Fan Fic : La Rencontre

Démarré par Ganon-Dorf, 22 Avril 2006 à 14:39

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Fan Fic : La Rencontre

Attention, lisez bien ce message : ne postez pas vos commentaires sur ce topic, mais bien sur un sujet spécialement prévu à cet effet, afin que l'histoire se lise agréablement et sans accrochage. Dernière chose, soyez endurants (dans votre tête), car les chapitres sont assez longs. Je supprimerais cette partie rouge dès que tout le monde l'aura vue.

Prologue

Ce sont les Indiens qui connaissaient le mieux cette puissante rivière coulant vers le nord. Près de sa source, les Sioux Dakotas l'avaient appelée rivière Boisée à cause des arbres denses qui poussaient le long de ses rives dans un pays où les forêts étaient rares. Les Indiens Crees, plus près de son embouchure, l'appelaient Eau Trouble, ce qui dans leur langue se disait Winnipeg. Puis vinrent les Blancs qui la baptisèrent rivière Rouge.
Le dernier et le plus important de ses affluents - elle en reçoit vingt-trois - est l'Assiniboine, qui vient des régions sauvages du Saskatchewan, plus à l'ouest. A partir de leur confluent, la rivière Rouge devient un véritable fleuve, tout à fait impressionnant.
En cette année 1870, il y avait là une ville. En guise d'excuses aux Indiens Crees que l'arrivée des Blancs avait chassés, on lui avait donné le nom indien de la rivière : Winnipeg. C'état la plus grande ville à plus de sept cents kilomètres à la ronde, bâtie aux confins des terres vierges, ce qu'on appelle en Amérique la Prairie, un océan de hautes herbes, ponctué de petits îlots d'arbustes ou de formations rocheuses. Cette étendue sauvage commençait alors à céder la place à des champs, car c'était une terre très fertile, mûre pour la charrue et riche de tous éléments nécessaires à la culture du blé, la base d'alimentation des Blancs.
Moins de trente kilomètres au nord de Winnipeg, cette année-là, la Prairie était encore pratiquement intacte. Ici et là, on apercevait les rectangles bien nets des premiers champs de blé, mais pour l'essentiel la plaine et ses collines douces étaient encore habillées de leur robe originelle : une savane "d'herbe à bison", ponctuée d'amas de rochers nus. Sur l'une de ces collines on apercevait un groupe de bâtiments : une maison assez grande flanquée d'une grange et de plusieurs hangars, abris et écuries. Le propriétaire, William MacDonald, avait tout construit de ses mains.
Il était arrivé là vingt ans plus tôt, son épouse à ses côtés, après avoir suivi la rivière Rouge vers le nord depuis Winnipeg. Ils étaient partis de Toronto, où ils venaient de se marier. Leurs projets étaient vagues, mais tous les deux étaient sûrs que, quelque part, cet endroit les attendait et qu'ils le reconnaîtraient du premier coup d'oeil.
Le voyage avait été long et éprouvant, et ils s'étaient attardés quelques jours à Winnipeg, sans laisser voir leur déception lorsqu'ils apprirent que la plupart des terres avoisinantes avaient déjà été occupées et mises en culture, spécialement celles qui se trouvaient à l'est, au sud et à l'ouest de la ville. C'est donc droit vers le nord qu'ils étaient partis, en suivant la rive ouest de la rivière Rouge, et ce n'est qu'au bout de deux jours de marche dans l'immensité ondoyante de la Prairie qu'ils trouvèrent enfin des étendues disponibles.
Tard dans l'après-midi, au bout d'une journée harrassante à marcher au pas lent de leurs bêtes, ils avaient fait halte, laissant souffler les boeufs fatigués de tirer le lourd chariot bringuebalant sous sa grande bâche blanche. Debout, se tenant par le bras sans un mot, cet homme et cette femme avaient pris le temps de contempler le paysage, fascinant de solitude et de calme.
C'était un beau couple. William MacDonald, issu d'une robuste souche écossaise, était grand et anguleux ; son visage aquilin, taillé à coups de serpe, lui donnait l'air indien bien qu'il n'eût pas de sang indigène. Homme d'une certaine éducation, il avait des mains épaisses et calleuses, résultat d'un choix plus que d'une nécessité ; il aimait la terre, il aimait la travailler et la faire fructifier. Il était plutôt mince, mais il dégageait une impression de force tranquille, comme d'ailleurs son épouse, Esther. Femme intelligente et douce, elle avait une tête de moins que son mari, les cheveux sombres et une beauté que même les fatigues de ce long voyage n'altéraient pas. Et s'il y avait dans son coeur, ce qui eût bien été normal, la moindre appréhension pour ce qui les attendait dans les jours à venir, elle n'en laissait rien paraître.
C'est alors qu'un cri - clair, perçant, éclatant comme un coup de trompette - leur avait fait lever la t$ete : un magnifique faucon à queue rouge tournait dans le ciel avec grâce, sans effort, toutes ailes déployées. Ils s'étaient regardés, William et Esther MacDonald, et toujours sans avoir échangé un mot étaient tombés d'accord : c'était là ! Cette colline dans l'endroit où, enfin, ils pourraient plonger leurs racines. Le jour même, ils la baptisaient Hawk's Hill - la colline du Faucon - en l'honneur du grand oiseau de proie qui les y avait accueillis.
Pour commencer, ils construisirent une cabane de rondins et cultivèrent un espace relativement réduit autour. Mais, les années passant, la cabane devint une maison spacieuse flanquée d'une grange imposante, qui servait aussi d'écurie, et d'autres bâtiments avaient suivi, hangar, bergerie, poulailler... chaque nouvelle construction enracinant un peu plus la famille MacDonald dans le sol de la colline. Petit à petit, ils achetèrent des moutons, des chevaux, une bonne vache à lait et, de même qu'ils avaient adopté cette terre, de même la terre les adopta et ils ne firent plus qu'un avec elle, l'aimant de cet amour jaloux à quoi l'on reconnaissait les premiers colons, ceux qu'on appelle encore les pionniers.
Des enfants naquirent : d'abord John, en 1854, suivi de Beth, en 1858, et de Coral, en 1861. Benjamin, le héros de notre histoire, était né trois ans plus tard.
Il est étrange qu'en cette période de grand développement pour le pays, alors que se créaient dans le monde des Etats et des empires, alors que la civilisation se frayait à grand-peine un chemin dans les terres encore sauvages, le plus grand souci des MacDonald ait été leur dernier fils, un petit garçon de six ans.


Une fan fic, ça?
Je l'ai lue en 6ème  :unsure:

compositeur: si tel est le cas, j'aimerais bien rappeller à l'auteur qu'une fanfic se doit d'être une oeuvre originale, et optionnellement de son propre chef si on ne précise pas de qui elle est faite.
Signé : Un mec relou

Maintenant je me rappelle : C'est un livre oficiel. de je ne sais plus qui... Je chercherais, je doit l'avoi quelque part, et l'histoire est la même don cce n'ets pas une fan fic.

L'histoire est exactement la même ? Même noms et tout ?
Parce que si c'est juste 2-3 éléments de background identiques, ça peut être une coïncidence...

Même nom et tout. exactement identinque. Je pense qu'il a recopié le livre.

On applaudit l'inventivité...
Je propose même une fermeture du topic, le temps que l'auteur du topic se réveille pour faire ses excuses.
Signé : Un mec relou

Je pense qu'il ne se réveillera pas :P

Mais ca se trouve, c'est lui l'auteur du livre  :huh:

Euh non en fait c'est pas très probable.

PS: faudra que je vous parle d'une fan fic que j'ai écrite, ca parle de gnomes aux pieds poilus avec un anneau, vous verrez c'est du jamais vu ! Je l'ai publié sous mon pseudo "JRR Tolkien"

La rencontre,C'est pas le livre ou il y a une bellette sur la couverture?
En tout cas moi aussi je l'ai lu.

Bon, je pense qu'il est inutile de justifier la fermeture.
Et si l'auteur se réveille, il reste les MP.