombre que projetait la nuit.

« Qu'est-ce que c'est? interrogea Navie qui commençait à devenir verte.
— J... Je n'en sais rien, dit Link.  Mais je crois que nous n'allons pas tarder à le savoir, cela s'approche!»

En effet, la créature à qui appartenait ce regard brillant semblait s'approcher, boitant lentement en direction de Link.

Le jeune homme regarda autours de lui et remarqua rapidement qu'il se trouvait simplement entouré de ces créatures inconnues.  Partout où il regardait il voyait ces êtres à l'allure squelettique s'approcher.  En fait plus le piège de ces créatures se refermait sur Link plus il les voyait de façon détaillée.  De petits êtres, sans chaires, sans peau dont on ne voyait que les os, dont les yeux rouges le fixaient comme un vautour regarde son gibier.  Navie s'affola alors.

« NE RESTES PAS LÀ! cria Navie, FAIS QUELQUECHOSE!
— Je veux bien mais quoi? répondit Link, affolé. »

Rapidement, ils étaient cernés, aucun échappatoire possible.  Devant lui, une bonne quinzaine de ces êtres étranges et, derrière lui, les douves du château.  Link regarda derrière lui, il ne pouvait pas fuir par là, quand même bien il sautait à l'eau, les créatures auraient tôt fait de le rattraper.

« ATTENTION! cria Navie. »

Un de ces monstres s'abattait sur lui avec toute la fureur que son corps squelettique pouvait contenir.  Link esquiva l'attaque et lui trancha la tête.  Le corps décapité de la créature se pencha alors et se mit à chercher son membre disparu.

« Il n'est pas mort!  s'écria Link.
— S'il l'est, il ne semble pas le savoir! dit Navie dont la lueur verte constituait, avec les deux flambeaux accrochés à la façade du château,  la seule lumière de la pleine. »

Link regarda derrière lui, son seule espoir était de plonger dans les douves.  Il se retourna, un autre de ces monstres s'attaqua à lui.  Le jeune homme esquiva son attaque et la créature tomba dans les eaux boueuses de la rivière.

Dans un éclaire de lumière, le squelette se désintégra en poussant un dernier cris rauque.

Link ne prit pas le temps de réfléchir, il sauta à l'eau, suivis de Navie.  Rapidement, il se trouva emporté par le courant.  Il n'y voyait rien et l'eau froide était comme des milliers d'aiguilles qui s'enfonçaient dans son jeune corps.  Tout tournait si vite, il ne savait pas où était le haut ni le bas d'ailleurs.  Il était secoué comme un grain de sable pris dans une tempête, au milieu de nul part.  Désorienté, il ne savait plus où il était, où il allait.  Une seule chose comptait pour lui à ce moment : sauver sa peau.

Il ne bougeait plus, le torrent s'était calmé.  Link, détrempé grelottait alors que Navie, elle, tentait de le remettre sur pieds.

« Allez, disait-elle, debout, ne te laisses pas aller, tu es la dernière chance qu'il nous reste!...
— Où sommes-nous? dit finalement le jeune homme épuisé.
— Dans les donjons! Dit finalement une voix enrouée. »

Link ouvrit les yeux.  Il se trouvait dans un endroit sombre, éclairé faiblement par quelques flambeaux accrochés aux murs de pierre grises. Des grilles gardaient prisonniers quelques pauvres diables qui, pour certain n'avaient plus que la peau sur les os.  Un d'eux regardait attentivement Link.  Celui-ci avait, pour seul compagnon de cellule, un tas d'ossements qui, heureusement, n'avait plus rien de vivant celui-là.  Link regarda derrière lui, il voyait l'eau des douves d'où il venait et, un peu plus loin, la grille arachée qui lui avait permis de passer.

« Sois gentil! dit la voix que Link avait entendu plus tôt.  Donnes moi les clefs! »

   Le jeune homme se retourna, c'était l'homme emprisonné avec les ossements.  Il était relativement vieux et totalement chauve.

« Donnes-moi les clef, reprit-il peiné, je suis ici par erreur!  Je ne veux pas vivre le peu de temps qu'il me reste emprisonné ici!  S'il te plaît!

Un autre prisonnier qui essayait de dormir l'interrompit.

« VEUX-TU BIEN CESSER DE PARLER, DAMPÉ, cria ce dernier, J'ESSAIE DE DORMIR! »

   Dampé regarda fixement Link, puis les clefs.

« Viens Link, insista Navie.  Je ne tiens pas particulièrement à séjourner ici!
— On ne peux quand même pas le laisser là! insista Link.
— C'est un prisonnier, nous ne lui devons rien!
— Pitié, chuchota l'homme au regard triste.
— Mais regardes-le!
— Dépêches-toi alors! »

Link ramassa les clefs qui traînaient par terre et les donna à Dampé qui s'empressa d'ouvrir la porte de sa cage.  Une fois debout, il était au moins trois fois plus haut que le jeune homme à qui il semblait tout à coup très imposant.

« Merci! Dit-il.  Ne restons pas là, un garde peut arriver à tout moment! »

Il traîna Link jusqu'à l'extérieur, poussant l'audace dont il avait fait preuve en s'évadant jusqu'à passer devant un garde endormis dans une sale pleine de jarres.  Ils sortirent rapidement à l'extérieur sans même attirer l'attention du soldat endormis à son poste.

« Je resterai ici cette nuit, dit l'homme, ces derniers temps, la nuit, la plaine est envahie de ces squelettes.  Évidemment, quand j'ai mon gros marteau, je ne les crains pas, deux ou trois coups et ils courent après leur tête!  C'est le cas de le dire, ces maboules perdent tous la boule après ça! »

Il s'arrêta un instant, fier de son calembour et repris.

« Si tu passes au village Kokoriko, viens me voir, je suis facile à trouver, je suis le seul fossoyeur du village!  J'ai l'honneur d'avoir mis en terre deux générations de la famille royale.  Sur ce jeune homme, je te salut bien bas! »

Dampé tira sa révérence et s'éloigna alors, l'aire léger en chantonnant un aire joyeux.

Link se disait, pour lui-même qu'il avait là un drôle de fossoyeur.  Il s'imaginait que le fait d'enterrer les morts n'était pas une activité des plus joyeuse mais cet homme semblait trouver, dans l'exercice de la profession, un bonheur bien caché.

« LINK! cria une petite voix derrière la porte d'où il venait.  VEUX-TU BIEN ME SORTIR DE LÀ! »

NAVIE!  Il l'avait complètement oublié.  Il eut à peine le temps de tourner la poignée que la porte s'ouvrit, poussée par la fée maintenant jaune de rage. ( Vous aurez deviné qu'une fée en colère est de couleur jaune vive.)

« TU AURAIS AU MOINS PU M'OUVRIRE LA PORTE AVANT!  LA GALANTRIE, ÇA TE DIS QUELQUE CHOSE?
— Fais moins de bruit, chuchota Link, tu vas réveiller le gardien qui dort!
— Lui, j'en ai fait mon affaire, je l'ai assommé avec un jarre! »

Link regarda Navie d'un aire étonné.

« Où sommes-nous? demanda-t-il. »

Navie s'approcha de la façade de l'endroit pour l'éclairer.  C'était le pont-levis qu'il avait vu avant d'entrer.  Il semblait encore plus grand vu de l'intérieur de ces murs.  D'ailleurs, tout semblait si grand aux yeux de Link.  Il faut dire qu'il n'avait jamais sortit de la forêt.  Tout lui semblait étrange.

Habituellement cet endroit, le marché d'Hyrule, était plein de vie, les Hyruliens, Zoras et les autres peuples du domaine arrivaient de partout pour y vendre leurs produits ou en acheter d'autres.  Mais, la nuit, tout était calme, il n'y avait pas âme qui vive.  Seul quelques chiens qu'avaient laissé sortir les résidant du marché erraient en place de grève.  Le jeune homme se demanda ce qu'il devait faire.  Devait-il tenter de voir la princesse de la destinée tout de suite ou attendre le jour venu?  En fait, il ne savait pas vraiment comment faire pour la trouver cette princesse.  Devait-il chercher dans les maisons qui étaient alignées autours des pavillons aménagés pour les marchants ambulants?

« Navie, dit Link, où la trouverons-nous cette Princesse?
— Au château bien évidemment!
— Nous ne sommes pas déjà au château? »

Il faut préciser, encore une fois, que Link n'avait jamais quitté la forêt, il n'avait donc pas la moindre idée de ce qu'était un château.  Il trouvait déjà immense les plus petits kiosques de la place alors, imaginez ce qu'il devait penser du marché tout entier.

« Bien sur que non, ricana Navie.  Il est plus loin sur cette route dit-elle en indiquant un chemin qui s'arrêtait à une grille.
— Y allons-nous tout de suite?
— Pourquoi pas?
— Il est déjà tard, je...
— Tard!  Ne dis pas de sottises, la nuit ne fait que commencer! »

Link ne dit plus un mot et se dirigea vers la grille.  Une fois arrivé tout près, il tenta de passer entre les barreaux.  C'était impossible, ils étaient trop rapprochée.   Il essaya alors de tirer, pousser, même de soulever la grille, rien n'y faisait, elle ne bougeait pas d'un centimètre.  

Alors que le jeune homme essayait pour la quinzième fois, au moins, de soulever le grillage, un homme s'approchait.  Il était de petite taille, rondelet, arborait une moustache d'une longueur surprenante et portait un plastron de métal sous lequel on pouvait remarquer un pantalon bleu et une chemise rouge.

« Eh bien, dit l'homme avec un fort accent italien, que fais-tu ici mon petit?
— Euh...  Je...  Je veux dire que...
— Laisses-moi deviner, dit l'homme en frisant sa moustache, tu veux aller au château?
— Euh, hésita Link.
— Oui, dit spontanément Navie.
— Une fée?  repris l'homme un peu surpris.  Nous n'en voyons pas souvent par ici!  Attend, je fais ouvrir la grille! »

L'homme regarda vers une tour à côté de la grille.

« LUIGI, cria-t-il, OUVRES LA GRILLE! »

Un autre garde sortit alors la tête d'une fenêtre de ce bâtiment.  Celui-ci avait également une moustache mais taillée de façon plus distinguée.  Il était également beaucoup plus mince que celui avec qui Link parlait il y a quelques secondes et portait une chemise verte.  Malgré toutes ces différences, les deux soldats semblaient avoir un aire de famille.

« Tu veux que j'ouvre la grille! dit-il avec le même accent que son collègue.  Tu sais que nous ne devons pas, Mario!  Chaques fois, c'est la même chose!  Tu laisses entrer un bambino et c'est moi qui ramasse les pots cassés!  C'est toujours sur moi qu'il retombe le patron!  Tu sais ce qu'il m'a dit le patron?  Luigi, qu'il a dit!  Luigi, si tu ouvres encore une fois la grille, je t'enferme au cachot de mon manoir!  Je ne veux pas aller là dedans, il y a des fantômes! Avete capito, Mario? Fantasmi!
— Luigi, ouvres la porte ou je le dis à Mamma! Avete capito, Luigi? A prova di Madre!
— Tu le dis à la Mamma? reprit le garde en vert effrayé par la menace.  Tu ne peux pas me faire ça!
— Tu veux parier?  Ouvres la prote!
— Ça Mario, je m'en rappellerai! »

Puis le soldat vêtu de vert retourna d'où il venait et la grille s'ouvrit.


Il eut des frissons juste au fait de penser qu'il se trouvait, pour ainsi dire, sur les lieux de son cauchemar.

« Vas petit, dit Mario, mais, si tu te fais prendre, dis que tu as passé par les vignes! »

Link Hocha la tête et reprit son chemin.

QU'en dites-vous?  Qui sont les deux gardes selons vous? :-P!



Tant que j'y pense, préférez-vous que je les envoies ici de temps en temps ou que je les envoies simplement dans la section "Fan Work"?

CitationQU'en dites-vous?  Qui sont les deux gardes selons vous? :-P!
Ma mais c'est mario et luigi  :lol:
Super :lol:  :lol:

PS : tu aurais pu faire sa sur le topic du meme nom ! :angry:

publie les cher moi y'a une rubrique pour ca http://zelda-light.xooit.com et sur le site de  se forum
Hihi

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D'accord, si tu veux!  Ça te dierais un partenaria ou un échange de lien avec mon site?